Téléchargercette image : . Coast Watch. Ressources marines ; océanographie ; la gestion des zones cÎtiÚres ; l'écologie cÎtiÚre. Le TOUT EST PLUS GRAND QUE LA SOMME DE SES PARTIES par Pam Smith l orsqu'il s'agit de la société cÎtiÚres, le tout est plus grand que la somme de ses parties, selon Walter Clark. Caroline du Sea Grant's coastal law et spécialiste

1Nous voudrions aggraver le paradoxe du plus dans le moins en montrant que dans certains cas le plus grand loge dans le plus petit par cette maximisation il n’y a pas de plus grand plus que le tout, la relation se trouvera vĂ©rifiĂ©e. En outre, le regard changera de direction au lieu de descendre du plus vers le moins, du tout Ă  l’élĂ©ment, il s’élĂšvera de l’élĂ©ment au tout [1]. 2DĂšs l’AntiquitĂ©, en Inde comme en GrĂšce, certains philosophes reconnurent deux maniĂšres de concevoir la partie comme Ă©lĂ©ment d’un tout, et comme l’une des expressions du ReutersvĂ€rd, Perspective japonaise n° 274 dda, dessin Ă  la plumeLe concept de partie expressive3En posant l’alternative ou bien le tout rĂ©side dans toutes les parties ou bien il rĂ©side en chacune d’elles prise Ă  part, les philosophes bouddhistes avaient dĂ©gagĂ© le concept de partie expressive, en mĂȘme temps que sa singularitĂ© il existe des parties qui ne font pas que constituer le tout mais qui le re-prĂ©sentent, donc leur sont homologues. La relation logique entre le tout et la partie ne serait par consĂ©quent pas seulement d’opposition. 4À partir de l’Ɠuvre d’Anaxagore et de ses propres recherches biologiques, Aristote fut amenĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir attentivement sur les rapports existant entre le tout et la partie. C’est au Stagirite et non Ă  Anaxagore que l’on doit la distinction-opposition entre les deux types, homĂ©omĂšres et anhomĂ©omĂšres, de parties. Dans De la gĂ©nĂ©ration et de la corruption, Aristote dit Anaxagore [
] pose comme Ă©lĂ©ments les homĂ©omĂšres, par exemple l’os, la chair, la moelle et chacune des autres choses dont la partie est synonyme du tout [2]. » Les synonymes, en effet, sont identiques en nature et en nom, et contenus dans le mĂȘme genre [3]. Un morceau de chair est de la chair, un fragment d’os est de l’os, une goutte de sang est du sang – chair, os, sang sont des parties homĂ©omĂšres, tandis que le morceau d’une main n’est pas une main, ni la partie d’un visage un visage – main et visage sont des parties anhomĂ©omĂšres. On reconnaĂźtra lĂ  l’origine de la distinction, toujours actuelle, entre les tissus et les organes. 5Il est habituel que les Ă©lĂ©ments d’une classe aient un caractĂšre opposĂ© Ă  celui de cette classe une classe d’élĂ©ments concrets, par exemple, n’est pas elle-mĂȘme concrĂšte. Il arrive en revanche que la partie ait le mĂȘme caractĂšre forme et contenu que le tout dont elle fait partie. C’est elle que l’on appelle partie expressive. 6Les scolastiques disposaient de deux locutions pour dĂ©signer deux phĂ©nomĂšnes qui ont assez de points communs pour ĂȘtre confondus mais aussi suffisamment de diffĂ©rences pour devoir ĂȘtre distinguĂ©s. La pars pro toto littĂ©ralement la partie pour le tout » dĂ©signe la partie qui renvoie au tout, la partie qui fait penser au tout, la partie qui symbolise le tout, parce qu’elle en est le fragment ou bien l’image, ou bien encore le simple signe. La pars totalis littĂ©ralement la partie totale » [4] dĂ©signe, quant Ă  elle, la partie du tout qui possĂšde les mĂȘmes propriĂ©tĂ©s que lui ; elle est le tout en miniature. 7La pars totalis, Ă  la diffĂ©rence de la pars pro toto est beaucoup plus qu’une mĂ©tonymie; elle ne renvoie » pas seulement Ă  la totalitĂ©, elle en est le condensĂ©. Une branche de peuplier peut prendre racine, elle vaut pour l’arbre entier, qu’elle reprĂ©sente en miniature – c’est une pars totalis rĂ©elle. Dans l’ordre symbolique, la monade leibnizienne est une pars totalis, un roman ou un cosmogramme, une pars pro partie expressive rĂ©elle8La partie expressive, qui donne en rĂ©duction une reprĂ©sentation de la structure et de la qualitĂ© du tout qui l’inclut est l’exception, et non la rĂšgle. Sur un plan logique, l’équivalence de la partie et du tout ne manque pas de poser problĂšme elle ruine l’axiome euclidien qui veut que le tout soit plus grand que la partie. La partie expressive rĂ©elle manifeste la relation de l’englobement rĂ©ciproque de la partie et du tout la partie contient le tout qui la contient. La goutte d’eau est dans l’ocĂ©an, et l’ocĂ©an est dans la goutte d’eau », disait Guru Nanak, le fondateur du sikhisme. Comprendre ce dans quoi l’on est compris on sait le jeu que Pascal fit subir Ă  ce verbe, par l’étendue l’univers me comprend, par la pensĂ©e je le comprends
 Bien sĂ»r, il y a glissement de sens, d’une comprĂ©hension spatiale Ă  une comprĂ©hension intellectuelle, il n’en reste pas moins vrai que la pensĂ©e reprĂ©sente un englobement rĂ©versif. Mais celui-ci est antĂ©rieur Ă  la pensĂ©e mĂȘme si celle-lĂ  est seule habilitĂ©e Ă  le pars totalis rĂ©elle9 Mais la mer, pour savoir quel en est le goĂ»t, il n’est besoin que d’une gorgĂ©e », Ă©crit A. Soljenitsyne [5]. L’expressivitĂ© de la partie en mathĂ©matiques peut ĂȘtre dĂ©celĂ©e Ă  deux niveaux qui finissent par se confondre celui, Ă©pistĂ©mologique, de la science mĂȘme et celui, ontologique, des objets dont elle s’occupe. Il n’est aucun secteur du continent mathĂ©matique qui ne dĂ©couvre et n’invente l’expressivitĂ© du tout par la partie. En gĂ©omĂ©trie, on appelle scalantes les figures gĂ©omĂ©triques dont les parties ont la mĂȘme forme ou mĂȘme structure que le tout, seule change l’échelle de grandeur. Tel est le cas des courbes paradoxales n’admettant aucune dĂ©rivĂ©e, dites courbes fractales. Quelle que soit l’échelle retenue au dĂ©part, et donc le degrĂ© de prĂ©cision avec lequel on les examine, ces courbes, qui ont la propriĂ©tĂ© d’autosimilaritĂ©, rĂ©pĂštent sur n’importe lequel de leurs fragments leur structure et leur forme d’ensemble ainsi en va-t-il avec la courbe de Peano ou avec le cĂ©lĂšbre flocon de neige » de von Koch. Les mathĂ©maticiens disent de ces courbes, dont la structure locale la partie rĂ©pĂšte la structure globale le tout, qu’elles sont Ă  homothĂ©tie interne » – synonyme jugĂ© plus prĂ©cis que le terme de scalant. La singularitĂ© de ces figures paradoxales dĂ©termine leur mode de construction, par itĂ©ration. 