Accueil Découvrez toutes nos études Les troupes coloniales françaises Journée de l'armée d'afrique et des Troupes coloniales. Date de création 1917 Date représentée 1917 © Collections La Contemporaine Date de publication Juillet 2006 Auteur Laurent VÉRAY En 1914-1918, les opérations militaires n’ont pas été très importantes en Afrique. En revanche, les soldats originaires des colonies ont joué un rôle considérable sur les fronts européens et dans les Balkans, en particulier pour l’armée française qui a recruté près de 158 000 hommes en Afrique du Nord et 134 000 en Afrique noire sur 8 700 000 hommes qui ont combattu en métropole. L’ensemble des troupes coloniales mobilisées durant le conflit s’élève à 600 000 selon Marc Michel. Cette affiche a été réalisée par le peintre et dessinateur réaliste Lucien Jonas, dont les œuvres régulièrement publiées dans la presse en particulier dans L’Illustration connaissent un grand succès pendant toute la guerre. Elle annonce une journée de charité, comme on en organise depuis le début du conflit au niveau national ou départemental en faveur des soldats. Intitulée Journée de l’armée d’Afrique et des troupes coloniales », elle représente des soldats de l’armée coloniale française lancés à l’assaut d’une position allemande, thème qui en fait la grande originalité c’est sans doute la première affiche qui le traite. Au premier rang de ces fougueux combattants figure un tirailleur sénégalais, le plus connu des soldats coloniaux, qui s’avance en criant et en brandissant son fusil, plein de rage et de courage. L’affichiste l’a particulièrement mis en valeur il est en effet au centre et occupe pratiquement toute la hauteur de l’image. Son attitude et son regard traduisent sa détermination. Sa capote en lambeaux, qui laisse entrevoir le jaune et le bleu de son uniforme, prouve que même les barbelés allemands n’ont pu l’arrêter. On peut supposer que le fantassin casqué se trouvant à sa gauche est un Maghrébin. Ce sont l’élan et le mouvement vers l’avant des combattants qui caractérisent l’ensemble de cette affiche, cherchant ainsi à témoigner de l’ardeur et de la bravoure des Africains, comme de leur fierté de se battre pour la France, par reconnaissance pour la Mère Patrie ». La composition rappelle beaucoup l’affiche Les Amazones au combat de Dogba », réalisée par Charles Castellani en 1897, qui illustre la sauvagerie des indigènes lors de la conquête coloniale. Mais ici, il est clair que la sauvagerie » a été domptée l’indigène porte l’uniforme français et mise au service de la bonne cause ces troupes de choc doivent servir à l’anéantissement de la barbarie » allemande. De ce point de vue, l’affiche reflète fidèlement l’opinion que, selon la théorie élaborée par le général Mangin en 1910, le commandement français avait de la force noire » et de sa capacité à participer efficacement aux coups durs » de la guerre en Europe. Laurent GERVEREAU, La Propagande par l’affiche, Paris, Syros-Alternatives, MICHEL, Les Africains et la Grande à l’Afrique 1914-1918, Paris, Karthala, AUDOIN-ROUZEAU et Jean-Jacques BECKER dir., Encyclopédie de la Grande Guerre, 1914-1918, Paris, Bayard, 2004. Laurent VÉRAY, Les troupes coloniales françaises », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 19/08/2022. URL Albums liés Découvrez nos études Commune le peuple en arme La Commune et le peuple de Paris en armes La Commune n’a pas disposé d’armée au sens strict. 