LaGrotte des CarbonniĂšres a Ă©tĂ© dĂ©couverte dans les annĂ©es 2000, puis amĂ©nagĂ©e et ouverte au public en 2018 par Jean-Max Touron. Elle est situĂ©e entre Souillac et Rocamadour dans le petit village de Lacave. La Grotte des CarbonniĂšres est une grotte Ă  concrĂ©tions, elle a Ă©tĂ© creusĂ©e par l’eau au cours des temps gĂ©ologiques.
Un plan de GĂ©rone pour visiter la ville ? C’est assez difficile de se limiter Ă  un seul, car la ville de GĂ©rone offre beaucoup aux voyageurs. Vous trouverez sur cette page Un plan gĂ©nĂ©ral de GĂ©rone Une carte de GĂ©rone, ville historique Une carte de la ville historique de GĂ©rone avec des photos, pour mieux se repĂ©rer et mĂȘme un plan des tournages de Games of ThronesSur la carte gĂ©nĂ©rale de GĂ©rone, vous trouverez les accĂšs gĂ©nĂ©raux orientĂ©s nord – Sud, les principaux parking, la position de la gare ferroviaire et de la gare de Bus ainsi qu’une vue gĂ©nĂ©rale de la carte de la vieille ville. Pour visiter GĂ©rone, garer vous dans les parkings indiquĂ©s et profitez d’une merveilleuse balade dans la ville. On commence par la partie la plus rĂ©cente, avec la place de l’indĂ©pendance, qui offre sous ses galeries de nombreux endroits pour se restaurer. On traverse en l’Onyar par un des ponts, le pont de GĂłmez 1916, lĂ©ger et aĂ©rien, ou le pont de Peixateries Velles 1827, le pont rouge construit par la maison Eiffel, et le Pont de Pedra ou d’Isabel II 1856 La vue sur les spectaculaires maisons de l’Onyar avec leurs façades aux vives couleurs constituent, avec la cathĂ©drale et Sant Feliu au fond, la carte postale la plus Ă©vocatrice de la pour agrandir le plan gĂ©nĂ©ral de GĂ©ronePlan du centre historique de GĂ©roneLa ville Historique de GĂ©rone est assez Ă©tendue. Elle est ceinturĂ©e Ă  l’est par une muraille romaine, puis carolingienne et mĂ©diĂ©vale, que l’on peut parcourir librement, et qui donne accĂšs Ă  de nombreux jardins et des vues superbes sur l’ensemble de la nord on trouve les vestiges les plus anciens dans le quartier Força Vella. Le monastĂšre de Sant Pere de Galligants XI-XII, La basilique Sant Feliu, premiĂšre cathĂ©drale de GĂ©rone jusqu’au Xe siĂšcle, la chapelle Sant Nicolau, l’un des plus beaux ensembles roman de Catalogne, et les Bains arabes, inspirĂ©s des bains romains. Le quartier est couronnĂ© par la cĂ©lĂšbre et imposante cathĂ©drale de GĂ©rone, avec son cloitre, son musĂ©e extraordinaire et son escalier si imposant. Incontournable dans la visite de la centre de la ville ancienne de GĂ©rone se trouve le CALL – quartier juif. RĂ©pertoriĂ© depuis 1160, le call est l’un des mieux conservĂ©s d’Europe. Entre les XIII et XIVe siĂšcles, des synagogues, des bains rituels, des Ă©coles et des hĂŽpitaux sont Ă©levĂ©s dans ces ruelles, que l’on parcoure aujourd’hui avec un Ă©merveillement renouvelĂ©. Et vous vous perdrez dans le dĂ©dale de ruelle qui compose cette ville historique. Tout le charme de GĂ©rone !Plan dĂ©taillĂ© de GĂ©rone, tournage de Games of ThronesEn bonus, pour les amateurs de la sĂ©rie, les lieux de tournage qui ont fait de GĂ©rone, la Braavos de la pour agrandir le plan game of Thrones GĂ©ronePour aller plus loinUn plan touristique de GĂ©rone en PDF Plan interactif de GĂ©rone, avec fonction recherche de soleil et de criques. J’aime les balades le long de la mer mĂ©ditĂ©rannĂ©e, la gastronomie catalane, la plongĂ©e sous-marine, les photos et les oiseaux dans les riziĂšres de Pals. Consultezle cadastre de Jenzat grĂące Ă  cette carte interactive. Cette carte du cadastre de Jenzat vous permet de consulter les enregistrements complets des biens immobiliers, des terres et des forĂȘts dans la ville de Jenzat et ses alentours. Le relevĂ© cadastral de Jenzat vous permet d'avoir un accĂšs Ă  la situation gĂ©ographique d'une DonnĂ©es SeLoger June 2022 Rue Prix moyen au mÂČ Prix bas Prix haut Traverse de la Villa Romaine 5456 € 4873 € 6069 € N'oubliez pas, le prix dĂ©pend aussi de son Ă©tat ! DĂ©tail des prix de vente des appartements au mÂČ Traverse de la Villa Romaine Prix moyen des appartements au mÂČ dans Traverse de la Villa Romaine Rue Prix bas Prix moyen Prix haut Traverse de la Villa Romaine 4821 € 5411 € 5898 € Moyenne Ă  Campagne Ouest 5323 € Prix de l’immobilier aux alentours de Traverse de la Villa Romaine Rue Prix mÂČ moyen Mazenod-Bellevue-Saint Donat-Banon 4772 €/mÂČ Cles Thermes-Cordeliers 4922 €/mÂČ Bois de l'Aune-La Galice 3696 €/mÂČ Plateau de Puyricard-La TrĂ©varesse 5681 €/mÂČ Grand Sud- Aix la Duranne 4569 €/mÂČ DĂ©tail des prix de vente des maisons au mÂČ Traverse de la Villa Romaine Prix moyen des maisons au mÂČ dans Traverse de la Villa Romaine Prix bas Prix moyen Prix haut 4956 € 5781 € 6861 € Moyenne Ă  Campagne Ouest 5323 € Prix de l’immobilier aux alentours de Traverse de la Villa Romaine Rue Prix mÂČ moyen Mazenod-Bellevue-Saint Donat-Banon 5907 €/mÂČ Cles Thermes-Cordeliers 6031 €/mÂČ Bois de l'Aune-La Galice 4685 €/mÂČ Plateau de Puyricard-La TrĂ©varesse 5321 €/mÂČ Grand Sud- Aix la Duranne 5232 €/mÂČ Les professionnels Traverse de la Villa Romaine note 131 avis CATHERINE SERR IMMOBILIER Contacter l'agence note 111 avis ERA-Agence du comtĂ© d'AIX Contacter l'agence note 112 avis Mon Office Immobilier - Pays d'Aix Contacter l'agence note 55 avis Tendances du marchĂ© immobilier dans le quartier Aix-en-Provence Quelques chiffres sur le marchĂ© Aix-en-Provence Rue Biens sur le marchĂ© Vendu sur 12 mois Traverse de la Villa Romaine Les logements dans le quartier Aix-en-Provence Nombre de logements 5598 RĂ©sidence principale 4732 % RĂ©sidence sĂ©condaire 521 Les derniers biens Ă  vendre dans le quartier Aix-en-Provence Description Prix Maison 5 piĂšces 96 mÂČ Vindelle 215000€ Maison 5 piĂšces 165 mÂČ AngoulĂȘme 385000€ Appartement 2 piĂšces 40 mÂČ Paris 17Ăšme 420000€ Appartement 2 piĂšces mÂČ Boulogne-Billancourt 346000€ Appartement 4 piĂšces 91 mÂČ Versailles 730000€ Appartement 3 piĂšces 77 mÂČ Boulogne-Billancourt 547000€ Evolution du marchĂ© immobilier d'Aix-en-Provence ce que les acheteurs cherchent Type de bien Appartement 52% Maison 47% Autres types de bien loft, hĂŽtel, chĂąteau, terrain... 1% Nombre de piĂšces Studio 7 % 2 piĂšces 18 % 3 piĂšces 20 % 4 piĂšces 24 % 5 piĂšces et + 31 % Surface minimum 100mÂČ 33 % Voisinage Composition du foyer CĂ©libataires 40 % Couples 33 % Familles 27 % Vie de quartier Transports 26 arrĂȘts Education 3 Ă©tablissements Quartier 25 commerces Population Total habitans 10380 Habitans par km2 701 Superficie en km2 15 Âge moyen Age mĂ©dian 45 - de 25 ans 26 % + de 25 ans 74 % Revenu moyen annuel par foyer 26064 Emploi et chĂŽmage Actifs -30 ans 4 % Actifs 50 % chercheurs d'emploi 3 % lavilla romaine-dossier presse David Vacelet et Emilie Velut - hĂŽtel-restaurant la villa romaine - saint rome 24200 Carsac Aillac - Dordogne PĂ©rigord TĂ©l. +33(0)5 53 28 52 07-
Contacts Code QR, vCard TĂ©lĂ©phone Adresse 20 Traverse de la Villa Romaine, Aix-En-Provence, 13090 ArrĂȘts et stations de transports en commun proches 860 mRapine 1 kmEntremont kmSaint-Mitre des Champs CatĂ©gories Carte Vue de la rue Aujourd'hui Aujourd'hui – Heure locale Aix-En-Provence 2018 mardi 16 aoĂ»t 2022 Horaires d'ouverture lundi – mardi – mercredi – jeudi – vendredi – samedi – dimanche – Lieux apparentĂ©s Vous pourriez aussi aimer Rue de l'Ancienne Minoterie Avenue de l'Europe Parking du Pasino Alentours PrĂšs de cet endroit 20 traverse de la Villa Romaine La ChevaliĂšre 67 avenue Mar de Lattre de Tassigny 44 avenue Mar de Lattre de Tassigny 44 avenue Mar de Lattre de Tassigny 10 avenue Mar de Lattre de Tassigny 44 avenue Mar de Lattre de Tassigny Avis sur Le Relais de la ChevaliĂšre Pas d'inscription demandĂ©e S'il vous plait, laissez-nous un avis
1La villa de Champ Madame traversait le territoire actuel de la commune d’AubiĂšre, Ă  2 km Ă  l’est du site. La seconde, d’orientation nord-sud, quittait la capitale de citĂ© par le sud en direction de Beaumont, mais son tracĂ© exact reste inconnu (Provost, Mennessier-Jouannet 1994a : 73-76). CaractĂ©ristiques techniques des constructions Tous les bĂątiments de la villa ainsi que Location de voiture la plus proche123 mRent A Car AIX EN PROVENCE 113 Avenue MarĂ©chal de Lattre de Tassigny, Aix-en-Provence162 mHertz 125 AllĂ©e des Dolia, kmEuropcar AIX EN PROVENCE 55 Boulevard de la RĂ©publique, kmEURLI RENT AIX-EN-PROVENCE CENTRE VILLE 34 Rue Irma Moreau, kmAgl services 34 Rue Irma Moreau, 34 Rue Irma Moreau, kmSixt 16 Boulevard de la RĂ©publique, kmThrifty Rent a Car 43 Avenue Victor Hugo, kmTrans Provence Service VTC 2 rue AbbĂ© Bremond le Maillane, kmADA Location voiture et utilitaire Aix en Provence 1 Avenue Henri Mouret, kmAvis Aix-en-Provence Gare Sncf Place Victor Hugo, kmHertz - Aix En Provence Downtown 43 Avenue Victor Hugo, kmDrive Up - Location de voiture double commande 1 Avenue Saint-JĂ©rĂŽme, kmMy Luxury Chauffeur 6 Rue Condorcet, kmCamus Chaigne Nicole 39 Avenue Jules Ferry, kmTrifret 17 Avenue de Roquefavour, kmCaumel Roger 153 Chemin de ChĂąteau Gombert, kmDLM Location Marseille 24 Rue Charles Tellier, kmOne Day In Provence - Provence private tours with driver guide Marseille, Aix en Provence 73 Boulevard Viala, kmAgence de Location 8 Place des Marseillaises, kmAgency Limousine Marseille 116 Avenue du Prado, kmEuropcar LA SEYNE SUR MER Rond-Point du 8 Mai 1945, La kmThrifty Rent a Car Place de l'Europe, kmDĂ©mĂ©nagement Entreprise Qualidem 2 Place Louis Blanc, kmEuropcar TOULON CITY 322 Avenue Edouard Le Bellegou, La Rode, Toulon Ilfaisait partie d'un ensemble qui conduisait vers NĂźmes de l'eau recueillie Ă  plus de 20 kilomĂštres de la ville. Son dĂ©bit Ă©tait de 20 000 m3 par jour, c’est-Ă -dire qu'il apportait quotidiennement Ă  chacun des 50 000 habitants de NĂźmes une moyenne de 400 litres d'eau. L'eau des aqueducs est distribuĂ©e dans les villes par un systĂšme de siphons utilisant des conduites en plomb d
Si l’on demande aux gens de nos jours, quels sont les vestiges romains qui leur viennent Ă  l’esprit, seront citĂ©s le pont du Gard, le ColisĂ©e, les amphithéùtres de NĂźmes ou d’Arles, le théùtre d’Orange
 Mais rares seront ceux qui spontanĂ©ment Ă©voqueront les voies romaines. Pourtant, combien de villages se targuent d’avoir sa voie romaine ? Simple chemin de terre, route dĂ©sormais goudronnĂ©e, ligne de buissons, ligne claire et rectiligne apparaissant dans des champs cĂ©rĂ©aliers ou plus Ă©vocatrice, une voie pavĂ©e. Il n’est pas de rĂ©gion en France qui ne prĂ©tend possĂ©der sa via romana » oubliant, pour une fois, l’antĂ©rioritĂ© de voies gauloises dont le rĂ©seau Ă©tait dĂ©jĂ  bien dense avant mĂȘme que les lĂ©gions de CĂ©sar ne les utilisent pour la conquĂȘte de la Gaule chevelue. PrĂ©sentation du rĂ©seau routier romain Une source incontournable concernant le rĂ©seau des voies romaines la table de Peutinger. Il s’agit d’une carte schĂ©matique appelĂ©e du nom de son ancien possesseur, Conrad Peutinger humaniste allemand du 16Ăšme siĂšcle. L’exemplaire qui est parvenu jusqu’à nous est une copie mĂ©diĂ©vale du 12Ăšme ou 13Ăšme siĂšcle d’une carte romaine datant, elle, du 3Ăšme et 4Ăšme siĂšcle Elle se prĂ©sente sous la forme d’un rouleau de parchemin formĂ© de 11 feuilles d’une longueur de 6,80m et d’une largeur de 34cm une 12Ăšme feuille Ă©voquant l’extrĂȘme ouest de l’Europe ayant disparu. Cette carte surprend l’individu du 21Ăšme siĂšcle du fait de l’absence d’une Ă©chelle et surtout de la dĂ©formation des terres qui aplatissent fortement les littoraux nordiques et mĂ©diterranĂ©ens. PassĂ© l’effet de surprise, on se surprend Ă  repĂ©rer la botte italienne, les embouchures du RhĂŽne ou du Nil, les Alpes ou la Sicile
 Avec un peu de chance ou de persĂ©vĂ©rance on peut mĂȘme dĂ©couvrir le nom d’une citĂ© romaine proche de notre lieu d’habitation. Si on laisse de cĂŽtĂ© les aberrations topographiques et les approximations plus que douteuses du littoral, cette table offre de prĂ©cieux renseignements pratiques les voies de communications, leurs interconnexions, les distances entre les principales citĂ©s, les relais du cursus publicus
 Cette table de Peutinger, de par les informations qu’elle fournit, tient plus d’une sorte de Europe » que d’une carte soucieuse de reprĂ©senter le plus fidĂšlement possible sur une feuille une rĂ©alitĂ© traduite en deux dimensions et Ă  Ă©chelle rĂ©duite. Une des 11 feuilles qui constitue le Table de Peutinger Les trois grands types de voies romaines D’aprĂšs l’arpenteur Siculus Flacus 1er siĂšcle il existe trois grands types de voies romaines Les via Publicae voies prĂ©toriennes ou consulaires qui sont des voies publiques, construites aux frais de l’Etat et qui portent les noms de ceux qui les ont tracĂ©es. Exemple la via Domitia C. Domitius Ahenoberbus en 118 , il s’agit du 1er gouverneur de la Gaule transalpine et nom de l’empereur Domitien comme on le croit trop souvent
. Ces voies sont d’un accĂšs libre et des curateurs sont chargĂ©s de leur entretien. Les via Vicinalae voies vicinales ce sont les plus nombreuses et servent souvent de liaison entre les voies publiques. Elles sont construites et entretenues sous la responsabilitĂ© des Pagi magistrats locaux qui exigent des propriĂ©taires d’entretenir la portion de voie qui traverse leur domaine. Elles sont aussi d’un accĂšs libre. Les via Privatae voies privĂ©es sont des chemins privĂ©s dont l’entretien est Ă  la charge du propriĂ©taire et l’accĂšs est limitĂ© chemin de servitude sinon l’accĂšs est laissĂ© Ă  la discrĂ©tion du propriĂ©taire. Le rĂ©seau impĂ©rial et le rĂ©seau gallo-romain La premiĂšre voie construite par les Romains, surnommĂ©e par eux la reine des voies, fut la via Appia reliant Rome Ă  Capoue en 312 La voie Appienne ou Via Appia. Sa construction fut ordonnĂ©e par le censeur Appius Claudius Caecus. Elle joignait Ă  l’origine Rome Ă  Capoue, puis fut prolongĂ©e jusqu’à Brindes Brundisium. Puis, petit Ă  petit, la botte italienne fut pourvue, au fil des siĂšcles d’un vĂ©ritable maillage de voies dont les plus connues sont les viae Aemilia, Aurelia, Claudia, Flaminia, Julia, Latina, Tiberina
 L’Empire, Ă  son apogĂ©e, s’étendait des frontiĂšres de l’Ecosse Ă  l’Irak et du Maroc Ă  la Roumanie. Il comptait environ 150 000 km de rĂ©seau routier on peut comparer ce chiffre avec celui de notre rĂ©seau routier français actuel, 893 000 km en 2001. En Gaule romanisĂ©e, on compte quatre grands axes principaux partant de Lugdunum une route vers la Germanie jusqu’à Colonia Claudia Cologne, une route vers l’Italie vers Rome, une route vers l’üle de Bretagne via Portius Itius Boulogne et la via Agrippa qui se dirige plein ouest vers Mediolanum Santonum Saintes ou Burdigala Bordeaux. Les grandes voies romaines en Gaules Un exemple de tracĂ© d’une via Agrippa. Ce que l’on appelle communĂ©ment Via Agrippa » est en fait un rĂ©seau de voies romaines en Gaule mis en place par Agrippa le gendre et ami de l’empereur Auguste. Selon le gĂ©ographe Strabon, Agrippa a choisi Lugdunum pour en faire le point de dĂ©part des grands chemins de la Gaule lesquels sont au nombre de quatre Une voie en direction de l’Aquitaine et du pays des santons Saintes Une voie en direction du Rhin Langres et TrĂšves Une voie en direction de la province narbonnaise Arles et Marseille Une voie, enfin, dite vers l’ocĂ©an et plus prĂ©cisĂ©ment vers la mer de Nord Autun et Amiens. Cette derniĂšre, appelĂ©e Via Agrippa de l’ocĂ©an peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme l’axe principal et stratĂ©gique reliant la province de Bretagne Grande Bretagne actuelle Ă  Rome via la capitale des Gaules, Lugdunum. La Bretagne Ă©tait connue de tout temps pour disposer d’importantes mines sources d’étain mĂ©tal indispensable pour la fabrication du bronze qui est un alliage de cuivre et d’étain. Cette vĂ©ritable route de l’étain, dĂ©marrait donc de Lugdunum mais possĂ©dait toute une sĂ©rie d’embranchements et de recoupements qui rendent son tracĂ© relativement incertain. Cependant, des Ă©tudes rĂ©centes tendent Ă  dĂ©gager un axe dominant Lugdunum Lyon, Cavillorum Chalons sur SaĂŽne, Augustodunum Autun dont la via Agrippa constitue aussi le cardo maximus, Autessiodurum Auxerre, Agedincum Sens, Lantinum Meaux, Augustomagus Senlis, Samarobriva Amiens et Gesioracum Boulogne-sur-Mer. Construction d’une voie romaine Le traçage Les voies romaines se caractĂ©risent chaque fois que cela est possible par leur tracĂ© rectiligne exemple la voie qui relie Bavay dans le Nord Ă  Tongres en Belgique est toute droite sur 70 km ! Les traitĂ©s gromatiques sont particuliĂšrement Ă©clairants sur le sujet. L’agri mensura appelĂ©e aussi ars metendi agris est pour les romains tout autant une science qu’un art et ils n’échappent pas Ă  l’influence pythagoricienne des philosophes mathĂ©maticiens qui prĂŽnent “l’amour” de la ligne droite, de la perpendiculaire et du carrĂ© dans lesquels ils voient la victoire de l’intelligence humaine domptant les “caprices” de la Nature. Mais il ne s’agit lĂ  que de la thĂ©orie car, confrontĂ© Ă  la rĂ©alitĂ© du terrain relief, obstacles naturels ou proximitĂ© d’une voie de communication terrestre ou fluviale, l’agrimensor s’adapte selon les besoins. L’utilisation par l’agrimensor d’une groma permet l’alignement de jalons sur de longues distances ce qui assure la rectitude de la voie. groma et decampedae Une fois le tracĂ© Ă©tabli, les ouvriers procĂšdent au dĂ©broussaillage les arbustes et des buissons sont brĂ»lĂ©s. La zone ainsi nettoyĂ©e est dĂ©capĂ©e Ă  la pioche et Ă  la pelle jusqu’au sol naturel, donnant ainsi naissance Ă  une tranchĂ©e. DĂ©brouissallage de la voie une fois tracĂ©e La structure interne En fonction de la nature du sol et des matĂ©riaux Ă  disposition, la structure interne peut diffĂ©rer notablement ainsi, suivant les rĂ©gions, pierres calcaires, galets, cailloux, silex, graviers
 constitueront le matĂ©riau de base, le tout liĂ© par de l’argile ou du sable. Toujours suivant les rĂ©gions et la nature des sols, l’épaisseur de la structure interne peut varier, en gĂ©nĂ©ral de 40cm Ă  un peu plus d’un mĂštre. En fait, comme le souligne l’archĂ©ologue GĂ©rard Coulon, les constructeurs s’adaptent Ă  l’environnement gĂ©ologique et puisent dans les ressources locales des zones traversĂ©es bon sens et Ă©conomie prĂ©valent. Un exemple de voie pavĂ©e via munita Ă  PompĂ©i. 1. Sol nu nivelĂ©, et Ă©ventuellement tassĂ©. 2. Statumen amas de cailloux. 3. Audits moellons agrĂ©gĂ©s par du ciment romain 4. Nucleus dĂ©bris de poterie agrĂ©gĂ©s par du ciment fin 5. Dorsum blocs polygonaux de silex, ou blocs rectangulaires de tuf volcanique ou d’autres pierres des environs, formant la surface de la route. La forme elliptique permettait d’éviter Ă  la pluie de stagner au milieu de la route. Le dessous des blocs Ă©tait parfois volontairement entaillĂ© leur donnant une meilleure tenue sur le nucleus. 6. Crepido trottoir ou chaussĂ©e Ă©levĂ©e pour les piĂ©tons. 7. Bordure. Le revĂȘtement Il existe plusieurs types de revĂȘtement sur les voies romaines – Les voies dallĂ©es qui sont composĂ©es de pierres de grandes dimensions, de faible Ă©paisseur et possĂ©dant une surface plane. Voie pavĂ©e du cardo d’Augustodunum Autun – 71 – Les voies pavĂ©es constituĂ©es de pierres cubiques d’une surface infĂ©rieure aux dalles mais d’une Ă©paisseur plus importante. voies pavĂ©es constituĂ©es de pierres cubiques – Les chaussĂ©es empierrĂ©es dont la surface de roulement est garnie de petites pierres compactĂ©es. – Enfin, nombre de revĂȘtements sont constituĂ©s de graviers ou de terre battue. La rĂ©partition de ces diffĂ©rents types de revĂȘtements correspond presque toujours au lieu sur lequel ils se trouvent. Ainsi, les voies dallĂ©es ou pavĂ©es se retrouvent dans les citĂ©s ou leurs abords immĂ©diats tandis que les autres types de revĂȘtements prĂ©dominent dans les zones rurales. Les voies dallĂ©es et les routes pavĂ©es ne vont pas sans poser quelques problĂšmes Plus chĂšres et plus dĂ©licates Ă  poser Plus sensibles Ă  l’usure les roues de chariots sont cerclĂ©es de fer Moins confortables au roulage Plus dangereuses pour les sabots des chevaux ou pour les chaussures cloutĂ©es caligae des lĂ©gionnaires Plus dĂ©licat Ă  rĂ©parer et Ă  entretenir Elles sont cependant indispensables dans certains cas En ville, elles produisent beaucoup moins de poussiĂšre et sont plus facile Ă  nettoyer Elles Ă©vitent ou en tous cas limitent fortement la boue et les orniĂšres Dans certaines zones de terrain meuble ou dans les fortes montĂ©es, elles sont indispensables. Enfin, question de prestige » l’entrĂ©e d’une citĂ© dallĂ©e ou pavĂ©e impressionne plus favorablement le voyageur
