surles toiles L'abbaye dans une forĂȘt de chĂȘnes et le Moine au bord de la mer de Caspar David Friedrich. Ă  23:50:00 9 commentaires: Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager sur Pinterest. LibellĂ©s : abbaye, caspar david friedrich, chĂȘne, mer, moine. dimanche 3 juillet 2022 . Pour la page 202 L'Abbaye Petit village de l’ancien Laonnois, situĂ© au milieu de la foret de St-Gobain, Ă  15k de Laon, autrefois de l’intendance de Soissons, du bailliage de Chauny, Ă©lection et diocĂšse de Laon, aujourd’hui du canton de La FĂšre, arrondissement de Laon, diocĂšse de Soissons. Le village de St-Nicolas doit sa naissance Ă  une abbaye de moines bĂ©nĂ©dictins, qui fut fondĂ©e dans les derniĂšres annĂ©es du 11e siĂšcle, sur son terroir alors dĂ©sert et sauvage. Cette maison religieuse, qui acquit promptement de grands biens, ne put Ă©chapper, malgrĂ© son isolement, aux malheurs dont eurent tant Ă  souffrir les Ă©tablissements de ce genre aux 14e ,15e siĂšcles. AprĂšs l’avoir pillĂ© une premiĂšre fois, les Anglais revirent en 1403, et tuĂšrent son abbĂ©. Quinze ans aprĂšs, ils la pillĂšrent de nouveau et massacrĂšrent beaucoup de monde qui s’y Ă©tait rĂ©fugiĂ©. Les calviniste achevĂšrent sa ruine en 1567, en en enlevant tout ce qui s’y trouvait de prĂ©cieux ; mais la paix s’étant enfin rĂ©tablie, une bonne administration rĂ©tablit si bien les affaires de cette abbaye, qu’au moment de la rĂ©volution ses revenus s’élevaient Ă  environ 40,000 liv. on y comptait alors 5 religieux. Au 14e siĂšcle, les habitants de St-Nicolas n’ayant pu obtenir leur affranchissement des religieux dont ils Ă©taient les serfs, abandonnĂšrent leur village et aillĂšrent Ă©tablir ailleurs,. Aucune menace s’ayant pu les dĂ©terminer Ă  revenir, l’abbĂ© de St-Nicolas leur accorda, en 1401, le rachat de la morte-main de leurs biens, moyennant 5 sous parisis par tĂȘte. Au commencement de 12e siĂšcle, ce village n’était encore qu’une annexe de la paroisse de St-Pierre de CrĂ©py ; mais en 1403, Enguerrand, Ă©vĂȘque de Laon, l’érigea en cure Ă  cause de l’accroissement de sa population ; elle Ă©tait, dit-on, devenue assez considĂ©rable, lorsque l’édit de Nantes la dispersa, les habitants ayant pour la plupart embrassĂ© la religion protestante. Dans la foret, Ă  peu de distance des ruines de l’abbaye, on voit un petit monument en pierre, composĂ© d’un fĂ»t de colonne surmontĂ© d’une croix . il fut Ă©levĂ© au milieu du 13e siĂšcle, en souvenir de trois jeunes Ă©lĂšves de l’abbaye qui , ayant Ă©tĂ© surpris chassant dans les bois du sire de Coucy, furent pendus aux branches des arbres par les gardes de ce seigneur sans aucune forme de procĂšs. Cette exĂ©cution sauvage donna lieu Ă  un procĂšs qui fut plaidĂ© devant St Louis. Ce prince voulut punir le sire de Coucy de la peine du talion, et ce dernier ne sauva sa vie qu’à grand peine. Culture en 1760, 3 charrues, 60 arpents de prĂ©s, 600 arpents de bois. Le Tortoir est un prieurĂ© fortifiĂ© qui se situe dans la commune de Saint-Nicolas-aux-Bois, dans le dĂ©partement de l'Aisne, dans la forĂȘt de Saint-Gobain. L'Ă©difice a Ă©tĂ© classĂ© Monument historique le 1er aoĂ»t 1912. Construit le long du vallon Saint-Lambert, sur l'emplacement d'une ancienne chapelle. Il Ă©tait alors une dĂ©pendance de l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois qui avait Ă©tĂ© fondĂ©e par Philippe Ier vers 1080. Ce monastĂšre avait fondĂ© un autre prieurĂ© Ă  l'autre extrĂ©mitĂ© du vallon. Cet ensemble monastique permettait de mettre en valeur la rĂ©gion. Le Tortoir est donnĂ© Ă  l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois par Guy, trĂ©sorier du chapitre cathĂ©dral de Laon, contre une redevance annuelle. Une charte de l'Ă©vĂȘque de Laon BarthĂ©lemy de Laon datant de 1139 confirme cette donation du Tortoir sous l'appellation villa de Tortorium. Le terme de villa peut laisser penser que ce n'Ă©tait alors qu'une ferme. Le domaine se trouvait Ă  proximitĂ© de l'Ă©glise paroissiale Sainte-GeneviĂšve dĂ©molie au xviiie siĂšcle. En 1196, l'abbĂ© de Saint-CrĂ©pin-le-Grand de Soissons, puis en 1214 l'abbĂ© de Saint-Vincent de Laon cĂšdent les biens qu'ils possĂšdent au Tortoir Ă  l'abbaye Saint-Nicolas. C'est au xiiie siĂšcle que des bĂątiments rĂ©sidentiels ont dĂ» ĂȘtre ajoutĂ©s car en 1285, aprĂšs avoir abandonnĂ© ses fonctions, l'ancien prieur de Saint-Nicolas-des-Bois obtint de se retirer au Tortoir avec son chapelain et trois domestiques. Les bĂątiments actuels s'ordonnent sur un plan carrĂ©. Deux cĂŽtĂ©s,nord et ouest, sont occupĂ©s par des murs. Une chapelle formĂ© de deux travĂ©es barlongues voĂ»tĂ©es d'ogives se trouve sur le cĂŽtĂ© sud qui Ă©tait reliĂ© d'aprĂšs un plan de 1646 Ă  un logis placĂ© Ă  l'ouest. Un grand bĂątiment se trouve sur le cĂŽtĂ© est. La chapelle et le bĂątiment oriental Ce dernier bĂątiment de dimensions considĂ©rables, long de 28 mĂštres et large de 10 mĂštres, Ă  un Ă©tage Ă  l'origine, a fait l'objet de nombreuses suppositions sur sa fonction. Viollet-le-Duc y voyait une maladrerie, Camille Enlart en faisait le logis de l'abbĂ© de Saint-Nicolas, EugĂšne LefĂšvre-Pontais proposait d'y voir un rĂ©fectoire et dortoir des hĂŽtes de l'abbaye, Thierry CrĂ©pin-Leblond en faisait une maison abbatiale. L'architecture du bĂątiment se rapproche de celle de la galerie des Merciers du Palais royal de l'Ăźle de la CitĂ© Ă  Paris construite par saint Louis mais cette datation semble trop prĂ©coce. Les derniĂšres propositions font remonter ce bĂątiment au premier quart du xive siĂšcle en le faisant construire par l'abbĂ© Thierry II ou ThĂ©odoric de Suisy vers 1328-1360. Son oncle Étienne de Suisy avait Ă©tĂ© nommĂ© chancelier par Philippe IV, en 1302, puis cardinal par le pape ClĂ©ment V en 1305. En 1567 les protestants ravagent l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois. Bien qu'aucun texte ne concerne Le Tortoir, il est probable que ses bĂątiments ont subi le mĂȘme sort. En 1604 et jusqu'Ă  la RĂ©volution, les terres sont louĂ©es Ă  des fermiers. Un manuscrit de 1667 cite des travaux importants rĂ©alisĂ©s au Tortoir en 1660. Ces travaux avaient Ă©tĂ© laissĂ©s inachevĂ©s faute d'argent. En 1791, les biens du clergĂ© Ă©tant sĂ©cularisĂ©s, Le Tortoir est acquis par une famille de cultivateurs qui l'a conservĂ© jusqu'en 1883. Le Tortoir est acquis en 1925 par la SociĂ©tĂ© industrielle et agricole de la Somme qui avait Ă©tĂ© créée par l'industriel belge CoppĂ©e. Il souhaitait en faire un domaine d'expĂ©rimentation agricole. Il a alors confiĂ© Ă  l'architecte belge Vanden l'amĂ©nagement des bĂątiments. Le grand bĂątiment est transformĂ© en Ă©table. Les ouvertures sont bouchĂ©es pour consolider la façade. L'architecte en chef des monuments historiques Jean Trouvelot prĂ©senta un projet de restauration non rĂ©alisĂ© du fait de la guerre. Il est aujourd'hui une propriĂ©tĂ© privĂ©e. Construit le long du vallon Saint-Lambert, sur l'emplacement d'une ancienne chapelle. Il Ă©tait alors une dĂ©pendance de l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois qui avait Ă©tĂ© fondĂ©e par Philippe Ier vers 1080. Ce monastĂšre avait fondĂ© un autre prieurĂ© Ă  l'autre extrĂ©mitĂ© du vallon. Cet ensemble monastique permettait de mettre en valeur la rĂ©gion. Le Tortoir est donnĂ© Ă  l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois par Guy, trĂ©sorier du chapitre cathĂ©dral de Laon, contre une redevance annuelle. Une charte de l'Ă©vĂȘque de Laon BarthĂ©lemy de Laon datant de 1139 confirme cette donation du Tortoir sous l'appellation villa de Tortorium. Le terme de villa peut laisser penser que ce n'Ă©tait alors qu'une ferme. Le domaine se trouvait Ă  proximitĂ© de l'Ă©glise paroissiale Sainte-GeneviĂšve dĂ©molie au xviiie siĂšcle. En 1196, l'abbĂ© de Saint-CrĂ©pin-le-Grand de Soissons, puis en 1214 l'abbĂ© de Saint-Vincent de Laon cĂšdent les biens qu'ils possĂšdent au Tortoir Ă  l'abbaye Saint-Nicolas. C'est au xiiie siĂšcle que des bĂątiments rĂ©sidentiels ont dĂ» ĂȘtre ajoutĂ©s car en 1285, aprĂšs avoir abandonnĂ© ses fonctions, l'ancien prieur de Saint-Nicolas-des-Bois obtint de se retirer au Tortoir avec son chapelain et trois domestiques. Les bĂątiments actuels s'ordonnent sur un plan carrĂ©. Deux cĂŽtĂ©s,nord et ouest, sont occupĂ©s par des murs. Une chapelle formĂ© de deux travĂ©es barlongues voĂ»tĂ©es d'ogives se trouve sur le cĂŽtĂ© sud qui Ă©tait reliĂ© d'aprĂšs un plan de 1646 Ă  un logis placĂ© Ă  l'ouest. Un grand bĂątiment se trouve sur le cĂŽtĂ© est. La forĂȘt de Saint Gobain SituĂ© Ă  l’ouest de Laon sur une superficie de ha entre la vallĂ©e de l’Oise au nord et le canal de l’Oise Ă  l’Aisne au sud, ce massif forestier, composĂ© d’anciens bois seigneuriaux, de bois privĂ©s, de bois royaux et de bois ecclĂ©siastiques, est l’un des plus grands massifs de la rĂ©gion aprĂšs les forĂȘts de CompiĂšgne et de Retz. Il est principalement constituĂ© de chĂȘnes 41% et de hĂȘtre 34%, mais on y trouve Ă©galement une grande diversitĂ© d’essences frĂȘnes, merisiers, chĂątaigniers, bouleaux, Ă©rables, aulnes