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C’était en 1870, quelques jours après la bataille de Sedan. Par toutes les routes de la Champagne, les Allemands marchaient sur Paris. L’angoisse était profonde parmi les populations de la vallée du Petit-Morin ; elles s’attendaient d’heure en heure à voir l’ennemi apparaître sur le plateau de la Grande-Forêt. Un matin, deux habitants d’Orly, qui venaient de Buissières, d’autres qui arrivaient de la Belle-Idée, déclarèrent avoir vu sur la grande route de Montmirail à La Ferté-sous-Jouarre, des régiments prussiens appartenant à toutes les armes, qui s’avançaient par rangs serrés. Le boucher de Hondevilliers, qui s’était allé chercher du bétail à la ferme de Salnove, au-dessus de Bassevelle, avait été contraint de s’arrêter près le bois du Tartre, puis de couper à travers champs, pour rentrer chez lui, le chemin qui descend vers la vallée étant encombré par des escadrons de cavalerie et des batteries d’’artillerie qui marchaient en direction de Sablonnières. Enfin des gens dignes de foi affirmaient que les troupes allemandes, montant sur le plateau de Rebais, avaient traversé, dès la veille, Verdelot, Villeneuve et Bellot . En effet, bientôt on reconnaissait dans toutes les directions, des pas lourds des soldats foulant le sol, et un flot humain, formidable, se répandait dans les campagnes, terrorisant les habitant qui, fidèles au foyer, n’avaient pas voulu fuir devant l’envahisseur. Les jours se suivirent et les régiments succédèrent aux régiments, sans nombre et sans fin. Pendant ce temps à Chamlion, au Gravier, à Bècherelle et dans le fond de la vallée, depuis le moulin de la Forge jusqu’à celui des Bruts, tout était calme pas un seul ennemi n’avait été aperçu dans la région, et c’est à peine si on entendait au loin des rumeurs inquiétantes. Un garde-moulin demeurant à Bècherelle, Leduc, dit Quatre-Pattes, ancien tambour aux bataillons d’Afrique, qui passait pour n’avoir peur de rien, s’efforçait de rassurer ses compatriotes. Les Prussiens n’oseront jamais venir dans notre petit coin, disait-il. Le pays est très accidenté et les chemins sont détestables... Malheur à ceux qui s’aventureront par ici ! Cependant, une nuit, vers la mi-septembre, les cultivateurs de Bècherelle furent réveillés brusquement par une clameur étrange. Une partie de pillards allemands venait de faire irruption dans le hameau, et pénétrant dans les étables, s’était emparé du bétail. Tous les habitants, en un instant, furent debout et se trouvèrent réunis dans la rue, mais déjà les Allemands et leur butin avaient disparu vers les bois de la Fonderie. Leduc, comme si une idée soudaine venait de traverser son esprit, rentra chez lui, prit son tambour, rassembla les hommes valides et les harangua L’ennemi ne peut aller ni vite ni loin, dit-il gravement. Nous allons nous mettre à sa poursuite. Promettez-moi d’obéir, et je me charge de lui faire abandonner son butin. J’ai mon idée. Armez-vous d’un fusil ou d’une fourche, car on doit toujours prévoir de mauvaises rencontres, et marchez derrière moi en ayant confiance ! La petite troupe avec le vieux soldat à sa tête, descendit vers le moulin du Pont ; puis, tournant brusquement à droite, elle remonta le ru du Bois en de glissant sous les futaies. Subitement, Leduc s’arrêta. Les pillards sont là, dans le bois de la Fonderie. Ce que je prévoyais vient d’arriver pour éviter Orly, ils ont pris vers le nord un chemin sans issue et les voilà bloqués dans le fond du ravin. Hardi, vous autres, suivez le tambour, mais silence dans les rangs ! Leduc monta sur le plateau jusqu’à la ferme du Petit-Villiers, escorté de ses compagnons, puis, lorsqu’il se fut bien assuré de la position occupée par les pillards, s’enfonçant sous bois, tout seul, il descendit crânement à leur rencontre en battant du tambour. D’abord, les roulements furent sourds, lointains, comme perdus dans la campagne. En tapin qui connaît sa caisse, l’ancien soldat d’Afrique graduait ses effets, augmentait peu à peu la sonorité de ses batteries. Tout à coup, pris d’une rage folle, il se mit à frapper avec fureur, précipitant le heurt de ses baguettes sur la peau d’âne qui résonnait lourdement. Le bruit montait dans les airs, puis courait dans le ciel, tel un roulement de tonnerre. Bientôt d’autres tambours éclatèrent, furieux, au fond du ravin, et ce fut alors dans la nuit noire un vacarme fantastique. On aurait cru que la terre tremblait. Brusquement, Leduc interrompit ses batteries. Se redressant de toute sa haute taille, il se mit à crier