 Largeurs, formes et dimensions La forme bombĂ©e de la chaussĂ©e permet l’écoulement sur les bas-cĂŽtĂ©s des eaux de pluies. Les sillons creusĂ©s de part et d’autre de la chaussĂ©e constituent le premier travail permettant de matĂ©rialiser l’itinĂ©raire sur le terrain. La largeur varie suivant le type de voie ; mĂȘme si on ne peut pas parler de standardisation absolue, on remarque frĂ©quemment des largeurs types ». La largeur la plus courante des viae publicae est de 20 pieds soit pratiquement 6m et permettait le croisement de deux voitures. La largeur la plus importante relevĂ©e par les archĂ©ologues en France correspond Ă  un tronçon de la Via Agrippa, elle est de 23 pieds soit 6,81m. Ce sont sur les voies privĂ©es que l’on trouve les largeurs les plus variĂ©es pouvant mĂȘme atteindre la largeur d’un sentier double pas, soit 1,48m. Infrastructures des voies romaines Les ouvrages d’art Ils ont pour objectif de permettre de franchir les obstacles qui ne peuvent ĂȘtre contournĂ©s. – Les tunnels relativement rares sauf dans des rĂ©gions montagneuses oĂč ils sont considĂ©rĂ©s comme indispensables, la plupart des tunnels creusĂ©s dans l’AntiquitĂ© l’étaient pour les aqueducs. Moins larges et moins hauts, ils Ă©taient plus faciles Ă  percer et permettaient une pente de l’aqueduc rĂ©guliĂšre et suffisante Ă  l’écoulement des eaux, Ă©lĂ©ment primordial Ă  leur bon fonctionnement. Le plus souvent, dans les rĂ©gions au relief accidentĂ©, les romains prĂ©fĂ©raient percer un passage taillĂ© plutĂŽt que d’avoir recours Ă  un tunnel routier. Passage taillĂ© en Toscane, probablement d’origine Ă©trusque – Les ponts mĂȘme si la plupart du temps, un franchissement de cours d’eau se rĂ©alisait par l’intermĂ©diaire de bacs, voire de passage Ă  guĂ© si les conditions le permettent, la largeur d’un fleuve, l’encaissement d’une riviĂšre, la violence du courant, imposent la construction d’un pont. Domaine dans lequel ils excellaient, les romains ont rĂ©alisĂ©s d’admirables ponts on pense spontanĂ©ment au cĂ©lĂšbre Pont du Gard en oubliant un peu vite qu’il fut un ouvrage d’art destinĂ© exclusivement au passage de l’eau pont aqueduc et qu’il ne devint un pont routier qu’au Moyen Age ce qui lui permis d’ailleurs, Ă©tant entretenu rĂ©guliĂšrement, de franchir allĂšgrement les presque 20 siĂšcles qui sĂ©parent sa construction de notre Ă©poque. L’un des ponts les plus spectaculaires jamais rĂ©alisĂ©s par les lĂ©gions romaines fut celui Ă©laborĂ© par l’ingĂ©nieur Apollodore de Damas sur la Danube. C’était un pont avec des piles de pierre et un tablier de bois, avec des travĂ©es de 57 m. Ses dimensions 1 135 m de longueur, 45 m de hauteur et 20 m de largeur. De cet ouvrage colossal, il ne reste malheureusement qu’un pilier en pierre sur une des rives du Danube. Des ponts routiers romains les plus remarquables subsistent encore en Espagne tel le pont d’Alcantara – Enfin, il existait des ponts de bateaux qui permettaient Ă  la fois la circulation terrestre franchissement du pont et fluvial passage de bateaux L’exemple le plus remarquable est certainement le pont d’Arelate maquette du pont de bateaux d’Arelate – MusĂ©e de l’Arles Antique. Les bornes milliaires Les bornes milliaires ces colonnes de pierres d’une hauteur variant gĂ©nĂ©ralement entre 1,50m et 3m sont les vĂ©ritables ancĂȘtres de nos bornes kilomĂ©triques. D’un diamĂštre compris entre 50 et 80 cm, elles jalonnaient les voies romaines tous les milles romains 1481 m ou, dans le nord de la Gaule et en Germanie toutes les lieues gauloises 2 222 m ou 1,5 mille romain. Ces bornes milliaires indiquaient les distances entre le point oĂč elles sont implantĂ©es et la citĂ© la plus proche dans les deux directions. Sur leur partie supĂ©rieure, on trouve un texte en lettres capitales gravĂ© et peint en rouge Ă  hauteur de lecture d’un voyageur Ă  cheval. Cette inscription mentionne le nom de l’empereur qui a fait construire la route ou dĂ©crĂ©tĂ© sa rĂ©fection, suit sa titulature en abrĂ©gĂ© c’est-Ă -dire tous ses titres honorifiques. Borne milliaire trouvĂ©e Ă  Moingt sur le tracĂ© de la voie romaine menant Ă  Augustodunum Autun 71 Pour positionner correctement les bornes milliaires, les romains disposaient d’un odomĂštre appareil montĂ© sur un chariot et disposant d’engrenages permettant de faire tomber une bille dans un rĂ©servoir aprĂšs un tour complet d’une roue dentĂ©e ce qui correspondait trĂšs prĂ©cisĂ©ment Ă  mille pas. Cet appareil nous est connu car il est dĂ©crit longuement dans le De Architectura de l’ingĂ©nieur romain Vitruve. RĂ©plique d’un chariot de mesure romain odomĂštre – MusĂ©e de Pergame Il existe aussi dans les villes des indicateurs routiers sous forme de plaques de marbre et qui informent sur les diffĂ©rents itinĂ©raires, les stations sur le parcours et les distances. plaque de marbre d’indicateur routier. Source les voies romaines en Gaules » G. Coulon Ed. Errance Les stationes gĂźtes et relais Sur les voies publiques, on distingue deux types d’infrastructures destinĂ©es Ă  une halte plus ou moins prolongĂ©e les mutatio sont des gĂźtes d’étape disposĂ©s tous les 20 Ă  30 km qui permettent de se reposer, de se rafraĂźchir et Ă©ventuellement de changer de monture. Les mensio 6 Ă  8 fois moins nombreux sont de vĂ©ritables relais bien Ă©quipĂ©s, avec une auberge pour la nuit, une Ă©table pour les Ă©quidĂ©s, une forte capacitĂ© de stockage et mĂȘme un marĂ©chal ferrant, un charron voire un vĂ©tĂ©rinaire. On les trouve tous les 30 Ă  50 km variable, surtout en Orient, en fonction de la proximitĂ© immĂ©diate de points d’eau. Les gobelets de Vicarello sont quatre gobelets d’argent du Ier siĂšcle ap. J-C. Il s’agit d’objets votifs provenant de la station thermale d’Aquae Apollinares, prĂšs du lac de Bracciano lacus Sabatinus et conservĂ©s Ă  Rome au musĂ©e des Thermes de DioclĂ©tien Palazzo Massimo. Les infrastructures sont Ă  la charge des municipalitĂ©s sur le territoire desquelles elles se trouvent tandis que le matĂ©riel, les bĂȘtes en moyenne 40 chevaux publics – equiti publici– par mensio et 20 par mutatio et les fonctionnaires sont Ă  la charge de l’Etat et sont dirigĂ©s par des mancipes prĂ©posĂ©s Ă  la gestion des relais. On peut faire la distinction entre la fonction relais du cursus publicus, fiable et efficace et la partie tabernae auberge privĂ©e situĂ©e Ă  cĂŽtĂ© des relais qui pouvait dans certains endroits cumuler les problĂšmes prostitution frĂ©quente, clientĂšle peu frĂ©quentable, cuisine grossiĂšre avec des viandes trop grasses et un vin fortement coupĂ© d’eau
 Tout cela poussait les voyageurs aisĂ©s Ă  se faire inviter chez une personne privĂ©e par lettre d’introduction en pratiquant l’hospitium. mensio Saverne L’utilisation des voies romaines L’utilisation administrative » des voies lĂ©gions et courrier impĂ©rial Le dĂ©placement des lĂ©gions l’une des raisons qui ont poussĂ© la RĂ©publique puis l’Empire Ă  construire des viae publicae est le dĂ©placement des lĂ©gions ; sur un aussi vaste empire, les armĂ©es doivent pouvoir se dĂ©placer le plus rapidement rapide, or, une lĂ©gion en marche comporte 5000 lĂ©gionnaires sans compter les valets d’armes, les mules, les chevaux et les chariots tractĂ©s par des boeufs le tout Ă©tendu sur parfois plus de 10 km. La vitesse de dĂ©placement d’une lĂ©gion au complet oscille entre trois et quatre km/h pas plus. Les marches forcĂ©es peuvent ĂȘtre plus rapide mais dans ces conditions, l’impedimenta ne suit plus. L’intĂ©rĂȘt principal des voies publiques lorsqu’elles sont correctement entretenues est de permettre une avancĂ©e normale » des lĂ©gions notamment sans flaques boueuses provoquant des orniĂšres fatales aux lourds chariots, inconvĂ©nient problĂ©matique sur des chemins classiques pendant les pĂ©riodes pluvieuses. A partir d’Auguste, un service des postes de l’administration impĂ©riale voit le jour sur les plus importantes voies publiques les courriers du Cursus Publicus appelĂ©s tabellarii ou speculatores parcourent en moyenne 75 km par jour en profitant du systĂšme de relais pour changer de monture. Ils reçoivent une evectio autorisation officielle donnĂ© par l’empereur et au compte goutte par les gouverneurs qui doivent rendre compte Ă  l’empereur ainsi qu’un diploma sauf-conduit permettant l’utilisation gratuite des services. Exceptionnellement, ces courriers peuvent parcourir des distances plus importantes comme en 69 un courrier qui franchit les 108 milles romains sĂ©parant Cologne de Mayence en 12 heures Ă  peine ce qui donne une moyenne de 13,5km/H. Les voies romaines disposaient de leur police de la route le plus souvent, ce sont des bĂ©nĂ©ficiaires c’est-Ă -dire des lĂ©gionnaires 1 solde œ ou double solde et exemptĂ©s de corvĂ©es qui sont dĂ©tachĂ©s de la lĂ©gion sur des points de passage stratĂ©giques ou sur des stations routiĂšres importantes. Cette situation est quasi systĂ©matique en Germanie ou dans des rĂ©gions proches du Limes oĂč sont positionnĂ©es presque toutes les lĂ©gions. Pour le reste du territoire de l’Empire ce sont probablement des soldats auxiliaires ou des gardes locales qui dĂ©pendent d’un prĂ©fet Ă  la rĂ©pression du banditisme. StĂšle du lĂ©gionnaire Marcianus Avitianus dont l’inscription prĂ©cise qu’il fut dĂ©tachĂ© Ă  environ 40 kilomĂštres au nord-ouest du camp d’Argentorate, Tabernae occupait une position stratĂ©gique au pied du col de Saverne 413m, un des passages naturels permettant de franchir facilement le massif des Vosges l’hiver rend les autres cols moins praticables. Les commerçants et les voyageurs Si de nombreux commerçants frĂ©quentent les voies terrestres, pour de longs trajets, la plupart des marchandises prenaient, chaque fois que cela Ă©tait possible, la voie fluviale, plus pratique et moins chĂšre. On apprend par l’édit de DioclĂ©tien que le transport fluvial Ă©tait entre 5 et 10 fois moins cher que le transport terrestre et que le transport maritime Ă©tait, lui, de 25 Ă  50 fois moins cher. Une exception notable et amusante Pline l’Ancien dans son Histoire Naturelle X, 22, 53 nous apprend que des troupeaux d’oies font Ă  patte » le voyage depuis le pays des Morins actuel Pas-de-Calais jusqu’aux marchĂ©s de Rome. L’insĂ©curitĂ© rĂ©gnant Ă  certaines Ă©poques et sur certaines routes troupes de Brigands explique aussi la prĂ©fĂ©rence du transport fluvial plus sĂ»r. Quant aux voyageurs, pĂšlerins ou touristes, ils prĂ©fĂšrent dĂšs que possible voyager en groupe afin de pouvoir se dĂ©fendre mutuellement en cas d’attaque de voleurs. Les voyageurs les plus riches n’hĂ©sitent pas Ă  se dĂ©placer avec leurs esclaves voire parfois avec d’anciens gladiateurs recrutĂ©s comme gardes du corps. Les vĂ©hicules Les romains utilisaient plusieurs types de vĂ©hicules hippomobiles Ă  deux ou quatre roues, tractĂ©s par des chevaux, des Ăąnes, des mulets ou par des boeufs pour les chariots les plus lourds. La terminologie des diffĂ©rents types de vĂ©hicules est assez confuse tant les noms recouvrent des rĂ©alitĂ©s proches. On peut citer en vrac les rhedae, carpenta birotae, caruca, clabulae, petoritum, cisium, essedum, plaustrum, benna, carpentum, carri
 Cependant, on peut distinguer les principales catĂ©gories – les vĂ©hicules de transport de personnes Ă  deux ou quatre roues tels les rhedae ou caruca. Reproduction de stĂšle parc archĂ©ologique d’Aubechies en Belgique Reproduction d’une caruca – musĂ©e de Cologne Chariot en osier – musĂ©e de Dijon – Enfin, il existait un type de vĂ©hicule particulier, peu rapide mais singuliĂšrement confortable la lectica ou litiĂšre qui Ă©tait l’apanage des plus riches
 reproduction d’une lectica – musĂ©e des temps barbares marle 02 Les alĂ©as de la circulation La circulation sur les voies romaines est exclusivement diurne, dans ces conditions, il est difficile de dĂ©passer une moyenne de 20 milles romains/jour soit 35 km. Si les conditions sont exceptionnellement favorables, on peut parcourir une distance plus longue, mais le plus souvent, les conditions mĂ©tĂ©orologiques, les incidents ou accidents peuvent ralentir considĂ©rablement la moyenne. Les intempĂ©ries et l’état des routes pluies, inondations, neige, ont des consĂ©quences sur les infrastructures des voies et donc un retentissement rĂ©el sur la durĂ©e du voyage. Une crue soudaine et un passage Ă  guĂ© devient impossible obligeant les voyageurs Ă  se dĂ©tourner vers le 1er pont quelquefois fort Ă©loignĂ©. Des pluies torrentielles peuvent entraĂźner des glissements de terrains et couper les communications, idem avec la neige. Finalement, ce sont les mĂȘmes problĂšmes que de nos jours mais avec des moyens pour les rĂ©soudre bien moindre et moins d’incidences mĂ©diatiques. Les accidents point d’airbag ni de roue de secours, certes, la vitesse trĂšs faible limite les risques mais une roue brisĂ©e, un cheval blessĂ© ou un voyageur avec une belle entorse de la cheville sur une voie peu frĂ©quentĂ©e en toute fin d’aprĂšs-midi et c’est une nuit Ă  la belle Ă©toile qui peut s’avĂ©rer problĂ©matique l’hiver par grand froid ou avec des brigands traĂźnant dans les parages. Les actes de brigandages les voies romaines n’ont jamais Ă©tĂ© rĂ©putĂ©es pour leur sĂ»retĂ©. Nombreux sont les brigands de grands chemins qui sĂšment la terreur dans certaines rĂ©gions. Si, comme le souligne JuvĂ©nal dans ses satires le voyageur dont la poche est vide chantera au nez des voleurs », les lettres de change n’existant pas encore, certains commerçants se dĂ©plaçaient avec des sommes parfois importantes pour leurs frais de dĂ©placement ou pour leurs affaires. L’une des consĂ©quences de cette insĂ©curitĂ© les voyageurs Ă  cheval circulaient sur la partie gauche de la voie afin de pouvoir dĂ©gainer leur glaive et combattre plus facilement un ennemi potentiel arrivant en face les britanniques ont gardĂ© ce sens de circulation romain » tandis que sous l’impulsion de NapolĂ©on, l’Europe adoptait la circulation Ă  droite. Conclusion Rome a conquis un vaste empire par les armes et par la diplomatie et elle l’a conservĂ© par ce qu’elle a pu apporter de mieux » aux populations indigĂšnes. Si une certaine Ă©lite sociale a profitĂ© des bienfaits du confort Ă  la romaine domus avec hypocauste, thermes publics, aqueducs amenant l’eau courante
 les voies romaines furent au bĂ©nĂ©fice de tous. Cependant, le rĂŽle essentiel aux yeux du pouvoir de ce rĂ©seau est d’acheminer vers Rome le plus rapidement possible des nouvelles fraĂźches des quatre coins de l’Empire grĂące au cursus publicus et aux relais frĂ©quents sur les voies publiques. On retrouve un systĂšme analogue de courrier impĂ©rial dans une civilisation fort Ă©loignĂ©e gĂ©ographiquement et culturellement de l’empire romain La civilisation inca possĂ©dait elle aussi un rĂ©seau routier Ă©tendu bien que moins dense environ 25 000 km contre 150 000 km oĂč la capitale, Cuzco, Ă©tait reliĂ©e aux point les plus Ă©loignĂ©s de l’empire par des routes disposant de relais oĂč les chasquis messagers du tambos service de poste de l’inca portaient en courant des informations au sapa inca empereur. De fortes similitudes de fonctionnement alors que contrairement aux romains les incas ne connaissaient ni la roue ni l’écriture et ne possĂ©daient pas de chevaux
 Enfin, il convient de signaler que les voies romaines ont longtemps survĂ©cu Ă  l’Empire puisqu’elles ont servi de rĂ©seau routier principal bien au-delĂ  de la pĂ©riode mĂ©diĂ©vale. De nos jours, ces voies, quand elles ont subsistĂ©, ne sont que des vestiges servant aux promeneurs ou, exceptionnellement aux coureurs cyclistes du Paris Roubaix qui connaissent chaque annĂ©e l’enfer des pavĂ©s romains du nord lorsqu’ils franchissent, trĂ©pides, la trouĂ©e d’Aremberg ou le carrefour de l’arbre. Auteur Legion VIII Augusta Histoire vivante et reconstitution historique du Ier siĂšcle aprĂšs
Ledecumanus maximus & le cardo des ruines romaines de Tipaza. Comme toute ville romaine, deux voies principales la traversent : le decumanus maximus et le cardo. Ces impressionnantes artĂšres aux dalles bosselĂ©es, s’étalent sur une largeur de quatorze mĂštres. La premiĂšre est un prolongement de la route qui reliait Icosium (Alger) Ă  CĂ©sarĂ©e (Cherchell). Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur Aix-en-Provence Red Peppers Le contenu de la carte est en cours de chargement... 20 Traverse de la Villa Romaine, Aix-en-Provence , Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur 13090 Adresse Aliments Restaurant Bar 20 Traverse de la Villa Romaine, Aix-en-Provence, Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur 13090 Obtenir des directions +33 4 42 63 10 95 Horaires d'ouverture FermĂ© Ă  l'heure actuelle Demain 1130 am — 0200 pm Mardi 1130 am — 0200 pm Mercredi 1130 am — 0200 pm Jeudi 1130 am — 0200 pm Vendredi 1130 am — 0200 pm RĂ©sumĂ© des notes ★ ★ ★ ★ ☆ 4 / 5 4 avis Avis Bonne ambiance, manque de la place pour danser. DĂ©co un peu carton pĂąte. Restauration soignĂ©e Par Philippe, October 23, 2016 Musique bien trop forte pour une si petite piĂšce Ă  partir de 22h il est impossible de tenir une discussion face Ă  nos assiettes. Dommage! Par Meggie Corleone, September 26, 2016 De tres bons burger... une bonne ambiance Par Michel Pinelli, September 10, 2016 Que dire si ce n'est que c'est mon resto de burger prĂ©fĂ©rĂ©. Les tarifs sont raisonnables. La biĂšre est bonne et le weekend on a le droit a des bons groupes de rock Par Romy Xjs, September 01, 2016 Galerie de photos de Red Peppers CoordonnĂ©es et localisation Red Peppers en Aix-en-Provence Red Peppers — Red Peppers en 20 Traverse de la Villa Romaine, Aix-en-Provence, Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur. La Chichoumeille 4 Avenue Albert Couton, Aix-en-Provence, Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur 13290 +33 4 42 39 18 44 FermĂ© maintenant Sarl les 2 Freres 2 Cours Marcel Bremond, Aix-en-Provence, Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur 13290 +33 4 42 24 20 17 Sarl Who's Wood Design 815 Chemin de la Plaine des des, Aix-en-Provence, Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur 13090 +33 6 03 42 54 11 La Villa des Chefs 1225 Chemin de la Blaque, Aix-en-Provence, Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur 13090 +33 6 64 84 60 48 La Chichoumeille 4 Avenue Albert Couton, Aix-en-Provence, Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur 13290 Le Yves Jean Square Robert Lagier, Aix-en-Provence, Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur 13290 +33 4 42 39 18 18 ✗ LatraversĂ©e de la Turbie. Dans la traversĂ©e du village il n'est pas possible de suivre le tracĂ© de la voie. Il est vraisemblable qu'elle traversait le parking en biais. Une vieille gravure, datant d'avant la premiĂšre restauration de la tour d'Auguste rĂ©alisĂ©e par le Roi de Sardaigne vers 1848, permet de deviner l'emprise de la route de
DĂ©partements Bouches du RhĂŽne Aix-en-Provence Garagiste Rent and Drop Adresse & Contact 20 Traverse De La Villa Romaine 13090 Aix-en-Provence Plan d'accĂšs Horaires de Rent and Drop Ă  Aix-en-Provence Le magasin est actuellement fermĂ© Lundi 09h00 Ă  11h00 et 14h00 Ă  17h00 Mardi 09h00 Ă  11h00 et 14h00 Ă  17h00 Mercredi 09h00 Ă  11h00 et 14h00 Ă  17h00 Jeudi 09h00 Ă  11h00 et 14h00 Ă  17h00 Vendredi 09h00 Ă  11h00 et 14h00 Ă  17h00 Samedi 09h00 Ă  10h00 et 16h00 Ă  17h00 Dimanche FERMÉ Modifier les horaires Pour savoir si votre magasin est ouvert ces jours, contactez-le ! Ces horaires ne tiennent pas compte des jours fĂ©riĂ©s et dimanches de fĂȘte. Vous pouvez aussi vĂ©rifier si Rent and Drop Aix-en-Provence est ouvert le Mardi en l'appelant...Habituellement Rent and Drop Aix-en-Provence est fermĂ© le dimanche. Attention, est un site participatif oĂč chacun peut indiquer les horaires, si vous constatez des erreurs, merci de nous les signaler. Services du magasin Rent and Drop Ă  Aix-En-Provence Vous pouvez renseigner les services du magasin. Marques vues Ă  Rent and Drop de Aix-En-Provence Vous pouvez ajouter et supprimer des marques disponibles dans le magasin. Selectionnez une ou plusieurs marques puis supprimer en validant Description du magasin Rent and Drop Ă  Aix-en-Provence Rent and Drop de la catĂ©gorie garagiste se situe Ă  Aix-en-Provence 13090. Son exacte localisation est 20 Traverse de la Villa Romaine . Vous souhaitez en apprendre d'avantage sur l'endroit oĂč vous avez l'intention d'aller ? DĂ©couvrez les avis postĂ©s par les autres consommateurs et la note globale de ce garagiste Rent and Drop. Le commerce n'a pas encore de note le 30/10/2018. Soyez le premier au commenter ! Cette fiche n'est pas celle que vous recherchiez ? Vous trouverez d'autres Rent and Drop Ă  Martigues La FarlĂšde Sorgues NĂźmes Marseille 11e Qu'est-ce qui vous empĂȘche de faire vos achats Ă  Rent and Drop puis de vous rendre Ă  vĂ©lo au magasin de fournitures pour professionnels Univert se situant Ă  1153 m ou en roller au magasin de sport Culture VĂ©lo qui n'est qu'Ă  210 m ? Envi de tester un nouveau lieu ? Vous pouvez essayer de vous rendre chez Top Garage se trouvant au 19 Avenue Henri Pontier - 13100 - Aix-en-Provence Top Garage Ă©tant situĂ© au 5 Traverse Notre Dame - 13100 - Aix-en-Provence Top Garage qui est au 995 Avenue de Bredasque - 13090 - Aix-en-Provence Securitest qui se trouve au 6 AVENUE DE LATTRE DE TASSIGNY - 13090 - Aix-en-Provence Rent A Car qui est au 20 route Galice - 13100 - Aix-en-Provence Vous ĂȘtes client ou vous connaissez Rent and Drop Aix-en-Provence ? Aidez les futurs clients en laissant votre avis et en notant ce magasin ! Plus que PRO traite vos donnĂ©es personnelles Les champs signalĂ©s par un astĂ©risque sont obligatoires. Vos donnĂ©es sont utilisĂ©es par Plus que PRO pour permettre la publication de votre avis sur le site Au magasin. Le traitement de vos donnĂ©es personnelles est fondĂ© sur votre consentement. Vous bĂ©nĂ©ficiez en tout hypothĂšse du droit de retirer votre consentement en renseignant le formulaire ou en nous Ă©crivant Ă  l'adresse dpo Vos donnĂ©es seront transmises Ă  notre service interne qui traitera votre demande dans les meilleurs dĂ©lais. Vous disposez de droits sur vos donnĂ©es personnelles, Ă  savoir un droit d'accĂšs ; un droit de rectification ; un droit Ă  l'effacement ; un droit Ă  la limitation du traitement des donnĂ©es ; un droit Ă  la portabilitĂ© de vos donnĂ©es , un droit de dĂ©finir des directives relatives au sort de vos donnĂ©es. Pour toute demande rendez-vous sur Pour en savoir plus sur les traitements de vos donnĂ©es personnelles et vos droits, consultez notre Politique de confidentialitĂ© ou Ă©crivez nous Ă  l'adresse dpo Vous avez des questions, trouvez les rĂ©ponses OĂč se trouve ce magasin L'adresse de ce magasin est 20 Traverse De La Villa Romaine , 13090 Aix-en-Provence Comment contacter ce magasin Pour contacter ce magasin vous pouvez appeler le 0826109179. Quels sont les horaires d’ouverture de ce magasin ? Ce magasin est ouvert Lundi 09h00 Ă  11h00 et 14h00 Ă  17h00 ;Mardi 09h00 Ă  11h00 et 14h00 Ă  17h00 ;Mercredi 09h00 Ă  11h00 et 14h00 Ă  17h00 ;Jeudi 09h00 Ă  11h00 et 14h00 Ă  17h00 ;Vendredi 09h00 Ă  11h00 et 14h00 Ă  17h00 ;Samedi 09h00 Ă  10h00 et 16h00 Ă  17h00 ;Dimanche contacter le magasin pour plus d’informations concernant les horaires. Ce magasin est il ouvert le dimanche ? Ce magasin n’est pas actuellement ouvert le dimanche. Veuillez contacter le magasin pour plus de renseignement concernant les horaires. A proximitĂ© Chargement de la carte en cours...