10Contre Euclide, Aristote et toute la tradition, Ă©tait dĂ©sormais posĂ© comme possible le point de vue selon lequel la partie peut ĂȘtre Ă©gale au tout. Le morceau de miroir brisĂ© qui continue de rĂ©flĂ©chir l’image entiĂšre, le fragment de l’aimant cassĂ© qui a les mĂȘmes deux pĂŽles que le tout dont il provient sont les illustrations classiques de cette pars totalis qui possĂšde les mĂȘmes qualitĂ©s que le tout dont elle est extraite. Les hologrammes, construits par la physique, ont la mĂȘme propriĂ©tĂ© d’autosimilaritĂ© que les courbes paradoxales alors qu’un morceau de photographie dĂ©chirĂ©e n’est plus une photographie, un fragment d’hologramme donne l’image de l’hologramme en son entier. 11Pour les sciences, c’est la gĂ©nĂ©ralitĂ© qui est la rĂšgle et la singularitĂ© qui est l’exception. Leibniz aimait Ă  rĂ©pĂ©ter le mot d’Arlequin LĂ -bas, c’est tout comme ici. » L’universalitĂ© des lois physiques rend possible, en sciences, une formidable Ă©conomie de moyens. Puisque l’atome d’hydrogĂšne ici est le mĂȘme que l’atome d’hydrogĂšne, lĂ -bas, qui se convertit en hĂ©lium, dans le Soleil, n’importe quel morceau de matiĂšre peut constituer un Ă©chantillon. Cette notion d’échantillon est intĂ©ressante en connotant Ă  la fois l’étalon de mesure et la partie totale le morceau d’étoffe prĂ©levĂ©e permet de connaĂźtre la qualitĂ© de l’ensemble, elle montre comment la partie peut justement servir d’instrument de mesure pour le tout. Dans les sciences de l’homme, un Ă©chantillon est la partie reprĂ©sentative d’une population donnĂ©e. Une loi mathĂ©matique Ă©nonce mĂȘme qu’un Ă©chantillon de 1 000 personnes suffit Ă  connaĂźtre une population quelle qu’en soit la taille. Ce rĂ©sultat, si contraire Ă  notre intuition il n’est pas nĂ©cessaire de prĂ©lever un Ă©chantillon plus grand aux États-Unis qu’en Suisse, prouve que la logique mĂ©rĂ©ologique celle des relations de la partie au tout ne peut ĂȘtre rĂ©duite aux questions d’ pars pro toto rĂ©elle12Dans le livre qu’il a consacrĂ© Ă  l’artiste Michel Paysant [6], F. Dagognet a montrĂ© comment, Ă  travers l’objet le plus vil d’apparence un morceau d’asphalte, les deux mondes, cosmique et humain, pouvaient ĂȘtre convoquĂ©s. Dans la nouvelle L’Aleph, qui symboliquement donne son nom au recueil, Borges dĂ©finit l’aleph comme l’un des points de l’espace qui contient tous les points, le lieu oĂč se trouvent sans se confondre tous les lieux de l’univers, vus de tous les angles. MĂȘme s’il convient de laisser au champ de la fiction littĂ©raire cette conjonction, le rĂ©el nous offre plusieurs exemples d’englobement du tout par la partie. N’importe quelle pierre porte en elle, sur elle, les traces de l’histoire de l’univers, et c’est parce qu’une seule feuille contient le vĂ©gĂ©tal entier que les bouturages sont possibles. En anthropologie, Marcel Mauss avait dĂ©celĂ© dans le don une partie expressive de la sociĂ©tĂ© primitive, et c’est pourquoi il l’avait appelĂ© fait social total. 13Kant [7] dĂ©jĂ  savait que l’on peut dĂ©terminer l’ñge d’un poisson Ă  l’état de ses Ă©cailles observĂ©es au microscope. La re-prĂ©sentation, comme prĂ©sence redoublĂ©e, n’est pas l’apanage de la pensĂ©e. La matiĂšre peut garder en elle la trace qui l’informe. Ainsi dans des espaces trĂšs rĂ©duits se sont parfois sĂ©dimentĂ©es de trĂšs longues durĂ©es les cernes plus ou moins resserrĂ©s de l’arbre constituent une vĂ©ritable Ă©criture naturelle et l’on peut y lire le climat des annĂ©es, voire des siĂšcles passĂ©s [8]. Les glaces polaires sont des archives sans arrĂȘt empilĂ©es selon l’ordre du temps ; les carottes prĂ©levĂ©es, comme les cernes de l’aubier, illustrent ce fait, loin de la RelativitĂ©, que le temps peut devenir espace. La petitesse de cet espace avec le carottage, nous retrouvons l’idĂ©e d’échantillon n’induit pas l’illisibilitĂ© – au contraire ! 14La cellule, qui est une toute petite partie d’un tout l’organisme, contient dans son noyau, enroulĂ©e dans ses longues molĂ©cules d’ADN, la totalitĂ© du gĂ©notype qui commande Ă  la constitution de ce tout ; de plus, la cellule a les mĂȘmes propriĂ©tĂ©s que l’organisme entier. Les parties sont Ă©ventuellement capables de refaire le tout. Une seule cellule suffit pour constituer l’animal, ainsi que le montre la technique du clonage. Il existe bien d’autres systĂšmes qui illustrent ce paradoxe selon lequel la partie englobe le tout qui l’englobe. En linguistique une phrase d’une langue quelconque est une partie de celle-ci en mĂȘme temps qu’elle la contient tout entiĂšre. En sociologie et en anthropologie l’individu, partie de la sociĂ©tĂ© dont il fait justement partie, la contient toute dans la mesure oĂč il est lui-mĂȘme ĂȘtre social avec sa langue, sa culture, ses rĂšgles et ses normes, etc. Aussi ne sera-t-on pas Ă©tonnĂ© si, vis-Ă -vis du sens, le tout et la partie sont dans un rapport de mutuelle dĂ©termination le tout donne du sens Ă  la partie mais en retour la partie contribue Ă  donner sens au tout. L’homme est un pĂ©pin, l’univers est une pomme », disait Paracelse le contenu est aussi un contenant. Un dicton juif lui fait Ă©cho il y a plus de pommiers dans une pomme que de pommes dans un pommier. Il est donc possible que la partie contienne plus que le tout Giordano Bruno Ă©tait fondĂ© Ă  dire