d’une voix vibrante Bataillon ! En avant ! A la baïonnette ! D’autres voix, sonores, répétèrent à l’infini des commandements, et Leduc, recommençant la danse vertigineuse des baguettes sur son tambour, battit, battit éperdument la charge. Lorsque tout se tumulte eut cessé, le vieux soldat se pencha vers le sol et écouta longuement. Puis, en toute hâte, il gagna le plateau du Petit-Villiers, où les bonnes gens de Bècherelle l’attendaient. Par ici les courageux, venez chercher vos bêtes. Elles sont dans le bois, là-bas, qui vous attendent. Quant aux pillards, ils ont pris la fuite, et pour cause ! La petite troupe suivit Leduc et tomba au milieu du troupeau abandonné, dans le ravin, où chacun put reprendre son bien. Et maintenant, en route pour Bècherelle, reprit le tapin. Tout en marchant, je vais vous raconter ce combat extraordinaire, à seule fin que vous puissiez un jour le décrire aux descendants de vos descendants. Pour lors, quand j’ai su que les pillards étaient égarés dans la Fonderie, je me suis dit à part moi c’est bon, je les tiens. Leduc, mon garçon, bride les cordes de ta caisse, crache dans tes mains, roule tes baguettes et va bon train !... Il y a dans le ravin de la Fonderie un écho qui vaut dix régiments tu vas aller le réveiller, il t’aidera à remporter la victoire. Donc je suis descendu dans le ru, avec ma caisse et mes baguettes pour tout armement ; j’eus vite faite de reconnaître le terrain, et sans plus attendre je me suis mis à cogner comme un sourd sur mon instrument... Dix, vingt, cent tambours me répondirent. C’était l’écho qui m’envoyait du renfort. Il n’en fallut pas davantage pour mettre l’ennemi en déroute. Les pillards, croyant se trouver en présence d’une véritable armée, abandonnèrent les bestiaux et disparurent sans demander leur reste. Et ce fut en pure perte que je m’égosillais à crier En avant ! L’écho répéta mon commandement, mais il n’y avait plus un seul Allemand dans le bois pour l’entendre... Et voilà ce fameux combat que moi, Leduc, dit Quatre-Pattes, ancien tambour aux bataillons d’Afrique, je viens de livrer, sans coup férir ! Il en vaut bien un autre, vu qu’il n’a tué ni blessé personne... Sur ce, nous voici à Bécherelle... Rompez les rangs... C’est bon, c’est bon, pas de remerciements ! On a fait son devoir, et voilà tout... Rentrez les bêtes dans les étables... fermez bien vos portes... et à chacun bonsoir !
Leprolongement de la guerre de 1914 entraîne la constitution de nouvelles unités : sept régiments de marche et deux régiments mixtes de zouaves et de tirailleurs algériens sont créés. Fin mai 1918, les Allemands lancent la seconde bataille de la Marne (jusqu’au 6 août 1918)Les pertes s’élèvent à 28 000 morts pour les
LES TROMPETTES D’AÏDA C’est nous les descendants des régiments d’Afrique Les chasseurs, les spahis, les goumiers Gardiens et défenseurs d’empires magnifiques Sous l’ardent soleil chevauchant sans répit leurs fiers coursiers Toujours prêts à servir A vaincre ou à mourir Nos coeurs se sont unis Pour la Patrie Trompettes au garde-à-vous sonnez, sonnez à l’étendard Et que fièrement dans le ciel montent nos trois couleurs Le souffle de la France anime la fanfare Et met à chacun un peu d’air du pays au fond du coeur C’est notre volonté De vaincre ou de lutter De consacrer nos vies A la Patrie. La piste est difficile et toujours nous appelle Par les monts pelés de Taza, de Ksar’ Souk, de Midelt L’élan de Bournazel vers le Tafilalet Sur les Ksours ralliés plantera fièrement nos trois couleurs Ensemble nous referons gaiement flotter nos étendards Et suivrons partout hardiment l’éclat des trois couleurs Ensemble nous reprendrons demain le chemin du départ Et pour le pays serons prêts à lutter sans nulle peur Soldats, toujours devant, toujours la tête haute Nous serons présents sous la pluie, dans le vent, en avant ! L’ennemi nous trouvera le coeur plein de courage Et dans ce combat glorieux revivront nos héros
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