ÀMontrĂ©al, la villa de SĂ©viac. Dans le Gers, vous pouvez visiter la villa gallo-romaine de SĂ©viac, classĂ©e monument historique. La villa de SĂ©viac fait partie du pĂŽle archĂ©ologique Elusa
Visite nocturne de St Jean Pied de Port Visites et circuits, Culte et religion, Histoire - CivilisationSaint-Jean-Pied-de-Port 64220Le 17/08/2022Au fil de cette visite nocturne, partagez un moment privilĂ©giĂ© avec notre guide. Vous plongerez dans l'histoire avec Guilhem, un pĂšlerin en marche pour Saint Jacques de Compostelle, qui traverse les Ă©poques du Moyen Age Ă  nos jours. De la citĂ© mĂ©diĂ©vale fondĂ©e par les rois de Navarre Ă  la ville citadelle des rois de France, suivons la pĂ©rĂ©grination de l'ami Ghuilhem. RDV Porte St Jacques. Portes ouvertes Ă  l'Ă©glise Saint-Louis d'Uza Portes ouvertes, Visites et circuits, Culte et religion, PeintureUza 40170Le 17/08/2022Profitez-en pour dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir les peintures, les statues... le charme de cet Ă©difice de culte et d'histoire. Visites tous les mercredis de 14 h 30 Ă  17 h 30 du 1er juin au 30 septembre. Visites libres ou guidĂ©es. EntrĂ©e nocturne de St Jean Pied de Port Manifestation culturelle, FĂȘte, Histoire - Civilisation, Patrimoine - Culture, Manifestation culturelle, Visites et circuitsSaint-Jean-Pied-de-Port 64220Le 17/08/2022Au fil de cette visite nocturne, partagez un moment privilĂ©giĂ© avec notre guide. Vous plongerez dans l'histoire avec Guilhem, un pĂšlerin en marche pour Saint Jacques de Compostelle, qui traverse les Ă©poques du Moyen Age Ă  nos jours. De la citĂ© mĂ©diĂ©vale fondĂ©e par les rois de Navarre Ă  la ville citadelle des rois de France, suivons la pĂ©rĂ©grination de l'ami Ghuilhem. RDV Porte St ouvertes Ă  l'Ă©glise Saint-Louis d'Uza Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Portes ouvertes, Visites et circuitsUza 40170Le 17/08/2022Profitez-en pour dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir les peintures, les statues... le charme de cet Ă©difice de culte et d'histoire. Visites tous les mercredis de 14 h 30 Ă  17 h 30 du 1er juin au 30 septembre. Visites libres ou guidĂ©es. EntrĂ©e gratuite."Accueil Ă  la Ferme en ForĂȘt de la Double et VallĂ©e de la Dronne" - Ferme bio caprine et porcine/ Miel FĂȘte, Patrimoine - Culture, Animaux, Repas - DĂ©gustation, Portes ouvertes, Visites et circuitsRibĂ©rac 24600Le 16/08/2022Visites Ferme de la Geyrie Ă  Cercles chez Louise et Peter DUNN—Apiculture chez HervĂ© TOUSSAINT Ă  Cercles. MarchĂ© Gourmand au chĂąteau de Fongrenon emmener ses couverts DĂ©parts 14h30 de RibĂ©rac et 14h de Saint Aulaye Place MistralOuverture exceptionnelle de la savonnerie Visites et circuits, Patrimoine - CultureSaint-Cast-le-Guildo 22380Le 17/08/2022Savondou vous ouvre ses portes cet Ă©tĂ©! Visite des lieux, achat possible sur place. Pas de fabrication en public. EntrĂ©e Jean Pied de Port, Plus Beaux Villages de France visite guidĂ©e Visite guidĂ©e, Culte et religionSaint-Jean-Pied-de-Port 64220Le 18/08/2022Nous vous invitons Ă  remonter le temps, grĂące Ă  la dĂ©couverte de ce patrimoine unique. ApprĂ©ciez la vue sur les PyrĂ©nĂ©es tout en foulant les pavĂ©s centenaires. Vous apprendrez la petite et la grande histoire de St Jean Pied de Port avec notre Raconteur de Pays ou Guide confĂ©rencier. Vous deviendrez le temps d’une visite, un pĂšlerin de St Jacques de Compostelle, lors de la traversĂ©e de la rue de la Pays d’art et d’histoire Le port de pĂȘche et sa criĂ©e Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, PĂȘche, Visites et circuits, Visites et circuitsSaint-Jean-de-Luz 64500Le 19/08/2022Posez un autre regard sur le port de pĂȘche de Saint-Jean-de-Luz / Ciboure Ă  travers son histoire, depuis la chasse Ă  la baleine jusqu’à son activitĂ© actuelle. Puis dĂ©couvrez le fonctionnement de la criĂ©e grĂące Ă  un accĂšs privilĂ©giĂ© Ă  ses frigos et entrepĂŽts. Sur inscription auprĂšs des offices de tourisme. Nombre de places limitĂ©Visite guidĂ©e de la citadelle Manifestation culturelle, FĂȘte, Histoire - Civilisation, Patrimoine - Culture, Manifestation culturelle, Visites et circuitsSaint-Jean-Pied-de-Port 64220Le 17/08/2022De l'ancien chĂąteau fort Ă  la citadelle du 17Ăšme siĂšcle et remaniĂ©e par Vauban, l'architecte prĂ©fĂ©rĂ© de Louis XIV, revivez l'Ă©popĂ©e de la citĂ© fortifiĂ©e de Saint Jean Pied de Port. DĂšs 1625, une citadelle voit le jour sur l'Ă©peron rocheux de la colline de Mendiguren, en surplomb du village fortifiĂ©. Puis c'est en 1685, que SĂ©bastien le Prestre marquis de Vauban interviendra apportant des amĂ©liorations au site. A l'issue des travaux qui dureront un siĂšcle, la citadelle sera le centre d'un vaste camp en calĂšche et visite de la ferme de la SaĂąne Portes ouvertes, RandonnĂ©e et balade, Balades, Visites et circuits, Animaux, Sports Ă©questres, Pour enfants, MarchĂ©ï„‹SAINT-DENIS-D'ACLON 76860Le 17/08/2022Partez en famille pour une balade au rythme des percherons Ă  bord d'une calĂšche puis dĂ©couvrez la ferme pĂ©dagogique de la SaĂąne, ses animaux, et ses outils agricoles Ă  l'ancienne ! RĂ©servation obligatoire et nombre de participants limitĂ©. Respect des gestes barriĂšres et du protocole sanitaire en guidĂ©e de la citadelle Manifestation culturelle, FĂȘte, Histoire - Civilisation, Patrimoine - Culture, Manifestation culturelle, Visites et circuitsSaint-Jean-Pied-de-Port 64220Le 18/08/2022De l'ancien chĂąteau fort Ă  la citadelle du 17Ăšme siĂšcle et remaniĂ©e par Vauban, l'architecte prĂ©fĂ©rĂ© de Louis XIV, revivez l'Ă©popĂ©e de la citĂ© fortifiĂ©e de Saint Jean Pied de Port. DĂšs 1625, une citadelle voit le jour sur l'Ă©peron rocheux de la colline de Mendiguren, en surplomb du village fortifiĂ©. Puis c'est en 1685, que SĂ©bastien le Prestre marquis de Vauban interviendra apportant des amĂ©liorations au site. A l'issue des travaux qui dureront un siĂšcle, la citadelle sera le centre d'un vaste camp guidĂ©e de la citadelle Manifestation culturelle, FĂȘte, Histoire - Civilisation, Patrimoine - Culture, Manifestation culturelle, Visites et circuitsSaint-Jean-Pied-de-Port 64220Le 18/08/2022De l'ancien chĂąteau fort Ă  la citadelle du 17Ăšme siĂšcle et remaniĂ©e par Vauban, l'architecte prĂ©fĂ©rĂ© de Louis XIV, revivez l'Ă©popĂ©e de la citĂ© fortifiĂ©e de Saint Jean Pied de Port. DĂšs 1625, une citadelle voit le jour sur l'Ă©peron rocheux de la colline de Mendiguren, en surplomb du village fortifiĂ©. Puis c'est en 1685, que SĂ©bastien le Prestre marquis de Vauban interviendra apportant des amĂ©liorations au site. A l'issue des travaux qui dureront un siĂšcle, la citadelle sera le centre d'un vaste camp Jean Pied de Port, Plus Beaux Villages de France visite guidĂ©e Manifestation culturelle, FĂȘte, Histoire - Civilisation, Manifestation culturelle, Visites et circuitsSaint-Jean-Pied-de-Port 64220Le 18/08/2022Nous vous invitons Ă  remonter le temps, grĂące Ă  la dĂ©couverte de ce patrimoine unique. ApprĂ©ciez la vue sur les PyrĂ©nĂ©es tout en foulant les pavĂ©s centenaires. Vous apprendrez la petite et la grande histoire de St Jean Pied de Port avec notre Raconteur de Pays ou Guide confĂ©rencier. Vous deviendrez le temps d’une visite, un pĂšlerin de St Jacques de Compostelle, lors de la traversĂ©e de la rue de la FLASH L’ENCEINTE ROMAINE CACHÉE ET SECRÈTE Visites et circuitsLe Mans 72000Le 17/08/2022De la porte Saint-Martin aux jardins de la cathĂ©drale, en passant par la tour du Gros Pilier, dĂ©couvrez des parties cachĂ©es et mĂ©connues de l’enceinte romaine et leurs secrets que nous vous rĂ©vĂ©lerons. Votre guide sera Martine de la Chapelle Sainte-Anne Culte et religionSaint-Quay-Portrieux 22410Le 19/08/2022Ouverture des portes et visites guidĂ©es de la chapelle Sainte-Anne. Construite en 1770, sa voĂ»te est en carĂšne de d'Art et d'Histoire Visite GuidĂ©e, Cahors, les Lieux de MĂ©moire de la Seconde Guerre Mondiale Histoire - CivilisationCahors 46000Le 17/08/2022DĂ©part devant l'entrĂ©e du cimetiĂšre, porte Saint-Michel Gratuit sans inscription. DurĂ©e 2h30"Accueil Ă  la Ferme en ForĂȘt de la Double et VallĂ©e de la Dronne" - Elevage Ovin et Brasserie Artisanale FĂȘte, Patrimoine - Culture, Animaux, Repas - DĂ©gustation, Portes ouvertes, Visites et circuitsRibĂ©rac 24600Le 19/08/2022Visite d'un Ă©levage ovin de Viktor EYLENBOSCH Ă  LA ROCHE CHALAIS— DĂ©couverte d'une brasserie artisanale Ă  PARCOUL le PARCOUL TAPS Boxing Hare Brewing visite de la brasserie et dĂ©gustation. Food Truck FISH and SHIPS aprĂšs la visite DĂ©parts 14h de RibĂ©rac OTI et 14h30 de Saint Aulaye Place MistralVisite guidĂ©e "Le jardin de Michel et Jacqueline" Nature - Environnement, Plante - Fleur, Portes ouvertesSaint-Paul-en-Born 40200Le 18/08/2022Jacqueline et Michel vous accueillent pour une visite commentĂ©e de leur jardin et Ă©voquerons la crĂ©ation de ce jardin, les diffĂ©rents challenges qu’ils ont dĂ» relever pour que rosiers et clĂ©matites parviennent Ă  s’épanouir dans un terrain sablonneux, s’intĂšgrent parfaitement au milieu des autres arbustes et vivaces, soient en harmonie au niveau des couleurs. Autre challenge parvenir Ă  crĂ©er des espaces diffĂ©rents dans un petit jardin avec chacun sa propre ambiance, ses Ă©cosystĂšmes, agrĂ©mentĂ© pour certains de petits points d’eau. Taille du groupe 8 personnes maximum L'organisation de la visite se fera dans le respect de la distanciation sociale. Toute personne ne respectant pas ces obligations se verra refuser l'accĂšs Ă  la visite. RĂ©servation obligatoire au 05 58 07 49 14 ou 06 82 05 47 42 Facebook jardin de jacqueline et michelVisite guidĂ©e Histoire et patrimoine juif Manifestation culturelle, Histoire - Civilisation, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsBayonne 64100Le 17/08/2022DĂšs la fin du XVI e siĂšcle, des Juifs du Portugal fuyant l’Inquisition s’installent au faubourg Saint-Esprit de Bayonne. Cette communautĂ© a marquĂ© l’histoire et le patrimoine de la ville. Laissez-vous conter une riche aventure humaine, sociale et culturelle et poussez la porte de la synagogueVisite Pays d’art et d’histoire "Coeur de ville" Manifestation culturelle, Histoire - Civilisation, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsSaint-Jean-de-Luz 64500Le 18/08/2022A travers cette visite "Coeur de Ville", venez dĂ©couvrir le port de pĂȘche traditionnel, les maisons d'armateurs du XVIIĂšme siĂšcle, sans oublier l'Ă©glise Saint Jean-Baptiste, haut lieu du mariage de Louis XIV et de l'Infante d'Espagne Marie-ThĂ©rĂšse. Vous serez Ă©galement sĂ©duit par la promenade de la plage et ses charmantes maisons Ă  passerelles, tĂ©moins de l'architecture naissante de cette citĂ© balnĂ©aire apprĂ©ciĂ©e dĂšs la Belle Epoque. RĂ©servations obligatoires Ă  l'office de tourisme. Places limitĂ©esVisite des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsPĂ©rigueux 24000Le 16/08/2022mardi 16 aoĂ»t Ă  14h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsPĂ©rigueux 24000Le 16/08/2022mardi 16 aoĂ»t Ă  15h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsPĂ©rigueux 24000Le 16/08/2022mardi 16 aoĂ»t Ă  16h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsPĂ©rigueux 24000Le 16/08/2022mardi 16 aoĂ»t Ă  17h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsPĂ©rigueux 24000Le 17/08/2022mercredi 17 aoĂ»t Ă  14h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsPĂ©rigueux 24000Le 17/08/2022mercredi 17 aoĂ»t Ă  15h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsPĂ©rigueux 24000Le 17/08/2022mercredi 17 aoĂ»t Ă  17h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de guidĂ©e de la citadelle Patrimoine - CultureSaint-Jean-Pied-de-Port 64220Le 18/08/2022De l'ancien chĂąteau fort Ă  la citadelle du 17Ăšme siĂšcle et remaniĂ©e par Vauban, l'architecte prĂ©fĂ©rĂ© de Louis XIV, revivez l'Ă©popĂ©e de la citĂ© fortifiĂ©e de Saint Jean Pied de Port. DĂšs 1625, une citadelle voit le jour sur l'Ă©peron rocheux de la colline de Mendiguren, en surplomb du village fortifiĂ©. Puis c'est en 1685, que SĂ©bastien le Prestre marquis de Vauban interviendra apportant des amĂ©liorations au site. A l'issue des travaux qui dureront un siĂšcle, la citadelle sera le centre d'un vaste camp des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Vie locale, Patrimoine - CulturePĂ©rigueux 24000Le 16/08/2022mardi 16 aoĂ»t Ă  15h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Vie locale, Patrimoine - CulturePĂ©rigueux 24000Le 17/08/2022mercredi 17 aoĂ»t Ă  15h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Vie locale, Patrimoine - CulturePĂ©rigueux 24000Le 16/08/2022mardi 16 aoĂ»t Ă  14h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Vie locale, Patrimoine - CulturePĂ©rigueux 24000Le 16/08/2022mardi 16 aoĂ»t Ă  16h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Vie locale, Patrimoine - CulturePĂ©rigueux 24000Le 17/08/2022mercredi 17 aoĂ»t Ă  14h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Vie locale, Patrimoine - CulturePĂ©rigueux 24000Le 16/08/2022mardi 16 aoĂ»t Ă  17h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Vie locale, Patrimoine - CulturePĂ©rigueux 24000Le 17/08/2022mercredi 17 aoĂ»t Ă  17h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsPĂ©rigueux 24000Le 18/08/2022jeudi 18 aoĂ»t Ă  14h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsPĂ©rigueux 24000Le 18/08/2022jeudi 18 aoĂ»t Ă  15h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsPĂ©rigueux 24000Le 18/08/2022jeudi 18 aoĂ»t Ă  17h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Vie locale, Patrimoine - CulturePĂ©rigueux 24000Le 18/08/2022jeudi 18 aoĂ»t Ă  15h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Vie locale, Patrimoine - CulturePĂ©rigueux 24000Le 18/08/2022jeudi 18 aoĂ»t Ă  14h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de des toits de la cathĂ©drale Saint-Front Vie locale, Patrimoine - CulturePĂ©rigueux 24000Le 18/08/2022jeudi 18 aoĂ»t Ă  17h AccĂ©dez aux toits de la cathĂ©drale avec PĂ©rigueux Ă  vos pieds ! En dĂ©ambulant entre les clochetons et les coupoles, vous porterez un nouveau regard sur cette architecture romano-byzantine unique. DurĂ©e de visite 1h RĂ©servation conseillĂ©e. Groupes limitĂ©s Ă  10 personnes. Enfants Ă  partir de 8 ans. Retrait des billets auprĂšs de l'office de et village de Saint-Maurin Manifestation culturelle, Histoire - Civilisation, Visites et circuitsSaint-Maurin 47270Le 19/08/2022Le village conserve les ruines d’une riche abbaye, dĂ©pendant au Moyen-Ăąge de l’ordre de Cluny. On apprendra, l’histoire de Saint Maurin et de son insolite cĂ©phalophorie il a portĂ© sa tĂȘte coupĂ©e. Un dĂ©tour par le chĂąteau abbatial permettra de dĂ©couvrir le musĂ©e local et sa collection d’objets de la vie rurale et des anciens les Ă©glises du Pays d'Auge Visite guidĂ©e, Culte et religion, Vie associativeOrbec 14290Le 16/08/2022L'association pour le Patrimoine des Églises en Pays d’Auge APEPA est heureuse de vous ouvrir Ă  nouveau les portes des petites Ă©glises pendant l’étĂ© 2022. L’entrĂ©e est libre pour toutes nos manifestations. 10 circuits en juillet et aoĂ»t. Chacun de ces circuits vous proposera la visite commentĂ©e de deux Ă©glises proches gĂ©ographiquement. Pour cette sortie du 16 aoĂ»t, dĂ©couvrez les 2 Ă©glises de d'Orbec . 14h30 - La Chapelle de l'HĂŽtel-Dieu Saint-RĂ©my 16h00 - Église Notre-DameVisite guidĂ©e VAH Charleville L'Ă©glise Saint-Remi Visites et circuits, Patrimoine - CultureCharleville-MĂ©ziĂšres 08000Le 17/08/2022Chef d'oeuvre de l'architecture nĂ©o-romane, cette Ă©glise recĂšle bien des trĂ©sors Ă  redĂ©couvrir ! L'emplacement porte le souvenir de l'hospice de la milice chrĂ©tienne voulu par Charles de Gonzague et son Ă©pouse. L'Ă©difice lui-mĂȘme date nĂ©anmoins du milieu du XIXĂš siĂšcle ; il est dĂ» Ă  un grand architecte carolopolitain de l'Ă©poque, Jean Ă  la loupe ce monument passionnant qui marque le paysage de Charleville !Pour rĂ©server, cliquez ici ! Pour en savoir plusVisite guidĂ©e Histoire et patrimoine juif Patrimoine - CultureBayonne 64100Le 17/08/2022DĂšs la fin du XVI e siĂšcle, des Juifs du Portugal fuyant l’Inquisition s’installent au faubourg Saint-Esprit de Bayonne. Cette communautĂ© a marquĂ© l’histoire et le patrimoine de la ville. Laissez-vous conter une riche aventure humaine, sociale et culturelle et poussez la porte de la synagogueVisite chapelle de la TrinitĂ© Visites et circuits, Patrimoine - CulturePlouha 22580Le 18/08/2022Tous les jeudis de l'Ă©tĂ©, Les amis de la TrinitĂ© vous ouvrent les portes de la chapelle. SituĂ©e au point le plus haut de Plouha, la chapelle de la TrinitĂ© est mentionnĂ©e dans une chartre de 1354. Elle est ornĂ©e de statues du XVIe siĂšcle, d'un tableau de la Sainte TrinitĂ© de 1678 et d'une table de communion en bois cirĂ© du XVIIIe siĂšcle. Sur le placĂźtre s’élĂšve un calvaire Ă©rigĂ© par Guillaume de Trogoff en 1460 et 1496, taillĂ© en pierre de Pays d’art et d’histoire "Coeur de ville" PĂȘche, Patrimoine - Culture, Histoire - Civilisation, Vie localeSaint-Jean-de-Luz 64500Le 18/08/2022A travers cette visite "Coeur de Ville", venez dĂ©couvrir le port de pĂȘche traditionnel, les maisons d'armateurs du XVIIĂšme siĂšcle, sans oublier l'Ă©glise Saint Jean-Baptiste, haut lieu du mariage de Louis XIV et de l'Infante d'Espagne Marie-ThĂ©rĂšse. Vous serez Ă©galement sĂ©duit par la promenade de la plage et ses charmantes maisons Ă  passerelles, tĂ©moins de l'architecture naissante de cette citĂ© balnĂ©aire apprĂ©ciĂ©e dĂšs la Belle Epoque. RĂ©servations obligatoires Ă  l'office de tourisme. Places limitĂ©esVisite guidĂ©e de Livarot Patrimoine - Culture, Repas - DĂ©gustation, Visite guidĂ©eLivarot-Pays-d'Auge 14140Du 20/07/2022 au 17/08/2022Cet Ă©tĂ©, l’Office de Tourisme Authentic Normandy vous propose de dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir, en compagnie d'un guide-confĂ©rencier, l'histoire et le patrimoine de Lisieux et des centre-bourgs de notre destination, Livarot, Saint-Pierre-sur-Dives et Orbec. Livarot, citĂ© fromagĂšre. CitĂ© mĂ©tallurgique depuis le Moyen-Age, Livarot devient Ă  partir du XVIIe siĂšcle le lieu de marchĂ© du fromage qui portera son nom. Des hĂąloirs y sont aussi bĂątis pour l’affinage des fromages. En 1910, la fromagerie Georges Bisson s’installe aux portes de la ville aux cĂŽtĂ©s de la nouvelle fabrique de boĂźtes Ă  fromage de Monsieur Georges Leroy. Les deux usines deviennent ainsi les moteurs de la citĂ© et rythment sa vie jusque dans les annĂ©es 1960. DĂ©couvrez l’histoire et le patrimoine de la citĂ© fromagĂšre !Visite Pays d’art et d’histoire Le port de pĂȘche et sa criĂ©e PĂȘche, Vie locale, Histoire - CivilisationSaint-Jean-de-Luz 64500Le 19/08/2022Posez un autre regard sur le port de pĂȘche de Saint-Jean-de-Luz / Ciboure Ă  travers son histoire, depuis la chasse Ă  la baleine jusqu’à son activitĂ© actuelle. Puis dĂ©couvrez le fonctionnement de la criĂ©e grĂące Ă  un accĂšs privilĂ©giĂ© Ă  ses frigos et entrepĂŽts. Sur inscription auprĂšs des offices de tourisme. Nombre de places limitĂ©Les Natrimoines - Entre nature et culture Patrimoine - Culture, Nature - Environnement, Visite guidĂ©eSaint-Macaire 33490Le 19/08/2022DĂ©couvrez le village autrement. PonctuĂ©e par les interventions de LĂ©onor, guide confĂ©renciĂšre et Corentin, animateur nature, cette promenade alliera patrimoine naturel et culturel pour une approche diffĂ©rente de la commune. RĂ©servation obligatoire. RDV devant la grange sur pilotis, chemin du port.
Traversezles siĂšcles et rendez visite Ă  Lucius, propriĂ©taire d'une somptueuse villa romaine . Villa romaine d’Orbe-BoscĂ©az. SituĂ© au cƓur de la RĂ©gion d’Yverdon-les-Bains, Orbe possĂšde de magnifiques trĂ©sors lĂ©guĂ©s au fil de sa riche histoire, dont la Villa romaine, l’une des plus grandes du Nord des Alpes. Lucius, le MaĂźtre des lieux, vous fera dĂ©couvrir sa luxueuse
En 133 avant JĂ©sus Christ, Rome Ă©tait devenue une superpuissance mĂ©diterranĂ©enne avec laquelle il fallait dĂ©sormais compter. MĂȘme les souverains les plus puissants pliaient l’échine devant Rome en effet, les Romains s’étaient emparĂ©s des territoires de la dynastie des Antigonides, en GrĂšce ; et les souverains Lagides et SĂ©leucides, en Égypte et en Syrie, dĂ©chirĂ©s par les querelles dynastiques, ne reprĂ©sentaient plus une menace. DĂ©barrassĂ©e des troubles en Italie, dĂ©barrassĂ©e de sa rivale Carthage, dĂ©barrassĂ©e des successeurs des diadoques, Rome se retrouvait Ă  la tĂȘte d’un vĂ©ritable Empire. Cependant, au cours du II° et du I° siĂšcle avant JĂ©sus Christ, les crises n’eurent pas lieu dans des territoires conquis, mais Ă  Rome mĂȘme... les conflits qui opposĂšrent les optimates aux populares[1] furent les plus violents qu’ait jamais connu la capitale. Rome et les États de MĂ©diterranĂ©e, 128 avant JĂ©sus Christ vous pouvez faire un "clic droit" sur la carte afin de faire un zoom. 1° ConsĂ©quences des conquĂȘtes – Depuis la fin des guerres puniques, Rome s’était forgĂ© un vĂ©ritable Empire, s’emparant de trĂšs nombreux territoires, trĂšs rapidement. Le problĂšme, c’est que cet afflux de richesses mit fin Ă  l’équilibre entre les diffĂ©rentes classes de la sociĂ©tĂ©, entraĂźnant une grave crise Ă  Rome. Comme nous l’avons vu prĂ©cĂ©demment[2], la Lex Claudia de 219 avant JĂ©sus Christ, fit en sorte que les sĂ©nateurs ne puissent plus se livrer Ă  des activitĂ©s commerciales ou industrielles. Ainsi, la classe des chevaliers, les equites, fit Ă  Rome une montĂ©e en puissance spectaculaire nous pouvons les comparer avec la bourgeoisie contemporaine.. Les chevaliers pratiquaient le commerce et l’industrie, alors que les aristocrates s’enrichissaient grĂące Ă  la terre. Or, les plĂ©bĂ©iens, Ă  l’issue de ces guerres incessantes, se retrouvaient perdants sur les deux tableaux d’une part, lorsqu’ils Ă©taient Ă  la guerre, les plĂ©bĂ©iens ne pouvaient pas entretenir leurs terrains, qui bien souvent restaient en friche en outre, les habitations de ces hommes pouvaient aussi subir les affres de la guerre et ĂȘtre dĂ©truites par l’ennemi.. D’autre part, l’arrivĂ©e de blĂ© Ă  bas prix en provenance de ces nouvelles provinces ruinait les plĂ©bĂ©iens, l’immense majoritĂ© d’entre eux Ă©tant des paysans. De nombreux plĂ©bĂ©iens se retrouvĂšrent ainsi ruinĂ©s au sortir de la guerre, et parfois mĂȘme rĂ©duits Ă  l’esclavage. De leur cĂŽtĂ©, les aristocrates louaient les terres confisquĂ©es aux pays vaincus, amassant ainsi des fortunes. Les riches devinrent de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus pauvres. En outre, Ă  cette mĂȘme Ă©poque, les Romains changĂšrent de mentalitĂ©, dĂ©couvrant la culture des pays qu’ils venaient de vaincre. Le peuple romain, reconnu pour sa frugalitĂ©, dĂ©couvrit alors le luxe, surtout suite Ă  la conquĂȘte de la GrĂšce. Graecia capta ferum victorem cepit, ce qui veut dire la GrĂšce vaincue s’empara de son farouche vainqueur’. Car en effet, suite Ă  la conquĂȘte de la GrĂšce, Rome reprit la religion, la littĂ©rature, la philosophie et la culture grecque. En outre, de nombreux mĂ©decins et philosophes grecs vinrent s’installer dans la capitale. Les Romains adoptĂšrent alors de nouvelles mƓurs, dĂ©noncĂ©s par certains hommes politiques. Par exemple, Caton l’ancien se moquait de ceux qu’il appelait pĂ©jorativement les graeculs les petits grecs’. ces Romains qui reprenaient le mode de vie des Grecs vĂȘtements, bijoux, etc.. En outre, 195 avant JĂ©sus Christ, Caton s’opposa Ă  l’abrogation de la Lex Oppia il s’agissait d’une loi ancienne, qui interdisait le luxe aux femmes romaines interdiction de porter des bijoux en or, des robes de couleur, etc.. Dans le courant du II° siĂšcle avant JĂ©sus Christ, la mentalitĂ© romaine fut profondĂ©ment modifiĂ©e, et les partisans des anciennes mƓurs’ ne parvinrent pas Ă  les faire renaĂźtre. 