que le minimum est un maximum partie expressive symbolique15G. Bachelard appelait rĂȘverie lilliputienne cette espĂšce de ruse du symbolique qui attrape le tout par la plus petite de ses parties. Puisqu’il n’est pas possible matĂ©riellement de tout avoir, ou bien – ce qui revient au mĂȘme – puisque cette totalitĂ© matĂ©rielle, extensive, est Ă  jamais hors d’atteinte, reste le plus court chemin de la synecdoque qui, par l’extraordinaire ellipse qu’elle reprĂ©sente, nous offre le monde dans une coquille de noix. Quelques rectangles disposĂ©s en croix et marquĂ©s Ă  la craie sur le sol, et l’enfant saute de la terre au ciel presque aussi aisĂ©ment qu’un moineau. L’art, la science, la technique, bref tous les systĂšmes symboliques de connaissance et de maĂźtrise du monde procĂšdent de cette maniĂšre. Pour comprendre la totalitĂ©, il faut commencer par la rĂ©duire – Ă  un signe, un nombre, une image. Condensations extrĂȘmes d’espace et de sens, les symboles permettent Ă  l’ĂȘtre humain d’avoir barre sur les choses au lieu de subir leur infini Ă©parpillement. Ils rendent la totalitĂ© pars totalis symbolique16Un mot et un affect, un signe et un objet peuvent signifier le tout auquel ils ont Ă©tĂ© arrachĂ©s ou dans lequel ils ont Ă©tĂ© placĂ©s. Ce renvoi est au centre de la pensĂ©e primitive », il la dĂ©termine et la colore dans sa mythologie et son rituel. Alors, en effet, que la pensĂ©e scientifique Ă©tablit des distinctions tranchĂ©es entre les diffĂ©rents types de relations tout/partie, la pensĂ©e primitive tend Ă  les assimiler. LĂ©vy-Bruhl a analysĂ© chez les peuples sans Ă©criture le procĂ©dĂ© qu’il appelle participation la croyance selon laquelle la possession de l’image d’une chose confĂšre une puissance sur la chose elle-mĂȘme relĂšve de ce mĂ©canisme de la pensĂ©e. Constamment, spontanĂ©ment, le rĂ©el est mĂ©tonymisĂ©. Dans notre perception empirique du rĂ©el, le tout se compose » de ses parties ; selon la logique de la connaissance, il en est le rĂ©sultat ». La conception mythique n’admet aucune de ces deux relations – elle place le tout et les parties dans une situation d’indiffĂ©rence intellectuelle et rĂ©elle [9] le tout n’a pas de parties, la partie est immĂ©diatement le tout, et possĂšde son efficace. La partie n’est pas une simple dĂ©putation, un vicariat, comme dit Cassirer [10] cette relation est une dĂ©termination rĂ©elle, une corrĂ©lation qui n’est pas comprise gnosĂ©ologiquement mais ontologiquement. C’est sur cette logique associative que reposait le culte des reliques, le plus petit fragment de croix valait pour la croix tout entiĂšre donc pour JĂ©sus, la phalange du saint Ă©tait le saint le partage de la puissance ne la fractionne pas, chacun peut ainsi en avoir sa part et l’avoir tout entiĂšre. L’avantage du signe sur l’objet est de pouvoir ĂȘtre redoublĂ© Ă  l’infini. À la diffĂ©rence du fragment, la parcelle garde l’image du tout dont elle a Ă©tĂ© dĂ©tachĂ©e, et c’est pourquoi, en termes juridiques, elle constitue l’unitĂ© de cadastre, signalĂ©e par une mĂȘme culture ou une mĂȘme utilisation. Et c’est pourquoi dans la liturgie catholique le prĂȘtre est tenu de prendre des prĂ©cautions pour Ă©viter la chute des parcelles des hosties consacrĂ©es. J. Lacan, dans son sĂ©minaire sur La lettre volĂ©e », montre qu’une lettre reste ce qu’elle est, une lettre, mĂȘme lorsqu’elle est mise en petits morceaux ; la matĂ©rialitĂ© du signifiant est plus forte que celle de l’espace. Saint Thomas d’Aquin, en une belle image que reprendra aprĂšs lui Luther, comparait les hosties multipliant Ă  l’infini le corps du Christ aux fragments d’un miroir restituant chacun l’intĂ©gritĂ© des choses visibles. Le corps du Christ est diffractĂ© en une infinitĂ© de petits mondes symboliques d’oĂč la forme ronde des hosties, tout entier prĂ©sent en chacune de ces parties. L’idĂ©e a eu un rĂŽle et un impact politiques de toute premiĂšre importance. Dans le christianisme, l’Église locale est censĂ©e reprĂ©senter et incarner la totalitĂ© de l’Église la partie assure la lieutenance du tout. Semblablement, un Ă©lu de la nation, dans les dĂ©mocraties modernes, est censĂ© reprĂ©senter le peuple tout entier n’y a-t-il pas, par-delĂ  les ruptures, une continuitĂ© du concept de reprĂ©sentation ? 17L’idĂ©e de microcosme est une autre forme prĂ©gnante de la pars totalis symbolique. L’image de l’homme microcosme est courante Ă  la Renaissance aussi bien Marcile Ficin que Pic de La Mirandole lequel dĂ©finissait l’homme comme l’Ɠil du monde » et Paracelse voient dans l’homme l’ĂȘtre universel dans lequel se reflĂšte le Tout. Pour Paracelse, l’homme, univers miniature, est la quintessence, un extrait, un condensĂ©, un concentrĂ©, un rĂ©sumĂ© de l’organisme du monde – son corps est fait de soufre, de sel et de mercure, et son Ăąme obĂ©it aux astres, lesquels influencent les maladies. Entre les organes et les Ă©lĂ©ments du monde minĂ©raux, vĂ©gĂ©taux, animaux existent des correspondances secrĂštes thĂ©orie des signatures. 18En philosophie, l’expressivitĂ© caractĂ©rise les systĂšmes de Leibniz et de Hegel. Comme Plotin figurait le monde intelligible en chaque intelligible, Leibniz voyait dans la monade le microcosme de l’univers. Leibniz dit de la monade qu’elle symbolise avec toutes les autres formes extĂ©rieures Ă  elle, la seule diffĂ©rence venant de la plus ou moins grande clartĂ© avec laquelle cette expression est produite. En fait, selon le principe du continu, la partie n’est mĂȘme plus partie. La totale cohĂ©rence du systĂšme symbolique d’oĂč le rĂȘve d’une caractĂ©ristique universelle doit Ă  son tour exprimer celle de l’univers. 