Chapitre4. D'autant plus rude était le choc qu'il était plus inattendu. Peindre notre stupeur à tous est impossible. Quoi ! pendant que nous étions là, nous évertuant à chercher des preuves de l'innocence de Monistrol, lui se reconnaissait coupable ! Ce fut monsieur Méchinet qui le premier se remit.
Chapitre 9 IX Pour ĂȘtre au magasin de Monistrol, nous n'avions qu'Ă  traverser la rue
 Ce fut fait en quatre enjambĂ©es. Au bruit de la porte qui s'ouvrait, une petite servante de quinze Ă  seize ans, malpropre et mal peignĂ©e, sortit de l'arriĂšre-boutique. – Qu'y a-t-il pour le service de ces messieurs ? demanda-t-elle. – Madame Monistrol ? – Elle est lĂ , messieurs, et je vais la prĂ©venir, parce que, voyez-vous
 Monsieur MĂ©chinet ne lui laissa pas le loisir d'achever. D'un geste passablement brutal, je l'avoue, il l'Ă©carta du passage et pĂ©nĂ©tra dans l'arriĂšre-boutique en disant – C'est bon, puisqu'elle est lĂ , je vais lui parler. Moi, je marchais sur les talons de mon digne voisin, persuadĂ© que nous ne sortirions pas sans connaĂźtre le mot de l'Ă©nigme. C'Ă©tait une triste piĂšce, que cette arriĂšre-boutique, servant tout Ă  la fois de salon, de salle Ă  manger et de chambre Ă  coucher. Le dĂ©sordre y rĂ©gnait, et plus encore cette incohĂ©rence qu'on remarque chez les pauvres qui s'efforcent de paraĂźtre riches. Au fond Ă©tait un lit Ă  rideaux de damas bleu, dont les oreillers Ă©taient garnis de dentelles, et devant la cheminĂ©e se trouvait une table tout encombrĂ©e des dĂ©bris d'un dĂ©jeuner plus que modeste. Dans un grand fauteuil, une jeune femme blonde Ă©tait assise, ou plutĂŽt gisait une jeune femme trĂšs blonde, tenant Ă  la main une feuille de papier timbré  C'Ă©tait madame Monistrol
 Et certes, quand ils nous parlaient de sa beautĂ©, tous les voisins Ă©taient restĂ©s bien au-dessous de la rĂ©alité  je fus Ă©bloui. Seulement une circonstance me dĂ©plut elle Ă©tait en grand deuil, vĂȘtue d'une robe de crĂȘpe lĂ©gĂšrement dĂ©colletĂ©e qui lui seyait merveilleusement
 C'Ă©tait trop de prĂ©sence d'esprit pour une si grande douleur. Il me sembla voir lĂ  l'artifice d'une comĂ©dienne revĂȘtant d'avance le costume du rĂŽle qu'elle doit jouer. À notre entrĂ©e, elle se dressa, d'un mouvement de biche effarouchĂ©e, et d'une voix qui paraissait brisĂ©e par les larmes – Que voulez-vous, messieurs ? interrogea-t-elle. Tout ce que j'avais observĂ©, monsieur MĂ©chinet l'avait remarquĂ© comme moi. – Madame, rĂ©pondit-il durement, je suis envoyĂ© par la justice, je suis un agent du service de la sĂ»retĂ©. À cette dĂ©claration, elle se laissa d'abord retomber sur son fauteuil avec un gĂ©missement qui eĂ»t attendri un tigre
 Puis, tout Ă  coup, saisie d'une sorte d'enthousiasme, l'Ɠil brillant et la lĂšvre frĂ©missante – Venez-vous donc pour m'arrĂȘter !
 s'Ă©cria-t-elle. Alors soyez bĂ©ni
 Tenez, je suis prĂȘte, emmenez-moi
 Ainsi, j'irai rejoindre cet honnĂȘte homme, que vous avez arrĂȘtĂ© hier soir
 Quel que soit son sort, je veux le partager
 Il est innocent, comme je le suis moi-mĂȘme
 n'importe !
 S'il doit ĂȘtre victime d'une erreur de la justice humaine, ce me sera une derniĂšre joie de mourir avec lui !
 Elle fut interrompue par un grognement sourd, qui partait d'un des angles de l'arriĂšre-boutique. Je regardai, et j'aperçus un chien noir, les poils hĂ©rissĂ©s et les yeux injectĂ©s de sang, qui nous montrait les dents prĂȘt Ă  sauter sur nous
 – Taisez-vous, Pluton ! fit madame Monistrol ; allons, allez vous coucher, ces messieurs ne me veulent pas de mal. Lentement, et sans cesser de nous fixer d'un regard furieux, le chien se rĂ©fugia sous le lit. – Vous avez raison de dire que nous ne vous voulons pas de mal, madame, reprit monsieur MĂ©chinet, nous ne sommes pas venus pour vous arrĂȘter
 Si elle entendit, il n'y parut guĂšre. – DĂ©jĂ  ce matin, poursuivit-elle, j'ai reçu ce papier que je tiens, et qui me commande de me rendre ce tantĂŽt, Ă  trois heures, au Palais de Justice, dans le cabinet du juge d'instruction
 Que veut-on de moi, mon Dieu !
 que veut-on de moi ?