2° Les tentatives de rĂ©formes agraires des Gracques 133 Ă  121 avant JĂ©sus Christ – Les Gracques Ă©taient deux frĂšres, Tiberius Sempronus Gracchus et Caius Sempronius Gracchus, petit fils de Scipion l’Africain. Leur sƓur, Sempronia, avait Ă©pousĂ© Scipion Emilien, qui s’était emparĂ© de Carthage suite Ă  la troisiĂšme guerre punique. Le cĂ©notaphe des Gracques, par EugĂšne GUILLAUME, 1853, musĂ©e d'Orsay, Paris. a L’action de Tiberius Gracchus Tiberius, l’aĂźnĂ©, rentra dans la vie politique en Ă©pousant Claudia Pulcheria, fille du consul Appius Claudius Pulcher. Tout d’abord questeur en Hispanie, en 137 avant JĂ©sus Christ, Tiberius fut ensuite Ă©lu tribun de la plĂšbe, en 133 avant JĂ©sus Christ. Il soumit alors une proposition de loi agraire, connue sous le nom de Lex Sempronia. Cette rĂ©forme Ă©tait composĂ©e de trois points importants limitation du droit de possession fonciĂšre chaque citoyen ne pouvait possĂ©der que 500 jugĂšres de terres, environ 125 hectares., avec un bonus de 250 jugĂšres par enfant. Cependant, la superficie totale des possessions fonciĂšres ne devait pas dĂ©passer les 1 000 jugĂšres. ; Redistribution de terres d’une taille de 30 jugĂšres aux citoyens pauvres ; mise en place d’un triumvirat chargĂ© d’appliquer la loi composĂ© de Caius, de Tiberius et de son beau pĂšre Appius Claudius Pulcher.. Le sĂ©nat fut partagĂ© au sujet de cette loi. Si une partie des sĂ©nateurs approuva cette rĂ©forme, elle fut cependant bien mal accueillie par la faction conservatrice du sĂ©nat, qui voyait cette loi comme un frein Ă  sa puissance en effet, les sĂ©nateurs, qui Ă©taient de grands propriĂ©taires terriens, souhaitaient ĂȘtre les seuls Ă  contrĂŽler l’ager publicus[3]. Pour eux, accepter cette loi Ă©quivalait Ă  laisser la famille Sempronia gĂ©rer seule les terres de Rome. Les sĂ©nateurs hostiles Ă  la rĂ©forme achetĂšrent donc un tribun de la plĂšbe, Octavius, afin que ce dernier utilise son intercessio[4] l’équivalent du droit de veto.. Tiberius demanda Ă  deux reprises Ă  Octavius de retirer son veto, mais celui-ci n’en dĂ©mordit pas. Tiberius en appela alors au peuple, afin qu’il destitue Octavius. Ce dernier fut donc dĂ©posĂ© par les comices, et ce, en toute illĂ©galitĂ© en effet, seuls les sĂ©nateurs avaient le pouvoir de destituer un tribun de la plĂšbe. Suite Ă  la destitution d’Octavius, la loi fut votĂ©e, mais Tiberius perdit l’appui des sĂ©nateurs qui lui Ă©taient favorables ces derniers Ă©tant respectueux par-dessus tout des institutions de Rome.. Les sĂ©nateurs opposĂ©s Ă  la reforme avaient au moins rĂ©ussi Ă  couper Tiberius de ces quelques appuis au sein du sĂ©nat. Puis, au cours de l’étĂ© 133, Tiberius se reprĂ©senta Ă  un second tribunat, pour l’annĂ©e 132 avant JĂ©sus Christ. Ce dernier prĂ©voyait sans doute de mettre en place de nouvelles lois, judiciaires et militaires, qui n’auraient certainement pas plu aux membres de la classe sĂ©natoriale. Comme le tribunat lui fut refusĂ©, il dĂ©cida de faire pression sur le sĂ©nat, accompagnĂ© de ses partisans. Les sĂ©nateurs ripostĂšrent alors, et dĂ©clenchĂšrent une Ă©meute. Cette derniĂšre fut menĂ©e par le cousin de Tiberius, le grand pontife[5] Publius Cornelius Scipio Nasica Serapio francisĂ© en Scipion Nasica., accompagnĂ© de sa clientĂšle. Tiberius fut tuĂ© sur le Capitole, et 300 de ses partisans moururent avec lui, prĂ©cipitĂ©s dans le Tibre. Ce fut une des premiĂšres fois, dans l’histoire de Rome, que de tels mouvements de violence eurent lieu au sein mĂȘme de la ville. Peu de temps aprĂšs, Publius Licinus Crassus, le beau pĂšre de Caius, prit la place de Tiberius au sein du triumvirat. Les sĂ©nateurs continuĂšrent cependant Ă  faire leur possible pour empĂȘcher l’application de la loi. Puis, en 130 avant JĂ©sus Christ, Ă  la mort de Licinius Crassus et d’Appius Claudius, ce furent les tribuns de la plĂšbe Marcus Fulvius Flaccus et Caius Papirius Carbo qui les remplacĂšrent. Finalement, en 129 avant JĂ©sus Christ, Scipion Emilien enleva aux triumvirs leurs pouvoirs judiciaires, paralysant ainsi l’application de la loi agraire. Comme il mourut peu de temps aprĂšs, sans avoir le temps de se prononcer sur la Lex Sempronia, cette derniĂšre ne fut pas mise en application. b L’action de Caius Gracchus Caius, le cadet, fut d’abord questeur en Sardaigne, en 126, avant de devenir tribun de la plĂšbe, en 124 avant JĂ©sus Christ. Ce dernier voulait sauver la rĂ©publique, rongĂ©e par la corruption et les dĂ©rives de l’élite sĂ©natoriale. Afin de mener Ă  bien sa tĂąche, Caius eut la bonne idĂ©e de s’appuyer sur les principaux adversaires du sĂ©nat les plĂ©bĂ©iens et les chevaliers. Pour ce faire, il commença par promulguer diverses lois en leur faveur la Lex Sempronia frumentaria institue la vente de blĂ© Ă  prix rĂ©duits aux citoyens pauvres ; la Lex Sempronia de comitii modifie les modalitĂ©s d’élection des comices centuriates[6] ; la Lex Calpurnia permet aux chevaliers d’obtenir l’égalitĂ© judiciaire avec les aristocrates le nombre de jurĂ©s lors d’un procĂšs passe de 300 sĂ©nateurs Ă  300 sĂ©nateurs et 300 chevaliers, soit 600 jurĂ©s au total. ; la Lex Theatralis sĂ©pare les chevaliers des aristocrates dans les théùtres ; etc. Caius fit en sorte que les sĂ©nateurs perdent de leur pouvoir au profit des chevaliers, qui furent gagnĂ©s Ă  la cause du Gracque, tout comme les plĂ©bĂ©iens. Ainsi, aprĂšs s’ĂȘtre assurĂ© de la soliditĂ© de ces soutiens, Caius put envisager de mettre en place la rĂ©forme agraire souhaitĂ©e par son dĂ©funt frĂšre. Les droits judiciaires des triumvirs, abolis par Scipion Emilien en 129 avant JĂ©sus Christ, furent remis en place ; Caius dĂ©cida d’augmenter la taille des terres Ă  distribuer aux citoyens pauvres passant de 30 Ă  200 jugĂšres. ; enfin, la Lex Rubria fut votĂ©e, instaurant la crĂ©ation de deux colonies en Italie, et d’une Ă  Carthage appelĂ©e Colonia Iunonia Karthago.. Caius fit aussi construire des routes et des greniers, un peu partout dans le Latium et en Italie. Enfin, il rĂ©ussit Ă  obtenir le soutien de quelques sĂ©nateurs en permettant aux membres du sĂ©nat d’acquĂ©rir des terres situĂ©es prĂšs de Tarente et de Capoue. Caius, obtenant ainsi une grande popularitĂ©, parvint Ă  se faire réélire tribun en 123 avant JĂ©sus Christ une loi de Caius Papirius Carbo, votĂ©e en 125, permettait aux tribuns de la plĂšbe de se reprĂ©senter deux fois d’affilĂ©e sans devoir attendre le dĂ©lai traditionnel.. Mais la faction conservatrice du sĂ©nat tenta de gĂȘner Caius dans ses plans, comme elle l’avait fait avec son frĂšre, quelques annĂ©es auparavant. Elle dressa donc contre le Gracque le second tribun de la PlĂšbe, Marcus Livius Drusus. Cette fois ci, plutĂŽt que de faire utiliser l’intercessio de maniĂšre Ă©hontĂ©e, les sĂ©nateurs tentĂšrent de diminuer l’influence de Caius. En effet, Drusus proposa alors la crĂ©ation de 12 colonies de 3 000 hommes, ces derniers Ă©tant choisis parmi les plus pauvres des plĂ©bĂ©iens. DĂ©tournant ainsi l’attention de la plĂšbe, Drusus fit voter une loi supprimant le vectigal il s’agissait d’un impĂŽt en nature que devaient payer ceux qui possĂ©daient des terres de l’ager publicus.. Cette mesure exonĂ©rait ainsi les grands propriĂ©taires fonciers, une bonne partie d’entre eux Ă©tant des sĂ©nateurs. Caius, voyant que Drusus tentait de dĂ©tourner l’attention de la plĂšbe Ă  son profit, dĂ©cida de contre attaquer. En effet, il surenchĂ©rit en proposant l’implantation de 6 000 hommes dans la colonie de Carthage, l’octroi de la citoyennetĂ© romaine aux latins, et partielle aux Italiens. Cependant, ses propositions furent mal accueillies par ceux qui le soutenaient jusque lĂ  le territoire de Carthage avait Ă©tĂ© consacrĂ© aux dieux infernaux, suite Ă  la prise de la ville le lieu Ă©tait donc maudit. ; et les Romains considĂ©rĂšrent que la citoyennetĂ© romaine Ă©tait un privilĂšge qui leur Ă©tait rĂ©servĂ©. Caius partit alors en Afrique superviser les opĂ©rations de construction de la colonie de Carthage. A son retour, il se reprĂ©senta Ă  l’élection des tribuns pour l’annĂ©e 122, mais ne fut pas réélu. Par la suite, en 121 avant JĂ©sus Christ, le sĂ©nat voulut abroger la loi Rubria l’acte de crĂ©ation de la colonie de Carhage., invoquant un problĂšme religieux. Caius protesta, faisant alors appel de la dĂ©cision, mais ses efforts furent vains. Peu de temps aprĂšs, accompagnĂ© de Fulvius Flaccus un des triumvirs., il dĂ©cida de rassembler ses partisans autour de lui, tentant de faire sĂ©cession comme la plĂšbe l’avait fait, en 424[7] avant JĂ©sus Christ. Lors d’une rixe opposant les partisans de Caius Ă  ceux du consul Opimius, un de ses licteurs fut tuĂ©[8]. Les sĂ©nateurs eurent vite fait d’exploiter ce meurtre, et leur rĂ©ponse du sĂ©nat ne se fit pas attendre ces derniers promulguĂšrent alors un senatus consultum ultimum Ă  l’encontre de Caius ce document autorisait les consuls Ă  dĂ©clarer la peine de mort Ă  l’encontre de tout citoyen, sans possibilitĂ© pour le condamnĂ© de faire appel.. Caius et ses partisans affrontĂšrent alors les hommes du consul Opimius sur l’aventin. Le Gracque, traquĂ©, demanda Ă  son esclave de le tuer, et 3 000 de ses partisans moururent avec lui. Les optimates avaient gagnĂ©. Par la suite, les sĂ©nateurs mirent fin au mouvement de colonisation vers Carthage cependant, la Lex Thoria fut votĂ©e, afin de protĂ©ger les colons dĂ©jĂ  installĂ©s dans cette colonie. Cependant, la Lex Sempronia et la Lex Sempronia frumentaria ne furent abrogĂ©es qu’en 111 avant JĂ©sus Christ. 3° ConquĂȘte de la Gaule narbonnaise 125 Ă  121 avant JĂ©sus Christ – Alors qu’à Rome, Caius Gracchus tentait de mettre en place une rĂ©forme agraire, un nouveau conflit opposait les gĂ©nĂ©raux Gnaeus Domitius Ahenobarbus et Quintus Fabius Maximus[9] aux tribus ligures et gauloises Avernes et Allobroges. du sud de la Gaule. Le Gaulois Ă  cheval, par Fernand Anne PIESTRE, dit Cormon, 1897, Petit Palais, Paris. Tout commença en 125 avant JĂ©sus Christ, alors que la citĂ© de Massilia Marseille., alors en proie aux attaques des Ligures, en appela Ă  Rome. Les Romains intervirent alors peu de temps aprĂšs, et le conflit s’étendit dans tout le sud est de la Gaule. Les Allobroges qui vivaient dans le jura actuel. et les Arvernes qui vivaient dans l’Auvergne actuelle., qui dominaient cette partie de la Gaule, voyaient d’un mauvais Ɠil cette ingĂ©rence romaine, et dĂ©cidĂšrent d’attaquer. Le conflit prenant de l’ampleur, Rome dĂ©cida d’envoyer en Gaule le gĂ©nĂ©ral Gnaeus Domitius Ahenobarbus, en 122 avant JĂ©sus Christ. Bituitos, le roi des Arvernes, tenta alors de nĂ©gocier la paix avec Ahenobarbus, en vain. Puis, en 121 avant JĂ©sus Christ, Quintus Fabius Maximus fut Ă  son tour envoyĂ© en Gaule afin d’aider son confrĂšre. La mĂȘme annĂ©e, Ahenobarbus vainquit les Allobroges Ă  Vindalium, sur la Sorgue, puis il vainquit les troupes de Bituitos, non loin de la ville de la ville de Mauves dans l’ArdĂšche actuelle.. Arvernes et Allobroges dĂ©cidĂšrent alors d’attaquer de concert les troupes Fabius Maximus. Selon certaines sources, les Gaulois parvinrent Ă  rassembler plusieurs centaines de milliers de soldats, alors que les Romains n’étaient que 30 000[10]. NĂ©anmoins, Bituitos et les Allobroges furent vaincus. Fabius Maximus gagna alors son surnom d’Allobrogicus, le vainqueur des Allobroges.’ Suite Ă  ces Ă©checs, Bituitos dĂ©cida de se rendre Ă  Fabius Maximus, et incita les Allobroges Ă  faire de mĂȘme. Cependant, le comportement du chef arverne irrita Ahenobarbus au plus haut point, sachant que si Bituitos se rendait Ă  Fabius Maximus, c’est ce dernier qui serait fĂ©licitĂ© par le sĂ©nat. Ahenobarbus envoya alors une ambassade auprĂšs du chef arverne, lui proposant une entrevue. Une fois que Bituitos eut pĂ©nĂ©trĂ© dans le camp romain, il fut fait prisonnier. Par la suite, les deux gĂ©nĂ©raux eurent droit au triomphe, en rentrant Ă  Rome. Les sĂ©nateurs Ă©taient cependant gĂȘnĂ©s par la traĂźtrise d’Ahenobarbus, ce dernier n’ayant pas respectĂ© la fides, la parole donnĂ©e. Pour cette raison, les sĂ©nateurs ne pouvaient pas emprisonner Bituitos. Mais, d’un autre cĂŽtĂ©, le chef arverne Ă©tait trop dangereux pour qu’on le renvoie en Gaule. Les sĂ©nateurs coupĂšrent donc la poire en deux, plaçant Bituitos et son fils en dĂ©tention libre dans Albe. Suite Ă  ce conflit fut crĂ©e la province de Gaule narbonnaise, s’étendant des Alpes jusqu’aux PyrĂ©nĂ©es. Ahenobarbus resta encore quelques annĂ©es dans cette province, afin de mener des opĂ©rations de pacification il ne rencontra cependant pas de grandes rĂ©sistances.. En 118 avant JĂ©sus Christ, il crĂ©a Narbo Martius, l’actuelle Narbonne Ă  noter que le consul Sextius avait fondĂ© la colonie d’Aquae Sextiae l’actuelle Aix en Provence. peu de temps auparavant, en 121 avant JĂ©sus Christ.. En outre, Ahenobarbus rĂ©nova une ancienne route, reliant l’Italie Ă  l’Hispanie, Ă  laquelle il donna son nom la Via Domitia. 4° Marius contre Sylla – Au dĂ©but du premier siĂšcle avant JĂ©sus Christ, Rome fut le terrain d’affrontement de deux hommes aux ambitions dĂ©mesurĂ©es Marius et Sylla de son vrai nom Lucius Cornelius Sulla.. Caius Marius, le plus ĂągĂ© des deux hommes, nĂ© en 157 avant JĂ©sus Christ, Ă©tait d’origine plĂ©bĂ©ienne comme son nom nous le laisse sous entendre[11].. Buste de Marius, GlyptothĂšque de Munich. Cependant, la famille de Marius faisait partie de la classe des chevaliers, ce qui lui permit de rentrer dans la clientĂšle des Metelli, une famille patricienne de Rome. Le jeune Marius, recevant une Ă©ducation militaire, fut tout d’abord tribun militaire, et servit sous les ordres de Scipion Emilien, lors du siĂšge de Numance, en 133 avant JĂ©sus Christ. Marius fut questeur en 120, tribun de la plĂšbe en 119, et prĂ©teur en 115 avant JĂ©sus Christ. Au cours de cette pĂ©riode, il gagna la sympathie des plĂ©bĂ©iens, en proposant de faire des distributions de blĂ© Ă  bas prix. Cependant, il s’attira aussi les foudres des optimates, tout juste dĂ©barrassĂ©s des Gracques. Par la suite, en 114 avant JĂ©sus Christ, Marius partit combattre en Hispanie en tant que proprĂ©teur. Sylla, quant Ă  lui, Ă©tait issue d’une vieille famille patricienne de Rome. Cependant, l’aisance des temps passĂ©s n’était plus depuis qu’un de ses ancĂȘtres avait Ă©tĂ© accusĂ© de dĂ©tournement de fonds. Buste de Sylla, GlyptothĂšque de Munich. Bien plus jeune que Marius, Sylla commença sa carriĂšre en tant que questeur, lors de la guerre contre Jugurtha. Ce conflit fut le premier conflit auquel ils participĂšrent tous les deux. a La guerre contre Jugurtha 113 Ă  105 avant JĂ©sus Christ le Numide Jugurtha Ă©tait le petit fils de Massinissa, qui avait combattu au cĂŽtĂ© des Romains lors de la deuxiĂšme guerre punique[12]. Jugurtha Ă©tait le fruit de l’union entre son pĂšre, Mastanabal, et d’une esclave concubine. Il ne pouvait donc pas prĂ©tendre Ă  recevoir la couronne de son pĂšre. Cependant, Gauda, le fils lĂ©gitime de Mastanabal, ne pouvait pas succĂ©der Ă  son pĂšre, car il Ă©tait de nature souffreteuse. Suite Ă  la mort de Mastanabal, ce fut le frĂšre de ce dernier, Micispa, qui rĂ©cupĂ©ra la couronne. Cependant, Micispa voyait son neveu Jugurtha comme un rival, et l’envoya donc combattre en Hispanie aux cĂŽtĂ©s des Romains, Ă  la tĂȘte d’une armĂ©e d’auxiliaires. Jugurtha prouva sa valeur au combat, et participa au siĂšge de Numance, en 133 avant JĂ©sus Christ[13]. Se faisant des alliĂ©s au sein de l’aristocratie romaine, Jugurtha fut adoptĂ© par son oncle lorsqu’il revint en Numidie les sĂ©nateurs influencĂšrent trĂšs certainement Micispa, qui avait dĂ©jĂ  deux fils. En effet, les Romains pensaient sans doute que le fait que Jugurtha devienne roi de Numidie pourrait ĂȘtre un atout pour eux.. En 118 avant JĂ©sus Christ, Micispa mourut, et son royaume fut partagĂ© par le sĂ©nat romain entre Adherbal, Hiempsal qui Ă©taient les fils naturels de Micispa. et Jugurtha. Jugurtha, qui ne voulait pas voir le royaume de Numidie divisĂ© de cette maniĂšre, n’accepta pas la dĂ©cision du sĂ©nat. En outre, ses cousins ne l’apprĂ©ciaient absolument pas, et ne se privaient pas pour railler son ascendance peu glorieuse. La mĂȘme annĂ©e, Jugurtha fit alors assassiner Hiempsal, le plus jeune des deux frĂšres. Le sĂ©nat ne parut pas offusquĂ© par cet Ă©trange dĂ©cĂšs, et la Numidie fut alors partagĂ©e entre Adherbal et Jugurta. Les deux hommes continuĂšrent nĂ©anmoins Ă  se faire la guerre jusqu’en 113 avant JĂ©sus Christ, data Ă  laquelle Adherbal fut assassinĂ© par Jugurtha. En outre, ce dernier s’empara aussi de la citĂ© de Cirta, massacrant les commerçants italiens qui se trouvaient lĂ . Rome accepta mal que ces ressortissants se soient fait massacrer ainsi, et en outre n’apprĂ©ciait guerre le fait que Jugurtha veuille mettre en place un royaume de Numidie fort et uni. Le consul Calpurnius fut alors envoyĂ© en Afrique, et le conflit dura jusqu’en 111 avant JĂ©sus Christ date Ă  laquelle Jugurtha accepta de faire la paix.. A Rome, les avis Ă©taient divisĂ©s sur la question numidienne d’un cĂŽtĂ©, les optimates considĂ©raient que la Numidie devait rester un royaume indĂ©pendant, les populares considĂ©raient au contraire que la Numidie Ă©tait une propriĂ©tĂ© du peuple romain. Jugurtha fut alors convoquĂ© devant le sĂ©nat romain. C’est alors que le consul Postumius Albinus proposa de rĂ©gler le problĂšme en donnant la couronne Ă  Massiva, un cousin de Jugurtha. Ce dernier tua alors Massiva, puis s’enfuit. Les hostilitĂ©s reprirent alors. Postumius Albinus ayant Ă©tĂ© vaincu par Jugurtha Ă  la bataille de Calama, il fut remplacĂ© par un nouveau consul, Quintus Caecilius Metellus qui gagna son surnom de Numidicus au cours de cette guerre.. Ce dernier Ă©tait secondĂ© par le consul Caius Marius, soutenu par les populares Caecilius Metellus Ă©tait le patron de Marius.. Caecilius Metellus fut victorieux, s’emparant des villes de Zama et de Thala, repoussant Jugurtha en MaurĂ©tanie. Cependant, il fut relevĂ© de son commandement en 107 avant JĂ©sus Christ, au profit de Marius. Marius remporta alors plusieurs nouvelles victoires contre Jugurtha, Ă  Cirta l’actuelle Constantine. et Ă  Capsa. Par la suite, en 105 avant JĂ©sus Christ, Jugurtha fut capturĂ© par son beau pĂšre Bocchus, roi de MaurĂ©tanie, qui accepta de le livrer Ă  Rome Ă  noter que Sylla, qui Ă©tait alors questeur, joua un rĂŽle important dans ces tractations officieuses.. Finalement, Bocchus reçut le titre d’ami de Rome, et la Numidie ne fut pas annexĂ©e elle fut cependant Ă©troitement surveillĂ©e, devenant un royaume client de Rome.. Les Romains mirent Gauda sur le trĂŽne, Ă©tant donnĂ© qu’il Ă©tait le fils lĂ©gitime de Mastanabal. Marius fut alors réélu consul en 105 avant JĂ©sus Christ, puis reçut les honneurs du triomphe, lorsqu’il retourna Ă  Rome. Quant Ă  Jugurtha, il mourut dans une des prison de la capitale, en 104 avant JĂ©sus Christ sans doute fut il Ă©tranglĂ©.. La mort de Jugurtha, par Boccace, enluminure issue de l'ouvrage de casibus, France, XV° siĂšcle. A la mort de Gauda, en 88 avant JĂ©sus Christ, le royaume de Numidie fut divisĂ© entre ses deux fils, Masteabar et Hiempsal II. L’époque de la Numidie forte et indĂ©pendante de Massinissa Ă©tait dĂšs lors rĂ©volue
 b La rĂ©forme militaire de Marius entre 106 et 103 avant JĂ©sus Christ, Marius proposa une rĂ©forme militaire qui transforma radicalement l’armĂ©e romaine. Jusqu’à cette Ă©poque, cette derniĂšre n’était pas professionnelle, les soldats Ă©tant tous des citoyens qui s’étaient engagĂ©s pour dĂ©fendre leurs biens. La formation des manipules et l’équipement dĂ©pendaient de l’ñge et des revenus des soldats les plus jeunes Ă©taient placĂ©s Ă  l’avant, les plus riches Ă©taient Ă©quipĂ©s de lourdes cuirasses les plus fortunĂ©s avaient les moyens d’entretenir un cheval, et abandonnaient l’infanterie pour rejoindre les rangs de la cavalerie.. De ce fait, les Romains les plus pauvres ne pouvaient pas s’engager, car ils n’avaient pas les moyens de se payer un uniforme et des armes. En outre, suite Ă  la deuxiĂšme guerre punique, les conflits eurent lieu bien loin du territoire romain Afrique, Hispanie, GrĂšce, Asie Mineure, etc.. DĂšs cet instant, les soldats commencĂšrent Ă  se sentir moins concernĂ©s par la guerre, sachant qu’ils ne se battaient plus pour dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts propres. Enfin, les soldats qui rentraient chez eux, une fois dĂ©mobilisĂ©s, n’étaient pas assistĂ©s par Rome. Un grand nombre d’entre eux, en rentrant dans leur citĂ©, retrouvaient leur champ en friche ou leur boutique fermĂ©e s’ils Ă©taient commerçants.. Il Ă©tait d’ailleurs frĂ©quent que des anciens soldats soient rĂ©duits Ă  l’esclavage, n’ayant pas pu s’en sortir suite Ă  la guerre. La rĂ©forme de Marius aboutit Ă  une totale transformation de l’armĂ©e romaine. Tout d’abord, il augmenta Ă  6 000 hommes les effectifs des lĂ©gion au lieu des 4 000 habituels., chacune d’entre elle Ă©tant divisĂ©e en 10 cohortes ce systĂšme remplaça la division en manipules.. En outre, il supprima les chariots contenant les bagages des lĂ©gionnaires, qui Ă©taient une cible facile pour les armĂ©es ennemies. DĂšs lors, les lĂ©gionnaires durent porter leur propre matĂ©riel. Afin d’attirer de nouvelles recrues, Marius dĂ©cida d’augmenter la solde des soldats, et de leur donner une plus grosse part du butin. Il dĂ©cida aussi de fournir gratuitement armes et armure aux nouvelles recrues, permettant aux Romains les plus pauvres de faire carriĂšre dans l’armĂ©e. Enfin, Marius fit en sorte que le soldat ne soit plus dĂ©laissĂ©, comme s’était alors le cas. Les vĂ©tĂ©rans reçurent alors des terres, une fois leur temps de service achevĂ©. c L’invasion des Cimbres et des Teutons l’invasion des Cimbres et des Teutons avait en rĂ©alitĂ© commencĂ© au cours des annĂ©es 120 avant JĂ©sus Christ. Quittant leur pays d’origine il s’agissait peut ĂȘtre du Danemark actuel., Cimbres, Teutons et Ambrons entamĂšrent un long voyage, Ă  la recherche de terres au climat plus accueillant. Trajet des Cimbres et des Teutons. Cette immense colonne de chariots, composĂ©e de plusieurs centaines de milliers de personnes les sources de l’époque ne s’accordent pas sur le nombre exact, et sont de ce fait peu fiables., parcourut la Germanie pillant les biens des populations locales afin de parvenir Ă  se ravitailler d’ailleurs, de nombreux affrontements contre les tribus locales eurent lieu.. En 113 avant JĂ©sus Christ, les Cimbres et les Teutons pĂ©nĂ©trĂšrent en Norique une rĂ©gion situĂ©e approximativement au nord est de l’Italie actuelle., sur le territoire des Taurisci qui Ă©taient des alliĂ©s de Rome.. C’est alors que le sĂ©nat dĂ©cida d’intervenir, et envoya le consul Gnaeus Papirius Carbo Ă  l’encontre des envahisseurs. Les Cimbres et les Teutons affrontĂšrent alors les Romains Ă  la bataille de Noreia, et ces derniers furent vaincus Ă  plate couture. Les envahisseurs avaient dĂšs lors le champ libre et pouvait pĂ©nĂ©trer en Italie, mais ils prĂ©fĂ©rĂšrent se diriger vers la Gaule. Rome tenta alors de mettre fin Ă  l’invasion, envoyant Ă  plusieurs reprises des troupes combattre contre les envahisseurs. Cependant, les Romains ne surent vaincre leurs ennemis, et furent dĂ©faits Ă  de nombreuses reprises. En Gaule narbonnaise, les Cimbres et les Teutons dĂ©firent les lĂ©gions romaines, sous le commandement de Marcus Junius Silanus. Les envahisseurs vainquirent aussi les troupes du consul Gaius Cassius Longinus Ravalla, suite Ă  la bataille de Burdigala l’actuelle Bordeaux.. Puis, en 105 avant JĂ©sus Christ, les Romains furent une nouvelle fois vaincus par leurs ennemis Ă  la bataille d’Arausio Orange.. Les Cimbres et les Teutons, suite Ă  cette victoire, pĂ©nĂ©trĂšrent en Hispanie, progressant jusqu’à la pointe ouest du pays. Cependant, les IbĂšres les chassĂšrent, et les envahisseurs se rĂ©solurent Ă  retourner en Gaule. Par la suite, Cimbres et Teutons remontĂšrent vers le nord est de la Gaule. C’est alors qu’ils dĂ©cidĂšrent de se sĂ©parer, aprĂšs plus de sept annĂ©es de voyage en commun. Alors que les Teutons et les Ambrones descendaient dans le sud, Marius fut chargĂ© de marcher contre eux ce dernier fut réélu consul au cours des annĂ©es 104 Ă  101 avant JĂ©sus Christ, ce qui lĂ©galement Ă©tait interdit.. En 102 avant JĂ©sus Christ, il les affronta au cours de la bataille d’Aquae Sextiae Aix en Provence., et les troupes romaines furent victorieuses. La dĂ©faite des Cimbres et des Teutons par Marius, par Jean-François HEIM, 1853, musĂ©e des beaux-arts de Lyon, Lyon. Le roi Teutobod fut fait prisonnier, comme des dizaines de milliers de Teutons et d’Ambrones. Selon certaines sources, de nombreuses femmes prĂ©fĂ©rĂšrent se suicider que de vivre en captivitĂ© pour le restant de leurs jours. Les Cimbres, franchirent les Alpes dans le courant de l’annĂ©e 101 avant JĂ©sus Christ. Parvenant Ă  faire reculer les troupes du consul Quintus Lutatius Catulus, les envahisseurs pĂ©nĂ©trĂšrent en Italie. Par la suite, ils envoyĂšrent un ultimatum Ă  Marius, lui demandant de choisir l’endroit oĂč la bataille