 Les arbres que vous voyez aujourd’hui sont issus d’une gestion en taillis sous futaie. Elle permettait Ă  la fois la production de bois d’Ɠuvre arbre de futaie et la production de bois de chauffage coupe tous les 15 Ă  30 ans du taillis. Pour rĂ©pondre aux Ă©volutions des besoins, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de privilĂ©gier la production d’arbres de futaie et donc de convertir sur plusieurs dĂ©cennies le peuplement de taillis sous futaie en futaie. Aujourd’hui, de grands arbres hĂȘtres et chĂȘnes cĂŽtoient des individus plus jeunes chĂątaigniers, bouleau, Ă©rable, parfois issus de cĂ©pĂ©es charmes. Le peuplement est composĂ© d’au moins sept espĂšces et est constituĂ© d’arbres de tous Ăąges. Tous les huit ans, un forestier passe sur les parcelles afin de juger, arbre par arbre, de sa place et son rĂŽle dans le peuplement. Une fois la dĂ©cision prise, il utilise la partie en forme de hachette de son outil pour enlever un morceau d’écorce et faire un blanchis, avant de retourner son marteau muni d’un poinçon et de frapper l’arbre pour apposer l’empreinte de l’Administration ForestiĂšre les initiales AF ». Chaque arbre martelĂ© est alors mesurĂ© diamĂštre et hauteur pour prĂ©parer la vente des bois. Un exploitant forestier procĂšdera alors Ă  l’abattage et au dĂ©bardage de ces bois. Certains de ces arbres seront classĂ©s arbres remarquables » et dĂšs lors protĂ©gĂ©s. C’est le cas de ces 3 arbres qui nous ont Ă©tĂ© signalĂ©s sur notre forum par joce » et mathide » que je remercie au passage. Le chĂȘne de l'Europe D'une hauteur de 44 mĂštres pour une circonfĂ©rence de 4,40 m, son Ăąge peut ĂȘtre estimĂ© Ă  250 ans environ. le chĂȘne des trois fillettes D’une hauteur de 42 m pour une circonfĂ©rence de 4,50 m, il serait ĂągĂ© de 240 ans environ. puis en forĂȘt de Coucy Basse Le chĂȘne Geneau Grand et magnifique chĂȘne bien indiquĂ© par un panneau sur le bord de la D 937 entre Pierremande et Folembray Ă  l'angle de la route forestiĂšre du Praast en direction du Rond d'OrlĂ©ans. Le chĂȘne est en retrait de la route forestiĂšre avec un petit parking. D'une hauteur de 46 m pour une circonfĂ©rence de 7,30 m il aurait entre 340 et 360 ans. l y a 15 ans la hauteur Ă©tait de 34 m et la circonfĂ©rence Ă©tait mentionnĂ©e pour 6,88 m sur le panneau de l'ONF. Cet arbre est donc vigoureux et en pleine maturitĂ©. A noter que nos deux internaute » ont pris sur place, le 11 avril 2009, la circonfĂ©rence de ces arbres Ă  1,30 m du sol avec une cordeliĂšre graduĂ©e et qu’ils ont calculĂ© leur hauteur avec une croix de bĂ»cheron. Quelques donnĂ©es maintenant sur ce massif, donnĂ©es relevĂ©es sur les diffĂ©rents panneaux forestiers que nous avons pu relever lors de notre propre visite
 Saint Gobain, une origine irlandaise ! La forĂȘt de Saint Gobain doit son nom au moine irlandais Goban » venu pour Ă©vangĂ©liser la Gaule au dĂ©but du 7Ăšme siĂšcle. FatiguĂ© de son voyage et intriguĂ© par les curieuses roches de ce site, il dĂ©cide de s’y reposer quelques instants. A son rĂ©veil, en reprenant son bĂąton de pĂšlerin enfoncĂ© dans le sol, il aurait fait jaillir une source offrant une eau d’une puretĂ© remarquable. ConfortĂ© par cet Ă©vĂ©nement, il dĂ©cide d’installer en ses lieux son ermitage. Les sires de Coucy Roi ne suis, ne prince, ne comte, je suis le Sire de Coucy ». Partie intĂ©grante du manteau forestier qui s’étendait des frontiĂšres du Parisis jusqu’en ThiĂ©rarche, ces deux forĂȘts ont Ă©tĂ© individualisĂ©es Ă  la suite des grands dĂ©frichements du Moyen-Ăąge. Elles ont appartenu du XĂšme siĂšcle Ă  la fin du XVIĂšme siĂšcle aux Sires de Coucy, qui Ă©difiĂšrent Ă  Coucy-le-ChĂąteau une des plus formidables forteresses de l’Europe. Un milieu naturel diversifiĂ© Le massif de Saint Gobain, vĂ©ritable butte-tĂ©moin culminant Ă  plus de 200 mĂštres, prĂ©sente une diversitĂ© Ă©cologique remarquable oĂč s’entremĂȘle des hĂȘtraies Ă  sous bois de houx, des hĂȘtraies Ă  jacinthes des bois ou encore des aulnaies marĂ©cageuses
 Les vallons au relief marquĂ©, les Ă©tangs, les mares et les marais participent Ă  la biodiversitĂ©. L’avifaune y est particuliĂšrement intĂ©ressante. Le pic noir, le pic mar et la bondrĂ©e apivore y trouvent un habitat trĂšs favorable. L’ensemble du massif est d’ailleurs intĂ©grĂ© au rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en Natura 2000 » Les rochers de l’Ermitage Ils sont constituĂ©s de pierre Ă  liards, un calcaire presque essentiellement constituĂ© par l’accumulation de fossiles Nummulites laevigatus ressemblant Ă  une piĂšce de monnaie de l’ancien rĂ©gime le liard. Source de Fontaine Ă  la Goutte Elle avait pris rĂ©surgence entre les racines d'un arbre; Sa prĂ©sence n’est pas due au hasard, mais aux diffĂ©rentes couches gĂ©ologiques cachĂ©es sous vos pieds. Il s’agit de la rĂ©surgence d’une nappe d’eau perchĂ©e », retenue par la couche impermĂ©able formĂ©e par l’argile de Saint-Gobain. Cette argile a formĂ© une vĂ©ritable ligne de sources Ă  environ 180 mĂštres d’altitude, comme celle Ă  l’origine du domaine de Charles Fontaine. Ces sources ont rapidement Ă©tĂ© rĂ©putĂ©es pour offrir de l’eau particuliĂšrement pure ; l’importance de l’eau dans le massif ne cessera alors de croitre, comme en tĂ©moigne la mise en place de 12 Ă©tangs jalonnant la vallĂ©e de Saint-Nicolas au XVIIIĂšme siĂšcle, couvrant une superficie de plus de 34 hectares. Le poisson y Ă©tait abondamment Ă©levĂ© par les moines
 ainsi le 26 dĂ©cembre 1761, dans l’étang de la papeterie ou Papilloterie prĂšs du Tortoir, il a Ă©tĂ© consignĂ© la capture de carpes, 20 brochets, 150 perches et autres Ă©crevisses, tanches, et menu fretin ! Nul doute que la vie austĂšre des moines de l’abbaye en Ă©tait largement amĂ©liorĂ©e
 L’énergie hydraulique Ă©tait Ă©galement largement exploitĂ©e par des moulins et la ressource en eau utilisĂ©e pour les industries, notamment les verreries, et bien sĂ»r par les habitants du village de Saint-Nicolas-aux-bois. La Manufacture de glaces de Saint-Gobain Vue gĂ©nĂ©rale de la Manufacture Les dĂ©buts de la Manufacture des glaces, créée en 1665 par Jean-Baptiste Colbert pour contrer la suprĂ©matie vĂ©nitienne dans le domaine de la glace » verre de grande qualitĂ© servant Ă  fabriquer les miroirs, sont assez rocambolesques. Des capitaux privĂ©s, provenant pour une part de la clientĂšle de Colbert, sont le socle de la nouvelle Manufacture des glaces. Si le monopole et les exemptions de taxes accordĂ©s Ă  la Manufacture sont des atouts considĂ©rables, le montage de capitaux est instable et les secrets de fabrication sont difficiles Ă  arracher aux VĂ©nitiens