19La philosophie hĂ©gĂ©lienne, en assimilant le logique et l’ontologique, va plus loin encore, en faisant de chaque partie du rĂ©el l’expression de la totalitĂ© du rĂ©el, et de chaque partie du systĂšme, l’expression de la totalitĂ© du systĂšme. Dans la mesure exacte oĂč le systĂšme et la rĂ©alitĂ© s’entre-expriment au sein de l’IdĂ©e, toutes les parties » du systĂšme hĂ©gĂ©lien sont des parties expressives. La Logique, la Philosophie de la Nature et la Philosophie de l’Esprit sont bien les parties de l’EncyclopĂ©die, mais non des parties du systĂšme car ils reprĂ©sentent des moments dans l’autodĂ©veloppement du tout dont chacun lui est homologue. Chaque Ă©tape de ce dĂ©veloppement implique comme pars totalis ce dĂ©veloppement entiĂšrement dĂ©ployĂ©. C’est pourquoi Hegel est Ă  la fois le plus difficile et le plus facile Ă  comprendre de tous les philosophes le plus difficile car sans la perception de l’ensemble aucune partie ne saurait ĂȘtre saisie, et le plus facile parce que le systĂšme entier peut ĂȘtre saisi par n’importe quel fragment, qui fait passage pars pro toto symbolique20On dit que sur la seule surface d’un grain de riz un artiste japonais dessinait les paysages du monde, avec les mers, les montagnes, les riviĂšres et les plaines, et dans les jardins secs des temples de Kyoto un rocher suffit pour figurer une chaĂźne de montagnes tandis que les sillons tracĂ©s dans le gravier soigneusement ratissĂ© renvoient au courant de l’ocĂ©an cosmique. Tout commence, une fois encore, avec la synecdoque du sacrĂ©. Le principe de la participation implique que chaque partie vaut pour le tout de sorte que la relation Ă  une partie arbre, plante, etc. entraĂźne la participation au tout vie, nature, histoire, divinitĂ©, cosmos. On pourrait Ă  ce propos parler d’objet symbolique total – car, de la mĂȘme façon qu’un symbole connote une pluralitĂ© de sens qui en font toute l’ambiguĂŻtĂ© et la richesse, de mĂȘme certains objets rejoignent les directions opposĂ©es du rĂ©el, et traduisent ainsi celui-ci dans sa totalitĂ© symbolique. La prĂ©sence de la totalitĂ© dans l’élĂ©ment le plus humble transmute le regard en vision. Ainsi dans la bouche de Krishna enfant, sa mĂšre dĂ©couvre rien moins que l’univers entier. Une tradition dit que Yashoda se vit elle-mĂȘme dans la bouche de son enfant, le prenant sur ses genoux et lui donnant le sein. 21L’image joue par rapport Ă  l’original le rĂŽle de la partie par rapport au tout elle est un agent de transmission. Et cela explique pourquoi il y a si peu de milieu religieux entre l’iconolĂątrie et l’iconoclastie, entre le dĂ©voilement du sacrĂ© et son dĂ©voiement par l’image. C’est parce qu’ils refusaient l’identification du tout Ă  une partie le veau d’or, une statue, et donc la fragmentation de l’absolu, que MoĂŻse et Mahomet ont fait de l’idolĂątrie un pĂ©chĂ© suprĂȘme. C’est Ă  l’inverse parce qu’ils pensent qu’il n’y a pas d’absolu sans rĂ©vĂ©lation que les hindous ont créé une religion iconolĂątre. 22De tous les signes sacrĂ©s, c’est un mot, un monosyllabe qui est le plus chargĂ© de sens dans toute la tradition indienne. Nulle part, dans aucune culture, le tout, l’infini, l’absolu n’a Ă©tĂ© Ă  ce point rĂ©duit Ă  presque rien. Il est gravĂ© en lettre de pierre sur les murs des temples et inlassablement rĂ©pĂ©tĂ© au cours de priĂšres qui semblent ne devoir finir qu’avec le monde mĂȘme. AUM est le son primordial, d’abord inaudible, qui crĂ©e toute chose ; il est l’essence mĂȘme des VĂ©das, et sa rĂ©citation vaut lecture et connaissance. Il est, disent les Upanishad, l’arc, le moi Ă©tant la flĂšche et Brahma la cible ; il rĂ©unit en lui l’univers entier, ou plus exactement ĂȘtres et choses sont supportĂ©s par lui comme les perles d’un collier sont tenues ensemble par le fil qui les traverse. 23De tous les arts, l’architecture fut, avec la poĂ©sie, celui qui, par excellence, dans toutes les cultures, dĂ©ploya un sens cosmique. La ville, le jardin, le temple, la maison peuvent symboliser l’univers ; mieux, ils symbolisent avec l’univers pour reprendre l’expression alchimique maintes fois utilisĂ©e par Leibniz. La fonction univers de l’architecture ne rĂ©side pas seulement dans son inscription symbolique dans l’espace et le rĂ©seau de correspondances qu’elle tisse, mais dans la genĂšse de sa formation, passage du dĂ©sordre Ă  la forme. La ville Ă©tait un tout qui connotait la totalitĂ©. Par ses tableaux, animĂ©s ou inanimĂ©s, ses sculptures, sa musique, ses parfums, elle Ă©tait Ɠuvre totale. Le mot urbs, ville en latin, tire d’ailleurs peut ĂȘtre son origine d’orbs, l’orbe, le cercle. Dans les sociĂ©tĂ©s les plus diverses, la ville est un rĂ©sumĂ© d’univers. D’oĂč la symbolique universelle du cercle et du carrĂ©. 24La poĂ©sie n’offre pas moins d’exemples que l’architecture le mot n’est-il pas, par excellence, la fixation symbolique d’une totalitĂ© indĂ©finie, sinon infinie, grĂące Ă  la plus radicale des Ă©conomies de moyens ? Car il s’agit toujours de faire piĂšce Ă  la dispersion d’un rĂ©el hors d’atteinte par voie directe. 25Toutes les Ă©popĂ©es – ces vastes poĂšmes de la totalitĂ© – comprennent un Ă©pisode, une image circulaires qui les condensent en les redoublant. Le bouclier d’Achille contient en petit l’Iliade entiĂšre – or l’Iliade contient le monde. La guerre, l’agriculture, le pouvoir et le jeu ont leurs images sur le bouclier d’Achille. Au chant VIII de l’ÉnĂ©ide, Virgile accentuera ces effets de vertige en imaginant sur le bouclier d’ÉnĂ©e des dĂ©tails microscopiques LĂ , une oie d’argent, voletant sous les portiques dorĂ©s, annonçait par ses cris l’arrivĂ©e des Gaulois aux portes de la ville. Les Gaulois se glissaient parmi les buissons et, protĂ©gĂ©s par les tĂ©nĂšbres grĂące Ă  une nuit opaque, ils allaient occuper la citadelle ; leurs cheveux sont d’or, leurs vĂȘtement d’or ; leurs sayons rayĂ©s brillent ; leurs cous de lait sont cerclĂ©s d’or [11]. » 26Dernier exemple, le cinĂ©ma, parce qu’il montre les choses » dĂ©tachĂ©es de leur ensemble, offre l’équivalent de la synecdoque