aurait lieu. Ce dernier, rentrĂ© en Italie suite Ă  la bataille d’Aquae Sextiae, rejoignant les troupes de Catulus, proposa aux Cimbres de combattre aux Champs Raudiens, prĂšs de Vercellae aujourd’hui Verceil, dans le PiĂ©mont.. La bataille eut lieu de 30 juillet 101 avant JĂ©sus Christ. Marius dĂ©fait les Cimbres dans la plaine situĂ©e entre Belsannettes et la Grande FugĂšre Provence, dit La dĂ©faite des Cimbres, par Alexandre Gabriel DECAMPS, 1833, musĂ©e du Louvre, Paris. Une fois de plus, les effectifs romains Ă©taient infĂ©rieurs Ă  celui des Cimbres, qui Ă©taient encore plus d’une centaine de milliers Marius avait plus de 30 000 hommes sous ses ordres, et Catulus 20 000 hommes.. Cependant, les Cimbres Ă©taient accompagnĂ©s de leurs femmes et enfants, et souffraient de la chaleur, contrairement aux Romains. Ce fut Marius qui engagea la bataille, attendant que les Cimbres se retrouvent avec le soleil dans les yeux. Les barbares se firent massacrer par les Romains Boiorix, le roi des Cimbres, fut tuĂ©., qui parvinrent Ă  progresser jusqu’au camp des Cimbres, protĂ©gĂ© par leurs femmes. La lutte dĂ©sespĂ©rĂ©e des femmes cimbres, gravure issue de l'ouvrage Histoire de France, par François GUIZOT, France, 1875. Selon certaines sources, ces derniĂšres, prĂ©fĂ©rant la mort Ă  l’esclavage, tuĂšrent leurs maris et leurs enfants, avant de se suicider de dĂ©sespoir. Au final, Marius mit fin aux invasions germaniques en partie grĂące Ă  sa rĂ©forme de l’armĂ©e., et rentra Ă  Rome aurĂ©olĂ© de gloire. Il proposa d’ailleurs que l’on accorde la citoyennetĂ© romaine aux Italiens ayant combattu Ă  ses cĂŽtĂ©s. Le sĂ©nat, mĂ©contentĂ© par l’attitude de Marius, fit en sorte d’empĂȘcher que le vƓu du consul ne se rĂ©alise ce refus d’accorder la citoyennetĂ© romaine aux alliĂ©s fut d’ailleurs le premier motif de la rĂ©volte des Italiens, un conflit qui Ă©clata dix ans aprĂšs la fin de la guerre.. Les derniers Cimbres et Teutons, capturĂ©s suite aux batailles d’Aquae Sextiae et de Vercellae, furent quant Ă  eux rĂ©duits Ă  l’esclavage. Rome rĂ©colta des dizaines de milliers d’esclaves suite Ă  cette guerre, mais dut les affronter quelques annĂ©es plus tard, au cours des guerres serviles. d Marius et les populares Marius, Ă©lu consul pour la sixiĂšme fois, avait rĂ©ussi Ă  imposer son autoritĂ© Ă  Rome. Cependant, alors que ce dernier combattait les Cimbres et les Teutons au nord, les alliĂ©s de Marius faisaient rĂ©gner la terreur dans la capitale. En effet, les tribuns Saturninus et Glaucia assassinaient tous ceux qui voulaient Ă©taient opposĂ©s aux populares en 99 avant JĂ©sus Christ, ils tuĂšrent Memmius, qui souhaitait se prĂ©senter au consulat.. Le sĂ©nat proclama alors un senatus consultum ultimum comme il l’avait fait Ă  l’encontre de Caius Gracchus. Ă  l’encontre de ces populares trop remuants. De cette maniĂšre, les sĂ©nateurs obligeaient Marius en prendre clairement position soit il tentait de sauver ses alliĂ©s, et il bafouait ainsi les devoirs auxquels Ă©tait astreint un consul ; soit il se rangeait du cĂŽtĂ© du sĂ©nat, et se retrouvait obligĂ© d’éliminer ses anciens alliĂ©s. Marius dĂ©cida alors d’obĂ©ir aux sĂ©nateurs, tuant les tribuns Saturninus et Glaucia, ainsi que leurs partisans. Marius, en obĂ©issant aux sĂ©nateurs, perdit l’appui d’un grand nombre de ses anciens alliĂ©s. e La guerre sociale 91 Ă  88 avant JĂ©sus Christ en 91 avant JĂ©sus Christ, Marcus Livius Drusus son pĂšre, qui portait le mĂȘme nom, s’était opposĂ© aux Gracques, en 123 avant JĂ©sus Christ[14]., fut Ă©lu tribun de la plĂšbe. Bien qu’étant d’origine patricienne il descendait des Scipions., il voulut rĂ©concilier la plĂšbe au sĂ©nat, promulguant des lois en faveur des populares. Reprenant l’Ɠuvre des Gracques, Drusus commença par instaurer des ventes de blĂ© Ă  faible coĂ»t pour les citoyens les plus dĂ©munis. Puis, par la suite, il prĂ©senta un nouveau projet, lequel prĂ©voyait la construction de nouvelles colonies en Italie, en Ă©change de quoi les Italiens recevraient la citoyennetĂ© romaine. Les Marses, trĂšs enthousiasmĂ©s par ce projet, marchĂšrent sur Rome, menaçant de prendre la ville si la loi n’était pas votĂ©e. Cependant, les Romains convainquirent les Marses de faire rebrousse chemin, mais le sĂ©nat refusa d’appliquer le projet de loi de Drusus en outre, sa loi frumentaire fut abrogĂ©e.. En octobre 91 avant JĂ©sus Christ, le tribun fut retrouvĂ© assassinĂ© Ă  son domicile l’on pense qu’il fut tuĂ© par des partisans des optimates.. La mort de Drusus fut l’élĂ©ment dĂ©clencheur de la guerre sociale[15]. En effet, dĂšs l’annonce de la mort du tribun, les Marses et les Samnites se rĂ©voltĂšrent, ainsi que toute l’Italie du centre et du sud peu de temps aprĂšs. Il faut se rendre compte que l’abandon du projet de loi concĂ©dant la nationalitĂ© Ă  tous les Italiens Ă©tait perçu comme un vĂ©ritable camouflet par ces derniers. En effet, les alliĂ©s de Rome, bien que fournissant autant de soldats que les Romains, se sentaient plus traitĂ©s en vaincus qu’en alliĂ©s. Ces derniers Ă©taient en premiĂšre ligne lors des opĂ©rations militaires, recevaient une part de butin infĂ©rieure Ă  celle des Romains, devaient payer plus d’impĂŽts, et n’avaient pas le droit de possĂ©der des terres appartenant Ă  l’ager publicus[16]. De nombreux peuple dĂ©cidĂšrent alors de se rĂ©volter, comme les Samnites, les Marses, les Lucaniens, les Apuliens, etc. seuls les Ombriens et les Etrusques ne s’engagĂšrent pas dans la lutte contre Rome, choisissant la voie de l’attentisme.. Le sĂ©nat ayant repoussĂ© une nouvelle proposition de paix, les Italiens dĂ©cidĂšrent alors de faire sĂ©cession. Ils créÚrent donc un Etat fĂ©dĂ©ral indĂ©pendant, dotĂ© lui aussi d’un sĂ©nat, de douze prĂ©teurs et de deux consuls le Marse Quintus Pompaedius Silo et le Samnite Caius Papius Mutilus.. Les rĂ©voltĂ©s Ă©tablirent leur capitale dans les Abruzzes, qui reçut le nom d’Italica. Enfin, les Italiens levĂšrent une armĂ©e de 100 000 hommes. De nombreux civils romains, implantĂ©s un peu partout en Italie, furent alors massacrĂ©s par les insurgĂ©s. Le sĂ©nat dĂ©cida alors de rĂ©agir. Les insurgĂ©s avaient beau ĂȘtre nombreux, les Romains pouvaient cependant compter sur leur maĂźtrise des mers et sur les apports en hommes et en argent de leurs provinces d’Afrique, d’Hispanie, de GrĂšce et d’Asie mineure. Une armĂ©e de 100 000 hommes fut alors mise sur pied, confiĂ©e Ă  deux consuls Lucius Julius Cesar et Rutilius Lupus. et dix lĂ©gats dont Marius et Sylla faisaient d’ailleurs partie.. Les rebelles dĂ©cidĂšrent alors d’attaquer, leurs deux armĂ©es marchant sur Rome par le nord et par le sud. L’armĂ©e romaine stationnĂ©e au nord parvint Ă  bloquer la marche des insurgĂ©s, mais l’armĂ©e stationnĂ©e au sud fut vaincue dans les Apennins. Les rebelles envahirent alors la Campanie, massacrant de nombreux civils romains. Marius, quant Ă  lui, remporta quelques victoires sans lendemains. Cependant, ce dernier s’était engagĂ© dans cette guerre en dĂ©pit du bon sens. Il se retrouvait en effet en train de combattre des Italiens, nombre d’entre eux Ă©tant de ses anciens soldats, auxquels il avait promis la citoyennetĂ© romaine. Les Ombriens et les Etrusques, voyant que les insurgĂ©s Ă©taient parvenus Ă  vaincre les Romains, commencĂšrent eux aussi Ă  se demander s’il n’était pas prĂ©fĂ©rable pour eux de rejoindre les rangs des rebelles. C’est alors que le sĂ©nat romain promulgua la Lex Julia, accordant la citoyennetĂ© romaine aux alliĂ©s qui leur Ă©taient restĂ©s fidĂšles 90 avant JĂ©sus Christ.. Le mouvement d’insurrection cessa dĂšs lors de prendre de l’ampleur. Finalement, la Lex Plautia Papiria, promulguĂ©e en 89 avant JĂ©sus Christ par les tribuns Marcus Plautius Silvanus et Caius Papirius Carbo., accorda la citoyennetĂ© romaine Ă  tous les Italiens vivant au sud du PĂŽ. Il fut nĂ©anmoins prĂ©cisĂ© que les prĂ©tendants Ă  la citoyennetĂ© devaient rĂ©sider en Italie, et que ces derniers devaient venir Ă  Rome dans les deux mois, afin de se faire inscrire par les prĂ©teurs. Ainsi, les armĂ©es rebelles se brisĂšrent, des dizaines de milliers d’Italiens venant se faire inscrire Ă  Rome. Cependant, tous les rebelles ne rendirent pas les armes, continuant Ă  rĂ©sister dans les Abruzzes. En 89 avant JĂ©sus Christ, le sĂ©nat romain dĂ©cida alors d’envoyer deux armĂ©es contre eux, une partant du nord, l’autre du sud le commandement Ă©chut Ă  Sylla.. L’armĂ©e du nord marcha sur le pays oĂč vivaient les Marses, puis s’emparĂšrent d’Asculum et d’Italica, la capitale fĂ©dĂ©rale. Suite Ă  cette dĂ©faite, les Marses et divers autres peuples insurgĂ©s dĂ©cidĂšrent de capituler. Pendant ce temps, Sylla s’emparait de la Campanie et de Bovianum, qui Ă©tait devenue la capitale fĂ©dĂ©rale aprĂšs la chute d’Italica. Cependant, ce n’est qu’en 88 avant JĂ©sus Christ que la guerre sociale prit rĂ©ellement fin. Sylla marcha sur le Samnium, vainquit les Samnites, s’empara de Nole, et Pompaedius Silo trouva la mort au cours de ces affrontements. f PremiĂšre guerre civile Ă  Rome, vengeance de Marius et Cinna Sylla, aurĂ©olĂ© de gloire suite Ă  sa campagne victorieuse contre les rebelles, Ă©lu consul en 88 avant JĂ©sus Christ, fut choisi pour mener une expĂ©dition contre le roi du Pont, Mithridate VI Eupator[17] ce qui signifie bien né’. Ce dernier Ă©tait montĂ© sur le trĂŽne en 111 avant JĂ©sus Christ. A cette Ă©poque, l’Asie mineure avait Ă©chappĂ© au contrĂŽle des Antigonides et des SĂ©leucides, et Ă©tait divisĂ©e en une multitude de petits royaumes dont celui du Pont.. Mithridate VI, qui Ă©tait un roi conquĂ©rant, s’empara de nombreux petits royaumes, massacrant de nombreux Romains installĂ©s en Asie mineures les sources, sans doute peu fiables, affirment que 20 000 Ă  80 000 d’entre eux pĂ©rirent lors de ces attaques.. Rome dĂ©cida alors d’intervenir, en 88 avant JĂ©sus Christ, dĂ©clenchant la premiĂšre guerre mithridatique. Cependant, alors que le consul Sylla avait Ă©tĂ© choisi pour mener campagne contre Mithridate, le tribun Sulpicius Rufus dĂ©signa Marius. Sylla, soutenu par les Metelli qui n’avaient pas acceptĂ© la trahison de Marius en Numidie., avait dĂ©jĂ  recrutĂ© son armĂ©e lorsque Marius fut dĂ©signĂ© comme le chef de l’expĂ©dition contre Mithridate. Sylla fit semblant d’accepter, puis partit rejoindre son armĂ©e, alors basĂ©e en Campanie. Il dĂ©cida ensuite de marcher sur Rome, accompagnĂ© de ses lĂ©gionnaires. C’était la premiĂšre fois depuis Remus que quelqu’un rentrait armĂ© dans Rome. Sylla, voulant rĂ©tablir la lĂ©galitĂ©, commettait lui-mĂȘme une illĂ©galitĂ© bien plus grave. Le consul parvint Ă  Ă©liminer les populares les plus dangereux, obligeant le sĂ©nat Ă  promulguer un senatus consultum ultimum Ă  leur encontre. Le tribun Sulpicius Rufus fut exĂ©cutĂ©, mais Marius et quelques uns de ses partisans s’enfuirent vers l’üle d’Ischia, prĂšs de Naples, puis en Afrique. Sylla, aprĂšs s’ĂȘtre assurĂ© sa domination sur Rome, dĂ©cida de partir pour l’Asie mineure, combattre Mithridate VI. Cependant, dĂšs que Sylla eut le dos tournĂ©, les populares tentĂšrent de reprendre le pouvoir. Le consul Cinna, installĂ© par Sylla et ayant jurĂ© fidĂ©litĂ© Ă  ce dernier, dĂ©cida alors de rappeler Marius, en 87 avant JĂ©sus Christ. Cependant, Octavius, l’autre consul, et le sĂ©nat refusĂšrent. DestituĂ© et exilĂ©, Cinna se rĂ©fugia en Campanie et monta une nouvelle armĂ©e il reçut alors l’aide du gĂ©nĂ©ral Sertorius, qui avait combattu les Teutons lors de la bataille d’Aquae Sextiae.. Peu de temps aprĂšs, il fut rejoint par Marius, qui avait emmenĂ© un contingent de cavaliers maures avec lui. Les deux hommes marchĂšrent sur Rome, accompagnĂ©s de leurs auxiliaires italiens, et s’emparĂšrent de la ville. Les partisans de Sylla furent massacrĂ©s mise en place de nombreuses proscriptions[18]., Octavius fut tuĂ©, et les Italiens ne manquĂšrent pas de se venger de ce qu’ils avaient subi au cours de la guerre sociale. D’ailleurs, certains d’entre eux se rĂ©vĂ©lĂšrent si incontrĂŽlables, que Marius dut engager un corps de Gaulois chargĂ© de remettre de l’ordre. Marius et Cinna s’autoproclamĂšrent alors consuls. Cependant, Marius ne profita pas longtemps de sa victoire, car il mourut en janvier 86 Avant JĂ©sus Christ les causes de son dĂ©cĂšs remords ? ExcĂšs de boisson ? sont cependant inconnues.. Cinna et ses partisans conservĂšrent le pouvoir jusqu’au retour de Sylla, en 83 avant JĂ©sus Christ Ă  noter que Cinna, qui fut consul quatre annĂ©es d’affilĂ©e, mourut assassinĂ© an 84 avant JĂ©sus Christ, lors de la sĂ©dition de ses soldats.. g La premiĂšre et deuxiĂšme guerre mithridatique en 88 avant JĂ©sus Christ, l’armĂ©e romaine s’était donc rendu en Asie mineure, commandĂ©e par les consuls Sylla et Quintus Pompeius Rufus. Sylla commença par s’emparer d’AthĂšnes, suite Ă  un long siĂšge. Puis, par la suite, il parvint Ă  vaincre les soldats de Mithridate qui avaient dĂ©barquĂ© en GrĂšce et avaient Ă©tĂ© bien accueillis pas les populations locales. Ă  ChĂ©ronĂ©e et OrchomĂšne en 86 et 85 avant JĂ©sus Christ.. Buste de Mithridate VI, musĂ©e du Louvre, Paris. Le roi du Pont fut alors contraint de signer la paix de Dardanos, en 85 avant JĂ©sus Christ. Mithridate devait renoncer Ă  toutes ses conquĂȘtes, livrer sa flotte, et payer une amende de 3 000 talents. Cependant, bien que vaincu, le roi du Pont conservait le droit de rester Ă  la tĂȘte de son royaume. Cependant, la seconde guerre mithridatique Ă©clata en 83 avant JĂ©sus Christ. D’un cĂŽtĂ©, les Romains considĂ©raient que Mithridate mettait un peu trop de temps Ă  se retirer de Cappadoce ; de l’autre, le roi du Pont n’apprĂ©ciait pas que le proprĂ©teur Murena tente de s’emparer de territoire appartenant au royaume du Pont. La seconde guerre mithridatique s’acheva l’annĂ©e suivante sur un statu quo, et Sylla en profita pour rentrer Ă  Rome, alors entre les mains des marianistes. h DeuxiĂšme guerre civile Ă  Rome, Sylla dictateur Ă  vie Sylla dĂ©barqua donc Ă  Brindes, en 82 avant JĂ©sus Christ, accompagnĂ© par ses vĂ©tĂ©rans. Toujours soutenu par les Metellus, Sylla l’emporta sur les marianistes en Italie, alors que le jeune PompĂ©e fils du gĂ©nĂ©ral Gnaeus Pompeius Strabo. parvint Ă  les vaincre en Sicile et en Afrique. Buste de PompĂ©e jeune, 70 avant JĂ©sus Christ, musĂ©e du Louvre, Paris. Le fils de Marius, Caius Marius Junior, vaincu Ă  PrĂ©neste par Sylla, dĂ©cida de se suicider ; Sertorius, quant Ă  lui, dĂ©cida de se retirer en Hispanie. Sylla rentra alors dans Rome, triomphant, et fut nommĂ© dictateur Ă  vie ce fut la premiĂšre fois que quelqu’un obtenait ce titre., et reçut le surnom de Felix chanceux’.. Il mit en place Ă  son tour de nombreuses proscriptions 520 sĂ©nateurs et chevaliers furent ainsi condamnĂ©s, et massacra plusieurs milliers de marianistes entre 6 000 et 8 000 selon les sources.. Le nouveau dictateur mit alors en place un certain nombre de rĂ©formes il augmenta le nombre de sĂ©nateurs faisant entrer des chevaliers au sĂ©nat., diminua le pouvoir des tribuns, augmenta le nombre des membres du collĂšge des pontifes et des augures. Cependant, en 79 avant JĂ©sus Christ, Sylla dĂ©cida d’abandonner sa charge de dictateur Ă  vie. Abandonnant la vie politique, il quitta Rome, et mourut l’annĂ©e d’aprĂšs. A la mort de Sylla, le consul Lepidus et ses partisans tentĂšrent d’abolir toutes les rĂ©formes mises en place par le dictateur. Cependant, ces mouvements de troubles furent matĂ©s par le jeune PompĂ©e en Etrurie. 5° PompĂ©e contre Sertorius 82 Ă  72 avant JĂ©sus Christ – Comme nous l’avons vu au point prĂ©cĂšdent, le gĂ©nĂ©ral Sertorius s’était enfui en Hispanie, suite au retour de Sylla Ă  Rome, en 82 avant JĂ©sus Christ. Remportant plusieurs victoires sur des gĂ©nĂ©raux de Sylla, Sertorius gagna ainsi la sympathie de nombreux autochtones IbĂšres & Lusitaniens.. Sertorius, bien que dissident, n’en restait pas moins Romain. Il tenta de romaniser les territoires en sa possession, et mit en place un gouvernement similaire Ă  celui de Rome mise en place d’un sĂ©nat, port de la toge, apprentissage du latin dans les Ă©coles, etc.. En outre, Sertorius avait des relations avec les pirates de la MĂ©diterranĂ©e, ainsi qu’avec Mithridate VI, roi du pont[19]. Il pouvait ainsi compter sur un rĂ©el soutien de la part de ses alliĂ©s ravitaillement en hommes, nourriture, etc. En 77 avant JĂ©sus Christ, Sertorius fut rejoint par un groupe de patriciens romains, menĂ©s par l’ancien prĂȘteur de Sicile, Perpenna ce dernier, marianiste, avait Ă©tĂ© vaincu par les troupes de PompĂ©e.. C’est d’ailleurs au cours de cette mĂȘme annĂ©e que PompĂ©e fut envoyĂ© en Hispanie afin d’éliminer Sertorius. Les deux armĂ©es s’affrontĂšrent Ă  Sagonte, et les troupes de PompĂ©e furent vaincues. Sertorius conserva l’avantage pendant plusieurs annĂ©es. Cependant, il ne sut mettre fin aux rivalitĂ©s entre officiers romains et chefs des tribus autochtones. De ce fait, de nombreuses brouilles Ă©clatĂšrent dans son camp, et Sertorius finit par mourir assassinĂ©, Ă  l’instigation de Perpenna, en 72 avant JĂ©sus Christ. 6° La rĂ©volte de Spartacus 73 Ă  71 avant JĂ©sus Christ – En 73 avant JĂ©sus Christ, Rome, qui Ă©tait dĂ©jĂ  occupĂ©e Ă  lutter contre Sertorius en Hispanie, et contre Mithridate en Asie mineure, vit Ă©clater une nouvelle rĂ©volte. En effet, c’est Ă  cette Ă©poque que se soulevĂšrent Spartacus et ses compagnons. Spartacus Ă©tait un gladiateur d’origine Thrace. Certaines sources laissent Ă  penser que ce dernier servit au sein de la lĂ©gion romaine, mais qu’il fut vendu comme gladiateur aprĂšs avoir Ă©tĂ© fait prisonnier de guerre. Spartacus, sculpture rĂ©alisĂ©e par Denis FOYATIER, XIX° siĂšcle, musĂ©e du Louvre. Lentulus Batiatus, propriĂ©taire d’une Ă©cole de gladiateurs, situĂ©e Ă  Capoue, acheta Spartacus. Cependant, ce dernier, mĂ©content de son sort, convainquit ses 70 compagnons Thraces, Germains, Gaulois. de se rĂ©volter. Les gladiateurs s’échappĂšrent donc de l’école, et partirent se rĂ©fugier sur les pentes du VĂ©suve. Les insurgĂ©s furent alors rapidement rejoints par des milliers esclaves en provenance de la rĂ©gion. Le sĂ©nat, qui avait dĂ©jĂ  envoyĂ© des troupes en Hispanie et en Asie mineure, ne considĂ©ra pas Spartacus comme une menace. C’est ainsi que le prĂ©teur Claudius Galber fut envoyĂ© combattre les insurgĂ©s, Ă  la tĂȘte d’une armĂ©e d’auxiliaires. ArrivĂ© au pied du volcan, Claudius Galber dĂ©cida de mettre le siĂšge, mettant en place un blocus qui devait empĂȘcher les insurgĂ©s de s’approvisionner en vivres et en hommes. De son cĂŽtĂ©, Spartacus savait qu’il ne pourrait vaincre les troupes du prĂ©teur, bien que ces derniĂšres ne soient pas composĂ©es de soldats d’élite. Cependant, Spartacus se rendit compte que les assiĂ©geurs n’avaient pas placĂ© d’hommes Ă  proximitĂ© d’un pan du volcan, jugĂ© impraticable. Cette erreur leur coĂ»ta cher, car c’est par ce cĂŽtĂ© que les insurgĂ©s attaquĂšrent. En effet, Ă  la nuit tombĂ©e, Spartacus et ses hommes descendirent par ce cĂŽtĂ©-lĂ  en utilisa des Ă©chelles faite avec des sarments de vigne. Puis, ils foncĂšrent sur les positions romaines, et, grĂące Ă  l’effet de surprise, parvinrent Ă  les mettre en dĂ©route. Suite Ă  ce premier succĂšs, des milliers d’esclaves s’enfuirent pour rejoindre Spartacus. Ce dernier, organisant des raids afin d’organiser la subsistance de ses troupes, amassa ainsi un important butin. De nouveaux prĂ©teurs furent successivement envoyĂ©s afin de mater la rĂ©bellion, mais ils furent tous vaincus. Par la suite, les insurgĂ©s dĂ©cidĂšrent de diviser leurs forces. Le Gaulois Crixus, compagnon de la premiĂšre heure de Spartacus, se dirigea vers la Lucanie, accompagnĂ© de 20 000 Ă  30 000 hommes. Spartacus, quant Ă  lui, dĂ©cida de se diriger vers le nord de l’Italie. Aujourd’hui, l’on ne sait pas pourquoi Spartacus et Crixus se sĂ©parĂšrent. S’agissait il d’un plan Ă©laborĂ© par les deux hommes, ou bien cette sĂ©paration Ă©tait elle le fruit d’un profond dĂ©saccord quand Ă  la marche Ă  suivre ? Quoi qu’il en soit, peu de temps aprĂšs que les insurgĂ©s soient arrivĂ©s dans la plaine du PĂŽ, Spartacus dĂ©cida de redescendre dans le sud du pays. Aujourd’hui, l’on ne connaĂźt pas non plus la raison de ce revirement. Peut ĂȘtre que son objectif premier Ă©tait de recruter des esclaves du nord de l’Italie avant de retourner dans le sud ; peut ĂȘtre aussi qu’il comptait passer en Gaule, puis qu’il se rendit compte qu’il pouvait reprĂ©senter une sĂ©rieuse menace pour Rome ? Le sĂ©nat, apprenant la nouvelle, dĂ©cida d’envoyer deux lĂ©gions contre les insurgĂ©s, commandĂ©es par les consuls Lucius Gellius Publicola et Gnaeus Cornelius Lentulus Clodianus. Gellius s’attaqua aux troupes de Crixus en Lucanie, et parvint Ă  le vaincre facilement. Lentulus, quant Ă  lui, marcha contre Spartacus, dans le but de stopper sa progression. Cependant, les insurgĂ©s l’emportĂšrent sur les troupes de Lentulus, puis dĂ©cidĂšrent de s’attaquer aux troupes de Gellius. Spartacus remporta Ă  nouveau la victoire, et, honorant la mĂ©moire du dĂ©funt Crixus, obligea les 300 prisonniers romains Ă  s’entretuer dans des combats de gladiateurs. Par la suite, alors que Spartacus Ă©tait Ă  la tĂȘte d’une armĂ©e de plus de 100 000 hommes, il dĂ©cida de poursuivre sa route vers le sud. Il remporta alors une nouvelle victoire contre les deux lĂ©gions qui s’étaient rĂ©unies. Les insurgĂ©s prirent alors leurs quartiers d’hiver Ă  Thurioi. A Rome, le sĂ©nat fit alors appel au prĂ©teur Marcus Licinius Crassus, un des citoyens les plus riches de Rome. Ce dernier avait dut fuir la citĂ© lors de la prise de pouvoir de Marius et Cinna, mais avait pu rentrer Ă  Rome suite au retour de Sylla. Crassus s’enrichit alors considĂ©rablement grĂące aux proscriptions, rĂ©cupĂ©rant facilement les biens des dĂ©funts. Il Ă©tait aussi trafiquant d’esclaves, et la location de ces derniers Ă  des citoyens romains lui rapportait beaucoup d’argent. Crassus Ă©tait d’ailleurs surnommĂ© Dives le riche’.. Buste de Crassus. Crassus, qui souhaitait sans doute s’affirmer face Ă  PompĂ©e qui venait de l’emporter sur les troupes de Sertorius en Hispanie., fut alors nommĂ© consul, et reçut le commandement de 10 lĂ©gions. Fait inhabituel Ă  Rome, Crassus engagea le conflit dĂšs le mois d’octobre. Cependant, il ne chercha pas Ă  affronter Spartacus en bataille rangĂ©e, mais prĂ©fĂ©ra bloquer son ravitaillement. Cependant, le lĂ©gat de Crassus, Ă  la tĂȘte de deux lĂ©gions, dĂ©sobĂ©it et dĂ©cida de s’attaquer Ă  Spartacus. L’assaut fut un dĂ©sastre, et les insurgĂ©s Ă©crasĂšrent les Romains. Crassus dĂ©cida de punir ses lĂ©gionnaires en pratiquant une trĂšs ancienne coutume la dĂ©cimation. Un dixiĂšme de ses soldats furent donc exĂ©cutĂ©s par leurs propres camarades. Les troupes romaines combattirent peu aprĂšs les troupes de Spartacus au cours d’une bataille rangĂ©e, mais ce dernier prĂ©fĂ©ra sonner la retraite. Par la suite, les insurgĂ©s se rendirent dans le sud du Bruttium. Contactant les pirates de la MĂ©diterranĂ©e, Spartacus tenta de se rĂ©fugier en Sicile, mais ces derniers refusĂšrent de l’aider. Par la suite, les insurgĂ©s tentĂšrent de s’échapper en construisant des radeaux, mais ces derniers se disloquĂšrent Ă  cause de l’agitation hivernale de la mer. Spartacus se retrouva donc isolĂ© sur la pointe sud de la botte italienne, sans pouvoir se rĂ©fugier en Sicile. En outre, Crassus dĂ©cida de faire creuser un fossĂ© long de 50 kilomĂštres, large et profond de 4,5 mĂštres. et un remblai garni d’une palissade, afin d’isoler Spartacus ce dernier tenta de faire la paix mais les nĂ©gociations Ă©chouĂšrent.. Mais, peu de temps aprĂšs, Spartacus et ses hommes tentĂšrent une sortie, au cours d’une nuit enneigĂ©e. En effet, la neige comblant Ă  peu prĂšs le fossĂ©, plusieurs milliers d’insurgĂ©s purent ainsi forcer le blocus environ un tiers des hommes de Spartacus.. Crassus, de peur d’ĂȘtre pris Ă  revers, dĂ©cida de lever le camp. Mais Spartacus n’avait fait que retarder l’échĂ©ance. En effet, Ă  la mĂȘme Ă©poque, Lucullus, gouverneur de MacĂ©doine, venait de dĂ©barquer Ă  Brindes Ă  la tĂȘte de son armĂ©e. Et PompĂ©e, de son cĂŽtĂ©, Ă©tait en train de revenir d’Hispanie. Spartacus, acculĂ©, dĂ©cida de livrer la bataille finale, en Lucanie. Les troupes de Crassus l’emportĂšrent, et 60 000 insurgĂ©s furent tuĂ©s lors de l’affrontement. Les Romains ne retrouvĂšrent cependant pas le cadavre de Spartacus. Crassus s’empara alors de 6 000 prisonniers, qu’il fit ensuite crucifier, rĂ©partissant les croix Ă  distance Ă©gale sur les 195 kilomĂštres de la Via Appia, reliant Capoue Ă  Rome. PompĂ©e, qui Ă©tait arrivĂ© en Italie, vainquit en Etrurie les derniers milliers d’esclaves encore rĂ©voltĂ©s. En rentrant Ă  Rome, PompĂ©e reçut les honneurs du triomphe, alors que Crassus dut se contenter d’une ovation[20]. 