 MalgrĂ© ses dĂ©buts laborieux, la Manufacture du XVIIIe siĂšcle connaĂźt un essor remarquable des ventes le miroir reste un objet de luxe mais devient plus accessible Ă  toute une frange de la population. Par ailleurs, s’il reste un objet personnel, il est dĂ©sormais Ă©galement une piĂšce d’un dispositif dĂ©coratif, avec la gĂ©nĂ©ralisation de la glace trumeau, rendue possible par un nouveau procĂ©dĂ© le coulage en table inventĂ© dans les annĂ©es 1680 et exploitĂ© sur le nouveau site de la Manufacture qui se trouve Ă  Saint-Gobain, en Picardie. CoulĂ©e en table d’une glace Ă  l’usine de Saint-Gobain en prĂ©sence du directeur Pierre Delaunay-Deslandes Ă  gauche,sanguine, non attribuĂ©e, vers 1780. © Coll. Saint-Gobain Du XVIIIe siĂšcle, Saint-Gobain va garder plusieurs traits qui vont dessiner les contours de l’entreprise du XIXe siĂšcle une direction collĂ©giale trĂšs marquĂ©e les statuts de la sociĂ©tĂ© anonyme de 1830 donnent le pouvoir davantage au conseil d’administration qu’au prĂ©sident, un actionnariat de familles, les banquiers protestants du XVIIIe Ă©tant remplacĂ©s par les familles catholiques de l’aristocratie ou de la grande bourgeoisie, une prise en charge de tous les aspects de la vie des ouvriers qui atteint son apogĂ©e pendant la prĂ©sidence d’Albert de Broglie, conseillĂ© par Augustin Cochin, chantres tous deux du catholicisme social. De maniĂšre provocatrice, on pourrait dire que les procĂ©dĂ©s de fabrication de la glace ne subissent pas d’évolution fondamentale jusqu’au dĂ©but du XXe siĂšcle comme au XVIIIe, on fait fondre Ă  trĂšs haute tempĂ©rature les matiĂšres premiĂšres dans des pots dont le contenu est ensuite versĂ© sur une table mĂ©tallique puis laminĂ© par un rouleau. Les perfectionnements du XIXe siĂšcle concernent surtout les fours apparition du four Siemens et la mĂ©canisation des longues opĂ©rations de douci abrasion de la glace pour la rendre plane et poli pour lui donner sa transparence. La glace, plus Ă©paisse et plus rĂ©guliĂšre que le verre Ă  vitres, connaĂźt au XIXe siĂšcle un Ăąge d’or dĂ» en particulier Ă  la multiplication des Ă©difices publics qui ont recours Ă  de grandes surfaces vitrĂ©es, comme les halles ou les gares. La glace n’est en effet plus seulement destinĂ©e aux miroirs. C’est au dĂ©but du XIXe siĂšcle qu’intervient la premiĂšre grande diversification. Saint-Gobain se dote d’une soudiĂšre pour ses propres besoins le verre Ă©tant fabriquĂ© Ă  base de soude, de sable et de chaux et a rapidement l’idĂ©e de commercialiser l’excĂ©dent. En 1872, la fusion avec la sociĂ©tĂ© Perret-Olivier, premier producteur français d’acide sulfurique, conforte Saint-Gobain dans cette activitĂ© dont les engrais sont un dĂ©bouchĂ© intĂ©ressant qui fera connaĂźtre le nom de Saint-Gobain dans les campagnes. La raison sociale de Saint-Gobain est pendant plus d’un siĂšcle Manufacture des glaces et produits chimiques de Saint-Gobain, Chauny et Cirey. » À la fin du siĂšcle, le chiffre d’affaires de Saint-Gobain se rĂ©partit Ă  Ă©galitĂ© entre le verre et la chimie. L’histoire du XXe siĂšcle est marquĂ©e par l’accĂ©lĂ©ration du temps et par l’extension du domaine de la lutte ! Saint-Gobain qui Ă©tait prĂ©sent en Allemagne depuis 1857 s’implante en Italie 1888, en Belgique 1898, aux Pays-Bas 1904 et en Espagne 1905. Au sortir de la PremiĂšre Guerre mondiale qui a beaucoup Ă©prouvĂ© la branche verriĂšre, tandis que la branche chimique Ă©tait mise au service de l’effort de guerre, Saint-Gobain, met en oeuvre une vĂ©ritable politique de recherche, avec des laboratoires dĂ©diĂ©s, et s’engouffre dans tous les secteurs verriers verre creux bouteilles, verres spĂ©ciaux optique, crĂ©ation de la sociĂ©tĂ© Pyrex, fibre de verre
 tandis que de nouveaux procĂ©dĂ©s rendent la distinction entre glace et verre Ă  vitres moins pertinente. Par ailleurs, la coulĂ©e continue est mise au point, qui permet de fabriquer du verre en grandes quantitĂ©s plus rapidement. GrĂące Ă  l’invention de la glace trempĂ©e brevet SĂ©curit, Saint-Gobain conquiert le marchĂ© naissant de l’automobile. Il renforce sa prĂ©sence dans le bĂątiment, l’architecture moderne faisant la part belle au verre. Saint-Gobain surmonte la crise des annĂ©es 1930 puis la guerre et retrouve la croissance dans les annĂ©es 1960 grĂące au verre plat et Ă  la laine de verre Isover. C’est Ă  cette Ă©poque que le procĂ©dĂ© rĂ©volutionnaire du float verre flottant Ă  la sortie du four sur un bain d’étain rendant inutiles les opĂ©rations de douci et de poli, toujours en vigueur aujourd’hui, est mis au point par le rival Pilkington. AprĂšs l’OPE offre publique d’échange manquĂ©e de BSN Boussois-Souchon-Neuvesel sur Saint-Gobain, le groupe qui est en difficultĂ© sur le plan financier s’allie en 1970 Ă  l’entreprise Pont-Ă -Mousson PAM, fabricant de tuyaux de fonte. S’ouvre une nouvelle pĂ©riode, celle des capitaines d’industrie Roger Martin, venu de PAM, rĂ©organise le nouveau groupe issu de la fusion et cĂšde plusieurs activitĂ©s dont la branche chimie PĂ©chiney-Saint-Gobain. Roger Fauroux assure pour sa part la dĂ©licate pĂ©riode de la nationalisation qui s’ouvre en 1982. Jean-Louis Beffa, nommĂ© prĂ©sident en 1986, a pour premiĂšre mission la privatisation, qui est un grand succĂšs. Il internationalise le groupe on passe de dix-huit Ă  soixante-quatre pays et le diversifie avec l’acquisition majeure de Poliet rĂ©seaux et Lapeyre qui fait entrer Saint-Gobain dans le monde du nĂ©goce de matĂ©riaux de construction 45 % du chiffre d’affaires aujourd’hui. Pierre-AndrĂ© de Chalendar, qui prĂ©side le groupe depuis 2010, centre la stratĂ©gie sur l’habitat avec un portefeuille trĂšs diversifiĂ© de produits dans lequel le verre ne reprĂ©sente plus que 12 % du chiffre d’affaires. Saint-Gobain a accompli bien des rĂ©volutions depuis 350 ans mais en douceur, avec des dirigeants souvent issus du groupe et des salariĂ©s qui dĂ©tiennent aujourd’hui 7,5 % du capital particuliĂšrement attachĂ©s Ă  leur entreprise. Saint-Gobain envisage l’avenir avec la sĂ©rĂ©nitĂ© et la philosophie de ceux qui ont traversĂ© les siĂšcles, les rĂ©volutions politiques et industrielles, les guerres, et qui ont su changer avec le monde qui les entourait sans se renier. Marie de Laubier archiviste palĂ©ographe conservateur gĂ©nĂ©ral des bibliothĂšques directeur des relations gĂ©nĂ©rales de Saint-Gobain La Manufacture de nos jours... L'Abbaye de PrĂ©montrĂ© Ordre sĂ©culier PremiĂšre assemblĂ©e de Norbert de Xantem et ses premiers disciples en la forĂȘt de Laon. L’ordre des chanoines rĂ©guliers de PrĂ©montrĂ© fut l’un des ordres religieux parmi les plus puissants en Europe pendant sept siĂšcles et compta jusqu’à 614 monastĂšres. Il est nĂ© au coeur de la forĂȘt de Saint-Gobain en 1120 lorsque BarthĂ©lĂ©my de Joux, Ă©vĂȘque de Laon, offrit Ă  Norbert de Xanten des terrains au lieu-dit de PrĂ©montrĂ© pour y fonder sa communautĂ©. Les PrĂ©montrĂ©s, Ă©galement connus sous le nom de Norbertins, sont Ă  la fois missionnaires, chanoines et pasteurs. L'abbaye de PrĂ©montrĂ©, xviiie siĂšcle. Le superbe escalier La chapelle Les bĂątiments actuels ont Ă©tĂ© reconstruits au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle, c’est durant ces travaux que fut Ă©difiĂ© le monumental escalier suspendu du palais abbatial datĂ© de 1846. La RĂ©volution mettra un terme aux diffĂ©rents projets d’extension qui prĂ©voyaient notamment la construction d’une nouvelle Ă©glise. En 1793, les bĂątiments sont revendus Ă  la verrerie de Folembray. En 1835, 550 ouvriers verriers y travaillaient avant que le site ne soit rachetĂ© en 1843 par la Manufacture des Glaces de Saint-Gobain qui prĂ©fĂ©ra y stopper la production, voyant d’un mauvais oeil cette concurrence Ă  ses propres produits. De 1855 Ă  1860, le site devient un orphelinat pour les enfants pauvres du nord de la France sous l’égide de Monseigneur de Garsignies, Ă©vĂȘque de Soissons. Deux ans plus tard, il est acquis par le DĂ©partement qui le reconvertit en asile d’aliĂ©nĂ©s » selon la terminologie de l’époque. C’est aujourd’hui un Établissement public de santĂ© mentale » EPSMD de l’Aisne qui peut accueillir jusqu’à 862 patients. Les jardins, la chapelle et l’escalier monumental, tĂ©moins de la splendeur passĂ©e de ce site sĂ©culaire, restent accessibles aux visiteurs.