 – Obtenir des Ă©claircissements qui dĂ©montreront, je l'espĂšre, l'innocence de votre mari
 Ainsi, madame, ne me considĂ©rez pas comme un ennemi
 ce que je veux, c'est faire Ă©clater la vĂ©rité  Il arbora sa tabatiĂšre, y fourra prĂ©cipitamment les doigts, et d'un ton solennel, que je ne lui connaissais pas – C'est vous dire, madame, reprit-il, de quelle importance seront vos rĂ©ponses aux questions que je vais avoir l'honneur de vous adresser
 Vous convient-il de me rĂ©pondre franchement ? Elle arrĂȘta longtemps ses grands yeux bleus noyĂ©s de larmes sur mon digne voisin, et d'un ton de douloureuse rĂ©signation – Questionnez-moi, monsieur, dit-elle. Pour la troisiĂšme fois, je le rĂ©pĂšte, j'Ă©tais absolument inexpĂ©rimentĂ©. Et cependant, je souffrais de la façon dont monsieur MĂ©chinet avait entamĂ© cet interrogatoire. Il trahissait, me paraissait-il, ses perplexitĂ©s, et au lieu de poursuivre un but arrĂȘtĂ© d'avance, portait ses coups au hasard. Ah ! si on m'eĂ»t laissĂ© faire 
 Ah ! si j'avais osĂ© !
 Lui, impĂ©nĂ©trable, s'Ă©tait assis en face de madame Monistrol. – Vous devez savoir, madame, commença-t-il, que c'est avant-hier soir, sur les onze heures, qu'a Ă©tĂ© assassinĂ© le sieur Pigoreau, dit AntĂ©nor, l'oncle de votre mari
 – HĂ©las !
 – OĂč Ă©tait Ă  cette heure-lĂ  monsieur Monistrol ? – Mon Dieu !
 c'est une fatalitĂ©. Monsieur MĂ©chinet ne sourcilla pas. – Je vous demande, madame, insista-t-il, oĂč votre mari a passĂ© la soirĂ©e d'avant-hier. Il fallut Ă  la jeune femme du temps pour rĂ©pondre, parce que les sanglots semblaient l'Ă©touffer. Enfin, se maĂźtrisant – Avant-hier, gĂ©mit-elle, mon mari a passĂ© la soirĂ©e hors de la maison. – Savez-vous oĂč il Ă©tait ? – Oh ! pour cela oui
 Un de nos ouvriers, qui habite Montrouge, avait Ă  nous livrer une parure de perles fausses et ne la livrait pas
 Nous risquions de garder la commande pour compte, ce qui eĂ»t Ă©tĂ© un dĂ©sastre, car nous ne sommes pas riches
 C'est pourquoi, en dĂźnant, mon mari me dit Je vais aller jusque chez ce gaillard-lĂ  !
 » Et, en effet, sur les neuf heures, il est sorti, et mĂȘme je suis allĂ©e le conduire jusqu'Ă  l'omnibus, oĂč il est montĂ© devant moi, rue Richelieu
 Je respirai plus librement
 Ce pouvait ĂȘtre un alibi, aprĂšs tout. Monsieur MĂ©chinet eut la mĂȘme pensĂ©e, et plus doucement – S'il en est ainsi, reprit-il, votre ouvrier pourra affirmer qu'il a vu monsieur Monistrol chez lui Ă  onze heures
 – HĂ©las ! non
 – Comment !
 Pourquoi ?
 – Parce qu'il Ă©tait sorti
 Mon mari ne l'a pas vu. – En effet, c'est une fatalité  Mais il se peut que la concierge ait remarquĂ© monsieur Monistrol
 – Notre ouvrier demeure dans une maison oĂč il n'y a pas de concierge. Ce pouvait ĂȘtre la vĂ©rité  C'Ă©tait Ă  coup sĂ»r une terrible charge contre le malheureux prĂ©venu. – Et Ă  quelle heure est rentrĂ© votre mari ? continua monsieur MĂ©chinet. – Un peu aprĂšs minuit. – Vous n'avez pas trouvĂ© qu'il Ă©tait bien longtemps absent ? – Oh ! si
 et mĂȘme je lui en ai fait des reproches
 Il m'a rĂ©pondu pour s'excuser, qu'il avait pris par le plus long, qu'il avait flĂąnĂ© en chemin et qu'il s'Ă©tait arrĂȘtĂ© Ă  un cafĂ© pour boire un verre de biĂšre
 – Quelle physionomie avait-il, en rentrant ? – Il m'a paru contrariĂ©, mais c'Ă©tait bien naturel
 – Quels vĂȘtements avait-il ? – Ceux qu'il portait quand on l'a arrĂȘtĂ©. – Vous n'avez rien observĂ© en lui d'extraordinaire ? – Rien.
