Portrait de celle qui a ravi le coeur des spectateurs français. Pour la première fois de l'histoire des Miss France, une reprĂ©sentante de la Guyane a Ă©tĂ© Ă©lue. Il s'agit d'Alicia Aylies, 18 ans, sacrĂ©e ce samedi 17 dĂ©cembre Ă l'Arena de Montpellier, devant 8,2 millions de tĂ©lĂ©spectateurs. La ravissante jeune femme, Ă©tudiante en première annĂ©e de droit Ă l'universitĂ© de Guyane, succède ainsi Ă la douce Iris Mittenaere, Miss France 2016. NĂ©e le 21 avril 1988 Ă Fort-de-France, en Martinique, Alicia Aylies est nĂ©e de deux parents martiniquais, Marie-Chantal et Philippe, et mesure 1,78m. Selon les informations publiĂ©es sur la Toile, elle est fille unique, vit avec sa mère Ă Matoury et a obtenu son bac scientifique en juin dernier, soit quelques mois Ă peine avant d'ĂŞtre sacrĂ©e Miss Guyane, le 8 octobre Ă Cayenne. Comme elle le rĂ©vĂ©lait elle-mĂŞme dans son portrait rĂ©alisĂ© pour le concours, l'une de ses passions est l'escrime, sport qu'elle a rĂ©gulièrement pratiquĂ© dès l'âge de 4 ans. "Ce sport m'a permis de voyager dans toute la France pour des compĂ©titions", a-t-elle dĂ©clarĂ©. Je rĂŞve de mannequinat mais je sais que c'est un milieu oĂą il est très difficile de se rĂ©aliser Se dĂ©crivant comme une jeune femme dĂ©terminĂ©e ayant "l'âme d'une compĂ©titrice", celle qui a une page officielle sur Instagram s'est Ă©galement dite passionnĂ©e de chant, de lecture et de musique. Lors de l'Ă©lection, la ravissante Guyanaise a dĂ» se prĂŞter au jeu des questions des spectateurs en dĂ©voilant le voeu qu'elle souhaiterait exaucer "J'aurais rĂ©ellement aimĂ© ĂŞtre un mannequin plutĂ´t connu, qui aurait bien Ă©voluĂ© dans la photo", a-t-elle glissĂ©. Avant d'ĂŞtre Ă©lue, Alicia Aylies avait affirmĂ© qu'elle souhaitait reprĂ©senter la diversitĂ© des peuples de la France et porter haut les couleurs de la Guyane, rĂ©gion encore trop "mĂ©connue" selon elle. Auprès de Paris Match, elle avait confirmĂ© ses rĂŞves de mannequinat, tout en gardant en objectif sa volontĂ© de poursuivre des Ă©tudes sĂ©rieuses. "Comme beaucoup de jeunes femmes, je rĂŞve de mode, de podium et de grands dĂ©filĂ©s et de couturiers, mais je sais aussi que c'est un milieu oĂą il est très difficile de se rĂ©aliser. Alors je garde avant tout comme objectif, de m'accomplir pleinement dans la fonction de juriste que je vise, car la justice reste pour moi un principe de vie irremplaçable." Auprès du magazine Gala, sa maman n'a de son cĂ´tĂ© pas pu contenir son Ă©motion et sa fiertĂ©. "Alicia n'a que 18 ans mais je lui fais totaÂleÂment confiance. Elle sait ce qu'elle veut, elle sait oĂą elle va, elle est entière. Et je sais aussi qu'elle est très bien entouÂrĂ©e dans cette nouvelle avenÂture", a dĂ©clarĂ© Marie-Chantal. Une belle annĂ©e, pleine de rencontres et d'expĂ©riences magiques, se dessine pour Alicia Aylies.Pargroupes de 10 ou 15, des centaines de botanistes, ornithologues, entomologistes, palĂ©oclimatologues se sont succĂ©dĂ© au-dessus de la canopĂ©e, cet ocĂ©an vĂ©gĂ©tal moutonnant jusqu'au BrĂ©sil.