Mourirau monde. Morimond subit d'importantes déprédations lors des guerres de religion (1572), puis au cours de la guerre de Trente Ans ().En 1790 les moines étaient au nombre de vingt-cinq. AprÚs avoir dû remettre les archives et les objets précieux de l'abbaye aux membres de la municipalité de Bourbonne-les-Bains, l'abbé Antoine Chautan et les

RavagĂ©e Ă  plusieurs reprises par des incendies, la Chartreuse de la Verne fut Ă  chaque fois reconstruite. Les bĂątiments actuels, ouverts Ă  la visite, datent essentiellement des XVIIĂšme et XVIIIĂšme siĂšcles. On employa pour cette restauration, notamment pour les parties monumentales portails, frontons, arcatures
 la serpentine des Maures, pierre dure de couleur verte. Cette pierre devint par la suite un des symboles du monastĂšre de la Verne. Elle hĂ©berge depuis 1983 une communautĂ© monastique de BethlĂ©em, de l’Assomption de la Vierge et de St Bruno qui a fait vƓu de silence. ExcentrĂ©e du village de CollobriĂšres, en plein coeur de la nature verdoyante du Massif des Maures, la Chartreuse de la Verne est un joyau monacal du Var dont l’histoire ne fait qu’accentuer la symbolique. Voir la fiche pratique de la Chartreuse de la Verne
Lesarbres remarquables. Le Roi de Rome : en forĂȘt de la Haute ChevauchĂ©e, a Ă©tĂ© plantĂ© en 1811 pour cĂ©lĂ©brer la naissance du Roi de Rome. A 168 ans en 1979, c’est un arbre adulte en pleine forme. Sa circonfĂ©rence est de 2.57 mĂštres. Le chĂȘne NapolĂ©on : situĂ© en forĂȘt de Sainte MĂ©nehould, il se dresse sur une petite butte.
Nettement moins touristiques que les grands massifs alpins, les plaines et collines Ă  l’ouest de Grenoble sont pourtant l’occasion de faire aussi de trĂšs belles rencontres arboricoles
 De quoi donner un charme tout particulier Ă  vos balades dans Les Terres Froides » ! 🙂 Les Terres Froides, c’est le nom donnĂ© Ă  cette immense plaine agricole ponctuĂ©e de petits villages, quasi exsangues, qui ne parviennent plus Ă  retenir leurs habitants toujours attirĂ©s par le dynamisme des agglomĂ©rations lyonnaises et Ă  l’Est, la plaine se transforme en paysage collinaire recouvert d’une forĂȘt trĂšs ancienne. Tellement ancienne que son origine se perd dans la nuit des temps
 C’est la ForĂȘt de s’étend sur 6 000 hectares d’un seul tenant et est composĂ©e principalement de chĂątaigniers, robiniers et chĂȘnes. Cette forĂȘt ancienne a Ă©tĂ© exploitĂ©e dĂšs le XĂšme siĂšcle par les moines cisterciens venus s’installer dans ce territoire encore sauvage. Bien que l’Abbaye de Bonnevaux soit Ă  l’état de ruine depuis la RĂ©volution, il reste encore dans le paysage de nombreuses traces de l’occupation des moines, comme ces nombreux Ă©tangs creusĂ©s pour la pisciculture. Les vieux arbres en revanche sont plutĂŽt rares dans cette vaste forĂȘt qui fait l’objet de coupes rĂ©guliĂšres, essentiellement pour la production de bois de chauffage, mais aussi pour la fabrication de piquets en chĂątaignier ou robinier, trĂšs apprĂ©ciĂ©s localement. 
LĂ , je devine qu’à ce moment du rĂ©cit, fidĂšles lecteurs du blog des TĂȘtards, vous ĂȘtes un peu déçus, non ? 🙁Vous vous dites que s’il y a peu de vieux arbres dans cette forĂȘt, il y a alors peu de chances de trouver des arbres remarquables
 C’est pas faux !Sauf que je ne vous ai pas encore tout dit
 Dans cette forĂȘt immense, il existe aussi un Arbre lĂ©gendaire, absolument exceptionnel ! Aaah, enfin l’article devient tout de suite plus intĂ©ressant ! 🙂
Il s’agit d’un charme aux dimensions colossales mais dont l’existence ne semblait jusqu’à prĂ©sent que lĂ©gendaire. Cet arbre n’est apparu que quelque fois en photos sur internet mais sans jamais ĂȘtre accompagnĂ© de plus d’informations sur ses dimensions et sur sa localisation fait plusieurs tentatives ces derniĂšres annĂ©es pour partir Ă  sa recherche dans la profonde forĂȘt de Bonnevaux, mais sans jamais parvenir Ă  trouver la moindre trace du Carpinus giganteum
Jusqu’au jour oĂč
 Tristan me fait suivre une photo issue d’Instagram postĂ©e par un dĂ©nommĂ© Raton-laveur » 😉 en me demandant si je connaissais ce Charme-Colosse?Je lui rĂ©ponds illico que c’est peine perdue, cet arbre est une lĂ©gende pour touristes en mal de sensations et qu’aprĂšs mes multiples expĂ©ditions en forĂȘt de Bonnevaux, je suis persuadĂ© qu’il n’existe jours plus tard, Tristan me fait suivre les coordonnĂ©es gĂ©ographiques du Charme de Bonnevaux gentiment communiquĂ©es par Ă  croire
 Le mystĂšre du Carpinus gĂ©ant pourrait ĂȘtre aussi facilement dĂ©voilĂ© ? D’autant que j’avais dĂ©jĂ  pas mal prospectĂ© dans le secteur indiquĂ© par Raton-laveur
Finalement, les coordonnĂ©es gĂ©ographiques ne se sont pas avĂ©rĂ©es tout Ă  fait exactes
 mais elles Ă©taient suffisamment prĂ©cises Ă  200m prĂšs pour me mettre sur la piste de cet arbre extraordinaire ! Merci Tristan, Merci Raton-laveur 🙂 Il n’est qu’à quelques centaines de mĂštres du ChĂąteau de Bonnevaux, au bord d’un vieux chemin tracĂ© depuis certainement l’époque mĂ©diĂ©vale. Un panneau en bois indique d’ailleurs la prĂ©sence des vestiges d’un mur d’enceinte qui entourait l’ petit conseil, il vaut mieux lui rendre visite en hiver, avant la mise en feuilles. C’est le meilleur moment pour bien apprĂ©cier son incroyable silhouette fantasmagorique combinant Ă  la fois l’aspect du vieil arbre tĂȘtard et la particularitĂ© du tronc cannelĂ© du noter la prĂ©sence d’une large fente sur le cĂŽtĂ© du tronc qui ajoute la petite touche de charme supplĂ©mentaire Ă  cette vieille trogne. Une ouverture qui ressemble Ă  une porte d’entrĂ©e vers un monde imaginaire et fĂ©erique oĂč seuls quelques lutins pourraient s’y glisser des petits enfants un peu trop curieux et tĂ©mĂ©raires pourraient aussi ĂȘtre tentĂ©s d’aller explorer cette grotte mystĂ©rieuse 😉 .Au-delĂ  de l’aspect esthĂ©tique indĂ©niable, ce sont surtout ses dimensions qui le rendent circonfĂ©rence, mesurĂ©e Ă  l’amont du talus Ă  1,30m de hauteur, est de 5,20m, ce qui en fait l’un des plus gros charmes connu Ă  ce jour en Ă©tat sanitaire est assez dĂ©gradĂ©. Dans ce contexte, il est difficile de se risquer Ă  avancer un Ăąge potentiel pour un arbre dont il existe si peu d’équivalents sur notre position de ce Charme colosse sur le haut du talus et sa silhouette d’ancien arbre tĂȘtard laissent imaginer qu’il devait servir de dĂ©limitation ou de repĂšre dans l’ancien parcellaire Ă  l’époque de l’occupation des moines. En continuant le vieux chemin une centaine de mĂštres plus loin, le promeneur aura la chance de dĂ©couvrir un autre vĂ©nĂ©rable charme tĂȘtard. Mais ce n’est plus qu’une vieille trogne Ă  bout de souffle oĂč subsiste quelques dĂ©parts de branches sur un tronc en son Ă©tat sanitaire trĂšs dĂ©gradĂ©, ses dimensions