Depuisson entrĂ©e au Bonheur des Dames, l’argent Ă©tait son cruel souci. Elle restait toujours au pair, sans appointements fixes ; et, comme ces demoiselles du rayon l’empĂȘchaient de vendre, elle arrivait tout juste Ă  payer la pension de PĂ©pĂ©, grĂące aux clientes sans consĂ©quence qu’on lui abandonnait. C’était pour elle une
DescripciĂłn editorial Quartier des Batignolles. Un petit vieux, Pigoreau, est assassinĂ© ; il a eu le temps d'Ă©crire le nom de son tueur avec son sang. Mais pour MĂ©chinet et Godeuil, tout cela est trop simple...L'Ă©crivain français Emile Gaboriau a Ă©tĂ© l'un des premiers auteurs de polars, c'est presque lui qui a inventĂ© le genre. Plus connu pour ces romans mettant en scĂšne le cĂ©lĂšbre enquĂȘteur Lecoq, Le Petit Vieux des Batignolles nous prĂ©sente un autre fin limier du crime, un personnage mystĂ©rieux assistĂ© par un jeune homme officier de santĂ© dans une lugubre histoire de meurtre... Format professionnel Ă©lectronique © Ink Book Ă©dition. MĂĄs libros de Émile Gaboriau Coffret Frisson n°3 - Émile Gaboriau, Oscar Wilde, Arnould Galopin 2021 Coffret Frisson n°5 - Camille Bonheur, Adolphe Belot, Émile Gaboriau 2021 Coffret Frisson n°1 - Paul FĂ©val, Émile Gaboriau, Gaston Leroux 2021 Coffret Frisson n°7 - Paul FĂ©val, Émile Gaboriau, Gaston Leroux 2021 Coffret Frisson n°9 - Émile Gaboriau, Arthur Conan Doyle, Gaston Leroux 2021
RĂ©sumĂ© A Paris, dans le quartier des Batignolles, on dĂ©couvre un petit vieux assassinĂ© chez lui. Des lettres tracĂ©es dans son sang dĂ©signent le meurtrier. Mais MĂ©chinet en a vu d'autres ! AssistĂ© de Godeuil, un jeune Ă©tudiant en mĂ©decine, le policier Ă©met quelques rĂ©serves sur cette culpabilitĂ© toute trouvĂ©e Commence alors une palpitante enquĂȘte
Voyage au bout de la nuit de CĂ©line Personnages principaux Arthur Ganate Ferdinand Bardamu La mĂšre de Bardamu Princhard Mme HĂ©rote Robinson LĂ©on Lola Musyne Le sergent Branledore Roger Puta Jean Voireuse Le directeur de la compagnie PorduriĂšre Tandernot L’homme du carocaro » Le lieutenant Grappa Alcide M Mischief Molly BĂ©zin BĂ©bert La tente Ă  BĂ©bert Parapine Le fils Henrouille La bru Henrouille La vieille Henrouille L’abbĂ© Prostite Madelon Baryton AimĂ©e Gustave Mandamour Sophie RĂ©sumĂ© par chapitres Chapitre 1 Voyager est la seule chose utile, cela fait travailler l’imagination. Chapitre 2 Il dit que s’il n’en avait pas besoin pour vivre, il supprimerait tout. Le voyage » est le pire des livres. Il va ĂȘtre huĂ©. Chapitre 3 Ferdinand et Arthur discutent de la vie, de la politique, de la guerre. Ferdinand s’engage, ça a l’air drĂŽle ? Quand il veut partir, ils sont enfermĂ©s comme des rats ». Chapitre 4 C’est la guerre. Il ne sait mĂȘme pas pourquoi ils se battent. Il dit que la guerre c’est moche. Son colonel est tuĂ© par un obus devant lui. Il retourne au campement, personne ne s’inquiĂšte de cette mort. On se bat pour la nourriture. Chapitre 5 Un mois de guerre. L’espoir s’en va petit Ă  petit Les gradĂ©s ont des exigences qu’on ne peut plus satisfaire au fur et Ă  mesure de la guerre. Les villages et les forĂȘts sont brulĂ©s. Chapitre 6 Bardamu est envoyĂ© en Ă©claireur vers Noirceur voir si les Allemands y sont. Il rencontre Robin LĂ©on qui est rĂ©serviste et qui, pour sauver sa peau, veut ĂȘtre fait prisonnier. Le maire de Noirceur les fait dĂ©camper par peur des reprĂ©sailles allemandes. Tous ne cherchent qu’à survivre. Chapitre 7 Rencontre avec Lola, il ne l’aime que pour le sexe, elle aime la guerre et lui ne comprend pas. Il Ă©tait blessĂ©, il avait peur d’y retourner, il est devenu fou Ă  cause de la peur. Chapitre 8 Bardamu est dans un lycĂ©e transformĂ© en hĂŽpital pour les soldats en attente. Il n’y a que trois choix retourner au front, aller Ă  l’asile ou mourir. Lola le quitte car il refuse la guerre, il est lĂąche. Rencontre avec Princhard qui est retournĂ© au front et a disparu ». Chapitre 9 Il est transfĂ©rĂ© dans un autre hĂŽpital. Musyne le fuit et finit par l’abandonner pour les riches. Il doit faire croire qu’il est patriote et qu’il retournerait bien au front s’il n’était pas malade. Le docteur Bestombes pense qu’il est sur la voie de la guĂ©rison. Il ne lui reste que sa mĂšre. Chapitre 10 Leur hĂ©roĂŻsme falsifiĂ© est fĂȘtĂ©. Il est le hĂ©ros » de vers rĂ©citĂ© Ă  la ComĂ©die Française. Branledore lui ravit les honneurs. Le poĂšte aimerait jouer avec Bardamu. Celui-ci s’en va et rentre seul. Chapitre 11 retrouvailles avec un ancien collĂšgue de travail Jean Voireuse. Ils veulent retourner chez leur ancien employeur qui les congĂ©die gentiment. Voireuse a un plan, qui ne marche pas, pour faire de l’argent. Bardamu retrouve Robinson. Chapitre 12 Il s’embarque pour l’Afrique. Il est vu comme l’ennemi public n°1, car il a payĂ© son voyage, par les militaires coloniaux. Il Ă©vite la bagarre » en jouant la carte du patriotisme