Mickaël Mancée, porte-parole charismatique du mouvement en Guyane, a annoncé ce lundi 18 avril son retrait du collectif Pou Lagwiyann Dékolé ». Ce dernier a expliqué lors d’une conférence de presse que l’évolution de la mobilisation et des événements » n’étaient plus en adéquation » avec sa vision des choses. Ce lundi soir il s’est abstenu, lors d’une assemblée générale du collectif, sur le choix de reprendre et d’intensifier les barrages routiers. Lire via le lien suivant, la déclaration de presse de Michaël Mancée ou Ecoutez les raisons de son départ sur Radio Péyi Julie V / Photo Samia Maquigny
Lepetit dernier de la Fondation Orange, baptisé « Couleurs, bleu, jaune, rouge dans l’art » va d’ailleurs vous en faire voir de toutes les couleurs ! Plus de 150 000 participants FaitesDepuis que j'ai pris ces cachets Y'en a des blanches, des vertes, des roses Je vois les étoiles par millier Y'en a des blanches, des vertes, des roses Des bleues, des noires, des mauves Des rouges, des grises, des jaunes J'en vois de toutes les couleurs La suite des paroles ci-dessous De toutes les couleurs De toutes les couleurs Des étoiles de toutes les couleurs C'est propagé dans tous les terres Y'en a des blanches, des vertes, des roses Je suis dans un autre univers Y'en a des blanches, des vertes, des roses Des bleues, des noires, des mauves Des rouges, des grises, des jaunes J'en vois de toutes les couleurs De toutes les couleurs De toutes les couleurs La suite des paroles ci-dessous Des étoiles de toutes les couleurs J'en vois de toutes les couleurs De toutes les couleurs De toutes les couleurs Des étoiles de toutes les couleurs J'en vois de toutes les couleurs J'en vois de toutes les couleurs De toutes les couleurs De toutes les couleurs Des étoiles de toutes les couleurs J'en vois de toutes les couleurs De toutes les couleurs De toutes les couleurs Des étoiles de toutes les couleurs Les internautes qui ont aimé "De toutes les couleurs" aiment aussi
Malgréles 8 000 Km, nous sommes proches les uns des autres. Jessica, originaire de Guyane, vit à Chelles et fait des études d'informatique en alternance. "Je n'ai pas vu ma mère depuis un an. Je ne peux pas me permettre de me déplacer et mes parents non plus. Ils habitent en Guyane, tout comme mes grands parents. j'ai des oncles et tantes qui
La soprano guyanaise Marie-Laure Garnier a été sacrée mercredi soir révélation lyrique de l'année aux Victoires de la musique classique. Une Victoire d'honneur a été donnée symboliquement à deux étudiants du Conservatoire supérieur de musique de Lyon. Cette 28e édition des Victoires de la musique classique n'a pas été comme les autres. D'abord parce qu'elle se déroulait - à huis clos - en pleine crise sanitaire et en période d'arrêt net de la scène musicale. Ensuite et surtout parce qu'elle a attribué des récompenses marquantes. A commencer par la Révélation lyrique de l'année vote conjoint des professionnels et du public attribuée à la soprano guyanaise Marie-Laure Garnier, une première pour une artiste lyrique issue des territoires ultramarins. Une autre est la Victoire d'honneur décernée à deux étudiants du Conservatoire de Lyon. Hiératique, émouvante car très habitée, la soprano Marie-Laure Garnier a porté de sa belle voix dense les notes d'un air de Tannhäuser de Wagner avant de découvrir sa récompense qu'elle a dédiée "à tous les chanteurs en herbe d'Outre-mer". Agée de 30 ans, elle avait remporté en 2019 la première édition du concours Voix des Outre-mer qui vise à donner plus de visibilité à ces régions en manque de conservatoires mais pas de talents. Découverte aux Révélations de l'Adami 2014, la soprano a remporté depuis plusieurs récompenses prestigieuses."Venant de Guyane à 14 ans, je ne m'imaginais pas être là ce soir. Je suis heureuse et honorée", a-t-elle déclaré, appelant à combler le manque d'"institutions qui permettent de former des jeunes au chant lyrique" dans les territoires d'outre-mer. Marie-Laure Garnier a également exprimé le souhait que "le mot diversité" ne soit pas seulement "une discussion", mais une réalité pour les chanteurs français, quelque soit leur couleur