sont encore tout Ă  fait remarquables 4,20m de tour de taille Ă  1,30m du sol. De toute Ă©vidence, ce vieux chemin devait ĂȘtre bordĂ© d’arbres tĂȘtards Ă  l’époque oĂč les moines Ă©taient soucieux de dĂ©limiter leur territoire. D’autres belles dĂ©couvertes sont Ă  faire en ForĂȘt de Bonnevaux. Je vous propose de rĂ©aliser une petite boucle sans aucune difficultĂ© entre Ă©tangs et vieille forĂȘt historique pour poursuivre votre visite aux deux charmes de dĂ©crit correspond au circuit 5 du projet 15 circuits dĂ©couvertes arboricoles en IsĂšre » en cours de rĂ©alisation et en exclusivitĂ© sur le blog des tĂȘtards. En poursuivant le vieux chemin aprĂšs le Charme-dentelle, vous dĂ©boucherez sur une petite clairiĂšre mise en pĂąture par la ferme de Bourgariot. Le chemin descend ensuite vers le ruisseau de Girieux oĂč trois Ă©tangs plein de charme se succĂšdent dans ce fond de vallon qui vous apportera un peu de fraicheur en Ă©tĂ© les Ă©tangs sont privĂ©s, pĂȘche et baignade interdites. Au dernier Ă©tang, nommĂ© Ă©tang des coucous, vous remonterez la piste Ă  gauche en passant devant un beau hĂȘtre et quelques vieux chĂątaigniers dĂ©gradĂ©s maxi 5m de circonfĂ©rence jusqu’au hameau de un petit sentier Ă  droite permet de s’enfoncer Ă  nouveau dans la forĂȘt de Bonnevaux oĂč vous trouverez en contrebas un beau hĂȘtre isolĂ© circonfĂ©rence 3,70m et conservĂ© lors des coupes successives sur cette parcelle. Le chemin dĂ©bouche ensuite sur l’AllĂ©e Royale, nom donnĂ© au chemin principal reliant les deux chĂąteaux Bonnevaux et Avril et joliment bordĂ© de vieux arbres. On regrettera pour la beautĂ© du site, la rĂ©cente exploitation forestiĂšre qui a laissĂ© bien peu d’arbres sur la parcelle avoisinante et est venue grignoter Ă  plusieurs endroits la vieille allĂ©e historique
A l’intersection des deux chemins, vous pourrez observer une belle curiositĂ© naturelle. Un vieux chĂȘne Ă  trois troncs forme une petite rĂ©serve d’eau dans sa souche. Cette petite cavitĂ© porte le nom de dendrotelme. La prĂ©sence de cette eau stagnante souvent temporaire a un grand rĂŽle Ă©cologique dans le biotope forestier. Elle permet Ă  certaines espĂšces de se dĂ©velopper et d’accomplir une partie de leur cycle biologique. C’est un micro-habitat pour de nombreux insectes et pas seulement pour les moustiques !.Le retour Ă  la voiture se fait en prenant l’AllĂ©e royale en direction du ChĂąteau de Bonnevaux ChĂąteau XIXĂšme siĂšcle avec chambres d’hĂŽte. Retrouvez les autres circuits dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ©s sur le blog Col de Porte, Arbre taillĂ©, Arbres de Voiron, Vallon des Ecouges. 🙂
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Laforme taillis sous futaie semble pĂ©rimĂ©e. Le chĂȘne se renouvelle mal. Dans la coupe n°11, on trouve seulement 120 baliveaux de chĂȘnes pour 12 ha alors qu’en plantant 2000 pieds Ă  l’ha on espĂšre 150 Ă  180 ans aprĂšs, 100 pieds Ă  l’hectare de chĂȘnes de qualitĂ© de tranchage valant actuellement 1000 Ă  2000 F le m 3. La forĂȘt

Vous voulez savoir comment vivent les moines ? C'est l'occasion de visiter l'abbaye de Monte Oliveto Maggiore, situĂ©e dans une magnifique forĂȘt de cyprĂšs, de chĂȘnes et de pins. Votre billet pour l'abbaye de Monte Oliveto Maggiore vous donne accĂšs Ă  l'un des monuments les plus importants de Toscane, tant pour son importance historique et territoriale que pour la quantitĂ© d'Ɠuvres d'art qu'il renferme. Entrez dans cette fascinante abbaye et dĂ©couvrez comment vivent les moines en visitant les nombreuses piĂšces, coins et recoins qui composent ce lieu de culte. De l'Ă©glise au rĂ©fectoire, du musĂ©e Ă  la bibliothĂšque, chaque dĂ©tail mĂ©rite d'ĂȘtre inspectĂ©.

Les800 hectares de la forĂȘt domaniale de Marchiennes, la plus grande surface boisĂ©e du Douaisis, forment un Ă©crin de verdure idĂ©al pour se balader entre la faune et la flore. Voyage La Matinale » vous invite au voyage. Cette semaine, on fĂȘte le dĂ©but de l’automne avec un bain de nature. Direction l’Oise pour dormir dans une cabane, Chantilly pour une balade nocturne ou Lyons-la-ForĂȘt, la bien nommĂ©e. Puisqu’on est bien obligĂ© d’oublier l’étĂ©, on se console en suivant le chemin de Stevenson dans les CĂ©vennes entre Le Monastier-sur-Gazeille et Saint-Jean-du-Gard ou en s’immergeant entre chĂȘnes verts et maquis dans le Var. Vivre comme un Robinson dans l’Oise PrĂȘt pour un bain de forĂȘt ? Direction les Etangs bleus, un domaine de 35 hectares Ă  une heure de Paris, au cƓur de l’Oise. Ici, Ă  l’écart des routes touristiques, on dort dans une des sept cabanes du domaine, construites dans un massif forestier classĂ© zone naturelle, entre Ă©tangs et prairies. Pour ceux qui ont l’ñme nature, les trois cabanes Robinson sont des petits nids Ă©clairĂ©s seulement
 Ă  la bougie. On aime notamment l’Indigo, et sa lucarne ouverte sur le ciel Ă©toilĂ©. Celles en pilotis sont tout aussi charmantes et plus confort, avec toilettes et salle de bains Ă  l’intĂ©rieur. DĂšs l’aube, on part en balade dans la forĂȘt de Laigue, faite de chĂȘnes, de charmes et d’hĂȘtres, pour observer les animaux dans leur habitat naturel. Des biches qui s’approchent doucement, des oiseaux et des insectes en tout genre. Pour les plus petits, des balades Ă  dos d’ñne sont aussi possibles, ainsi que des ateliers nourrissage de chĂšvres naines et de chevaux. Les Etangs bleus, cabane Ă  partir de 149 € la nuit avec petit-dĂ©jeuner sur Rugir de plaisir Ă  Lyons-la-ForĂȘt La notoriĂ©tĂ© de Lyons-la-ForĂȘt, dans l’Eure, n’est pas exactement rugissante au-delĂ  d’un petit cercle d’aficionados. Ce minuscule village normand se confond presque avec la hĂȘtraie qui l’entoure, et qui a la rĂ©putation d’ĂȘtre la plus grande d’Europe. On dit qu’elle Ă©tait celle oĂč le roi Charles IX prĂ©fĂ©rait chasser. A une centaine de kilomĂštres au nord-ouest de Paris, on dĂ©couvre une bourgade de carte postale qui n’a pas volĂ© son classement parmi les plus beaux villages de France ». Pourtant, au-delĂ  des halles du XVIIe siĂšcle, des bords de la riviĂšre, la Lieure, et de la fontaine Sainte-Catherine, dans la forĂȘt, l’essentiel consiste Ă  se balader dans les rues pour dĂ©couvrir les maisons Ă  colombages ici vĂ©cut le compositeur Maurice Ravel, lĂ  le peintre AndrĂ© Masson, ici encore – derriĂšre de hautes palissades – se trouve la maison construite pour le dĂ©corateur Jacques-Emile Ruhlmann par l’architecte Pierre Patout, et sur la place du village on se souvient encore du tournage, en 1990, de Madame Bovary, avec Isabelle Huppert, rĂ©alisĂ© par Claude Chabrol. Point de dĂ©part pour des balades en forĂȘt, Lyons vaut aussi pour son hĂŽtel-spa, la Licorne, qui ne dĂ©semplit pas pendant les week-ends