avec le capitaine FrĂ©mizon. Il s’enfuit Ă  la premiĂšre escale. Chapitre 13 La vie Ă  la colonie est dure. Il ne rĂȘve que de repartir mais il lui faut d’abord travailler. Il s’est fait quelques amis. Chapitre 14 La vie Ă  Togo est affreuse. Le lieutenant Grappa n’aime as rĂ©flĂ©chir mĂȘme pour rendre la justice le jeudi. Alcide est un homme qui fait du commerce illĂ©gal pour entretenir sa niĂšce qui vit en France. Bardamu va bientĂŽt partir pour son magasin » Chapitre 15 L’homme qu’il remplace c’est Robinson, il en a peur. Il s’inquiĂšte d’abord des affaires de la compagnie puis fait tout bruler pour partir loin. Faire confiance aux hommes, c’est dĂ©jĂ  se faire tuer un peu. » Chapitre 16 TraversĂ©e de la foret, arrivĂ©e Ă  San Tapeta dans un sale Ă©tat. Il est vendu Ă  une galĂšre comme rameur. L’air de la mer lui fait du bien malgrĂ© une lĂ©gĂšre folie. OĂč sont-ils arrivĂ©s ? Chapitre 17 Ils sont en AmĂ©rique. Il fuit la galĂšre et commence Ă  travailler au port pour enlever les puces des immigrants. Il a une promotion et entre pour la premiĂšre fois dans New-York. Il ne voit que les pauvres. Chapitre 18 Il est perdu dans New-York, il est entrainĂ© malgrĂ© lui dans un grand hĂŽtel oĂč il rĂ©serve une chambre pour la nuit. Il n’arrive pas dormir alors il va au cinĂ©ma et arrive Ă  s’endormir en rentrant car ses rĂȘves comblent sa solitude. Chapitre 19 Il s’ennuie toujours. Il veut un peu de plaisir avec une serveuse mais on le jette dehors. Il dit que les hommes s’en foutent du sort des autres. Il aimerait retrouver Lola pour avoir de l’argent. Il espĂšre aussi retrouver Robinson. Chapitre 20 Il retrouve Lola qui est riche, il arrive Ă  lui soutirer 100 dollars. Cela le remotive. Il part pour DĂ©troit afin de trouver du travail. Chapitre 21 Il travaille chez Ford oĂč on lui dit qu’il ne doit as rĂ©flĂ©chir car on le fait pour lui. Rencontre avec Molly, femme sincĂšre qu’il regrette d’avoir quittĂ©e. Il revoit Robinson. Il continue Ă  fuir, il retourne en France. Chapitre 22 Bardamu a fini ses Ă©tudes, il est mĂ©decin. Il est installĂ© dans un petit village. Tout le monde profite de sa gentillesse pour ne pas payer. MĂȘme lĂ , il ne peut pas penser c’est trop dĂ©primant. Chapitre 23 Les Henrouille lui racontent leur pitoyable histoire. Ils espĂšrent qu’il fera interner la vieille mais celle-ci se dĂ©fend et fait fuir Bardamu. Il n’aura pas les 1000 francs. Chapitre 24 Il est appelĂ© pour une fille qui en est Ă  son troisiĂšme avortement. Elle saigne Ă©normĂ©ment mais il ne fait rien, la mĂšre ne veut pas de scandale. Il a honte de demander ses honoraires, il a l’impression de voler les pauvres. Il ne rĂ©agit plus Ă  rien mĂȘme quand il entend que la voisine se fait battre. Chapitre 25 Robinson est de retour. Pourquoi cela l’a-t’il autant bouleversĂ© ? Il fait scandale dans une famille oĂč il est pour un bĂ©bĂ©. Pourquoi dit-il ne pas pouvoir quitter Rancy ? Chapitre 26 BĂ©bert est trĂšs malade. Bardamu a tout tentĂ© sans succĂšs. Il va voir un spĂ©cialiste qui, Ă  part lui raconter sa vie, ne l’aide pas. Chapitre 27 Il ne veut pas rentrer car il n’a pas de solution pour BĂ©bert. Episode de la lecture de Montaigne et de la torture du cochon. Retour chez lui. Il ne sait pas comment va BĂ©bert et se demande que faire. Chapitre 28 Mort de BĂ©bert. Robinson est de retour dans les parages. Bardamu ne soigne personne. La vieille Henrouille se met Ă  sortir. Robinson a prĂ©parĂ© un sale coup pour tuer la vieille afin de toucher les sous des enfants. Chapitre 29 C’est la fĂȘte, souvenir de l’époque Lola ». Il soigne SĂ©verine. Il est tard. Robinson n’a toujours pas abandonnĂ© son plan. Chapitre 30 Bardamu est appelĂ© chez les Henrouille. Le piĂšge s’est retournĂ© contre Robinson. La vieille a survĂ©cu et n’a vraiment pas l’intention de mourir ni mĂȘme de laisser faire sa bru. Chapitre 31 Les gens commencent Ă  jaser. Robinson est dans un sale Ă©tat. Il va ĂȘtre aveugle ? Evocation de souvenirs. Ils ont peur d’ĂȘtre dĂ©noncĂ©s par les voisins. Chapitre 32 Bardamu a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© comme mĂ©decin d’un dispensaire de tuberculeux. Ça lui fait de l’argent. Tout le monde le dĂ©nigre malades comme confrĂšres. Il a la visite d’un abbĂ©. Que lui veut-il ? Chapitre 33 Le prĂȘtre est embarquĂ© dans la mĂȘme galĂšre que lui Ă  propos de Robinson et des Henrouille. Ils ont une solution. Ils veulent envoyer la vieille et Robinson dans le midi. C’est Ă  Bardamu de convaincre Robinson. Il reçoit 200 francs d’acompte. Chapitre 34 Il quitte Rancy sans rien dire Ă  personne. Il suit la route des lĂ©gumes ». Il retrouve Parapine. Il est embauchĂ© dans une troupe pour le Tarapout » un cinĂ©ma. Chapitre 35 Rencontre avec une nouvelle femme. Sa vie est catastrophique. Philosophie de l’amour. Chapitre 36 L’histoire de Robinson le tracasse. Il ne sait pas