poĂ©tique – un objet peut valoir pour le tout dont il fait et dont il est partie. Ainsi, dans Le CuirassĂ© Potemkine, le lorgnon qui se balance au bout de la vergue renvoie-t-il Ă  son propriĂ©taire, le mĂ©decin de l’équipage, mais, au-delĂ , Ă  la classe dont celui-ci est membre et au systĂšme social qu’il reprĂ©sente. Mais l’objet dĂ©tachĂ©, prĂ©cisĂ©ment, connote la rĂ©volte des marins, la rĂ©volution qui commence – si bien qu’en une seule image d’un objet, qui plus est dĂ©risoire, Eisenstein signifie Ă  la fois l’ordre et la rĂ©volution, le passĂ© et l’avenir, bref le tout de l’histoire. IsolĂ©, l’objet devient le tout. 27Il est possible que l’expressivitĂ© de la partie symbolique repose sur la capacitĂ© du langage de dĂ©border constamment la particularitĂ© de ses Ă©lĂ©ments – mais la perception et le dĂ©sir qui ont une dimension antĂ©prĂ©dicative ont un pouvoir analogue d’amplification. Cette amplification – dont la totalitĂ© constitue Ă  la fois l’élĂ©ment, l’essence et la limite – est au cƓur de n’importe quel systĂšme symbolique, qu’il soit art, science, technique ou langage en gĂ©nĂ©ral. GrĂące Ă  cet extraordinaire moyen, dont aucun autre animal n’est pourvu, nous pouvons, selon les puissantes paroles du poĂšte 28Voir un Monde dans un grain de sable,Et un ciel dans une fleur sauvage,Tenir l’infini dans la paume de la main,Et l’éternitĂ© dans une heure. [12] Notes [1] Cet article reprend et dĂ©veloppe un certain nombre d’indications figurant dans notre travail La TotalitĂ© I, De l’imaginaire au symbolique, Champ Vallon, 1998, p. 565-584. [2] Aristote, De la gĂ©nĂ©ration et de la corruption, 314 a 19, trad. J. Tricot, Vrin, 1971, p. 3. [3] Note de J. Tricot, ibid. [4] L’expression de partie totale figure dans l’opuscule de Leibniz sur l’origine radicale des choses, mais l’idĂ©e est explicite chez Plotin, Ă©crit-il EnnĂ©ades, IV, 2. [5] A. Soljenitsyne, L’Archipel du Goulag, exergue du tome II. [6] F. Dagognet, Michel Paysant, Logique et PoĂ©tique, Éditions Voix Richard Meyer et les Cahiers du regard, 1994. [7] E. Kant, GĂ©ographie, AK IX, 252, trad. coll., Aubier, 1999, p. 162. [8] Le travail de dĂ©chiffrage a donnĂ© naissance Ă  une discipline nouvelle, la dendrochronologie. [9] E. Cassirer, La Philosophie des formes symboliques, tome II, trad., J. Lacoste, Les Éditions de Minuit, 1972, p. 73. [10] Ibid. [11] Virgile, ÉnĂ©ide, trad. M. Rat, Garnier-Flammarion, 1965, p. 186. [12] W. Blake, Augures d’innocence » in ƒuvres, tome II, trad. P. Leyris, Aubier-Flammarion, 1977, p. 152.

Le tout est plus grand que la somme des parties. ” De Confucius Tout sur cet auteur L'auteur Confucius Homme d'Etat et philosophe chinois | NĂ© en -551 Les idĂ©es de Confucius -
Olivier DelacrĂ©taz observe comment on peut se plier aux exigences du bien commun sans perdre sa libertĂ© de pensĂ©e, de dĂ©cision et d’ 06h25Le tout est plus que la somme de ses parties. Autrement dit, un tout a une fonction propre qui ne peut ĂȘtre exercĂ©e par ses composantes prises isolĂ©ment. Aristote l’a dit en son temps. L’évidence le dit encore aujourd’hui la famille, milieu stable d’entraide et d’éducation, est plus que la somme de ses membres; la nation, garante de la paix et de la justice, des libertĂ©s et de l’ordre dans les rues, est plus que la somme de ses citoyens; l’équipe de football est plus que la somme de ses joueurs, si talentueux soient-ils; la fourmiliĂšre, avec son organisation hiĂ©rarchique, sa rĂ©partition des tĂąches et son intelligence collective, est plus que le dĂ©compte de ses fourmis; la forĂȘt, dans son Ă©cosystĂšme complexe, est plus que la somme de ses tous ces exemples, les parties restent distinctes. Elles ne s’homogĂ©nĂ©isent pas au point de former une nouvelle substance, comme c’est le cas lorsque deux parties d’hydrogĂšne et une partie d’oxygĂšne se transforment en eau.L’autonomie, pour l’arbre, c’est de croĂźtre selon sa nature. [
] Pour l’homme, c’est de penser et d’agir librement.»En fait, c’est un Ă©quilibre en tension les parties se soumettent Ă  l’orientation gĂ©nĂ©rale du tout, mais le tout a besoin que ses parties restent autonomes. Il profite de leur autonomie comme elles profitent de son unitĂ©. L’autonomie, pour l’arbre, c’est de croĂźtre selon sa nature; pour la fourmi, c’est de maĂźtriser les obstacles qui la gĂȘnent dans sa tĂąche. Pour l’homme, c’est de penser et d’agir librement. Dans sa famille ou sa communautĂ© politique, il se plie aux exigences du bien commun, certes, mais il le fait en usant sans cesse de cette libertĂ© de pensĂ©e, de dĂ©cision et d’ dit, il existe aussi des situations oĂč le tout est moins que la somme de ses parties, oĂč l’appartenance au tout conduit les parties Ă  se comporter plus mal que si elles Ă©taient seules. Pensons aux supporters hurlant comme un seul homme Ă  la mort de l’arbitre. Cette masse informe vaut infiniment moins que la somme de ses parties individuelles. C’est trop peu dire qu’elle se place au niveau du pire d’entre eux elle rend le pire encore pire, car elle lui fournit une justification pour sa grossiĂšretĂ© verbale et ses brutalitĂ©s physiques. L’équilibre est rompu les parties disparaissent dans le tout comme l’oxygĂšne et l’hydrogĂšne dans l’ mal commun» Ă  identifierC’est le mĂ©canisme spĂ©cifique des États totalitaires la partie n’existe plus que comme matĂ©riau au service du tout, incarnĂ© par le chef suprĂȘme. On peut la traiter sans Ă©tats d’ñme, puisque l’ñme n’existe que dans le parle de bien commun» pour dĂ©signer un bien qui est Ă  la fois celui de l’ensemble et celui des parties. Pour complĂ©ter le vocabulaire, on devrait promouvoir le terme de mal commun», pour dĂ©signer ce type de pathologie collective qui stĂ©rilise le bien dans les parties tout en conduisant le tout, Ă  terme, Ă  son avez trouvĂ© une erreur?Merci de nous la signaler.