d’automne. CĂŽtĂ© animation, l’association des Amis de Lyons, sous la houlette de Vincent Freylin, organise des concerts et des confĂ©rences. Enfin, aux antiquaires et brocanteurs nombreux s’ajoute une maison de ventes aux enchĂšres, Pillet, qu’on dĂ©couvre avec Ă©tonnement dans un si petit village. A lire avant d’y aller, le trĂšs riche ouvrage publiĂ© par les Editions du Patrimoine et sobrement intitulĂ© Lyons-la-ForĂȘt 2017. Association des Amis de Lyons HĂŽtel La Licorne, 4 Ă©toiles, chambre double Ă  partir de 190 € avec accĂšs au spa. Entendre les cerfs bramer Ă  Chantilly A moins d’une heure de Paris, le dĂ©partement de l’Oise offre une douzaine de forĂȘts domaniales. De celle de CompiĂšgne, classĂ©e forĂȘt d’exception avec ses 14 000 hectares, au massif des Trois-ForĂȘts composĂ© de celles d’Ermenonville, d’Halatte et de Chantilly et ses 20 000 hectares, vous n’avez que l’embarras du choix ! Celle de Chantilly doit beaucoup Ă  son chĂąteau, et paradoxalement, il faut s’en Ă©loigner pour profiter pleinement du massif. Passer par le carrefour de la Table de Montgresin pour arriver aux Ă©tangs de Commelles dans la vallĂ©e de la ThĂšve. De 1204 Ă  1208, les moines de l’abbaye de Chaalis toute proche s’en servaient comme d’un vivier Ă  poissons. Un usage abandonnĂ© mais l’on y trouve toujours des poissons d’eau douce. De nombreuses activitĂ©s sont prĂ©vues au cours des semaines qui viennent pour les amoureux de la nature Ă©couter le brame des cerfs, toujours impressionnant ; oser la balade de nuit avec un guide de l’Office national des forĂȘts les 28 et 29 septembre, rĂ©servations Ă  l’office de tourisme de Chantilly au 03-44-67-37-37. Par ailleurs, quelques randonnĂ©es historiques sont organisĂ©es en forĂȘt de Chantilly, les 21 octobre et 25 novembre. RĂ©servations Ă©galement Ă  l’office. Deux idĂ©es d’hĂ©bergements la Maison et l’Atelier, deux chambres d’hĂŽtes situĂ©es Ă  Crouy-en-Thelle. A partir de 120 € la nuit pour 2, petit-dĂ©jeuner inclus. L’Auberge du Jeu de Paume au cƓur du domaine de Chantilly. Un cadre incroyable qui trouve sa traduction dans le prix de la nuitĂ©e. A partir de 245 euros la nuit pour 2, petit-dĂ©jeuner inclus. Marcher sur les pas de Stevenson Jusqu’au 6 octobre, la Caravane des Ăąnes » fĂȘte les 140 ans du Chemin Stevenson, en entraĂźnant sur le cĂ©lĂšbre GR 70 qui traverse les CĂ©vennes tous les marcheurs qui souhaitent passer un jour ou plusieurs nuits sur les pas de l’écrivain Ă©cossais. Entre Le Monastier-sur-Gazeille et Saint-Jean-du-Gard, de la Haute-Loire au Gard en passant par la LozĂšre et l’ArdĂšche, le GR 70 fait la part belle Ă  la forĂȘt. Qu’elle soit traversĂ©e ou admirĂ©e depuis un plateau ou une vallĂ©e agricole, elle n’est jamais loin. A chaque Ă©tape de ce parcours de 220 km en moyenne montagne, la soirĂ©e sera l’occasion de rencontres, comme celle du 2 octobre, Ă  Cassagnas, dans le parc national des CĂ©vennes. Au programme exploration du ciel Ă©toilĂ© et brame des cerfs. Les marcheurs pourront dĂ©couvrir une authentique chĂątaigneraie le 4 octobre, et finalement dĂ©guster un aligot Ă  Saint-Jean-du-Gard. L’association Sur le chemin de Robert Louis Stevenson inaugure en mĂȘme temps l’ouverture du chemin aux personnes en situation de handicap. Une escargoline », un fauteuil tout-terrain tractĂ© par un Ăąne, est dĂ©sormais Ă  leur disposition, et une randonnĂ©e collective de personnes aveugles ou trĂšs malvoyantes en autonomie est organisĂ©e grĂące Ă  l’application numĂ©rique Open Way. Association Sur le chemin de Robert Louis Stevenson, hĂ©bergements le long du parcours et renseignements 04-66-45-86-31 ou DĂ©couvrir le bestiaire de bronze de Peyrassol La surprise est totale Ă  l’approche du domaine viticole de Peyrassol, en plein cƓur du Var, on comprend soudain que HyĂšres ou Saint-Tropez sont bel et bien Ă  50 kilomĂštres. Tout a changĂ© sur la route qui vient de la cĂŽte le vin d’ici est entourĂ© par la forĂȘt, comme protĂ©gĂ© par les chĂȘnes verts et le maquis si compact oĂč pullulent les sangliers. FondĂ©e au XIIIe siĂšcle par l’ordre des Templiers, la Commanderie de Peyrassol s’étend sur prĂšs de 950 hectares, dont 100 consacrĂ©s Ă  la culture de la vigne. Quelques oliviers complĂštent le paysage. SituĂ© Ă  330 mĂštres d’altitude sur les contreforts du massif des Maures, le vignoble produit un rosĂ© d’exception. Depuis 2003, Alban Cacaret dirige la Commanderie de Peyrassol, aux cĂŽtĂ©s de son oncle, Philippe Austruy, le propriĂ©taire, qui a voulu exposer les Ɠuvres de sa collection de sculptures contemporaines dans ce cadre merveilleusement reculĂ©. Tel un bestiaire, les animaux monumentaux de bronze ou de pierre surgissent dans la forĂȘt le Grand Wapiti de François-Xavier Lalanne est cachĂ© sous un grand chĂȘne, le chat anthropomorphe de Folon borde un chemin, et un liĂšvre de Barry Flanagan danse dans l’eau d’une fontaine
 SĂ©jour Vin, art et gastronomie Ă  Peyrassol », Pack Automne 2018, une ou deux nuits, jusqu’au 14 octobre, Ă  partir de 328 €. Yoanna Sultan-R'bibo, François Bostnavaron et Thomas Doustaly
Passageet descente dans une forĂȘt de chĂȘnes. Passage au 'Jas d'Emilien', ancienne bergerie. Descendre et prendre le tracĂ© bleu Ă  gauche. Continuer et monter jusqu'au col de la 'Barraque' (alt. 574 m). Attaquer le col de la 'Loube' en prenant le chemin Ă  gauche (bien Ă  gauche). MontĂ©e pendant 1 heure, admirer, jusqu'Ă  l'arrivĂ©e au col de la 'Loube' (alt 830
Avec prĂšs de 125 000 hectares de forĂȘts en Seine-et-Marne, le dĂ©partement possĂšde ainsi une grande diversitĂ© au niveau de la faune et de la flore. Les forĂȘts domaniales sont gĂ©rĂ©es par l’Office National des ForĂȘts et reprĂ©sentent 33 600 hectares. 1/5Ăšme du territoire Les forĂȘts occupent 1/5Ăšme du territoire du dĂ©partement, celles-ci permettent de nombreuses ballades et activitĂ©s sportives, l’exploitation Ă©conomique. Mais aussi, elles ont Ă©tĂ© Ă  l’origine de nombreuses crĂ©ations artistiques notamment des tableaux dont l’exemple le plus connu est celui de l’école des peintres de Barbizon. La forĂȘt d’Armainvilliers – Surface 1 452 hectares – Faune blaireaux, cerfs Sika, chevreuils, daims, renards, sangliers – Flore bouleaux, charmes, chĂȘnes, hĂȘtres, tilleuls, trembles, quelques rĂ©sineux – Histoire forĂȘt seigneuriale et royale depuis le rĂšgne de Louis XV, NapolĂ©on impose Ă  la famille d’OrlĂ©ans de la vendre aux Perreire. Depuis 1936, l’Etat l’a acquise en plusieurs vagues successives. – Balade La forĂȘt domaniale comporte aujourd’hui de nombreuses mares, elle est Ă©galement bordĂ©es de plusieurs Ă©tangs. La forĂȘt de BrĂ©viande – Surface 224 hectares – Histoire PropriĂ©tĂ© de l’abbaye Saint-Denis au Moyen-Ăąge, la forĂȘt appartient