ce qui lui est arrivĂ©. Il va chez les Henrouille pour avoir de ses nouvelles. Le vieux Henrouille est en train de mourir. Il se fĂąche avec la bru Ă  propos d’un rĂątelier en or. Chapitre 37 L’abbĂ© Protiste lui donne sa part et lui donne des nouvelles de Robinson qui va se marier avec Madelon. Il se rend Ă  Toulouse pour le voir. Episode de la constipation. Il fait l’amour avec Madelon, future femme de Robinson. Chapitre 38 La vie Ă  Toulouse est agrĂ©able. La vieille Henrouille gagne bien » sa vie. Robinson rĂąle tout le temps. Bardamu doit rentrer, ses Ă©conomies s’épuisent. Il donne des conseils Ă  Madelon Ă  propos de ses Ă©carts de fidĂ©litĂ© ». Chapitre 39 Madelon et Robinson le retiennent pour une derniĂšre semaine. Episode de la pĂ©niche dans laquelle ils Ă©taient invitĂ©s car les hĂŽtes Ă©taient 13 Ă  table. Madelon convainc Robinson de ne plus voir Bardamu. Chapitre 40 Alors qu’il fait ses valises, on l’appelle parce que la vieille Henrouille a eu un accident. A la place de s’y rendre, il va prendre son train. Chapitre 41 Grace Ă  Parapine, il travaille pour Baryton dans un asile. Baryton l’aime bien car il n’est pas contrariant par contre il croit que Parapine va devenir fou. Chapitre 42 PremiĂšre fois qu’une situation finie bien pour Bardamu Baryton, aprĂšs de nombreux cours d’anglais, dĂ©cide de lui laisser la tĂȘte de l’asile. En effet, il veut vivre et part donc vers l’Angleterre. Chapitre 43 Robinson est de retour, sans Madelon qu’il cherche Ă  fuir. Baryton ne semble pas prĂšs de revenir. Bardamu se sent plus que jamais Ă©coutĂ© du monde, il commence Ă  s’éloigner de tout et de tous. Chapitre 44 Il sent le malheur arriver et en effet Madelon est de retour. Il la gifle. Chapitre 45 Il embauche Sophie comme infirmiĂšre. Il veut se rĂ©concilier avec Madelon et Robinson, ils sont de nouveau ensemble ? Il suit les conseils de Sophie. Les retrouvailles se feront lors de la fĂȘte des Batignolles. Chapitre 46 Dispute avec Madelon. Rien ne la calme. Robinson ne veut pas partir avec elle, elle ne supporte pas ce refus. Elle lui tire deux balles dans le ventre. Il meurt peu aprĂšs. Chapitre 47 Ils doivent faire un rapport sur la mort de Robinson. Bardamu espĂšre avoir la force de mourir comme son ami.
AprÚsle succÚs de L'Affaire Lerouge (Piccolo n° 8), paru en feuilleton dans Le Soleil, il est appointé pour un " roman judiciaire " par an. " PÚre de toute la littérature détective actuelle " pour Gide, il était, pour

Paru le 28 aoĂ»t 2012 import_contacts Collection Étonnants classiques RĂ©sumĂ© DĂ©tails CompatibilitĂ© Autres formats À Paris, dans le quartier des Batignolles, on dĂ©couvre un petit vieux assassinĂ© chez lui. Des lettres tracĂ©es dans son sang dĂ©signent le meurtrier. Mais MĂ©chinet en a vu d’autres ! AssistĂ© de Godeuil, un jeune Ă©tudiant en mĂ©decine, le policier Ă©met quelques rĂ©serves sur cette culpabilitĂ© toute trouvĂ©e
 Commence alors une palpitante enquĂȘte pour rĂ©futer l’évidence indice aprĂšs indice, la vĂ©ritĂ© se fait jour, tandis que le suspect s’obstine Ă  revendiquer le crime. Lire plusexpand_more Titre Le Petit Vieux des Batignolles EAN 9782081294813 Éditeur Flammarion Date de parution 28/08/2012 Format ePub Poids du fichier Inconnue Protection CARE L'ebook Le Petit Vieux des Batignolles est au format ePub protĂ©gĂ© par CARE check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur application iOs et Android Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur My Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur le lecteur Vivlio. check_circle Cet ebook est compatible pour une lecture sur liseuse. Je crĂ©e ma liste d’envies Vous devez ĂȘtre connectĂ©e pour pouvoir crĂ©er et sauvegarder votre liste d’envies cancel DĂ©jĂ  cliente ?Se connecter Pas encore inscrite ?Mon compte Un compte vous permettra en un clin d’oeil de commander sur notre boutique consulter et suivre vos commandes gĂ©rer vos informations personnelles accĂ©der Ă  tous les e-books que vous avez achetĂ©s avoir des suggestions de lectures personnalisĂ©es Livre non trouvĂ© Oups ! Ce livre n'est malheureusement pas disponible... Il est possible qu’il ne soit pas disponible Ă  la vente dans votre pays, mais exclusivement rĂ©servĂ© Ă  la vente depuis un compte domiciliĂ© en France. L’abonnement livre numĂ©rique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! check_circle Chaque mois, bĂ©nĂ©ficiez d’un crĂ©dit valable sur tout le catalogue check_circle Offre sans engagement, rĂ©siliez Ă  tout moment ! L’abonnement livre numĂ©rique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! Vous allez ĂȘtre redirigĂ© vers notre prestataire de paiement Payzen pour renseigner vos coordonnĂ©es bancaire Si la redirection ne se fait pas automatiquement, cliquez sur ce lien. Bienvenue parmi nos abonnĂ©s ! shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite !

ï»żRĂ©sumĂ© Un crime, un policier-enquĂȘteur et, pour finir, un coupable. Classique ; mieux : historique, puisque ce roman policier date de la fin du Second Empire. Mais aussi un polar, un vrai, Ă  lire d'une traite. MĂ©chinet est le digne ancĂȘtre des Sherlock Holmes, Hercule Poirot et autres Maigret.
Le Petit Vieux des BatignollesA Paris, dans le quartier des Batignolles, on dĂ©couvre un petit vieux assassinĂ© chez lui. Des lettres tracĂ©es dans son sang dĂ©signent le meurtrier. Mais MĂ©chinet en a vu d'autres ! AssistĂ© de Godeuil, un jeune Ă©tudiant en mĂ©decine, le policier Ă©met quelques rĂ©serves sur cette culpabilitĂ© toute trouvĂ©e... Commence alors une palpitante enquĂȘte pour rĂ©futer l'Ă©vidence indice aprĂšs indice, la vĂ©ritĂ© se fait jour, tandis que le suspect s'obstine Ă  revendiquer le d'occasion Ă©crit par Emile Gaboriau, Fabien Clavel PrĂ©facier, Virginie Berthemet Illustrateurparu en 2012 aux Ă©ditions Flammarion, GF Etonnants classiques parascolaire, Petits classiques, CollĂšge109 pages, BrochĂ©Code ISBN / EAN 9782081277922La photo de couverture n’est pas contractuelle.

Lepetit vieux des Batignolles. Ce document ne peut pas ĂȘtre consultĂ© dans la mĂ©diathĂšque. Auteur : Ă©mile Gaboriau. Langues : Français. Genre : LittĂ©rature : Roman policier ‱ LittĂ©rature : Romans. RĂ©sumĂ©. 149 pages. Emile Gaboriau (1832-1873) "Il y a de cela trois ou quatre mois, un homme d’une quarantaine d’annĂ©es, correctement vĂȘtu de

FRANCE 2 TÉLÉFILM UNE ADAPTATION TRUCULENTE DU ROMAN POLICIER D'ÉMILE GABORIAU Qui a tuĂ© le petit vieux des Batignolles, M. Pigoreau, ancien coiffeur de belle renommĂ©e ? MĂȘme si la victime a eu le temps, avant de mourir, d'inscrire de sa main ensanglantĂ©e le nom de son assassin sur le parquet, l'affaire n'est pas aussi simple que le laissent supposer les indices et les aveux du soi-disant coupable. MĂ©chinet Pierre Arditi, commissaire Ă  la truculence dĂ©bonnaire, sent bien, par intuition, que tout cela n'est que comĂ©die. FlanquĂ© de Godeuil Manuel Le LiĂšvre, un Ă©tudiant en mĂ©decine qui se prend au jeu par hasard et curiositĂ©, MĂ©chinet mĂšne l'enquĂȘte, dĂ©fie les apparences, dĂ©joue les piĂšges. C'est qu'avec cet air de ne pas y toucher il a l'art et la maniĂšre de faire parler les gens ! AdaptĂ© du roman Ă©ponyme d'Emile Gaboriau, Ă©crivain qui a donnĂ© au genre policier ses lettres de noblesse, Le Petit Vieux des Batignolles restitue avec bonheur le climat du Paris du XIXe siĂšcle dans lequel l'auteur a campĂ© son enquĂȘte. De mĂȘme que Pierre Arditi et Manuel Le LiĂšvre interprĂštent Ă  merveille l'archĂ©type du duo bon enfant - l'inspecteur et son petit mĂ©decin dans une relation de maĂźtre Ă  Ă©lĂšve -, qui inspira plus tard Conan Doyle pour son Sherlock Holmes et son docteur Watson. BONS VIVANTS ET BLAGUEURS Claude Chabrol a visiblement pris beaucoup de plaisir Ă  se glisser dans cet univers primesautier et coquin, aux accents populaires gĂ©nĂ©reusement alimentĂ©s par une bande-son qui fait la part belle aux morceaux d'opĂ©rettes Offenbach et aux chansons paillardes. Mieux, le rĂ©alisateur a sans conteste trouvĂ©, dans ce climat familier ainsi que dans ces personnages bons vivants et blagueurs, le terrain idĂ©al pour exprimer ses propres penchants. Chers Ă  Chabrol c'est connu !, les repas occupent ainsi une place importante dans le film. Ils sont Ă  la fois moments de pause propices Ă  la rĂ©flexion et Ă  la discussion et instants cruels pour l'inspecteur qui, au rĂ©gime, doit renoncer aux bons petits plats de son Ă©pouse. Ce qui fait l'objet d'une blague rĂ©currente qu'on se plaĂźt Ă  attendre chaque fois que M. et Mme MĂ©chinet Sophie Artur passent Ă  table. CinquiĂšme adaptation de la premiĂšre sĂ©rie "Au siĂšcle de Maupassant, contes et nouvelles de grands auteurs du XIXe siĂšcle" que dirigent pour France 2 GĂ©rard Jourd'hui et Jacques Santamaria, Le Petit Vieux des Batignolles sera suivi de Pour une nuit d'amour de Zola, Boubouroche de Courteline, Les Trois Messes basses de Daudet. Tandis qu'une deuxiĂšme saison est dĂ©jĂ  en prĂ©paration avec au programme du Georges Feydau et du Gaston Leroux, entre autres. Claude Chabrol France, 2009, 60 min.. Avec Pierre Arditi, Manuel Le LiĂšvre, Bernard Blancan, Isabelle Renauld. V. Ca. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. ÀParis, dans le quartier des Batignolles, on dĂ©couvre un petit vieux assassinĂ© chez lui. Des lettres tracĂ©es dans son sang dĂ©signent le meurtrier. Mais MĂ©chinet en a vu d'autres ! AssistĂ© de Godeuil, un jeune Ă©tudiant en mĂ©decine, le policier Ă©met quelques rĂ©serves sur cette culpabilitĂ© toute trouvĂ©e Commence alors une palpitante enquĂȘte pour rĂ©futer