Tabacet alcool : Le tout est-il plus grand que la somme de ses parties? Sylvia Kairouz, Ph. D. (professeure adjointe) DĂ©partement de sociologie et d’anthropologie UniversitĂ© Concordia, MontrĂ©al, QuĂ©bec, Canada Institut national de santĂ© publique du QuĂ©bec (INSPQ) MontrĂ©al, QuĂ©bec, Canada Louise Nadeau, Ph. D. (professeure titulaire)
L'ensemble des activitĂ©s scientifiques qui se sont dĂ©veloppĂ©es dans les pays occidentaux depuis Descartes, repose sur une rĂ©duction du complexe au... Lire la suite 39,00 € Neuf Ebook TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 24,99 € ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă  4 semaines LivrĂ© chez vous entre le 13 septembre et le 27 septembre L'ensemble des activitĂ©s scientifiques qui se sont dĂ©veloppĂ©es dans les pays occidentaux depuis Descartes, repose sur une rĂ©duction du complexe au simple. Cette dĂ©marche s'est d'abord avĂ©rĂ©e efficace mais, dans bien des domaines, elle a maintenant atteint ses limites. Les systĂšmes possĂšdent des propriĂ©tĂ©s collectives non rĂ©ductibles Ă  celles de leurs Ă©lĂ©ments constitutifs. Ils sont, pour cette raison, appelĂ©s Ă©mergents, ou complexes. Bien que cette notion soit prĂ©sente depuis fort longtemps dans la pensĂ©e philosophique, c'est probablement l'Ă©tude de systĂšmes biomimĂ©tiques en apparence simples, ainsi que celle des rĂ©seaux, qui a permis de donner une dĂ©finition rationnelle, physique, des processus d'Ă©mergence. Le but de ce livre est donc, tout Ă  la fois, d'aborder certains aspects de la science des systĂšmes et de discuter des implications philosophiques de cette nouvelle science. Ce livre n'est donc ni un ouvrage purement scientifique, ni un ouvrage proprement philosophique mais, plutĂŽt, une tentative de montrer comment un changement majeur de paradigme survenu dans la science contemporaine affecte notre approche de problĂšmes philosophiques anciens. Date de parution 01/09/2008 Editeur Collection ISBN 978-2-7056-6737-5 EAN 9782705667375 PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 325 pages Poids Kg Dimensions 15,5 cm × 21,0 cm × 1,8 cm Ledivorce peut crĂ©er pour un des Ă©poux un changement important de son niveau de vie. La prestation compensatoire est le versement d'une somme qui a pour but de compenser cette situation. Il n’existe aucune entreprise gĂ©nĂ©rale de la construction en Ă©conomie sociale. Pas une seule. Pourtant, de nombreuses entreprises d’économie sociale sont actives dans le domaine de la construction. Chacune Ă  son ou ses activitĂ©s principales. Chacune son domaine. Pour mener un chantier, avoir un seul interlocuteur pour gĂ©rer et mener tous les corps de mĂ©tiers, toutes les compĂ©tences, c’est plus facile. Sans cette dimension globale, on perd en force de frappe. En capacitĂ© de rĂ©pondre Ă  une des prĂ©occupations des clients rĂ©duire les tracasseries et augmenter l’efficacitĂ©. Si des entreprises de l’ES veulent rĂ©pondre Ă  une demande complĂšte, elles doivent s’associer en amont. Puis seulement rĂ©pondre Ă  la demande. C’est compliquĂ©. Ça prend du temps. ‱ Du temps qui n’est pas rĂ©munĂ©rĂ©. ‱ Du temps investi sans garantie de rĂ©sultats. ‱ Du temps sans perspective. SAW-B a essayĂ© Ă  plusieurs reprises de mettre en place des collaborations entre les entreprises. Parfois, ça marche. Pour des chantiers Renowat, des entreprises classiques et des entreprises de l’économie sociale se sont associĂ©es pour rĂ©pondre Ă  des marchĂ©s de service. Avec de beaux succĂšs. Parfois, ça ne marche pas. C’est lĂ  qu’Alain Klinkenberg des Ateliers du Monceau est venu trouver nos collĂšgues Laurent et François. La question de dĂ©part, comme pour toute entreprise comment rĂ©pondre aux besoins des clients, du marchĂ© ? Alain a proposĂ© quelque chose de simple. D’inĂ©dit dans l’économie sociale. CrĂ©ons une entreprise gĂ©nĂ©rale de la construction. Super idĂ©e ! Toujours prĂȘt Ă  se lancer dans les challenges, nous avons sautĂ© sur l’occasion. A une seule condition, non nĂ©gociable et non nĂ©gociĂ©e. Cette entreprise doit ĂȘtre vectrice de coopĂ©ration et de collaboration entre acteurs de l’économie sociale. Cette entreprise doit ĂȘtre un plus et pas ĂȘtre un concurrent. Laurent et François activent leur rĂ©seau et rassemblent en octobre 2020 des entrepreneurs sociaux du secteur de la construction. Pour partir sur des bases les plus saines possibles, Alain prĂ©sente les forces et les faiblesses d’un prĂ©cĂ©dent projet menĂ© avec des ETA. Le COVID vient perturber les plannings. A la rentrĂ©e 2021, nouvelle rĂ©union. Une quinzaine d’entreprises sont prĂȘtes Ă  se lancer. SAW-B, comme fĂ©dĂ©ration, et comme facilitatrice clauses sociales, est gestionnaire du projet. Tout le monde s’active et le groupe dĂ©cide de se lancer concrĂštement. Objectif travailler sur un premier chantier. Un architecte est prĂȘt. Il fait confiance aux entreprises. L’enjeu est Ă©levĂ© mais c’est aussi cela qui anime les entreprises d’économie sociale. ParallĂšlement, SAW-B sollicite la RĂ©gion wallonne pour donner un coup de main. Elle rĂ©pond positivement et dĂ©bloque des fonds pour rendre le projet concret. Tout le monde est sur la ligne de dĂ©part. La concrĂ©tisation est en marche. Quelles chances de rĂ©ussite ou d’échec ? Vous ĂȘtes curieux de savoir comment ce premier chantier va se passer ? Vous ĂȘtes curieux de voir si les acteurs vont rĂ©ussir Ă  dĂ©velopper une entreprise gĂ©nĂ©rale de la construction en Ă©conomie sociale ? Abonnez-vous Ă  notre newsletter et retrouvez notre feuilleton rĂ©guliĂšrement ! Joanne Clotuche – ] Lanote moyenne des Ă©tudiants Ă©tait plus basse (14,19) que celle des remplaçants (15,68). Cette diffĂ©rence est significative (p#lt# 0,05). Jan et Stef fĂȘtent 50 annĂ©es d’expĂ©rience chez Sensotec Ă  eux deux Sensotec partage son expertise depuis plus de 30 ans. En tant qu’entreprise, nous sommes fiers de toujours compter parmi nos employĂ©s des collaborateurs de la toute premiĂšre heure. Travailler vingt ans et trente ans dans la mĂȘme entreprise ? À l’époque actuelle, cela relĂšve plutĂŽt de l’exception. Jan et Stefaan ne sont plus des novices. Depuis de nombreuses annĂ©es, ils donnent le meilleur d’eux-mĂȘmes pour l’entreprise et pour les clients. Leur engagement mĂ©rite donc d’ĂȘtre mis Ă  l’honneur. 