ensuite au Duc d’OrlĂ©ans. A la rĂ©volution, elle devient bien national. Elle est acquise en 1972 par la rĂ©gion d’Île-de-France. – Balade plusieurs chemins bien amĂ©nagĂ©s. La forĂȘt de Champagne – Surface 513 hectares – Faune chevreuils, sangliers et liĂšvres – Flore chĂȘnes et quelques rĂ©sineux – Histoire À l’origine, c’était trois forĂȘts ecclĂ©siastiques distinctes. En 1812, les espaces vides sont boisĂ©s pour en faire une seule forĂȘt. – Balade nombreux chemins bordĂ©s de mares, le rocher de Samoreau qui rappelle ceux de la forĂȘt de Fontainebleau. La forĂȘt de Choqueuse – Surface 600 hectares – Flore feuillus – Histoire la forĂȘt faisait partie intĂ©grante des terres qui ont Ă©tĂ© cĂ©dĂ©es par Louis le Pieux Ă  l’Abbaye de Jouarre. En 1790, aprĂšs la RĂ©volution la forĂȘt devient bien national. – Balade plus de 100 km de sentiers pour effectuer des randonnĂ©es. La forĂȘt de CrĂ©cy – Surface 3 000 hectares dont 1 187 domanial – Faune chevreuils, sangliers, daims – Flore feuillus, quelques rĂ©sineux dont le sapin de Douglas – Histoire forĂȘt royale en 1400, elle fut vendue par Louis XIII. A la RĂ©volution, elle devient bien national, elle est revendue ensuite Ă  plusieurs propriĂ©taires. L’état gĂšre aujourd’hui, via l’Office National des ForĂȘts, environ 1 200 hectares. ChĂąteau et forĂȘt de FerriĂšres La forĂȘt de FerriĂšres – Surface 2 889 hectares – Faune cerf Sika, chevreuils, renards, Ă©cureuils, sangliers, nombreux oiseaux – Flore principalement le chĂȘne rouvre – Histoire son nom provient des nombreuses forges de fer qui existaient dans la rĂ©gion au Moyen-Âge. PropriĂ©tĂ© de communautĂ©s religieuses, puis de la Famille Rothschild, son propriĂ©taire aujourd’hui est la rĂ©gion Île-de-France. – Balades nombreux chemins bordĂ©s de mares. La forĂȘt de Fontainebleau – Surface 17 000 hectares plus 3 000 hectares pour le massif des Trois Pignons Voir la fiche complĂšte La forĂȘt de Jouy – Surface 1 632 hectares – Faune chevreuils, liĂšvres, lapins et sangliers – Flore chĂȘnes rouvres et pĂ©denculĂ©s – Histoire Ancien domaine des Comtes de Champagne, en 1156 Henri de Champagne la donne Ă  l’abbaye cistercienne de Jouy. En 1528, la forĂȘt est partagĂ©e entre l’abbaye et le domaine royal. A partir de 1861, l’Etat regroupe et acquiert les diffĂ©rentes parcelles. – Balade nombreux circuits balisĂ©s permettant de dĂ©couvrir notamment le chĂȘne Montauban ĂągĂ© d’environ 370 ans. La forĂȘt de Malvoisine – Surface 975 hectares – Faune renards, sangliers, chevreuils, faisans, perdreaux, liĂšvres et
 oiseaux rares comme l’Engoulevent chassant les insectes la nuit – Flore chĂȘnes, hĂȘtres et rĂ©sineux. Une dizaine d’arbres remarquables ont Ă©tĂ© recensĂ©s dont le plus beau de la ForĂȘt le long du GR14 sur la parcelle 146 appelĂ© Arbre Roland »plus de 200 ans – Histoire En 1287, le roi de France Philippe Le Bel se maria avec Jeanne de Navarre et avait pour habitude de venir chasser dans cette forĂȘt en Ă©puisant jusqu’à 10 chevaux par journĂ©e de chasse. Trois des neufs livres du cĂ©lĂšbre Roman de Renard » se dĂ©roule Ă  Malvoisine 12Ăšme, 13Ăšme siĂšcle. Progressivement acquise par l’Etat, elle rĂ©unit les anciennes propriĂ©tĂ©s de l’abbaye de Farmoutiers et l’ancienne forĂȘt de Hautefeuille. – Tourisme Un projet important de rĂ©novation sur 4 200 mÂČ avec l’ONF est prĂ©vu Ă  La Cabane du Prussien » abri forestier, offrant deux piĂšces, permet aux randonneurs de se reposer et de faire un feu dans une cheminĂ©e, carrefour de plusieurs chemins de randonnĂ©e. La forĂȘt du Mans – Surface 297 hectares – Faune Ă©tangs poissonneux refuges des oiseaux aquatiques – Flore feuillus – Histoire Au dĂ©part la forĂȘt couvrait une surface de 20 000 hectares au XIIIĂšme siĂšcle. Depuis 1956, l’Etat en est propriĂ©taire. La forĂȘt de Montceaux – Surface 685 hectares – Faune chevreuils, renards, sangliers, lapins, quelques cerfs et biches – Flore majoritĂ© de chĂȘnes, hĂȘtres, feuillus, rĂ©sineux – Histoire propriĂ©tĂ© de l’évĂȘchĂ© de Meaux durant plusieurs siĂšcles, Ă  partir de 1691, une capitainerie royale des chasses est créée Ă  Montceaux. Louis XVI traversa la forĂȘt lors de sa fuite Ă  Varennes. Devenue bien national Ă  la RĂ©volution, la forĂȘt est aujourd’hui domaniale. – Balade 2 circuits forestiers permettent de dĂ©couvrir notamment le Gros ChĂȘne » ĂągĂ© d’environ 540 ans, le ChĂȘne au Roi » ĂągĂ© d’environ 350 ans et un sentier botanique. La forĂȘt de Rougeau – Surface 840 hectares – Faune renards, chevreuils, sangliers et oiseaux – Flore feuillus et rĂ©sineux – Histoire Au Moyen-Âge propriĂ©tĂ© de la Commanderie des Templiers de Savigny, la forĂȘt est amĂ©nagĂ©e au XVIIĂšme siĂšcle pour les chasses royales de Louis XV et Louis XVI. A la RĂ©volution, elle devient bien national. En 1819, elle est vendue Ă  la famille Clary. A partir de 1981, la rĂ©gion acquiert progressivement la forĂȘt. La forĂȘt de SĂ©nart – Surface 3 047 hectares – Faune sangliers, chevreuils, renards, liĂšvres, Ă©cureuils, canards – Flore chĂȘne, chĂątaignier, charme, bouleau, pin sylvestre et rĂ©sineux – Histoire Ancienne forĂȘt des druides, dĂšs 1314 elle fait partie du domaine royal jusqu’à la RĂ©volution. La lĂ©gende veut que Louis XV ait rencontrĂ© Mme Lenormand d’Etiolles, qui deviendra ensuite la marquise de Pompadour, dans la forĂȘt de SĂ©nart. Aujourd’hui la forĂȘt domaniale est gĂ©rĂ©e par l’Office National des ForĂȘts. – Balades la forĂȘt reçoit environ 2 millions de visiteurs par an. La forĂȘt compte plus de 800 mares. La forĂȘt de Sourdun – Surface 740 hectares – Flore chĂȘnes et hĂȘtres – Histoire Domaine des Comtes de Champagne depuis 1165, ils en autorisent l’usage par les religieux, les seigneurs et le roi. La forĂȘt de Sourdun fournira la capitale en bois de chauffage. Elle appartient aujourd’hui Ă  l’Etat. – Balade prĂ©sence de deux sentiers balisĂ©s. La forĂȘt de Villefermoy – Surface 2 654 hectares – Faune cerfs, sangliers, chevreuils, liĂšvres – Flore chĂȘnes, frĂȘnes, bouleau, tilleuls, acacias, merisiers et quelques rĂ©sineux – Histoire elle rĂ©unit les anciens domaines des abbayes de Barbeau, Preuilly et de Saint-Germain des PrĂšs. AprĂšs la RĂ©volution, la forĂȘt est devenue bien national. Pour plus de renseignements Office national des forĂȘts Service dĂ©partemental Seine-et-Marne 217 bis, rue Grande 77300 Fontainebleau TĂ©l. 01 60 74 93 50 Copyright photo du haut Patrick M et article © dominique szatrowski –
Encouple ou en famille, goĂ»tez Ă  l'aventure en dormant dans une cabane perchĂ©e dans un arbre Ă  16 mĂštres de hauteur oĂč l’on embrasse un panorama vers la forĂȘt de Signy-l'Abbaye. Au plus prĂšs du faĂźte de ces chĂȘnes centenaires, vous sentirez battre le cƓur de la nature.