Onglets livre RĂ©sumĂ© Le petit vieux des Batignolles est une histoire policiĂšre des plus classiques un meurtre, une victime, un enquĂȘteur et, forcĂ©ment
 un coupable. Ecrit Ă  la fin du Second Empire, cette histoire voit naĂźtre MĂ©chinet, un enquĂȘteur dĂ©bonnaire et patient qui, bien avant Holmes, Poirot ou Maigret, va mettre en place les mĂ©canismes subtils de l’investigation policiĂšre. Il n’hĂ©site pas Ă  se lancer sur plusieurs pistes, Ă  revenir sur ses pas, sur ses premiĂšres impressions, voire Ă  tout reprendre de zĂ©ro pour rĂ©soudre son Ă©nigme. Car, pour lui, une seule chose compte, dĂ©couvrir qui a tuĂ© le petit vieux des Batignolles. DĂ©tails Partager via Facebook Partager via Twitter Partager via Pinterest Partager par Mail Imprimer la page Avis des lecteurs
Marchons marchons plus vite. Et de fait, l'espoir du succÚs lui donnait des jambes de cerf. Arrivé au Palais, il gravit quatre à quatre le raide escalier qui conduit à la galerie des juges d'instruction, et, s'adressant au chef des huissiers, il lui demanda si le magistrat chargé de l'affaire du petit vieux des Batignolles était dans son
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Lisez« Le petit vieux des Batignolles ( Edition intĂ©grale ) » de Emile Gaboriau disponible chez Rakuten Kobo. Le petit vieux des Batignolles est une histoire policiĂšre des plus classiques : un meurtre, une victime, un enquĂȘteur et Lorsque j’achevais mes Ă©tudes pour devenir officier de santĂ© –c’était le bon temps, j’avais vingt-trois ans – je demeurais rue Monsieur-le-Prince, presque au coin de la rue Racine. J’avais lĂ , pour trente francs par mois, service compris, une chambre meublĂ©e qui en vaudrait bien cent aujourd’hui ; si vaste que je passais trĂšs aisĂ©ment les manches de mon paletot sans ouvrir la fenĂȘtre. Sortant de bon matin pour suivre les visites de mon hĂŽpital,rentrant fort tard parce que le cafĂ© Leroy avait pour moi d’irrĂ©sistibles attraits, c’est Ă  peine si je connaissais de vue les locataires de ma maison, gens paisibles tous, rentiers ou petits commerçants. Il en est un, cependant, avec qui, peu Ă  peu, je finis par me lier. C’était un homme de taille moyenne, Ă  physionomie insignifiante,toujours scrupuleusement rasĂ©, et qu’on appelait, gros comme lebras, monsieur MĂ©chinet. Le portier le traitait avec une considĂ©ration touteparticuliĂšre, et ne manquait jamais, quand il passait devant saloge, de retirer vivement sa casquette. L’appartement de monsieur MĂ©chinet ouvrant sur mon palier, justeen face de la porte de ma chambre, nous nous Ă©tions Ă  diversesreprises trouvĂ©s nez Ă  nez. En ces occasions, nous avionsl’habitude de nous saluer. Un soir, il entra chez moi me demander quelquesallumettes ; une nuit, je lui empruntai du tabac ; unmatin, il nous arriva de sortir en mĂȘme temps et de marcher cĂŽte Ă cĂŽte un bout de chemin en causant
 Telles furent nos premiĂšres relations. Sans ĂȘtre ni curieux ni dĂ©fiant – on ne l’est pas Ă  l’ñge quej’avais alors – on aime Ă  savoir Ă  quoi s’en tenir sur le comptedes gens avec lesquels on se lie. J’en vins donc naturellement, non pas Ă  observer l’existence demon voisin, mais Ă  m’occuper de ses faits et gestes. Il Ă©tait mariĂ©, et madame Caroline MĂ©chinet, blonde et blanche,petite, rieuse et dodue, paraissait adorer son mari. Mais la conduite de ce mari n’en Ă©tait pas plus il dĂ©campait avant le jour et souvent le soleil Ă©taitlevĂ© quand je l’entendais regagner son domicile. Parfois ildisparaissait des semaines entiĂšres
 Que la jolie petite madame MĂ©chinet tolĂ©rĂąt cela, voilĂ  ce queje ne pouvais concevoir. IntriguĂ©, je pensai que notre portier, bavard d’ordinaire commeune pie, me donnerait quelques Ă©claircissements. Erreur !