20 ans chez Sensotec Jan Bruynooghe Jan est conseiller en outils visuels et est spĂ©cialisĂ© en braille. Mais ça n’est pas tout ! Depuis de nombreuses annĂ©es, il est aussi aux commandes de l’équipe flamande de conseillers visus. Collaborateur talentueux, il est entrĂ© en fonction chez Sensotec lors du passage Ă  l’an 2000. ÂgĂ© alors de 30 ans, papa d’une petite fille et futur papa d’un petit garçon, il a commencĂ© au poste de manager pour l’étranger. Apprendre le braille Ă©tait alors indispensable. L’un des moments les plus mĂ©morables pour Jan a Ă©tĂ© d’assister Ă  la confĂ©rence ICEVI en Pologne pour faire la promotion de l’outil de braille Euroscope auprĂšs d’experts en la matiĂšre. En plus de ses connaissances en braille, Jan a commencĂ© Ă  assumer de plus en plus de responsabilitĂ©s. C’est un penseur Ă  l’esprit affĂ»tĂ©, toujours de bonne humeur, passionnĂ© de musique et musicien lui-mĂȘme, et une personne avec le cƓur sur la main. De quoi tire-t-il le plus de satisfaction ? Du contact personnel avec les clients aussi bien utilisateurs qu’intermĂ©diaires, les partenaires et ses collĂšgues. Jan ne travaille pas avec des machines et des logiciels, mais avec et pour ceux qui peuvent utiliser des outils en raison de leurs problĂšmes de vue. Travailler au quotidien avec des collĂšgues partageant la mĂȘme vision dans une entreprise en pleine Ă©volution restant, malgrĂ© les diffĂ©rents changements, fidĂšle Ă  ses valeurs est ce qui a toujours plu Ă  Jan au fil des ans chez Sensotec. Vous aimeriez voir Jan Ă  l’Ɠuvre en dehors de Sensotec ? Il monte rĂ©guliĂšrement sur scĂšne avec Dirty 5 » et Het akoestisch ei ». 30 ans chez Sensotec Stefaan Werbrouck Stef a Ă©tĂ© cueilli Ă  sa sortie de l’école par Frank qui est aujourd’hui encore directeur gĂ©nĂ©ral chez Sensotec Ă  l’étĂ© 1990. Son diplĂŽme d’électronique en poche, il a dĂ©butĂ© sa carriĂšre chez Sensotec dans une Ă©quipe composĂ©e alors de 5 personnes. Stefaan se chargeait alors de la production, de la rĂ©ception des biens, du support et des rĂ©parations. Alors que les produits se comptaient alors sur les doigts de la main, et parmi lesquels on trouvait le Braildec un produit pionnier de Sensotec permettant de transcrire le braille en Ă©criture noire, ils sont dĂ©sormais 150 outils visuels matĂ©riels et logiciels Ă  faire partie de la gamme de Sensotec. Au fil des annĂ©es, Stefaan s’est de plus en plus concentrĂ© sur le support low vision et les rĂ©parations matĂ©rielles. Ce papa de quatre adolescents est un fan inconditionnel de ses 3 jeunes basketteurs. Depuis 30 ans, il est un membre infatigable du club de danse folklorique t Vrij Uurke Ă  Zedelgem. L’évĂšnement le plus marquant pour lui chez Sensotec restera sans doute le dĂ©mĂ©nagement de Varsenare Ă  Jabbeke. Trier les ordinateurs et accessoires cassĂ©s aura Ă©tĂ© Ă  l’origine de grands moments de plaisir et de rires avec des sĂ©ances de lancers d’écran et de PC. Cela fait dĂ©jĂ  10 ans
 L’environnement de travail agrĂ©able Ă  Jabbeke et l’ambiance collĂ©giale sont autant d’élĂ©ments qui donnent envie Ă  Stef de rester chez Sensotec. Untout est toujours plus grand que la somme de ses parties En un an, beaucoup d’eau a coulĂ© sous les ponts, au figurĂ© comme au propre. La clĂ©mence du mois de septembre Ă©tait nĂ©cessaire et plus que bienvenue. Les rĂ©gions voisines ont Ă©tĂ© frappĂ©es par des vents violents accompagnĂ©s de grĂȘle ï»żComme ces exemples l'illustrent, [...] nous croyons que le tout est plus grand que la somme de ses parties lorsque nous mobilisons [...]toutes nos capacitĂ©s de prestataire [...]de services financiers intĂ©grĂ©s. As these examples [...] illustrate, we believe the whole is greater than the sum of the parts when we leverage our [...]full capability as an integrated financial services provider. Cette dĂ©marche novatrice pour des soins de santĂ© collaboratifs au [...] Canada prouve que le tout est plus grand que la somme de ses parties. It is a groundbreaking approach to health-care collaboration in Canada that [...] certainly proves that the whole is bigger than the sum of its parts. L'Ă©conomie des rĂ©seaux nous enseigne que, dans le cas [...] des marchĂ©s, le tout est plus grand que la somme de ses parties. Network economics tells us [...] that, with markets, the whole is greater than the sum of the parts. Il s'agit vĂ©ritablement d'une [...] situation oĂč l'on dit que le tout est plus grand que la somme de ses parties, et notre confĂ©rence l'a [...]clairement [...]dĂ©montrĂ©, en prĂ©sentant diverses initiatives conjointes, et j'aimerais maintenant vous parler de quelques-unes d'entre elles. It really is a situation where the whole is greater than the sum of its parts, and that became clear [...]at our conference, where [...]we heard about various joint initiatives, and I would like to tell you about some of them. Enfin, la mise sur pied de centres rĂ©gionaux des opĂ©rations interarmĂ©es CROI a permis de placer du personnel hautement qualifiĂ© dans l' œil de la tempĂȘte d'information » pour scruter l'horizon incertain des donnĂ©es Ă  la recherche de la moindre lueur de renseignement [...] numĂ©rique et assembler les divers Ă©lĂ©ments dans [...] l'espoir que le tout ainsi obtenu soit plus grand que la somme de ses parties. Finally, the creation of Regional Joint Operation Centres RJOC has placed highly skilled personnel in the 'eye of the information storm,' earnestly searching the unsettled data horizon for glimmers of [...] digital intelligence, and fusing individual [...] bits in hopes that the assembled whole will be greater than the sum of its parts. Le chaos et la complexitĂ© rĂ©cemment dĂ©signĂ©s par certains scientifiques et [...] philosophes comme chaoplexitĂ© [...] » suggĂšrent cependant qu'un tout est plus grand que la somme de ses parties - que les relations entre les parties doivent [...]ĂȘtre incluses dans notre comprĂ©hension. What chaos and complexity recently articulated by some [...] scientist/philosophers as [...] chaoplexity is that the whole is greater than the sum of its parts - that relationships between parts must be included [...]in our understanding. Chaque recommandation est indispensable pour faire [...] du systĂšme un tout plus grand que la somme de ses parties, et non plus petit, comme cela a parfois Ă©tĂ© le cas. Each is individually vital to make the system greater than the sum of its parts, not smaller as has sometimes been the case. C'est lĂ  une chose peut-ĂȘtre plus fondamentale dans son ensemble que la somme de ses diffĂ©rentes parties. That is something perhaps more fundamental in its totality than the sum of all its individual parts. La valeur ajoutĂ©e [...] d'une telle approche est de considĂ©rer que le tout vaut plus que la somme de ses diffĂ©rentes composantes. The added value of an integrated approach is that the whole is more than the sum of its parts. C'est comme les piĂšces d'un puzzle qui, une fois assemblĂ©es, donnent une image plus grande que la somme de ses parties. It is like the pieces of a jigsaw fitting together and the final picture being greater than the sum of its parts. Cela crĂ©e au Canada des synergies qui font en sorte [...] que notre pays est bien plus que la somme de ses parties. That provides synergies in Canada, [...] which allow Canada to be better than the sum of its parts. Il faut donc [...] examiner cela de plus prĂšs au lieu de simplement postuler que le tout n'est rien d'autre que la somme des parties. So we really need to look