Impression sur papier cartonnĂ©, couchĂ© mat 230g Impression sur papier artisanal Albrecht DĂŒrer 210g Impression sur papier artisanal Albrecht DĂŒrer 210g - bords dĂ©chirĂ©s Impression sur papier HahnemĂŒhle German Etching 310g Impression sur papier HahnemĂŒhle German Etching 310g - bords dĂ©chirĂ©s Impression sur papier aquarelle William Turner 190g Impression sur papier aquarelle William Turner 190g - bords dĂ©chirĂ©s Impression sur papier torchon aquarelle 285g Impression sur papier torchon aquarelle 285g - bords dĂ©chirĂ©s Impression sur papier peint intissĂ© 180g Impression sur papier cartonnĂ© photo, brillant 250g Impression sur papier cartonnĂ© photo, aspect satinĂ© 250g Impression sur papier photo Fine Art Baryta 325g Lustre Satin 300g Masterclass Impression sur papier poster 150g

Imposanteet majestueuse dans son Ă©crin de verdure, l’abbaye fondĂ©e sous Charlemagne en 779 fut la plus grande abbaye du dĂ©partement. Elle fait partie depuis de ses plus beaux trĂ©sors architecturaux. Sainte-Marie de Lagrasse est l’un des monuments religieux les plus prestigieux d’Occitanie et tĂ©moigne de plus 1200 ans d’histoire.

ForĂȘt de CrĂ©cy La forĂȘt de CrĂ©cy est une forĂȘt domaniale situĂ©e dans le dĂ©partement de la Somme, Ă  15 kilomĂštres au nord d’Abbeville et 12 de la Baie de Somme. Elle s’étend sur hectares. TraitĂ©e depuis trĂšs longtemps en taillis sous futaie, elle est actuellement en conversion en futaie rĂ©guliĂšre de hĂȘtre, par rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle assistĂ©e. Les rĂ©serves de l'ancien taillis sous futaie produisent un bois de hĂȘtre d'excellente qualitĂ©. La grande vente d'automne a lieu chaque annĂ©e en Octobre Ă  la salle polyvalente de Forest L'Abbaye, elle mobilise environ 15000 m3 de bois d'Ɠuvre. A l’époque romaine elle faisait partie d’un trĂšs grand ensemble forestier qui s’appelait Cresiacum forestis ». Elle prend le nom de ForĂȘt de Cressy » en 1600. Elle est alors propriĂ©tĂ© royale et dĂ©pend du comtĂ© de Ponthieu, tenue en engagement par le duc de Guise jusqu’au milieu du 17Ăšme. Le roi François 1er y chasse rĂ©guliĂšrement et en ces pĂ©riodes il sĂ©journe au pavillon de la Haute Loge ». La chasse est dĂ©jĂ  une activitĂ© traditionnelle en cette forĂȘt, elle permet la rĂ©gulation des cheptels d’animaux sauvages qui s’y trouvent afin de permettre la rĂ©gĂ©nĂ©rescence des peuplements d’arbres. Ce n’est qu’à la suite de la RĂ©volution, que cette forĂȘt devient forĂȘt d’Etat et passe dans le domaine public sous le statut de forĂȘt domaniale et sous la gestion de l’Office National des Eaux et ForĂȘts qui, en partenariat avec le Conseil RĂ©gional de Picardie, le Conseil GĂ©nĂ©ral de la Somme et le Syndicat du Ponthieu Marquenterre, y a mis en place depuis une dizaine d’annĂ©es plusieurs Ă©quipements touristiques dont le circuit des vieux chĂȘnes » qui emprunte une partie des 34 kilomĂštres de routes forestiĂšres dont certaines sont encore empierrĂ©es, un circuit de 47 kilomĂštres d’allĂ©es cavaliĂšres, balisĂ© orange, permettant d'effectuer des boucles Ă  partir des accĂšs principaux au massif ou de le traverser conformĂ©ment au plan dĂ©partemental de randonnĂ©e Ă©questre, un parcours permanent de course d'orientation installĂ© aux alentours de la ClairiĂšre du Muguet. Un parcours ludo-sportif 14 ateliers destinĂ© principalement aux enfants mais convenant aussi aux adultes situĂ© autour de la ClairiĂšre aux chĂȘnes. de nombreuses table-bancs ont Ă©tĂ© installĂ©es tout au long de ces routes ainsi que dans la ClairiĂšre du Muguet oĂč vous attendent 2 ha de pelouse. Vous pouvez vous procurer cartes et autorisations d'accĂšs Ă  la MF de Beauvoir Ă  Forest L'Abbaye. Vous trouverez aussi un abri information au canton de la Taillette, au carrefour de la route dĂ©partementale 111 et de la route forestiĂšre de Bernay Ă  Domvast. Le patrimoine immobilier de la forĂȘt est important il est constituĂ© de bĂątiments construits pour la plupart aux environs de 1850. Les maisons forestiĂšres de Machy et de Caumartin sont actuellement affectĂ©es Ă  l'action sociale de l'Ă©tablissement. Les maisons forestiĂšres de l'Ermitage, du Poteau de Nouvion, de Canchy, et les Huttes ForestiĂšres des Grands HĂȘtres et des Vieux ChĂȘnes sont consacrĂ©es Ă  l'exploitation de la chasse ou Ă  l'accueil du public. En 1905, l’ cataloguait, au sein de ce massif, 30 arbres dits remarquables. Certains ont malheureusement disparu depuis
 d’autres, Ă  notre avis, pourraient aussi ĂȘtre cataloguĂ©s de la sorte car, au cours de notre randonnĂ©e des 7 et 8 Mai 2008 nous n’en avons croisĂ© que de magnifiques ». Comme Ă  notre dĂ©sormais habitude nous les notons ici au fur et Ă  mesure de notre dĂ©couverte ChĂȘne des Chartreux SituĂ© prĂšs de la commune de Forest l’Abbaye, il mesure 26 mĂštres pour une circonfĂ©rence de 4,45 mĂštres. HĂȘtre Richard Avec ses 33 mĂštres de hauteur et sa circonfĂ©rence de 5,16 m, cet arbre possĂšde des dimensions exceptionnelles pour un hĂȘtre. Il est ĂągĂ© de 390 Ă  400 ans et sa silhouette comme ses frondaisons lui donnent une valeur reconnue sur le plan national. HĂȘtre du Hallot ChĂȘne Beau Seigneur ChĂȘne le Superbe HĂȘtre de la Vierge Les frĂšres ennemis Force de la nature, ces deux arbres ont poussĂ© en mĂȘme temps jusqu’à lier leurs bases entre elles Nous sommes deux et pourtant nous ne formons qu’un arbre ! Je suis un chĂȘne, il est un hĂȘtre. AgĂ©s de 280 ans, nous avons poussĂ© cĂŽte Ă  cĂŽte». sur 30 m de hauteur et dĂ©jĂ  presque 7 m de diamĂštre nos deux troncs confondus en leur base. Nous Ă©tions amis jusqu’à ce que le hĂȘtre me domine. Je souffre de ne pas pouvoir me dĂ©velopper mais je prends mon mal en patience ! Nous formons un couple bien dĂ©sĂ©quilibrĂ© et pourtant exceptionnel ». HĂȘtre le Solitaire HĂȘtre le Remplaçant HĂȘtre l'Hermite HĂȘtre l'Hermite HĂȘtre l'Hermite HĂȘtre le Bien Venant HĂȘtre le Bien Venant HĂȘtre le Bien Venant ChĂȘne des Ramolleux D’une hauteur de 27 mĂštres et d’une circonfĂ©rence de 5,5 mĂštres il aurait Ă©tĂ© plantĂ© juste aprĂšs la bataille de CrĂ©cy et accuserait donc un Ăąge estimĂ© Ă  plus de 600 ans ChĂȘne le Spectateur » Je ne sais Ă  quoi est dĂ» le nom de ce chĂȘne sinon peut-ĂȘtre au splendide spectacle de la nature qui se dĂ©roule sous ses yeux au fil des saisons. ChĂȘne le Royal HĂȘtre le VĂ©nĂ©rable AllĂ©e de hĂȘtres Tout au long de notre randonnĂ©e Ă  travers cette trĂšs belle forĂȘt, nous avons pu contempler beaucoup d’autres arbres non classĂ©s remarquables » et qui pourtant sont de toute beauté  exemple cette belle allĂ©e bordĂ©e de grands hĂȘtres. ChĂȘne le Bel Ancien ChĂȘne le Bel Ancien ChĂȘne le Bel Ancien HĂȘtre du Cygne HĂȘtre du Cygne HĂȘtre du Cygne circonfĂ©rence approximative avec les "bras" du bord 4,50 mĂštres 1730routes de Fontfroide et sauvernay, 38160, Saint Antoine l’Abbaye, Auvergne-RhĂŽne-Alpes www.cabanes-fontfroide.com. Contacter le propriĂ©taire. Afficher le nÂș. Dans une forĂȘt de 6 ha, 7 cabanes et la chambre 4 saisons vous attendent pour un sĂ©jour atypique pour renouer avec la nature, faune et flore seront au rendez vous. SituĂ©es
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  • l abbaye dans une forĂȘt de chĂȘnes