7° Le consulat de Crassus et PompĂ©e 70 avant JĂ©sus Christ – En 70 avant JĂ©sus Christ, les deux hommes furent nommĂ©s consuls. Leur nomination Ă©tait parfaitement illĂ©gale Crassus venait Ă  peine de finir sa prĂ©ture, PompĂ©e n’avait pas l’ñge requis., mais les sĂ©nateurs passĂšrent outre. Ils annulĂšrent les rĂ©formes de Sylla, rĂ©tablissant les pouvoirs des tribuns de la plĂšbe, rĂ©tablirent la censure[21], etc. 8° PompĂ©e contre les pirates de MĂ©diterranĂ©e 67 avant JĂ©sus Christ – A cette Ă©poque, la MĂ©diterranĂ©e Ă©tait infestĂ©e par des pirates, et personne n’avait jusqu’alors rĂ©ussi Ă  les vaincre. En 67 avant JĂ©sus Christ, Aulus Gabinius, le tribun de la plĂšbe, fit voter la Lex Gabinia, donnant ainsi Ă  PompĂ©e l’imperium[22] sur l’ensemble de la MĂ©diterranĂ©e. En trois mois, ce dernier Ă©limina complĂštement la piraterie de la Mare Nostrum c’est ainsi que les Romains nommaient la mer MĂ©diterranĂ©e.. L’annĂ©e suivante, en 66 avant JĂ©sus Christ, le tribun de la plĂšbe Manilius fit voter la Lex Manilia, confĂ©rant Ă  PompĂ©e l’imperium sur la province d’Asie. L’objectif Ă©tait de mettre fin Ă  la troisiĂšme guerre mithridatique, qui avait dĂ©butĂ© il y a prĂšs de 10 ans. 9° La troisiĂšme guerre mithridatique 74 Ă  63 avant JĂ©sus Christ – En 74 avant JĂ©sus Christ, le roi de Bithynie mourut. N’ayant pas d’hĂ©ritiers, il avait dĂ©cidĂ© de lĂ©guer son royaume Ă  Rome. Mithridate VI, roi du Pont, utilisa alors ce prĂ©texte pour dĂ©clarer la guerre, argumentant que la prĂ©sence des Romains aux frontiĂšres de son royaume Ă©tait dangereuse. C’est ainsi que dĂ©buta la troisiĂšme guerre mithridatique[23]. Envahissant alors la Bithynie, il parvint Ă  battre le consul Cotta en ChalcĂ©doine, puis alla assiĂ©ger Cyzique. C’est alors qu’un autre consul, Lucius Licinius Lullus, assiĂ©gea l’armĂ©e de Mithridate et lui infligea de lourdes pertes, contraignant ce dernier Ă  se retirer. Par la suite, le roi du Pont ne connut que des revers. Les Romains s’emparĂšrent de sa flotte, et, vaincu Ă  plusieurs reprises, Mithridate VI dĂ©cida de se rĂ©fugier en ArmĂ©nie, auprĂšs de son alliĂ© Tigrane II. Par la suite, en 69 avant JĂ©sus Christ, Lucullus parvint Ă  s’emparer de la capitale de Tigrane, Tigranocerte. L’annĂ©e suivante, le Romain recrĂ©a artificiellement le royaume sĂ©leucide[24], afin de punir Tigrane d’avoir participĂ© Ă  cette guerre. Cependant, en 67 avant JĂ©sus Christ, Tigrane confia suffisamment d’hommes Ă  Mithridate, et ce dernier parvint Ă  s’emparer de la petite ArmĂ©nie. Remportant plusieurs victoires sur les troupes romaines, le roi du Pont s’attira la sympathie des populations locales. Mais, en 66 avant JĂ©sus Christ, PompĂ©e, vainqueur des pirates de la MĂ©diterranĂ©e, dĂ©barqua en Asie mineure. Les Romains firent reculer les troupes de Mithridate, qui se rĂ©fugia alors en Colchide. Le roi du Pont parvint Ă  s’emparer de la CrimĂ©e, mais PompĂ©e prĂ©fĂ©ra ne pas attaquer, mais entreprit le blocus du pays. Il attendit alors que les populations locales, privĂ©es d’approvisionnement, se rĂ©voltent contre Mithridate. Cette insurrection finit par se dĂ©clencher, en 63 avant JĂ©sus Christ, menĂ©e par Pharnace, le propre fils de Mithridate VI. Ce dernier dĂ©cida alors de se suicider. Mithridate VI assiĂ©gĂ© et mort de Mithridate VI, par Boccace, enluminure issue de l'ouvrage de casibus, France, XV° siĂšcle. Le sĂ©nat romain s’empara donc du royaume du Pont, et en fit une province il en fut de mĂȘme pour la Bithynie.. Quant Ă  la CrimĂ©e, elle fut confiĂ©e Ă  Pharnace. En outre, PompĂ©e annexa aussi la Syrie, destituant le dernier roi SĂ©leucide. Il s’empara aussi de JĂ©rusalem. Lorsqu’il rentra Ă  Rome, en 62 avant JĂ©sus Christ, PompĂ©e eut droit une nouvelle fois aux honneurs du triomphe. 10° La conjuration de Catilina 63 avant JĂ©sus Christ – Cependant, alors que PompĂ©e mettait fin Ă  la troisiĂšme guerre mithridatique, Rome Ă©tait agitĂ©e par la conjuration de Catilina. Lucius Sergius Catilina, nĂ© en 108 avant JĂ©sus Christ, Ă©tait issu d’une famille de patriciens peu fortunĂ©s. S’engageant dans l’armĂ©e, il combattit les rĂ©voltĂ©s italiens lors de la guerre sociale 91 Ă  88., puis soutint Sylla lors de la deuxiĂšme guerre civile[25] 82 avant JĂ©sus Christ.. Elu prĂ©teur en 68, il reçut le gouvernement de la province romaine d’Afrique. Rentrant Ă  Rome en 66 avant JĂ©sus Christ, il fut accusĂ© de dĂ©tournement de fonds, mais fut disculpĂ© peu de temps aprĂšs. Se prĂ©sentant aux Ă©lections de consuls de 64 avant JĂ©sus Christ en tant que reprĂ©sentant des populares, il fut nĂ©anmoins vaincu par CicĂ©ron, favorable aux optimates de son vrai nom Marcus Tullius Cicero. A noter que le cognomen Cicero signifie pois chiche’ ou verrue’, car un des ancĂȘtres de CicĂ©ron avait sans doute une grosse verrue sur le nez.. CicĂ©ron naquit dans le Latium, en 106 avant JĂ©sus Christ, au sein d’une famille plĂ©bĂ©ienne ayant rĂ©ussi Ă  rejoindre la classe des chevaliers. Le jeune homme reçut dans sa jeunesse une formation en droit et en philosophie, puis fit son service militaire lors de la guerre sociale, sous les ordres de Pompeius Strabo, le pĂšre de PompĂ©e. Suite Ă  la guerre, il partit achever ses Ă©tudes en GrĂšce. Buste dit de CicĂ©ron, I° siĂšcle avant JĂ©sus Christ, musĂ©e du Vatican, Rome. A partir de 75 avant JĂ©sus Christ, CicĂ©ron dĂ©cida de se lancer dans la politique, et commença le cursus honorum[26] en tant que questeur, en Sicile occidentale CicĂ©ron Ă©tait un homo novus, ce qui signifie homme nouveau’. En effet, les membres de sa famille n’avaient jamais exercĂ© de magistratures.. En 70 avant JĂ©sus Christ, CicĂ©ron commença Ă  se faire connaĂźtre en prenant la dĂ©fense des Siciliens au cours d’un procĂšs contre Caius Licinus Verres, ancien gouverneur de Sicile. Ce dernier Ă©tait accusĂ© de dĂ©tournement de fonds et de pillage d’Ɠuvres d’art. Le procĂšs commença donc. Cependant, CicĂ©ron eut Ă  peine prononcĂ© son premier discours que Verres s’exila Ă  Massilia Marseille., emportant ses trĂ©sors avec lui[27]. Les preuves furent si accablantes que le fautif fut condamnĂ© par contumace Ă  verser 40 millions de sesterces aux Siciliens. CicĂ©ron n’ayant pas eu l’occasion de prononcer les discours qu’il avait prĂ©parĂ©s, dĂ©cida de tous les publier sous le nom de Verrines. Par la suite, CicĂ©ron fut Ă©lu Ă©dile 69., puis prĂ©teur 66 avant JĂ©sus Christ.. Cette annĂ©e lĂ , il dĂ©fendit le projet de loi du tribun de la plĂšbe Manilius[28], qui proposait de confier Ă  PompĂ©e les armĂ©es d’orient, afin de lutter contre Mithridate VI, roi du Pont. CicĂ©ron, dans un premier temps, voulut s’élever au dessus du dĂ©bat opposant optimates et populares, se prĂ©sentant comme un homme intĂšgre, soucieux de dĂ©barrasser la classe politique de la corruption, de l’arrivisme, de la dĂ©magogie et du nĂ©potisme. Cependant, il choisit finalement de rejoindre le camp des patriciens. Catilina, Ă©chouant Ă  nouveau en 63 avant JĂ©sus Christ, dĂ©cida de mettre en place une conspiration, dĂ©sireux d’en dĂ©coudre avec le sĂ©nat. Il rassembla alors autour de lui des patriciens endettĂ©s, des vĂ©tĂ©rans de l’armĂ©e de Sylla, etc. En 63 avant JĂ©sus Christ, CicĂ©ron eut vent du projet de coup d’Etat, prĂ©parĂ© en secret par Catilina et ses partisans. En dĂ©cembre, en pleine session du sĂ©nat, CicĂ©ron s’en prit violemment Ă  Catilina en prononçant ses mots Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra ce qui signifie jusqu’à quand, Catilina, abuseras tu de notre patience ?’. C’est alors que les sĂ©nateurs quittĂšrent le banc sur lequel Ă©tait assis Catilina. CicĂ©ron dĂ©masque Catilina, par Cesare MACCARI, XIX° siĂšcle. Catilina dĂ©cida alors de quitter Rome, prĂ©parant une insurrection en Étrurie. CicĂ©ron sut cependant rĂ©agir vite il prononça l’amnistie Ă  l’égard de tous les partisans de Catilina qui consentiraient Ă  rendre les armes ; puis fit promulguer un senatus consultum ultimum contre Catilina ce document permettait de mettre Ă  mort n’importe quel citoyen, sans possibilitĂ© pour le condamnĂ© de faire appel.. Cependant, le consul qui fut chargĂ© d’éliminer Catilina, Lucius Licinius Murena, fut accusĂ© par Sulpicius, son rival malheureux, d’avoir achetĂ© les Ă©lecteurs. CicĂ©ron, sachant que la procĂ©dure d’élection d’un nouveau consul serait bien trop longue, dĂ©cida de prendre la dĂ©fense de l’accusĂ©, et rĂ©ussit Ă  le disculper. De leur cĂŽtĂ©, les partisans de Catilina avaient contactĂ© des Allobroges, leur demandant de fomenter une insurrection en Gaule narbonnaise. MĂ©fiants, les Gaulois se rendirent Ă  Rome, et en avertirent les sĂ©nateurs. CicĂ©ron leur suggĂ©ra alors de demander un engagement Ă©crit aux partisans de Catilina. Une fois ceci fait, ils donnĂšrent cette liste de noms au sĂ©nat, et l’on put confondre les conjurĂ©s. CicĂ©ron fit alors exĂ©cuter sans procĂšs cinq d’entre eux. Quand Ă  Catilina, traquĂ©, il trouva la mort au cours de la bataille de Pistoria aujourd’hui Pistoia., en Etrurie. Quant Ă  CicĂ©ron, il publia les Catilinaires, un recueil des discours qu’il avait prononcĂ© contre Catilina. 11° Le premier triumvirat 60 avant JĂ©sus Christ – En 60 avant JĂ©sus Christ, PompĂ©e, Crassus et Jules CĂ©sar se trouvĂšrent en opposition avec le sĂ©nat. Se rĂ©unissant en secret, ils se rĂ©partirent le pouvoir pour les annĂ©es Ă  venir, mettant en place le premier triumvirat. PompĂ©e reçut l’Hispanie, l’Afrique et Rome ; Crassus eut l’Orient ; CĂ©sar reçut la Gaule. Rome et les États de MĂ©diterranĂ©e, 59 avant JĂ©sus Christ vous pouvez faire un "clic droit" sur la carte afin de faire un zoom. Jules CĂ©sar de son vrai nom Caius Julius Caesar., nĂ© le 13 juillet 101 ou 100 avant JĂ©sus Christ, Ă©tait le plus jeune des trois hommes. Il Ă©tait issu de la gens julia, une famille qui affirmait descendre de Iule, le fils d’ÉnĂ©e, et donc de la dĂ©esse Venus qui Ă©tait la mĂšre d’ÉnĂ©e[29].. Statue de Jules CĂ©sar, Rome. Beaucoup d’encre a coulĂ© quant Ă  la signification du cognomen Caesar. La belle lĂ©gende dirait que ce surnom provient du carthaginois kesar, ce qui veut dire Ă©lĂ©phant’. Un des ancĂȘtres de Jules CĂ©sar, tuant un Ă©lĂ©phant au cours de la premiĂšre guerre punique, aurait ainsi obtenu ce surnom prestigieux. Cependant, la rĂ©alitĂ© est toute autre, et certes bien moins glorieuse. En effet, le mot latin caesar dĂ©nommait les enfants nĂ©s par cĂ©sarienne. Ce n’est nĂ©anmoins pas Jules CĂ©sar qui naquit ainsi il Ă©tait le quatriĂšme membre de la gens julia Ă  se nommer Caesar., mais un de ses ancĂȘtres. Le jeune Jules CĂ©sar rejoignit trĂšs tĂŽt le camp des populares. En effet, sa tante Julia Ă©pousa Marius, et il Ă©pousa CornĂ©lie Cinna, la fille de Cinna 83 avant JĂ©sus Christ.. Evidemment, lors du retour de Sylla, en 82 avant JĂ©sus Christ, CĂ©sar eut Ă  subir les foudres du nouveau maĂźtre de Rome. Proscrit, il se retira en Bithynie, Ă  la cour de NicomĂšde IV il revint cependant dans la capitale suite Ă  la mort de Sylla.. Elu Ă©dile en 65 avant JĂ©sus Christ, CĂ©sar fit organiser des jeux d’une ampleur jamais vue jusqu’ici. Pour ce faire, il emprunta beaucoup d’argent Ă  Crassus en courtisait sa femme, Tertulla. CĂ©sar avait en effet tendance Ă  sĂ©duire les femmes qui pourraient l’aider Ă  faire carriĂšre. Avant de partir prendre son poste de proprĂ©teur en Hispanie, en 60 avant JĂ©sus Christ, CornĂ©lie mourut. CĂ©sar prononça alors publiquement son oraison funĂšbre, rĂ©affirmant ainsi ses amitiĂ©s politiques. RĂ©ussissant Ă  s’emparer de quelques territoires en Hispanie, il fut Ă  l’origine de la mise en place du premier triumvirat. Cette organisation Ă©tait vouĂ©e Ă  la rĂ©ussite en effet, elle alliait l’intelligence politique de CĂ©sar, le prestige de PompĂ©e, et la richesse de Crassus. Afin de resserrer cette alliance, CĂ©sar donna en mariage Ă  PompĂ©e sa fille, Julia. En 59 avant JĂ©sus Christ, CĂ©sar fut Ă©lu consul sa campagne fut financĂ©e par Crassus.. Marcus Calpurnius Bibulus, le deuxiĂšme consul, s’opposa vivement Ă  son confrĂšre. ChassĂ© par les partisans de CĂ©sar, Bibulus dĂ©cida de s’enfermer dans sa maison, oĂč il y passa les huit derniers mois de son consulat. 12° Les malheurs de CicĂ©ron 58 Ă  51 avant JĂ©sus Christ – CicĂ©ron, aprĂšs les Ă©vĂšnements de 63 avant JĂ©sus Christ, se retira de la vie politique, se consacrant Ă  son mĂ©tier d’avocat en 60 avant JĂ©sus Christ, il refusa la proposition de CĂ©sar, qui aurait souhaitĂ© le voir participer au triumvirat.. En 58 avant JĂ©sus Christ, CicĂ©ron fut attaquĂ© par le tribun de la plĂšbe Clodius Pulcher, ce dernier lui reprochant d’avoir exĂ©cutĂ© les partisans de Catilina de maniĂšre illĂ©gale. Il faut cependant savoir que ce tribun vouait une rancune tenace Ă  l’encontre de CicĂ©ron. NĂ© vers 92 avant JĂ©sus Christ, Clodius Pulcher Ă©tait issu d’une famille patricienne, mais dĂ©cida de rejoindre les rangs des populares. Rentrant dans la vie politique en 65 avant JĂ©sus Christ, il accusa Catilina de dĂ©tournement de fonds, dĂšs que ce dernier rentra Ă  Rome il avait Ă©tĂ© gouverneur de la province romaine d’Afrique au cours des deux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes.. Certaines sources affirment que Clodius Pulcher accepta un pot de vin contre l’acquittement de Catilina. En dĂ©cembre 62 avant JĂ©sus Christ, Clodius Pulcher tenta de participer Ă  un culte Ă  mystĂšre rĂ©servĂ© aux femmes alors prĂ©sidĂ© par Jules CĂ©sar, grand pontife de l’époque.. DĂ©masquĂ©, jugĂ©, accusĂ© par CicĂ©ron, Clodius Pulcher rĂ©ussit Ă  obtenir un acquittement en corrompant les jurĂ©s. Questeur en Sicile, en 61 avant JĂ©sus Christ, Clodius Pulcher dĂ©cida de renoncer l’annĂ©e d’aprĂšs Ă  son statut de patricien. Les sĂ©nateurs exaucĂšrent son vƓu, et ce dernier put ainsi se faire Ă©lire tribun de la plĂšbe en dĂ©cembre 59 avant JĂ©sus Christ cette magistrature Ă©tant rĂ©servĂ©e aux plĂ©bĂ©iens.. Clodius Pulcher fit alors voter de nombreuses lois qui lui valurent l’appui de la plĂšbe. Il instaura des distributions de blĂ© gratuites, fit en sorte que les magistrats ne puisse plus empĂȘcher la rĂ©union des comices, rĂ©tablit les collegia des associations d’artisans qui se transformĂšrent rapidement en bandes armĂ©es., etc. Enfin, une fois la sympathie de la plĂšbe acquise, il attaqua CicĂ©ron pour avoir exĂ©cutĂ© les partisans de Catilina de maniĂšre illĂ©gale il faut noter que CicĂ©ron Ă©tait trĂšs populaire depuis qu’il avait dĂ©fendu les Siciliens contre Verres et depuis la conjuration de Catilina.. CicĂ©ron fut donc exilĂ©, et sa maison, rachetĂ©e par Clodius Pulcher, fut dĂ©truite le tribun y fit construire un temple Ă  la place.. CĂ©sar Ă©tant parti en Gaule, Clodius Pulcher et ses partisans se retrouvaient maĂźtres de Rome. Cependant, en 56 avant JĂ©sus Christ, le tribun de la plĂšbe Titus Annius Milon, soutenu par les optimates, parvint Ă  faire revenir CicĂ©ron Ă  noter que Milon Ă©tait le client de CicĂ©ron.. Ce dernier fut alors indemnisĂ© par le sĂ©nat de deux millions de sesterces. CicĂ©ron voulut alors reconstruire sa maison, mais pour cela il devait faire dĂ©truire un temple. Parvenu Ă  faire casser la consĂ©cration de l’édifice pour vice de procĂ©dure, les travaux purent commencer. Cependant, Clodius Pulcher, entre-temps Ă©lu Ă©dile curule, accusa CicĂ©ron de sacrilĂšge. Puis, voyant que son action tournait court, il envoya ses bandes attaquer les ouvriers travaillant sur le chantier, fit brĂ»ler la maison du frĂšre de CicĂ©ron, et tenta de s’attaquer Ă  celle de Milon Clodius Pulcher attaqua alors Milon en justice pour avoir employĂ© des bandes armĂ©es lors de la dĂ©fense de sa maison. La procĂ©dure fut cependant abandonnĂ©e peu aprĂšs.. PompĂ©e dĂ©cida alors d’intervenir, et permit la reconstruction de la demeure de CicĂ©ron. Reconnaissant, ce dernier plaida devant le sĂ©nat pour que Rome prolonge le proconsulat de CĂ©sar en Gaule pour cinq nouvelles annĂ©es en 54 avant JĂ©sus Christ.. En 53 avant JĂ©sus Christ, Clodius Pulcher fut candidat Ă  la prĂ©ture, alors que Milon fut candidat au consulat. Leurs bandes s’affrontĂšrent alors dans les rues de Rome. En janvier 62, Clodius Pulcher fut alors assassinĂ© par des partisans de Milon. Ce dernier fut alors accusĂ© du meurtre de son rival par Appius Claudius Pulcher, le frĂšre de la victime. CicĂ©ron prit alors la dĂ©fense de Milon. Cependant, le tumulte fut si grand dans les rues de Rome que CicĂ©ron, apeurĂ©, ne put dĂ©fendre efficacement son client. Milon fut alors condamnĂ©, et dut s’exiler Ă  Massilia Marseille.. CicĂ©ron publia nĂ©anmoins le Pro Milone, recueil de ses plaidoiries prononcĂ©es en faveur de Milon lors du procĂšs. En 51 avant JĂ©sus Christ, CicĂ©ron fut dĂ©signĂ© proconsul de Cilicie, en Asie mineure. 13° CĂ©sar en Gaule 58 Ă  49 avant JĂ©sus Christ – A la fin de son consulat, en 58 avant JĂ©sus Christ, CĂ©sar fut nommĂ© pour cinq ans proconsul en Illyrie, Gaule Cisalpine et Transalpine, ainsi qu’en Gaule Narbonnaise. Carte de Gaule, vers 58 avant JĂ©sus Christ. Notons qu’à cette Ă©poque, CĂ©sar n’avait encore jamais rien accompli de glorieux, contrairement aux deux autres triumvirs Crassus avait matĂ© la rĂ©volte de Spartacus, PompĂ©e avait vaincu Sertorius en Hispanie et avait dĂ©truit la flotte des pirates de la MĂ©diterranĂ©e. CĂ©sar devait donc s’illustrer par un coup d’éclat, s’il voulait rĂ©ussir Ă  se dĂ©tacher de ses deux collĂšgues. a Premiers affrontements en Gaule chevelue en 58 avant JĂ©sus Christ, les Éduens vinrent se plaindre Ă  CĂ©sar en effet, leur territoire une zone correspondant Ă  peu prĂšs Ă  nos actuels dĂ©partements de NiĂšvre et de SaĂŽne et Loire. Ă©tait envahi par les Sequanes des Gaulois vivant prĂšs du Jura et des Vosges. et les HelvĂštes qui occupaient un territoire correspondant Ă  la Suisse actuelle.. Cependant, les HelvĂštes avaient dĂ» pĂ©nĂ©trer en Gaule chevelue[30] car leur propre territoire avait Ă©tĂ© envahi par les Germains. En effet, le chef germain Arioviste cherchait Ă  renouveler l’exploit des Cimbres et des Teutons[31]. Les HelvĂštes, craignant ces envahisseurs, dĂ©cidĂšrent donc de se rĂ©fugier dans le pays des Santons des Gaulois vivant dans l’actuelle Charente Maritime.. Pourquoi les HelvĂštes dĂ©cidĂšrent ils de se rendre lĂ  bas ? Les Santons Ă©taient ils favorables au projet ? Aujourd’hui encore, ces questions restent en suspens
 Ce mouvement de population inquiĂ©ta donc les Éduens, mais aussi de nombreux peuples de Gaule, comme les Ambarres ils Ă©taient clients des Éduens., les Allobroges, etc. Les Romains virent eux aussi cette migration helvĂšte d’un mauvais Ɠil, ces derniers dĂ©sirant passer par le sud du massif central, afin de rejoindre Tolosa Toulouse.. CĂ©sar, faisant fortifier les rives du RhĂŽne, interdit alors le passage aux helvĂštes. Cependant, les Romains ne se contentĂšrent pas d’arrĂȘter la migration des HelvĂštes, dĂ©cidant mĂȘme de les repousser. En 58 avant JĂ©sus Christ, HelvĂštes et SuĂšves furent vaincus par les Romains et leurs alliĂ©s Ă©duens. Cette premiĂšre offensive marqua le dĂ©but de la guerre des Gaules[32]. L’annĂ©e d’aprĂšs, en juillet 57 avant JĂ©sus Christ, CĂ©sar et ses hommes eurent Ă  mater des rĂ©bellions Ă©clatant plus au nord, en Belgique. Ils vainquirent tout d’abord les Suessions des Gaulois vivant dans l’Aisne actuelle., ainsi que les AtrĂ©bates et les Nerves, Ă  la bataille de la Sambre. Puis, en juin 56 avant JĂ©sus Christ, CĂ©sar dĂ©cida de s’attaquer aux VĂ©nĂštes, des Gaulois vivant en Armorique une rĂ©gion qui s’étendait sur le nord ouest de l’actuelle rĂ©gion Pays de Loire, la Bretagne et la Normandie.. En effet, ces derniers s’étaient rĂ©voltĂ©s contre l’autoritĂ© romaine. Les VĂ©nĂštes, qui Ă©taient des marins rĂ©putĂ©s, s’étaient retranchĂ©s dans de forteresses, situĂ©s au cƓur d’immenses marĂ©cages. CĂ©sar savait que les navires romains avaient un tirant d’eau[33] trop important pour naviguer au large des cĂŽtes vĂ©nĂštes. Il donna donc l’ordre de construire une nouvelle flotte, dotĂ©e d’un faible tirant d’eau. Une fois la nouvelle flotte prĂȘte, CĂ©sar prit l’offensive. Il envoya une partie de ses lĂ©gions sur les arriĂšres des positions vĂ©nĂštes, empĂȘchant ainsi ses derniers de se retirer. Puis, l’autre partie de ses hommes se lança Ă  l’assaut, Ă  bord des nouveaux navires romains. Le premier assaut fut un dĂ©sastre pour les Romains. Les navires VĂ©nĂštes Ă©taient largement plus hauts que ceux des Romains ; ces derniers, se retrouvant en contrebas, Ă©taient donc bien plus exposĂ©s aux attaques ennemies. Les Romains pensĂšrent un temps se retirer quand le vent tomba soudain. Les navires des VĂ©nĂštes, qui se dĂ©plaçaient Ă  la voile, se retrouvĂšrent alors contraints Ă  l’immobilitĂ©. C’est alors que les Romains, montĂ©s sur les navires activĂ©s par des rameurs, reprirent l’avantage. Les VĂ©nĂštes furent ainsi vaincus. En 55 avant JĂ©sus Christ, CĂ©sar et ses lĂ©gions passĂšrent en Germanie, et vainquirent les UsipĂštes et les TenctĂšres. CĂ©sar se rendit vite compte qu’il n’existait pas, en Gaule, d’États puissants comme Ă  Rome, en GrĂšce, ou en Asie mineure. Les Gaulois, bien qu’ingĂ©nieux ils inventĂšrent le tonneau, le savon et la machine Ă  moissonner., ne formaient pas un peuple uni la Gaule Ă©tait en effet morcelĂ©e en une cinquantaine de peuples qui n’entretenaient pas toujours des relations amicales les uns envers les autres. En outre, suite Ă  toutes ces victoires, CĂ©sar ordonna la construction de nombreuses oppida[34]. b A l’assaut de la Bretagne en juin 54 avant JĂ©sus Christ, CĂ©sar, fier de ses succĂšs en Gaule, dĂ©cida de s’attaquer Ă  la Bretagne il s’agissait de la Grande Bretagne actuelle.. A l’époque, cette Ăźle, situĂ©e Ă  l’extrĂȘme nord du monde connu, Ă©tait encore entourĂ©e d’une aura mystĂ©rieuse. La Bretagne Ă©tait alors peuplĂ©e d’environ un million d’habitants, selon les sources antiques, et avaient pris l’habitude de commercer avec les peuples de Gaule. CĂ©sar lĂ©gitima l’invasion de la Bretagne en prĂ©textant que les Bretons avaient suffisamment d’accointances avec les VĂ©nĂštes et les Belges, et leur avait fourni de l’aide, au cours des campagnes de 57 et de 56 avant JĂ©sus Christ en rĂ©alitĂ©, CĂ©sar fut sans doute intĂ©ressĂ© par les ressources miniĂšres du pays.. Au cours de l’étĂ© 55 avant JĂ©sus Christ, il demanda des renseignements Ă  propos des Bretons aux marchands gaulois ayant des relations avec ces derniers nombre, stratĂ©gies militaires, ports importants, etc.. Cependant, les Gaulois restĂšrent Ă©vasifs. Soit ils ne savaient que peu de choses sur la Bretagne, soit ils ne voulaient pas perdre leur monopole commercial. CĂ©sar envoya alors en Ă©claireur un de ses tribuns, chargĂ© d’explorer les cĂŽtes de la Bretagne il navigua au large du Kent.. Ne rĂ©ussissant pas ou ne voulant pas dĂ©barquer, le tribun rentra en Gaule au bout de quelques jours. Mais, peu de temps aprĂšs, des ambassadeurs en provenance de tribus bretonnes demandĂšrent audience auprĂšs de CĂ©sar. Ces derniers, prĂ©venus par les marchands gaulois de l’avancĂ©e de l’invasion romaine, promirent de faire soumission. CĂ©sar partit alors pour la Bretagne, accompagnĂ© de deux lĂ©gions, mais sans prendre de machines de siĂšges. AprĂšs avoir un temps explorĂ© la cĂŽte, CĂ©sar dĂ©cida de dĂ©barquer Ă  Walmer, dans le Kent Ă  la point sud est de l’Angleterre.. Cependant, le tirant d’eau des navires romains Ă©tant trop important, les lĂ©gionnaires durent dĂ©barquer dans une eau encore assez profonde. En outre, des Bretons qui se trouvaient lĂ , et n’avaient cessĂ© de suivre les navires romains depuis leur arrivĂ©e, tentĂšrent de s’en prendre aux lĂ©gionnaires. AprĂšs que les Romains aient bĂąti leur campement, CĂ©sar envoya des ambassadeurs auprĂšs des chefs bretons. Clamant qu’il Ă©tait en position de force, il leur demanda des otages, et leur ordonna de licencier leurs armĂ©es. Cependant, une tempĂȘte Ă©clata, et de nombreux navires de la flotte romaine sombrĂšrent, d’autres, remplis d’eau, furent rendus inutilisables. Les Bretons, voyant les difficultĂ©s des Romains, et particuliĂšrement rĂ©jouis Ă  l’idĂ©e de voir les lĂ©gionnaires mourir de faim au cours de l’hiver, dĂ©cidĂšrent alors de lancer une nouvelle attaque. Cependant, grĂące Ă  l’aide des Bretons favorables aux Romains, l’attaque fut un Ă©chec. Peu aprĂšs, CĂ©sar demanda deux fois plus d’otages que prĂ©vu aux tribus environnantes, mais il savait qu’il ne pouvait pas s’attarder en Bretagne, l’hiver approchant. RĂ©parant les navires endommagĂ©s par la tempĂȘte, il dĂ©cida de repartir aprĂšs avoir emportĂ© les otages que les tribus bretonnes lui avaient envoyĂ©. Au cours de l’hiver 55 – 54 avant JĂ©sus Christ, les Romains prĂ©parĂšrent une seconde expĂ©dition contre la Bretagne. CĂ©sar ne voulut pas faire les mĂȘmes erreurs que l’annĂ©e passĂ©e au cours de l’étĂ© 54 avant JĂ©sus Christ, il se dirigea vers la Bretagne dans des navires inspirĂ© de ceux des VĂ©nĂštes possĂ©dant un faible tirant d’eau, favorisant les dĂ©barquements dans des eaux peu profondes.. En outre, il Ă©tait accompagnĂ© par cinq lĂ©gions, au lieu de deux l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Peu aprĂšs avoir dĂ©barquĂ© les Bretons n’attaquĂšrent pas les Romains, cette fois ci., CĂ©sar et ses lĂ©gions se mirent en mouvement. AprĂšs avoir marchĂ© pendant une dizaine de kilomĂštres, ils rencontrĂšrent une troupe bretonne, et la mirent en dĂ©route. Établissant alors le campement, CĂ©sar apprit le lendemain matin que ses navires avaient souffert au cours d’une tempĂȘte, et que prĂšs de 40 d’entre eux avaient sombrĂ©. CĂ©sar et ses hommes retournĂšrent sur la plage, et passĂšrent plusieurs semaines Ă  rĂ©parer les navires. Repartant Ă  l’assaut, CĂ©sar et ses hommes se retrouvĂšrent confrontĂ©s au chef Breton Cassivellaunus, qui Ă©tait Ă  la tĂȘte de la tribu des Catuvellauni. Le territoire des ces derniers se situait au nord de la Tamise ils avaient quittĂ© leur ancienne capitale, Verulamium, pour s'installer Ă  Camulodunum.. Peu aprĂšs, les Catuvelluni avaient dĂ©clarĂ© la guerre aux Trinovantes ils tuĂšrent leur roi Imanuentius, et contraignirent Ă  l’exil Mandubracius, le fils de ce dernier. Les Trinovantes dĂ©cidĂšrent donc de s’allier avec les Romains, et livrĂšrent bataille Ă  Cassivelaunus. Ce dernier fut vaincu, et se rendit compte qu’il ne pourrait vaincre les lĂ©gions romaines en bataille rangĂ©e. Utilisant une tactique de guĂ©rilla, il fit tout son possible pour ralentir la progression de CĂ©sar. Cependant, les efforts du Breton furent vains, car les Romains franchirent la Tamise et pĂ©nĂ©trĂšrent sur le territoire de Cassivelaunus. CĂ©sar remercia Mandubracius en le restaurant sur le trĂŽne royal. Les Trinovantes, trop heureux de voir CĂ©sar restaurer leur autoritĂ© et les dĂ©barrasser des Catuvellauni, contactĂšrent leurs alliĂ©s, qui firent soumission Ă  Rome. Ces derniers lui rĂ©vĂ©lĂšrent alors ou se trouvait la forteresse de Cassivelaunus. Pendant ce temps, le chef des Catuvellauni contactait ses alliĂ©s du Kent, leur demandant de faire diversion en attaquant les lĂ©gionnaires restĂ©s sur la plage du dĂ©barquement. L’assaut fut cependant un Ă©chec, et Cassivelaunus accepta de nĂ©gocier les termes de sa reddition. Il accepta de donner des otages et de verser un tribut annuel, ainsi que de plus faire la guerre aux Trinovantes. Peu de temps aprĂšs, l’hiver approchant, CĂ©sar dĂ©cida de repartir en Gaule, ne laissant pas de troupes romaines en Bretagne. Il repartait avec des otages, mais sans butin. Quant au tribut annuel, l’on ne sait aujourd’hui pas s’il fut effectivement payĂ© par les Catuvellauni
