PeuaprĂšs 16h, un autobus de transport scolaire avait Ă©tĂ© percutĂ© par un TER sur le passage Ă niveau n°25 de la ligne de Perpignan Ă Villefranche, sur la commune de Millas. Sous lâimpact, le car Irisbus RĂ©crĂ©o avait Ă©tĂ© coupĂ© en deux. Le bilan est lourd puisquâon dĂ©nombre six morts et douze blessĂ©s graves, dont la conductrice
L'avocat de la conductrice du bus entrĂ© en collision avec un TER, le 14 dĂ©cembre, Ă Millas, dĂ©crit une femme en Ă©tat de choc, passionnĂ©e par son mĂ©tier. Le drame a fait six morts, selon un dernier bilan de la collision entre un autocar scolaire et un train rĂ©gional survenu jeudi dernier Ă Millas, dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales, s'est alourdi lundi Ă six enfants dĂ©cĂ©dĂ©s, aprĂšs la mort d'un blessĂ© grave. Cette catastrophe a fait Ă©galement dix-sept blessĂ©s, dont la conductrice du car, tandis que pour cinq collĂ©giens, le pronostic vital est toujours engagĂ©. Du cĂŽtĂ© de lâenquĂȘte, deux versions sâopposent toujours celle de la conductrice et celle de la SNCF. "Il n'y avait aucune entrave Ă la circulation"La conductrice du bus, une mĂšre de famille ĂągĂ©e de 47 ans, a Ă©tĂ© interrogĂ©e pour la premiĂšre fois par les enquĂȘteurs ce week-end. Une audition au cours de laquelle elle a donnĂ© sa version de l'accident. Pour elle, cela ne fait aucun doute les barriĂšres du passage Ă niveau ne se sont pas fermĂ©es, et aucun signal sonore ou lumineux ne l'a avertie du danger. Et son avocat, Me Jean CodognĂšs, est formel selon lui, rien ne permet aujourd'hui d'affirmer que sa cliente a commis une imprudence. "Elle circule Ă 12 km/h, donc elle s'engage avec prudence. Elle a indiquĂ© que les barriĂšres Ă©taient levĂ©es, qu'il n'y avait aucune entrave Ă la circulation. Elle ne serait jamais passĂ©e avec un bus, ou mĂȘme un vĂ©lo, si les barriĂšres avaient Ă©tĂ© baissĂ©es", fait-il valoir auprĂšs de barriĂšre sera analysĂ©eUn tĂ©moignage appuyĂ© par celui d'une collĂ©gienne passagĂšre du car qui suivait celui entrĂ© en collision avec le revanche, le conducteur du train et un automobiliste contredisent cette version. Pour eux, ces barriĂšres Ă©taient son cĂŽtĂ©, la SNCF garantit le fonctionnement normal de ce passage Ă niveau au moment de l'accident. Pour dĂ©terminer la position des barriĂšres, les enquĂȘteurs vont s'appuyer sur des Ă©lĂ©ments matĂ©riels et vont notamment analyser le bloc d'articulation de la Ă©tat de choc L'avocat de la conductrice du bus dĂ©crit une femme en Ă©tat de choc, et pour qui son mĂ©tier est une passion."Elle Ă©tait en parfaite harmonie avec son environnement, elle adorait ces enfants. Elle m'a expliquĂ© que lorsqu'on l'a changĂ©e de trajet, et que ça lui semblait compliquĂ©, elle allait la veille repĂ©rer avec son vĂ©hicule personnel les trajets, pour ĂȘtre sĂ»re", explique Jean CodognĂšs. "Pour elle, conduire un bus Ă©tait une mission".
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