de peau. Hasard de la programmation, un vent de diversité est également venu aussitôt après, de la cheffe d'orchestre Glass Marcano découverte à l'automne dernier lors du concours de cheffes d’orchestres La Maestra. Issue du programme d'enseignement El Sistema - celui-là mpême qui a formé le célèbre chef Gustavo Dudamel -, la Vénézuelienne a dirigé d'un geste assuré et avec une énergie communicative le finale de la Symphonie n°4 de Tchaïkovski. Présentée cette année par Stéphane Bern et par la musicienne et animatrice de radio Marina Chiche, cette cérémonie, "moment de communion si attendu par vous, public et par les artistes", a également fait la part belle à la jeunesse et à la transmission. Premier prix attribué de la soirée, la Victoire d'honneur n'a pas été remise comme à l'accoutumée à un artiste international, mais à deux étudiants du Conservatoire de Lyon, où s'est tenue la cérémonie. Un geste symbolique pour signifier le soutien aux musiciens et à la profession qui subissent de plein fouet les effets de la crise sanitaire. Le moment choisi était d'autant plus émouvant qu'un groupe de huit musiciens du Conservatoire venait de rendre hommage à une grande figure du violon, Ivry Gitlis, disparu il y a deux mois. Côté révélation soliste instrumental, c'est le percussionniste Aurélien Gignoux, 23 ans, qui a été sacré, poursuivant ainsi la voie ouverte par une autre musicienne spécialiste du marimba, Adélaïde Ferrière Révélation en 2017. "Que cette Victoire aide à repartir vers les concerts", a espéré Gignoux. Dans la catégorie compositeur, a été récompensée la Franco-Américaine Betsy Jolas pour son quatuor à cordes Topeng. Aujourd'hui âgée de 94 ans, figure de la musique contemporaine, Betsy Jolas a construit avec une grande indépendance sa carrière et son oeuvre, inscrite dans la modernité tout en étant ouverte à l'émotion. C'est la deuxième année consécutive, après Camille Pépin en 2020, qu'une compositrice a été récompensée. De celle-ci, l'Orchestre national de Lyon a fait écouter des extraits de la dernière oeuvre, La source d'Yggdrasil. La soprano française Julie Fuchs, 36 ans, est quant à elle sacrée artiste lyrique de l'année. Sa voix de miel lui avait valu d'être distinguée comme une des révélations de ces dernières années, en 2012 et 2014. Retenue à Naples pour la préparation de son rôle dans Le Turc en Italie de Rossini au Teatro San Carlo, la brillante et pétillante chanteuse avignonnaise a, dans un message vidéo, partagé sa Victoire avec tous les professionnels de la musique qui méritent un trophée dans la situation actuelle. Autre habitué des Victoires, à ses côtés, le pianiste Alexandre Tharaud, 52 ans, a été distingué dans la catégorie artiste soliste instrumental de l'année. Il avait été révélé au public avec l'enregistrement les Suites de clavecin de Rameau, en 2001. Mercredi 24 février, il a déclaré dédier sa récompense "aux musiciens qui vont très mal". A mi-parcours de la cérémonie, deux représentantes du monde de la culture ont pris la parole pour demander à l'Etat "des gestes forts" pour les intermittents, afin de les aider à traverser cette crise. La catégorie enregistrement a été remportée par le Quatuor Ebène, considéré comme le quatuor français le plus connu au monde les violonistes Pierre Colombet et Gabriel Le Magadure, l'altiste Marie Chilemme et le violoncelliste Raphaël Merlin pour leur album Beethoven, Around the world, publié par Erato. "Ça fait du bien d'écouter de la musique en live !", s'était exclamé Stéphane Bern au début de la soirée. La cérémonie des Victoires a été l'occasion de beaux moments musicaux. Du bel canto avec le baryton star Ludovic Tézier dans un air de Rigoletto et le ténor américain Michael Spyres dans un air du Barbier de Séville. De la comédie musicale avec la jeune Marie Oppert présence scénique remarquable dans I got the rythm de Gershwin et surtout la très réjouissante Lea Desandre dans My fair Lady. Du baroque enfin avec Jordi Savall, venu célébrer les trente ans de Tous les matins du monde et Leonardo Garcia Alarcon et La Cappella Mediterranea, venus présenter des musiques du Nouveau Monde.NrApE.