 c Nouveaux affrontements en Belgique en 54 avant JĂ©sus Christ, de nouveaux conflits Ă©clatĂšrent en Belgique la rĂ©gion avait Ă©tĂ© calme depuis la conquĂȘte de 57.. Cependant, la rĂ©colte de l’étĂ© 55 avant JĂ©sus Christ ayant Ă©tĂ© mauvaise, les Belges souffrirent de disette au cours de l’hiver, et leur mĂ©contentement retomba sur les Romains. Ambiorix, le chef des Éburons une peuplade d’origine germanique, habitant entre la Belgique, les Pays Bas et l’Allemagne actuelle., dĂ©cida de reprendre l’offensive contre les Romains il fut bientĂŽt rejoint par les Nerves, ainsi que par d’autres tribus.. Statue d'Ambiorix Tongres, Belgique. Ambiorix et ses hommes commencĂšrent par entraĂźner une des lĂ©gions de CĂ©sar dans un piĂšge, et l’anĂ©antirent. Par la suite, les Éburons partirent Ă  l’assaut d’un camp romain stationnĂ© en Belgique. Les lĂ©gionnaires rĂ©sistĂšrent tant bien que mal, et l’offensive d’Ambiorix aurait pu rĂ©ussir, si CĂ©sar, averti de l’attaque, n’était pas intervenu en hĂąte. Par la suite, les reprĂ©sailles furent violentes en aoĂ»t 53 avant JĂ©sus Christ, CĂ©sar pĂ©nĂ©tra en Belgique. Les Éburons, vaincus, furent dĂ©portĂ©s, capturĂ©s, vendus comme esclaves. Quant Ă  Ambiorix, il parvint Ă  s’enfuir en Germanie
 d La guerre contre VercingĂ©torix mais la guerre des Gaules ne s’acheva pas avec la soumission des Éburons. En effet, c’est en 52 avant JĂ©sus Christ que le dernier et plus important chapitre de ce conflit se dĂ©roula, opposant CĂ©sar au chef gaulois VercingĂ©torix. Ce dernier Ă©tait nĂ© en 72 avant JĂ©sus Christ prĂšs de Nemossos l’actuelle Clermont Ferrand.. Son pĂšre, Celtillos, Ă©tait le chef de la tribu gauloise des Arvernes[35]. Ce dernier avait voulu devenir roi des Arvernes, ce qui dĂ©plut fortement Ă  ses adversaires politiques. En effet, Ă  cette Ă©poque le pouvoir Ă©tait entre les mains des vergobrets, des magistrats Ă©lus par les nobles. La royautĂ©, qui permettait de concentrer tous les pouvoirs entre les mains d’un seul homme, Ă©tait mal vue par les aristocrates, et avait Ă©tĂ© abolie chez presque tous les peuples gaulois. Les adversaires de Celtillos parmi lesquels se trouvait sans doute son propre frĂšre Gobannitio. provoquĂšrent alors une Ă©meute, et parvinrent Ă  le renverser. Par la suite, ils le condamnĂšrent Ă  mort les Gaulois avaient coutume de donner la mort en enfermant leurs prisonniers dans des cages faites en osier, qui Ă©taient ensuite enflammĂ©es.. VercingĂ©torix fut Ă©pargnĂ©, mais fut surveillĂ© de prĂšs par son oncle Gobannitio. En 58 avant JĂ©sus Christ, CĂ©sar et ses armĂ©es pĂ©nĂštrent en Gaule chevelue, et parviennent Ă  repousser les HelvĂštes et les Germains. C’est Ă  cette occasion que VercingĂ©torix rejoignit les armĂ©es romaines, servant dans la cavalerie auxiliaire[36]. Il reçut mĂȘme le titre d’ami de CĂ©sar. Au cours de l’hiver 53 – 52 avant JĂ©sus Christ, VercingĂ©torix, ĂągĂ© de 20 ans, tenta tout d’abord de convaincre les aristocrates de Nemessos de s’engager dans la lutte contre les Romains. Cependant, ces derniers refusĂšrent, leur commerce avec Rome Ă©tant prospĂšre. Gobannitio et ses compagnons dĂ©cidĂšrent donc de bannir VercingĂ©torix. Peu de temps aprĂšs, ce dernier rassembla autour de lui une bande de mĂ©contents parents, amis et clients., et entra dans Gergovie. LĂ , il fut proclamĂ© roi par ses partisans. Statue de VercingĂ©torix Ă  Alise Sainte Reine considĂ©rĂ© aujourd'hui comme un des site prĂ©sumĂ©s d'Alesia. Il s’appuya alors sur les druides, leur demandant de proclamer la guerre contre les Romains. Se rĂ©unissant dans la forĂȘt des Carnutes le pays des Carnutes s’étendait de la Seine Ă  la Loire, dans la rĂ©gion de l’actuelle Chartres., les druides donnĂšrent le signal de la rĂ©volte. Les marchands romains de Genabum OrlĂ©ans. furent les premiers Ă  pĂątir de cette sĂ©dition, et furent massacrĂ©s par les Gaulois mĂ©contents. Par la suite, prĂšs de la moitiĂ© des peuples de Gaule principalement du centre et de l’est. dĂ©cidĂšrent de soutenir VercingĂ©torix. Au dĂ©but de l’annĂ©e 52 avant JĂ©sus Christ, CĂ©sar se trouvait Ă  Rome. C’est alors qu’il apprit la rĂ©volte des Arvernes. Il dĂ©cida alors de se rendre immĂ©diatement en Narbonnaise, un territoire que VercingĂ©torix avait prĂ©vu d’envahir. Par la suite, CĂ©sar et ses lĂ©gions durent traverser les CĂ©vennes, bien que l’hiver soit rude et la route trĂšs enneigĂ©e ces montagnes du sud est du massif central sĂ©paraient la Narbonnaise du territoire arverne.. Par la suite, CĂ©sar dĂ©cida de marcher vers le nord, Ă  la rencontre de ses lĂ©gions stationnĂ©es au pays des Senons ils vivaient aux alentours de l’actuelle ville de Sens.. Une fois la jonction faite, CĂ©sar et ses hommes se dirigĂšrent vers Genabum. LĂ , en reprĂ©sailles du massacre des marchands romains, les lĂ©gionnaires prirent la ville, la pillĂšrent, et firent prisonniers les habitants. VercingĂ©torix dĂ©cida alors d’attaquer les soldats romains, mais il se rendit vite compte que ses troupes ne pouvaient rivaliser contre celles de CĂ©sar. Il changea donc de stratĂ©gie, utilisant la tactique de la guĂ©rilla en effet, les lĂ©gionnaires s’enfonçaient chaque jour un peu plus en plein territoire ennemi. L’objectif Ă©tait donc d’affamer les Romains, en dĂ©truisant tout sur leur passage. VercingĂ©torix mit alors son plan Ă  exĂ©cution, et incendia tous les villages qui se trouvaient sur la route des Romains. Il tenta en outre de se rapprocher des Éduens[37], qui hĂ©sitaient alors sur le camp Ă  choisir. Cependant, cette politique de la terre brĂ»lĂ©e n’était pas du goĂ»t de tous les Gaulois. En effet, les Bituriges, qui s’étaient alliĂ©s Ă  VercingĂ©torix, le suppliĂšrent d’épargner Avaricum Bourges.. Cette citĂ© Ă©tait un des greniers Ă  blĂ© de la Gaule. Si CĂ©sar s’en emparait, permettant Ă  ses troupes de se ravitailler, le plan de VercingĂ©torix tombait Ă  l’eau. Finalement, Avaricum fut Ă©pargnĂ©e. CĂ©sar prit alors la ville d’assaut. AprĂšs 27 jours de siĂšge, la citĂ© tomba entre les mains des Romains. Les Gaulois ne parvinrent pas Ă  incendier leurs rĂ©serves, et les lĂ©gionnaires mirent ainsi la main sur des tonnes de blĂ© et de fourrage. Le siĂšge d'Avaricum, par Paul Lehugeur, XIX° siĂšcle. Par la suite, CĂ©sar dĂ©cida de marcher sur la capitale des Arvernes Gergovie. VercingĂ©torix, suite Ă  la chute d’Avaricum, repartit au sud, en direction de Gergovie. Il suivit le cours de l’Allier, suivi de prĂšs par CĂ©sar. Les Gaulois tentĂšrent alors de ralentir la marche des Romains en coupant les ponts derriĂšre eux. Finalement, VercingĂ©torix et ses hommes parvinrent Ă  rejoindre Gergovie, oĂč ils s’y enfermĂšrent. La capitale des Arvernes Ă©tait bĂątie sur une montagne difficile Ă  escalader, et de nombreuses sentinelles gauloises avaient Ă©tĂ© postĂ©es sur les sommets entourant la ville. En outre, les convois de ravitaillement des Romains Ă©taient sans cesse attaquĂ©s, conformĂ©ment aux ordres de VercingĂ©torix. Pour finir, les Éduens, qui hĂ©sitaient toujours sur la marche Ă  suivre, avaient dĂ©cidĂ© de ne plus fournir d’aide aux Romains CĂ©sar se rendit alors auprĂšs d’eux, exigeant d’eux des hommes et des vivres.. CĂ©sar s’aperçut alors d’un point faible dans la dĂ©fense des Gaulois. En effet, un secteur du mur d’enceinte Ă©tait moins protĂ©gĂ© qu’ailleurs. CĂ©sar dĂ©cida de faire une diversion il demanda Ă  une petite partie de ses troupes de se faire repĂ©rer par les Gaulois, alors que le reste devait attaquer le point faible par surprise. Cependant, la ruse de CĂ©sar fut Ă©ventĂ©e, et les Gaulois se ruĂšrent sur les lĂ©gionnaires. Le prĂ©cieux effet de surprise n’étant plus, la retraite fut donc sonnĂ©e. Cependant, les lĂ©gionnaires ne voulurent pas rebrousser chemin peut ĂȘtre n’entendirent ils pas ?, et continuĂšrent Ă  se battre sous les remparts. Les Gaulois eurent alors vite raison d’eux. CĂ©sar fit donc appel aux cavaliers Éduens afin de faire diversion, mais cela ne fit qu’augmenter la confusion en effet, de nombreux lĂ©gionnaires confondirent les hommes de VercingĂ©torix et les Éduens. A l’issue de la bataille, les Romains eurent Ă  dĂ©plorer la perte de 700 lĂ©gionnaires et 46 centurions. Par la suite, CĂ©sar tenta d’affronter VercingĂ©torix en bataille rangĂ©e, mais celui-ci refusa le combat. En outre, les Éduens, que CĂ©sar avait jusque lĂ  rĂ©ussi Ă  maintenir dans l’alliance romaine, dĂ©cidĂšrent de rejoindre le camp des insurgĂ©s. CĂ©sar se retira donc, et se rendit au pays des SĂ©nons, rejoindre le reste de son armĂ©e, commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Titus Labienus. Par la suite, il recruta des cavaliers germains, et ordonna que ses lĂ©gions se retirent en Narbonnaise l’objectif Ă©tait alors d’y lever de nouvelles troupes afin de mieux lutter contre les insurgĂ©s.. Cependant, VercingĂ©torix ne l’entendit pas de cette oreille. Il dĂ©cida alors d’attaquer par surprise l’armĂ©e romaine, alors que cette derniĂšre Ă©tait en ordre de marche[38]. Le plan de VercingĂ©torix aurait sans doute rĂ©ussi, si CĂ©sar n’avait pas engagĂ© de mercenaires germains. Ces derniers chargĂšrent alors les Gaulois, et les fit reculer. VercingĂ©torix dĂ©cida alors de se retirer dans l’oppidum d’AlĂ©sia, une forteresse rĂ©putĂ©e inviolable. L’objectif Ă©tait de faire attaquer CĂ©sar, tenir, puis finalement prendre les Romains Ă  revers grĂące Ă  l’aide des alliĂ©s. VercingĂ©torix pĂ©nĂ©tra dans la forteresse, alors aux mains des Mandubiens il se trouvait dans les greniers de la citĂ© des provisions suffisantes pour soutenir un siĂšge de 30 jours.. Selon les sources dont nous disposons aujourd’hui, CĂ©sar avait sous ses ordres 40 000 fantassins et 10 000 cavaliers. VercingĂ©torix, quant Ă  lui, Ă©tait Ă  la tĂȘte d’une armĂ©e de 80 000 fantassins et 15 000 cavaliers. CĂ©sar fit alors Ă©riger des palissades. L’une servant Ă  se protĂ©ger des assauts des assiĂ©gĂ©s, l’autre servant Ă  se protĂ©ger contre toute attaque extĂ©rieure. Il fit aussi creuser des tranchĂ©es et placer de nombreux piĂšges tout autour d’AlĂ©sia. Le siĂšge commençait Ă  prendre mauvaise tournure pour les insurgĂ©s. AprĂšs avoir tentĂ© quelques assauts, les Gaulois se rendirent compte que la situation n’était plus la mĂȘme qu’à Gergovie. Les insurgĂ©s, afin d’économiser la nourriture, dĂ©cidĂšrent de faire sortir les Mandubiens de la citĂ©, accompagnĂ© par leurs femmes et leurs enfants. CĂ©sar ne voulut pas s’embarrasser avec eux, et dĂ©cida qu’ils resteraient entre les lignes. A plusieurs reprises, VercingĂ©torix et ses hommes tentĂšrent de faire une sortie, employant des Ă©chelles pour passer au dessus des piĂšges, mais sans succĂšs. Le courage gaulois, par François GERARD, vers 1830, musĂ©e du Louvre, Paris. En septembre, une armĂ©e de secours de 60 000 hommes arriva, sous le commandement d’un cousin de VercingĂ©torix, nommĂ© Vercassivellaunos, Ce dernier attaqua alors le camp romain par le nord dĂ©fendu par Labienus., tandis que les assiĂ©gĂ©s sortirent de la ville. Ces derniers parvinrent alors Ă  combler les fossĂ©s, puis tentĂšrent l’escalade des abrupts, aprĂšs en avoir chassĂ© les dĂ©fenseurs. Au nord, les Gaulois Ă©taient en train de lutter contre les lĂ©gionnaires, lorsqu’ils s’aperçurent qu’ils furent attaquĂ©s par CĂ©sar et les Germains sur leurs arriĂšres. Le siĂšge d'AlĂ©sia, par Paul Lehugeur, XIX° siĂšcle. Les insurgĂ©s, attaquĂ©s sur deux fronts, prirent alors la fuite. Les Gaulois composant l’armĂ©e de secours tentĂšrent eux aussi de fuir, et Vercassivellaunos fut capturĂ©. VercingĂ©torix, quant Ă  lui, ordonna Ă  ses troupes de reculer. Le lendemain matin, VercingĂ©torix fit sa reddition Ă  CĂ©sar, dĂ©posant ses armes aux pieds du vainqueur[39]. VercingĂ©torix jette ses armes aux pieds de Jules CĂ©sar, par Lionel NoĂ«l ROYER, 1899. Ce dernier se rĂ©vĂ©la implacable tous les Gaulois prĂ©sents dans la citĂ© furent rĂ©duits Ă  l’esclavage chaque soldat de CĂ©sar reçut d’ailleurs un Gaulois comme esclave.. e La derniĂšre annĂ©e de guerre cependant, en 51 avant JĂ©sus Christ, soit un an aprĂšs la reddition de VercingĂ©torix Ă  AlĂ©sia, de nouveaux affrontements eurent lieu. Deux chefs gaulois, Lucterius et DrappĂšs, toujours en lutte contre Rome, se rĂ©fugiĂšrent dans l’oppidum d’Uxellodunum une forteresse situĂ©e dans l’actuel Quercy.. La situation devenant difficile, CĂ©sar dĂ©cida alors d’intervenir. PlutĂŽt que de tenter d’affamer les rebelles des espions gaulois l’informĂšrent qu’Uxellodunum avait d’importantes provisions de blĂ©., CĂ©sar dĂ©cida plutĂŽt de les assoiffer ne pouvant dĂ©tourner la source, CĂ©sar dĂ©cida alors de poster des archers Ă  l’endroit oĂč les insurgĂ©s venaient chercher de l’eau. Les rebelles dĂ©cidĂšrent alors de lancer plusieurs attaques contre les Romains placĂ©s lĂ , mais sans succĂšs. En outre, CĂ©sar parvint Ă  faire tarir la source, dĂ©tournant les ruisselets qui l’alimentaient, grĂące Ă  la construction de canaux souterrains. PrivĂ©s d’eau, les insurgĂ©s d’Uxellodunum dĂ©cidĂšrent donc de se rendre. CĂ©sar fut alors sans pitiĂ© il trancha le poing de tous ceux qui avaient portĂ© les armes contre les Romains. Quant aux deux chefs Gaulois, leur sort ne fut pas meilleur DrappĂšs mourut en prison, et Lucterius fut livrĂ© aux Romains par le chef Arverne Epasnactos, chez lequel il s’était rĂ©fugiĂ©. La guerre des Gaules prenait fin. Peu de temps aprĂšs, CĂ©sar publia ses mĂ©moires, un ouvrage nommĂ© de Bello Gallico[40] Commentaires sur la guerre des Gaules.. 14° La situation politique Ă  Rome, l’expĂ©dition de Crassus contre les Parthes 56 Ă  52 avant JĂ©sus Christ – Alors que CĂ©sar guerroyait en Gaule, Ă  Rome, Crassus et PompĂ©e Ă©taient une nouvelle fois Ă©lus consuls Ă  noter que l’annĂ©e passĂ©e, en 56 avant JĂ©sus Christ, les trois hommes avaient renouvelĂ© le triumvirat.. Crassus, qui dĂ©sirait lui aussi acquĂ©rir une plus grande gloire militaire, comme Ă©tait en train de le faire CĂ©sar, rĂ©ussit Ă  obtenir la province de Syrie pour une durĂ©e de cinq ans.. En 53 avant JĂ©sus Christ, il dĂ©cida de s’en prendre aux Parthes, et franchit alors l’Euphrate. Peu de temps aprĂšs, les Romains affrontĂšrent leurs adversaires au cours de la bataille de Carrhes. Crassus avait sous ses ordres prĂšs de 40 000 fantassins et un millier de cavaliers gaulois commandĂ©s par son propre fils, Publius Licinius Crassus[41].. En face, le gĂ©nĂ©ral Parthe Surena Ă©tait Ă  la tĂȘte d’une armĂ©e comptant 9 000 archers Ă  cheval et 1 000 cavaliers lourds les cataphractes.. Crassus, abandonnĂ© par ses alliĂ©s autochtones, lança nĂ©anmoins l’assaut. Son fils Publius, Ă  la tĂȘte de la cavalerie gauloise, dĂ©cida de poursuivre les archers montĂ©s parthes qui les attaquaient. Ces derniers firent mine de reculer, puis, aprĂšs avoir emmenĂ© les Romains lĂ  oĂč ils le souhaitaient, ils leur firent face. Les auxiliaires gaulois furent alors tous massacrĂ©s, et Publius dĂ©cida de se suicider pour ne pas tomber vivant entre les mains des Parthes. Crassus, constatant le dĂ©sastre, dĂ©cida de se retirer Ă  Carrhes, abandonnant derriĂšre lui les lĂ©gionnaires blessĂ©s. Les Parthes suivirent leur ennemi de prĂšs, massacrant les blessĂ©s et les retardataires. Crassus et ses hommes, assiĂ©gĂ©s, dĂ©cidĂšrent de se retirer dans les montagnes, Ă  la faveur de la nuit. La confusion fut grande, et de nombreux Romains s’égarĂšrent. Certains lĂ©gionnaires parvinrent Ă  occuper une position solide dans la montagne, mais durent faire rebrousse chemin pour porter assistance Ă  leurs compagnons Ă©garĂ©s. Surena dĂ©cida alors d’éliminer le commandement romain afin que les lĂ©gionnaires soient livrĂ©s Ă  eux-mĂȘmes dans cette optique, il attira Crassus et ses officiers dans une entrevue. S’emparant de lui, il le fit attacher sur une table, et ordonna Ă  ce qu’on verse de l’or en fusion dans la bouche du Romain[42]. Puis Surena fit exĂ©cuter les officiers romains. PrivĂ©s de leurs chefs, certains lĂ©gionnaires se rendirent, d’autres tentĂšrent de fuir. Au final, 20 000 lĂ©gionnaires furent tuĂ©s, 10 000 furent capturĂ©s. L’expĂ©dition fut un sanglant Ă©chec. Par la suite, Surena envoya par la suite la tĂȘte de Crassus au roi des Parthes, Arsace XIV Orodes I[43]. Le royaume parthe vers 60 avant JĂ©sus Christ. Suite Ă  la mort de Crassus, PompĂ©e se fit Ă©lire consul unique en 52 avant JĂ©sus Christ. Ce dernier associa alors au pouvoir son beau pĂšre, Metellus Scipion de son vrai nom Quintus Caecilius Metellus Pius Scipio Nasica..Ce dernier Ă©tait un ennemi de CĂ©sar. Façade de la cour du palais d'Assur, I° siĂšcle avant JĂ©sus Christ, Pergamon museum, Berlin. 15° Nouvelle guerre civile, CĂ©sar contre PompĂ©e 49 Ă  44 avant JĂ©sus Christ – En 49 avant JĂ©sus Christ, Crassus Ă©tant mort, PompĂ©e se retrouvait confrontĂ© Ă  CĂ©sar. Cependant, ce dernier Ă©tait aurĂ©olĂ© d’un prestige bien plus grand, sachant qu’il avait conquis la Gaule chevelue, au prix de huit annĂ©es de guerre. PompĂ©e et ses partisans, bien qu’ayant le pouvoir Ă  Rome, Ă©taient nĂ©anmoins menacĂ©s par la montĂ©e en puissance de CĂ©sar. Ce dernier, quant Ă  lui, voulut se prĂ©senter Ă  la charge de consul, son proconsulat en Gaule Ă©tant sur le point de prendre fin. Les sĂ©nateurs ordonnĂšrent alors Ă  CĂ©sar de licencier ses lĂ©gions et de rentrer Ă  Rome seul, s’il voulait se prĂ©senter au consulat. a CĂ©sar rentre en Italie Ă  la tĂȘte de ses lĂ©gions 49 avant JĂ©sus Christ. Ă  la tĂȘte de son armĂ©e, CĂ©sar progressa alors jusqu’au Rubicon, un petit fleuve servant de limite entre la Gaule cisalpine et l’Italie. HĂ©sitant sur la marche Ă  suivre, CĂ©sar savait qu’il serait considĂ©rĂ© comme sacrilĂšge s’il franchissait le pont Ă  la tĂȘte de son armĂ©e. C’est alors qu’un jeune berger s’empara de la trompette d’un soldat, et traversa le fleuve. CĂ©sar y vit lĂ  un prĂ©sage, et prononça les mots Allons oĂč nous appellent les signes des dieux et l’injustice de nos ennemis. Alea Jacta est » ce qui signifie le sort en est jeté’.. CĂ©sar franchissant le Rubicon, par Paul CHEVANARD, vers 1848-1852, musĂ©e des beaux-arts de Lyon, Lyon. CĂ©sar rentra alors dans Rome sans difficultĂ©, PompĂ©e ayant prĂ©fĂ©rĂ© prendre la fuite ce dernier se retira alors en GrĂšce.. Metellus Scipion, nommĂ© gouverneur de Syrie, s’y rendit aussitĂŽt. Enfin, CicĂ©ron, rentrĂ© de Cilicie l’annĂ©e passĂ©e 50 avant JĂ©sus Christ., dĂ©cida de se rĂ©fugier Ă  Salonique bien que CĂ©sar tenta de le retenir.. Les Romains acclamĂšrent alors CĂ©sar, et ce dernier se fit proclamer dictateur pour un an, avec Marcus Antonius francisĂ© en Marc Antoine. comme maĂźtre de cavalerie. En moins de deux mois, CĂ©sar se rendit maĂźtre de toute l’Italie, de nombreuses citĂ©s lui ouvrant leurs portes. Statue de CĂ©sar, par Nicolas COUSTOU, dĂ©but du XVIII° siĂšcle, musĂ©e du Louvre, Paris. b Premiers affrontements en Hispanie cependant, CĂ©sar prĂ©fĂ©ra s’attaquer aux partisans de PompĂ©e en Hispanie avant de se rendre en GrĂšce, oĂč son rival s’était rĂ©fugiĂ©. Il commença par s’attaquer Ă  Massilia Marseille., qui lui refusait le passage la citĂ© Ă©tait favorable Ă  PompĂ©e.. AssiĂ©geant la ville, il confia la suite des opĂ©rations Ă  ses subordonnĂ©s. Par la suite, il passa en Hispanie, rĂ©ussissant Ă  vaincre les pompĂ©iens Ă  LĂ©rida. Il reçut alors la soumission de l’Hispanie UltĂ©rieure. Peu aprĂšs, il prit le chemin du retour, et reçut au passage la soumission de Massilia. Les alliĂ©s de CĂ©sar, commandĂ©s par le proprĂ©teur Caius Scribonius Curion, parvinrent pendant ce temps Ă  s’emparer de la Sicile. Ils chassĂšrent alors le gouverneur de l’üle, Caton d’Utique, partisan de PompĂ©e. Peu de temps aprĂšs, Curion partit Ă  l’assaut des pompĂ©iens rĂ©fugiĂ©s en Afrique. Cependant, ces derniers, alliĂ©s au roi Juba I°, attaquĂšrent les troupes de Curion alors qu’elles Ă©taient en ordre de marche. Les pompĂ©iens infligĂšrent alors une lourde dĂ©faite Ă  leurs adversaires. Buste de Juba I°, musĂ©e du Louvre, Paris. c Lutte contre PompĂ©e en GrĂšce, la bataille de Pharsale 48 avant JĂ©sus Christ. en 48 avant JĂ©sus Christ, CĂ©sar et ses lĂ©gions dĂ©barquĂšrent en Épire, tentant d’encercler PompĂ©e Ă  Dyrrachium. Cependant, ce dernier parvint Ă  s’enfuir, et se rĂ©fugia en Thessalie. CĂ©sar dĂ©cida alors de le suivre, et leurs deux armĂ©es s’affrontĂšrent au cours de la bataille de Pharsale. La bataille de Pharsale, enluminure issue de l'ouvrage Chronique dite de Baudouin d'Avesnes, Belgique, Flandre, XV° siĂšcle. CĂ©sar avait alors sous ses ordres 20 000 fantassins, ainsi qu’une dizaine de milliers d’auxiliaires Gaulois et Germains dont 2 000 cavaliers.. PompĂ©e, de son cĂŽtĂ©, Ă©tait Ă  la tĂȘte d’une armĂ©e comptant 30 000 fantassins, ainsi qu’une dizaine de milliers d’auxiliaires dont 7 000 cavaliers.. PompĂ©e partagea le commandement avec Metellus Scipion, qui avait rĂ©ussi Ă  