 À peine avais-je prononcĂ© le nom de MĂ©chinetqu’il m’envoya promener de la belle façon, me disant, en roulant degros yeux, qu’il n’était pas dans ses habitudes de moucharder »ses locataires. Cet accueil redoubla si bien ma curiositĂ© que, bannissant toutevergogne, je m’attachai Ă  Ă©pier mon voisin. Alors, je dĂ©couvris des choses qui me parurent Ă©normes. Une fois, je le vis rentrer habillĂ© Ă  la derniĂšre mode, laboutonniĂšre endimanchĂ©e de cinq ou six dĂ©corations ; lesurlendemain, je l’aperçus dans l’escalier vĂȘtu d’une blousesordide et coiffĂ© d’un haillon de drap qui lui donnait une minesinistre. Et ce n’est pas tout. Par une belle aprĂšs-midi, commeil sortait, je vis sa femme l’accompagner jusqu’au seuil de leurappartement, et lĂ  l’embrasser avec passion, en disant – Je t’en supplie, MĂ©chinet, sois prudent, songe Ă  ta petitefemme ! Sois prudent !
 Pourquoi ?
 À quel propos ?Qu’est-ce que cela signifiait ?
 La femme Ă©tait donccomplice !
 Ma stupeur ne devait pas tarder Ă  redoubler. Une nuit, je dormais profondĂ©ment, quand soudain on frappa Ă  maporte Ă  coups prĂ©cipitĂ©s. Je me lĂšve, j’ouvre
 Monsieur MĂ©chinet entre, ou plutĂŽt se prĂ©cipite chez moi, lesvĂȘtements en dĂ©sordre et dĂ©chirĂ©s, la cravate et le devant de sachemise arrachĂ©s, la tĂȘte nue, le visage tout en sang
 – Qu’arrive-t-il ? m’écriai-je Ă©pouvantĂ©. Mais lui, me faisant signe de me taire – Plus bas !
 dit-il, on pourrait vous entendre
 Ce n’estpeut-ĂȘtre rien quoique je souffre diablement
 Je me suis dit quevous, Ă©tudiant en mĂ©decine, vous sauriez sans doute me soignercela
 Sans mot dire, je le fis asseoir, et je me hĂątai de l’examineret de lui donner les soins nĂ©cessaires. Encore qu’il y eĂ»t eu une grande effusion de sang, la blessureĂ©tait lĂ©gĂšre
 Ce n’était, Ă  vrai dire, qu’une Ă©rafluresuperficielle partant de l’oreille gauche et s’arrĂȘtant Ă  lacommissure des lĂšvres. Le pansement terminĂ© – Allons, me voilĂ  encore sain et sauf pour cette fois, me ditmonsieur MĂ©chinet. Mille remerciements, cher monsieur de grĂące, ne parlez Ă  personne de ce petit accident, et
bonne nuit. Bonne nuit !
 Je songeais bien Ă  dormir,vraiment ! Quand je me rappelle tout ce qu’il me passa par la cervelled’hypothĂšses saugrenues et d’imaginations romanesques, je ne puism’empĂȘcher de rire. Monsieur MĂ©chinet prenait dans mon esprit des proportionsfantastiques. Lui, le lendemain, vint tranquillement me remercier encore etm’invita Ă  dĂźner. Si j’étais tout yeux et tout oreilles en pĂ©nĂ©trant dansl’intĂ©rieur de mes voisins, on le devine. Mais j’eus beauconcentrer toute mon attention, je ne surpris rien de nature Ă dissiper le mystĂšre qui m’intriguait si fort. À dater de ce dĂźner, cependant, nos relations furent plussuivies. DĂ©cidĂ©ment, monsieur MĂ©chinet me prenait en une semaine s’écoulait sans qu’il m’emmenĂąt manger sasoupe, selon son expression, et presque tous les jours, au momentde l’absinthe, il venait me rejoindre au cafĂ© Leroy, et nousfaisions une partie de dominos. C’est ainsi qu’un certain soir du mois de juillet, un vendredi,sur les cinq heures, il Ă©tait en train de me battre Ă  pleindouble-six, quand un estafier, d’assez fĂącheuse mine, je leconfesse, entra brusquement et vint murmurer Ă  son oreille quelquesmots que je n’entendis pas. Tout d’une piĂšce et le visage bouleversĂ©, monsieur MĂ©chinet sedressa. – J’y vais, fit-il ; cours dire que j’y vais. L’homme partit Ă  toutes jambes, et alors me tendant la main – Excusez-moi, ajouta mon vieux voisin, le devoir avant tout
nous reprendrons notre partie demain. Et comme, tout brĂ»lant de curiositĂ©, je tĂ©moignais beaucoup dedĂ©pit, disant que je regrettais bien de ne le point accompagner – Au fait, grommela-t-il, pourquoi pas ? Voulez-vousvenir ? Ce sera peut-ĂȘtre intĂ©ressant
 Pour toute rĂ©ponse, je pris mon chapeau et nous sortĂźmes
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