lever une armĂ©e, alors qu’il se trouvait en Syrie. PompĂ©e, confiant grĂące Ă  l’avantage que lui confĂ©rait sa supĂ©rioritĂ© numĂ©rique en cavalerie, dĂ©cida d’attaquer l’aile droite de CĂ©sar, lĂ  oĂč se trouvait la lĂ©gion prĂ©fĂ©rĂ©e de son rival il s’agissait de la lĂ©gion X equestris, composĂ©e de vĂ©tĂ©rans de la guerre des Gaules.. Les cavaliers de PompĂ©e s’approchĂšrent de leur objectif, mais ne chargĂšrent pas. En effet, PompĂ©e pensait qu’il valait mieux laisser les lĂ©gionnaires de CĂ©sar se fatiguer Ă  courir vers leur ennemi. Cependant, ces derniers Ă©ventĂšrent la ruse de PompĂ©e, et s’arrĂȘtĂšrent Ă  mi-chemin, en profitant pour se rĂ©organiser. PompĂ©e lança alors l’assaut. Ce dernier parvint, dans un premier temps, Ă  faire fuir la cavalerie ennemie, mais ses propres cavaliers furent aussi repoussĂ©s en effet, CĂ©sar avait donnĂ© l’ordre Ă  ses lĂ©gionnaires de frapper les cavaliers de PompĂ©e au visage. Ces derniers, qui Ă©taient pour la plupart de jeunes mercenaires, ne voulant pas prendre le risque d’ĂȘtre dĂ©figurĂ©s, dĂ©cidĂšrent alors de fuir. Par la suite, l’aile droite de CĂ©sar attaqua Ă  revers le flanc gauche de l’armĂ©e de PompĂ©e. La cavalerie de ce dernier ne pouvait plus lui ĂȘtre d’aucune aide, cette derniĂšre ayant fui la bataille CĂ©sar demanda d’ailleurs Ă  ses cavaliers de la poursuivre.. PompĂ©e fut donc contraint de fuir une nouvelle fois. Metellus Scipion, de son cĂŽtĂ©, dĂ©cida de gagner l’Afrique. Quant Ă  CicĂ©ron, il abandonna le parti pompĂ©ien suite Ă  la bataille de Pharsale, et rentra Ă  Rome. d CĂ©sar en Égypte 48 Ă  47 avant JĂ©sus Christ. PompĂ©e se rĂ©fugia donc en Égypte, prĂšs d’Alexandrie. Il fut alors assassinĂ© par le jeune roi d’Égypte, PtolĂ©mĂ©e XIII Dionysos[44] ce dernier n’était cependant qu’un roi fantoche, manipulĂ© par ses ministres, qui pensaient rentrer dans les bonnes grĂąces de CĂ©sar en Ă©liminant son rival.. L'assassinat de PompĂ©e, par Boccace, enluminure issue de l'ouvrage de casibus, France, XV° siĂšcle. CĂ©sar, qui suivait de prĂšs son rival, fut consternĂ© en apprenant son dĂ©cĂšs. Ce dernier rencontra alors ClĂ©opĂątre VII, la sƓur de PtolĂ©mĂ©e XIII. CĂ©sar fut alors subjuguĂ© par son charme et par sa culture cette derniĂšre parlait plus de sept langues, dont le grec, l’égyptien, l’éthiopien, l’arabe, etc.. Buste de ClĂ©opĂątre VII, vers 40 avant JĂ©sus Christ, Altes museum, Berlin. Il faut cependant savoir que ClĂ©opĂątre VII avait Ă©tĂ© mariĂ©e Ă  son frĂšre par leur pĂšre, PtolĂ©mĂ©e XII AulĂšte. Cependant, les ministres de PtolĂ©mĂ©e XIII, jugeant nĂ©faste l’influence qu’avait ClĂ©opĂątre VII sur le jeune roi, dĂ©cidĂšrent de l’exiler cette derniĂšre se rĂ©fugia en Syrie en 49 avant JĂ©sus Christ.. CĂ©sar, qui souhaitait que la paix rĂšgne en Égypte, tenta de rĂ©concilier PtolĂ©mĂ©e XIII et ClĂ©opĂątre VII Ă  la fin de l’annĂ©e 48 avant JĂ©sus Christ.. Cependant, cette tentative de rapprochement fut finalement un Ă©chec, car PtolĂ©mĂ©e XIII n’était guĂšre impressionnĂ© par les effectifs de l’armĂ©e de CĂ©sar Ă  peu prĂšs 7 000 hommes.. Au cours de l’hiver 47 – 46 avant JĂ©sus Christ, le pharaon assiĂ©gea alors les Romains retranchĂ©s dans Alexandrie. Cependant, la chance fut malgrĂ© cela du cĂŽtĂ© de CĂ©sar non seulement il parvint Ă  vaincre PtolĂ©mĂ©e XIII, mais en outre, ce dernier mourut accidentellement noyĂ© en janvier 47 avant JĂ©sus Christ. CĂ©sar, qui se retrouvait en pratique maĂźtre de l’Égypte, dĂ©cida de ne pas annexer le pays l’on ne sait aujourd’hui pas en quelle mesure ClĂ©opĂątre VII influença sa dĂ©cision.. ClĂ©opĂątre et CĂ©sar, par Jean LĂ©on GEROME, 1866. NĂ©anmoins, CĂ©sar s’assura le contrĂŽle militaire de l’Égypte en y laissant trois lĂ©gions, et laissa la dynastie lagide sur le trĂŽne. ClĂ©opĂątre VII dut alors Ă©pouser un autre de ses frĂšres, PtolĂ©mĂ©e XIV Philopator II[45]. CĂ©sar remet ClĂ©opĂątre sur le trĂŽne d'Égypte, par Pierre de CORTONE, vers 1637, musĂ©e des beaux-arts de Lyon, Lyon. e Lutte contre Pharnace en Asie, la bataille de ZĂ©la 47 avant JĂ©sus Christ. en juin 47 avant JĂ©sus Christ, CĂ©sar quitta l’Egypte pour se rendre en Asie. En effet, Pharnace, le fils de Mithridate VI, avait dĂ©cidĂ© de se soulever contre Rome[46]. La campagne fut de courte durĂ©e au bout de trois jours, CĂ©sar Ă©crasa Pharnace Ă  la bataille de ZĂ©la. C’est Ă  cette occasion qu’il Ă©crivit ces mots au sĂ©nat veni, vidi, vici » je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu.. f Lutte contre les pompĂ©iens d’Afrique, la bataille de Thapsus 46 avant JĂ©sus Christ. L’annĂ©e suivante, en 46 avant JĂ©sus Christ, CĂ©sar se rendit en Afrique, ou son collĂšgue Curion avait Ă©tĂ© vaincu par les pompĂ©iens. Ces derniers Ă©taient commandĂ©s par Metellus Scipion et Caton d’Utique, qui s’étaient rendus en Afrique suite Ă  la bataille de Pharsale. Caton d’Utique, qui Ă©tait le petit fils de Caton l’ancien, Ă©tait un ennemi de CĂ©sar il avait refusĂ© que l’on confie Ă  ce dernier le commandement en Gaule pour cinq annĂ©es.. Sans ĂȘtre un pompĂ©ien il s’était prĂ©sentĂ© contre des pompĂ©iens aux Ă©lections consulaires., Caton d’Utique se battait pour prĂ©server la vieille rĂ©publique. Les deux armĂ©es ennemies s’affrontĂšrent au cours de la bataille de Thapsus. CĂ©sar, bien qu’à la tĂȘte d’une armĂ©e infĂ©rieure en nombre, parvint Ă  prendre l’avantage sur les pompĂ©iens et les troupes du roi Juba I°. Suite Ă  cet affrontement, Caton se rĂ©fugia Ă  Utique et dĂ©cida de se suicider. Avant de se poignarder, il lut le PhĂ©don, un ouvrage de Platon consacrĂ© Ă  l’immortalitĂ© de l’ñme. Caton d'Utique lisant le PhĂ©don avant de se donner la mort, sculpture de Jean Baptiste ROMAN et François RUDE, XIX° siĂšcle, musĂ©e du Louvre, Paris. Quant Ă  Metellus Scipion, il dĂ©cida de gagner l’Hispanie. Cependant, des vents contraires repoussĂšrent sa flotte contre les cĂŽtes africaines. C’est alors qu’il rencontra une flotte composĂ©e de partisans de CĂ©sar. AcculĂ©, Metellus Scipion prĂ©fĂ©ra se suicider. CĂ©sar, quant Ă  lui, aprĂšs avoir annexĂ© la Numidie de Juba I°, retourna Ă  Rome. Il fut alors nommĂ© dictateur pour 10 ans. g Lutte contre les fils de PompĂ©e en Hispanie, la bataille de Munda 46 Ă  45 avant JĂ©sus Christ. en 45 avant JĂ©sus Christ, CĂ©sar retourna en Hispanie, car de nouveaux troubles agitaient alors la rĂ©gion. L’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, en 46 avant JĂ©sus Christ, le proconsul installĂ© par CĂ©sar en Hispanie UltĂ©rieure fut chassĂ© par des vĂ©tĂ©rans de l’armĂ©e de PompĂ©e. Par la suite, ces derniers furent rejoints par Gnaeus Pompeius francisĂ© en PompĂ©e le Jeune. et Sextus Pompeius, les deux fils de PompĂ©e accompagnant leur pĂšre dans sa fuite, ils luttĂšrent contre les partisans de CĂ©sar. Puis, peu de temps aprĂšs la dĂ©faite de Thapsus, il dĂ©cidĂšrent de se rendre en Hispanie.. Ils y furent rejoints par Labienus, qui avait dĂ©cidĂ© de rejoindre le camp des pompĂ©iens, dĂšs le dĂ©but de la guerre civile il avait pourtant Ă©tĂ© un des principaux gĂ©nĂ©raux de CĂ©sar au cours de la guerre des Gaules.. Suite Ă  la dĂ©faite de Pharsale, il s’était rendu en Afrique, mais, aprĂšs la dĂ©faite de Thapsus, il gagna l’Hispanie UltĂ©rieure. CĂ©sar arriva dans cette rĂ©gion au cours de l’hiver 46 avant JĂ©sus Christ. Labienus conseilla alors Ă  PompĂ©e le Jeune de ne pas attaquer les troupes de CĂ©sar en bataille rangĂ©e. Cependant, ce dernier parvint Ă  s’emparer de quelques citĂ©s, et de nombreux IbĂšres, alliĂ©s aux pompĂ©iens, commencĂšrent Ă  rejoindre le camp de CĂ©sar. PompĂ©e le Jeune dĂ©cida alors d’attaquer, en mars 45 avant JĂ©sus Christ. Les deux armĂ©es s’affrontĂšrent dans le sud de l’Hispanie, au cours de la bataille de Munda du nom de la citĂ© qui se trouvait non loin du lieu de l’affrontement.. CĂ©sar Ă©tait Ă  la tĂȘte d’une armĂ©e de 40 000 hommes et de 8 000 cavaliers, alors que PompĂ©e le jeune rassemblait sous ses ordres 70 000 hommes et 6 000 cavaliers. Les pompĂ©iens s’étaient placĂ©s au sommet d’une colline, et occupaient une bonne position dĂ©fensive. CĂ©sar tenta de les en dĂ©loger, en vain. Il dĂ©cida donc de faire charger son armĂ©e. CĂ©sar prit le commandement de l’aile droite, oĂč se trouvait la lĂ©gion X equestris, sa prĂ©fĂ©rĂ©e. Les soldats qui la composaient Ă©taient des vĂ©tĂ©rans de la guerre des Gaules, combattants aguerris, et parvinrent donc Ă  repousser l’aile gauche des pompĂ©iens. Voyant cela, PompĂ©e le Jeune dĂ©cida de retirer une lĂ©gion de son aile droite pour renforcer son aile gauche. C’est Ă  ce moment lĂ  que CĂ©sar lança sa cavalerie sur l’aile droite affaiblie des pompĂ©iens les Romains furent accompagnĂ©s par le roi Bogud de MaurĂ©tanie et ses cavaliers, alliĂ©s de CĂ©sar.. Labienus, voyant la manƓuvre de l’ennemi, dĂ©cida d’aller Ă  leur rencontre. Cependant, l’infanterie de PompĂ©e de Jeune, croyant que la cavalerie fuyait, fut prise de panique. Les hommes de CĂ©sar firent alors des ravages dans les rangs des pompĂ©iens. 30 000 d’entre eux moururent, dont Labienus CĂ©sar lui fit cependant rendre les honneurs funĂ©raires.. Les fils de PompĂ©e, quant Ă  eux, parvinrent nĂ©anmoins Ă  s’échapper. CĂ©sar, de son cĂŽtĂ©, n’avait perdu qu’un millier d’hommes. Suite Ă  cet affrontement, CĂ©sar confia le siĂšge de Munda Ă  ses gĂ©nĂ©raux, et partit assiĂ©ger Cordoue. La ville se rendit, ainsi que Munda peu de temps aprĂšs. En outre, la flotte pompĂ©ienne fut coulĂ©e par des partisans de CĂ©sar. Quant Ă  PompĂ©e le Jeune, il fut arrĂȘtĂ© et exĂ©cutĂ© pour trahison. Son frĂšre Sextus PompĂ©e, par contre, parvint Ă  s’enfuir. 16° CĂ©sar maĂźtre de Rome 45 Ă  44 avant JĂ©sus Christ – Revenu Ă  Rome, CĂ©sar cĂ©lĂ©bra un nouveau triomphe, et fut nommĂ© dictateur Ă  vie il en profita pour augmenter le nombre de sĂ©nateurs, qui passĂšrent de 600 Ă  900 membres. En grossissant les rangs du sĂ©nat, CĂ©sar rĂ©duisait cet organe Ă  l’impuissance, sachant trĂšs bien que tous les sĂ©nateurs ne parviendraient plus Ă  s’entendre comme auparavant.. CĂ©sar, devenu le maĂźtre de Rome, ne s’en montra pas indigne. Tout d’abord, contrairement Ă  Sylla, il ne se lança pas dans une politique de proscriptions[47], mais dĂ©cida de pardonner Ă  ses ennemis nous pouvons prendre CicĂ©ron comme exemple. En effet, ce dernier prit d’abord parti pour les pompĂ©iens, mais se rangea ensuite du cĂŽtĂ© de CĂ©sar sans que ce dernier ne lui en tienne rigueur.. Rome au temps de CĂ©sar, vue prise du mont Coelius, gravure publiĂ©e dans Le journal illustrĂ©, 1867. En outre, CĂ©sar lança d’importantes rĂ©formes il rĂ©organisa l’administration, fonda de nouvelles colonies en Gaule, en Hispanie et en Afrique il distribua Ă  cet effet des terres Ă  ses vĂ©tĂ©rans., se lança dans une politique de grands travaux pour lutter contre le chĂŽmage construction d’un nouveau forum, agrandissement du cirque, mise en place d’une route entre le Tibre et l’Adriatique, rĂ©novation du port d’Ostie, etc., rĂ©forma le calendrier romain il Ă©labora le calendrier julien[48], comptant 365 jours, dont une annĂ©e de 366 tous les quatre ans. CĂ©sar Ă©tant nĂ© en juillet, l’on baptisa ce mois en son honneur., etc. Le forum de CĂ©sar, Rome. Le temple de VĂ©nus GĂ©nitrix, Rome rappelons que CĂ©sar disait descendre d'EnĂ©e, fils de VĂ©nus.. Calendrier lunaire romain en haut et sa reconstitution en bas, vers 70 avant JĂ©sus Christ, musĂ©e national de Rome, Rome Ă  noter qu'on peut y voir les 12 mois de l'annĂ©e, plus un 13° mois intercalaire, le nombre de jours par mois Ă©tant inscrit en chiffres romains en bas de chaque colonne. Les jours de la semaine sont au nombre de huit, que l'on retrouve sur la moitiĂ© gauche de chaque colonne, de A Ă  H. Les inscriptions en rouge correspondent Ă  des fĂȘtes religieuses. Rome et les États de MĂ©diterranĂ©e, 44 avant JĂ©sus Christ vous pouvez faire un "clic droit" sur la carte afin de faire un zoom. 17° L’assassinat de CĂ©sar 15 mars 44 avant JĂ©sus Christ – Cependant, un groupe de sĂ©nateurs, qui n’avaient fait envers CĂ©sar qu’une soumission thĂ©orique, virent d’un mauvais Ɠil la montĂ©e en puissance du dictateur. Ces derniers, attachĂ©s Ă  la rĂ©publique, et ne voulant pas d’un roi Ă  Rome, dĂ©cidĂšrent de comploter contre CĂ©sar. Brutus jurant la mort de CĂ©sar, sculpture de Guillaume DARDEL, XVIII° siĂšcle, musĂ©e Carnavalet, Paris. Le jour des ides de mars 15 mars 44 avant JĂ©sus Christ., CĂ©sar devait se rendre au sĂ©nat. Cependant, Calpurnia, son Ă©pouse tenta de l’en dissuader elle lui confia qu’elle avait vu en rĂȘve le fronton de sa maison s’écrouler, et CĂ©sar baigner dans son sang, poignardĂ©. Ce dernier n’en tenu cependant pas compte, et se rendit au sĂ©nat. S’asseyant, CĂ©sar fut alors entourĂ© par les conjurĂ©s, une soixantaine d’hommes. Faisant mine de lui rendre hommage, l’un des assassins saisit CĂ©sar par les Ă©paules pendant qu’un autre conjurĂ© le frappa avec son poignard. CĂ©sar se leva, et se voyant ainsi entourĂ©, se voila la tĂȘte, et fit glisser les plis de sa toge jusqu’au bas de ses jambes. PercĂ© de 23 coups de poignards[49], CĂ©sar tomba dignement. Voyant son fils adoptif, Marcus Junius Brutus[50], dans les rangs des conjurĂ©s, il prononçant les mots Îșα᜶ áœș áœłÎșÎœÎżÎœ », ce qui signifie toi aussi mon fils’ Ă  noter que le grec Ă©tait la langue de l'aristocratie ; dans le cas de CĂ©sar, il s'agissait de sa langue maternelle.. L'assassinat de CĂ©sar, par Jean LĂ©on GEROME, 1867. Cependant, la conjuration ne porta pas ses fruits suite Ă  la mort de CĂ©sar, Octave fils adoptif et petit neveu du dĂ©funt dictateur. et Marc Antoine qui Ă©tait le maĂźtre de la cavalerie de CĂ©sar. dĂ©cidĂšrent de chĂątier les coupables. Et, une fois ceci fait, les deux hommes s’affrontĂšrent pour savoir Ă  qui reviendrait l’hĂ©ritage de CĂ©sar
 ___________________________________________________________________________________________ comments powered by [1] On appelait les optimates les Romains les plus conservateurs souvent de riches sĂ©nateurs., les populares, quant Ă  eux, issus souvent de la plĂšbe, Ă©taient favorables Ă  la mise en place de rĂ©formes. [2] Voir Ă  ce sujet le 4, section III, chapitre troisiĂšme, histoire de la Rome antique. [3] L’on appelait ager publicus les terres mises Ă  la disposition des familles romaines il s’agissait souvent de terres confisquĂ©s aux pays vaincus par Rome.. Les colons qui vivaient sur ces terres devaient payer soit le vectigal une redevance en nature., soit le stipendium une redevance en espĂšces.. [4] Pour en savoir plus sur les pouvoirs des tribuns de la plĂšbe, reportez vous au 1, section II, chapitre deuxiĂšme, histoire de la Rome antique. [5] Pour en savoir plus sur la charge de grand pontife, voir le 2, section III, chapitre premier, histoire de la Rome antique. [6] Pour en savoir plus sur les comices centuriates, voir le 2, section I, chapitre deuxiĂšme, histoire de la Rome antique. [7] Pour plus de dĂ©tails sur cet Ă©vĂšnement, reportez vous au 1, section I, chapitre troisiĂšme, histoire de la Rome antique. [8] Les licteurs Ă©taient les gardes du corps des magistrats romains. Plus la charge Ă©tait prestigieuse, plus il y avait de licteurs. [9] Il Ă©tait le petit fils de Paul Emile le MacĂ©donien, et un des descendants de Quintus Fabius Maximus, surnommĂ© le Cunctator. Ce dernier s’était rendu cĂ©lĂšbre grĂące Ă  ses techniques de guĂ©rilla, mises en place pour lutter contre Hannibal, au cours de la deuxiĂšme guerre punique. Pour en savoir plus sur ce personnage, reportez vous au 6, section III, chapitre troisiĂšme, histoire de la Rome antique. [10] On peut cependant douter de la vĂ©racitĂ© de tels chiffres. [11] A noter que la famille de Marius ne possĂ©dait pas de cognomen. Rappelons que le nom romain complet se composait de trois parties le praenomen le prĂ©nom., le nomen le nom de famille., et le cognomen Ă  l’origine, il s’agissait d’un surnom donnĂ© Ă  une personne, qui par la suite restait dans la famille.. Il se pouvait aussi qu’un nouveau surnom soit apposĂ© au cognomen, suite Ă  une victoire militaire, par exemple comme ce fut le cas pour Scipion l’Africain, de son vrai nom Publius Cornelius Scipio, surnommĂ© Africanus.. Si deux membres d’une mĂȘme famille portaient le mĂȘme nom complet, l’on ajoutait Major ou Minor Ă  la fin du nom le vrai nom de Scipion Emilien Ă©tait Publius Cornelius Scipio Africanus Minor.. Les femmes, quant Ă  elles, recevaient comme nom le nomen fĂ©minisĂ© de leur famille Cornelius devenait Cornelia, Claudius devenait Claudia, etc.. [12] Pour plus de dĂ©tails sur la deuxiĂšme guerre punique et Massinissa, voir le 6, section III, chapitre troisiĂšme, histoire de la Rome antique. [13] Pour plus de dĂ©tails sur la prise de Numance par Scipion Emilien, voir le 7, section III, chapitre troisiĂšme, histoire de la Rome antique. [14] A ce sujet, voir le 2, section IV, chapitre troisiĂšme, histoire de la Rome antique. [15] A noter que la guerre sociale fut baptisĂ©e ainsi car elle tire son nom du latin socius, qui veut dire allié’. En effet, ce sont les alliĂ©s de Rome qui se rĂ©voltĂšrent au cours de cette guerre. [16] Pour en savoir plus sur les droits et devoirs des citoyens romains, voir le IV, chapitre deuxiĂšme, histoire de la Rome antique. [17] Pour en savoir plus sur la guerre contre Mithridate, reportez vous au 7, section VIII, chapitre quatriĂšme, histoire de la GrĂšce antique. [18] Les proscriptions Ă©taient mises en place lorsqu’un individu arrivĂ© au pouvoir dĂ©cidait d’éliminer ses adversaires politiques cependant, les plus fortunĂ©s pouvaient eux aussi ĂȘtre visĂ©s, leur richesse attirant la convoitise.. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, n’importe qui pouvait Ă©liminer un proscrit, sans ĂȘtre assignĂ© en justice il fallait rapporter la tĂȘte de la victime pour recevoir une rĂ©compense. D’autres peines, outre la mort, pouvaient frapper le proscrit absence de sĂ©pulture, abolition de la mĂ©moire, exclusion des fils et des petits fils de la citĂ©, etc.. [19] Pour en savoir plus sur la guerre contre les pirates de MĂ©diterranĂ©e ou contre Mithridate VI, voir le 8 et 9, section IV, chapitre troisiĂšme, histoire de la Rome antique. [20] A Rome, l’on cĂ©lĂ©brait la cĂ©rĂ©monie du triomphe en l’honneur de gĂ©nĂ©raux romains qui avaient remportĂ© une victoire contre l’ennemi le gĂ©nĂ©ral dĂ©filait alors dans les rues de Rome Ă  la tĂȘte de ses troupes.. Lors du triomphe, les soldats avaient le droit de railler leur gĂ©nĂ©ral l’objectif Ă©tant d’appeler le vainqueur Ă  la modestie.. Par contre, lorsque toutes les conditions n’étaient pas requises, les gĂ©nĂ©raux devaient se contenter d’une ovatio ce terme provient du mot ovin, car c’était ce type d’animal qui Ă©tait sacrifiĂ© lors de la cĂ©rĂ©monie.. [21] Pour en savoir plus sur les magistratures romaines dont celles de censeur et de tribun de la plĂšbe., reportez vous au 1, section II, chapitre deuxiĂšme, histoire de la Rome antique. [22] L’imperium Ă©tait le commandement suprĂȘme, gĂ©nĂ©ralement accordĂ© pour des provinces romaines. [23] Pour plus de dĂ©tails sur Mithridate, voir le 7, section VIII, chapitre quatriĂšme, histoire de la GrĂšce antique. [24] Plus de dĂ©tails sur la fin du royaume SĂ©leucide en 7, section IX, chapitre quatriĂšme, histoire de la GrĂšce antique. [25] Pour plus de renseignements sur la guerre sociale et la deuxiĂšme guerre civile, voir le 4, section IV, chapitre troisiĂšme, histoire de la Rome antique. [26] Pour en savoir plus sur le cursus honorum, reportez vous au 1, section II, chapitre deuxiĂšme, histoire de la Rome antique. [27] Verres, rĂ©fugiĂ© en Gaule, put jouir en toute impunitĂ© de ses richesses jusqu’à sa mort, en 43 avant JĂ©sus Christ. Il fut exĂ©cutĂ© lors des proscriptions qui furent ordonnĂ©es suite Ă  la mort de CĂ©sar. [28] Pour en savoir plus sur la Lex Manilia, voir le 8, section IV, chapitre troisiĂšme, histoire de la Rome antique. [29] Pour en savoir plus sur EnĂ©e et son aventure, voir le 1, section I, chapitre premier, histoire de la Rome antique. [30] La Gaule chevelue dĂ©signait le territoire gaulois qui n’avait pas Ă©tĂ© soumis par Rome. Cette zone Ă©tait divisĂ©e en trois parties Aquitaine correspondant approximativement notre Aquitaine actuelle., Belgica une zone correspondant Ă  la Belgique actuelle, mais en bien plus grande., Celtica correspondant Ă  peu prĂšs au reste de la France actuelle, Suisse y compris.. A noter que l’on trouvait au sud la Gaule narbonnaise et la Gaule Cisalpine des territoires conquis., Ă  l’est les frontiĂšres marquaient la sĂ©paration entre la Gaule chevelue et la Germanie. [31] Pour en savoir plus sur les invasions des Cimbres et des Teutons, voir le 4, section IV, chapitre troisiĂšme, histoire de la Rome antique. [32] Suite Ă  cet affrontement, les SuĂšves se retirĂšrent sur la rive droite du Rhin. Ils donnĂšrent alors leur nom Ă  cette rĂ©gion appelĂ©e la Souabe. [33] Il s’agit de la partie immergĂ©e du navire. [34] Les oppida au singulier oppidum. Ă©taient des petites villes, bĂąties sur des lieux Ă©levĂ©s car plus facilement dĂ©fendables.. FortifiĂ©es, les oppida Ă©taient semblable Ă  nos chefs lieux actuels, concentrant pouvoir politique et Ă©conomique Ă  petite Ă©chelle. [35] Les Romains avaient dĂ©jĂ  eu affaire aux Arvernes lors de la conquĂȘte de la Gaule Narbonnaise, en 122 avant JĂ©sus Christ. Voir Ă  ce sujet le 3, section IV, chapitre troisiĂšme, histoire de la Rome antique. [36] C’est ici que l’on peut se poser des questions quant Ă  la fiabilitĂ© de la date de naissance de VercingĂ©torix, Ă  savoir 72 avant JĂ©sus Christ. Ce dernier aurait rejoint la cavalerie auxiliaire de l’armĂ©e romaine Ă  l’ñge de 13 – 14 ans ? Cela semble peu plausible. [37] A noter que c’est Ă  l’appel des Eduens, alliĂ©s des Romains, que ces derniers Ă©taient rentrĂ©s en Gaule, dĂ©clenchant la guerre. [38] C’est ce qu’avait fait Hannibal Ă  la bataille du lac TrasimĂšne, lors de la deuxiĂšme guerre punique. Pour en savoir plus sur ce conflit, voir le 6, section III, chapitre troisiĂšme, histoire de la Rome antique. [39] VercingĂ©torix fut Ă©tranglĂ© dans sa cellule de la prison Mamertine en 46 avant JĂ©sus Christ, aprĂšs avoir participĂ© au triomphe de CĂ©sar dans les rues de Rome. [40] S’il est indĂ©niable qu’il s’agissait lĂ  d’un ouvrage de propagande, l’on ne peut considĂ©rer ce texte comme un tissu de billevesĂ©es en effet, les milliers d’hommes qui avaient participĂ© Ă  ce conflit auraient alors rĂ©vĂ©lĂ© la supercherie, contredisant ouvertement CĂ©sar. Vous pouvez consulter cet ouvrage dans la section littĂ©rature latine du site. [41] A noter que ce dernier avait participĂ© Ă  une partie de la guerre des Gaules. [42] Rappelez vous que Crassus Ă©tait surnommĂ© Dives le riche’. en raison de son immense fortune personnelle. [43] La lĂ©gende veut que les Parthes se soient servi de la tĂȘte de Crassus au cours d’une reprĂ©sentation de la piĂšce d’Euripide les Bacchantes vous trouverez cette Ɠuvre dans la section bibliographie/littĂ©rature grecque.. Vous pouvez aussi retrouver la gĂ©nĂ©alogie des souverains parthes dans la section gĂ©nĂ©alogies/histoire ancienne/dynasties des Parthes Arsacides. [44] Vous pouvez aussi retrouver la gĂ©nĂ©alogie des souverains d’Egypte dans la section gĂ©nĂ©alogies/histoire ancienne/dynasties des Lagides. Pour en savoir plus sur les derniĂšres annĂ©es de rĂšgne de la dynastie des Lagides, reportez vous au 8, section IX, chapitre quatriĂšme, histoire de la GrĂšce antique. [45] NĂ©anmoins, en 46 avant JĂ©sus Christ, ClĂ©opĂątre VII se rendit Ă  Rome Ă  l’appel de CĂ©sar elle Ă©tait sa maĂźtresse., et y resta jusqu’à la mort de ce dernier, en 44 avant JĂ©sus Christ. [46] A la fin de la troisiĂšme guerre mithridatique, Pharnace avait reçu le gouvernement de la CrimĂ©e. Pour avoir plus de dĂ©tails sur ce conflit, reportez vous au 9, section IV, chapitre troisiĂšme, histoire de la Rome antique. [47] Pour en savoir plus sur les proscriptions de Sylla, voir le 5, section IV, chapitre troisiĂšme, histoire de la Rome antique. [48] A noter que le calendrier julien ne fut remplacĂ© par le calendrier grĂ©gorien du nom du pape GrĂ©goire. qu’au XVI° siĂšcle. [49] A noter que sur les 23 coups de poignards, seul le second fut mortel. [50] CĂ©sar avait fait de Brutus son second successeur, au cas oĂč Octave, un autre de ses fils adoptifs, venait Ă  mourir prĂ©maturĂ©ment. ddVq7.
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