carefully at that before just assuming that the whole is more than the sum of its parts. R. Lorsque j'ai joint le Partenariat l'automne dernier, mon premier objectif Ă©tait de comprendre pleinement ce [...] qui se passait, de [...] regarder toutes les piĂšces du casse-tĂȘte et de me demander Y a-t-il un tout ici qui soit plus grand que la somme de ses parties? A. When I joined the Partnership last fall, my first goal [...] was to really [...] understand what was going on, to look at all the puzzle pieces and ask, 'Is there a whole here that is greater than the sum of its parts? Je veux dire par lĂ  que le tout est davantage que la somme de ses parties et qu'en modifiant [...]l'une quelconque d'entre elles [...]on transforme le "tout", c'est-Ă -dire l'institution dans sa globalitĂ©. The whole is more than the sum of its parts, and if any part is modified the [...]entire institution, the 'whole', changes. Ce plan consolidĂ© [...] dĂ©montre que notre tout est supĂ©rieur Ă  la somme de nos parties et que le travail collaboratif [...]de toutes les divisions crĂ©e une valeur [...]supplĂ©mentaire pour l'organisme. This consolidated strategic plan [...] recognizes that we are more than the sum of our parts and that all areas working [...]together create additional value for the enterprise. Le personnel a une attitude positive et optimiste; il a comme devise le tout est plus grand que la somme des parties ». The attitude [...] among staff is a positive and optimistic one, with a motto of "the whole is greater than the sum of its parts. L'ensemble est donc bien plus grand que la somme de ses parties. Thus, the total is more than the sum of the parts. Si les intervenants en promotion de la santĂ© et en prĂ©vention des maladies travaillaient ensemble, ils formeraient un tout beaucoup plus productif que la somme de ses parties. Working together in health promotion and disease prevention, the whole could be so much greater than the sum of the parts," he adds. L'ensemble est meilleur que la somme de ses deux parties. The whole is better than the sum of its two parts. Analyse Pour estimer la valeur d'un bien non marchand dans sa globalitĂ©, par [...] opposition Ă  la variation d'un [...] seul de ses attributs, il faut supposer que la valeur du tout est Ă©gale Ă  la somme de ses parties. Discussion In order to estimate the value of a non-market good in its entirety, as distinct from a [...] change in one of its [...] attributes, it is necessary to assume that the value of the whole is equal to the sum of its parts. S'il est vrai qu'un [...] organisme est plus fort que la somme de ses parties, il est Ă©galement vrai que l'association est grandie par les rĂ©alisations [...]de ses partenaires. While it's true that a strong organization is greater than the sum of its parts, the association is enhanced by the capacity and [...]capability of its partners. Le portail et donc la [...] Commission qui le gĂšre jouera un rĂŽle important et apportera une valeur ajoutĂ©e Ă  la facilitĂ© de recherche de donnĂ©es autrement dit, l'ensemble est plus que la simple somme de ses parties. The portal and therefore the [...] Commission managing it will play an important role and provide an added value to the easiness of finding the data in other words, the whole is more than the mere sum of the parts composing it. Toute ville est bien davantage que la somme de ses parties et ce qui caractĂ©rise le fait urbain, c'est prĂ©cisĂ©ment l'interdĂ©pendance [...]des activitĂ©s, des acteurs [...]et des processus, sociaux, Ă©conomiques et culturels. A town is much more than the sum of its parts, and what characterises the condition of being urban is, in actual fact, the interdependence [...]between its activities, [...]players and processes, whether they are of a social, economic or cultural nature. Les chercheurs ont dĂ©jĂ  fait une dĂ©couverte intĂ©ressante au sujet des huiles [...] essentielles le tout est plus important que la somme des parties. Scientists have already made an interesting discovery [...] about essential oils - the whole is greater than the sum of the parts. Vous serez surpris [...] d'apprendre que les thĂ©ories de l'Ă©mergence prennent appui sur le supposĂ© que le tout est supĂ©rieur Ă  la somme des parties. You may be [...] surprised to learn that emergence theories are based in quantum physics - the whole is more than the sum of its parts. Lieux de culture et d'Ă©change, les Centres culturels de rencontre ont pour vocation de lier la dĂ©marche locale et le plus vaste horizon, d'explorer les diffĂ©rences comme des [...] richesses, de [...] travailler en rĂ©seau, de faire circuler les hommes et les idĂ©es, afin que le tout soit bien plus que la somme des parties », comme l'a [...]si bien Ă©crit Jacques Rigaud. As places for cultural exchange, the aim of these centres is "to associate local processes with a vaster horizon, to explore [...] differences as blessings, to work as a network, [...] to circulate and to exchange ideas, so that the entity be more than the sum of all its parts," as described by Jacques Rigaud. Comme le signalait [...] derniĂšrement le directeur gĂ©nĂ©ral sortant de l'Institut du Dominion, Rudyard Griffiths, si nous n'arrivons pas Ă  relever ce dĂ©fi, nous risquons de perdre quelque chose qui aura des rĂ©percussions pour tous notre capacitĂ© d'imaginer ce que veut dire l'appartenance Ă  une nation qui est beaucoup plus grande que la somme de ses If we are unable to respond to this issue, as the outgoing executive director of the Dominion Institute, Rudyard Griffiths, recently stated, "we stand to lose something that will affect all of us the ability to imagine what it means to belong to a nation that is greater than the sum of its parts. Lorsquele tout est plus grand que la somme de ses parties: la cooccurrence de la toxicomanie et des autres troubles mentaux Louise Nadeau* Les «ma lades men taux», les al coo li ques et les toxi co ma nes ont Ă©tĂ© et sont en core con si dĂ© rĂ©s
Les participants mettent en avant la force engendrĂ©e par la mise en commun de compĂ©tences variĂ©es et complĂ©mentaires. Il est question des approches, des idĂ©es et des pistes auxquelles ils n’avaient pas pensĂ© et que les collĂšgues leur donnent, ou qu’eux-mĂȘmes transmettent Ă  leurs collĂšgues. Travailler en Ă©quipe, ça donne beaucoup plus d’idĂ©es. Ça permet de confronter tes mĂ©thodes de faire, tes idĂ©es, tes façons de rĂ©flĂ©chir. Puis ça permet aussi d’augmenter ce qu’on est capable de faire. C’est sĂ»r qu’à plusieurs on peut faire beaucoup plus qu’à seul. [ES3 43;43] Ils expriment l’enrichissement amenĂ© par le regard extĂ©rieur et objectif que les pairs portent sur la situation dans laquelle on manque d’outils, ou encore lorsqu’on n’a plus assez de recul. Oui, puis la richesse du regard de quelqu’un qui est pas dans tes bottines et dans tes lunettes, ça c’est intĂ©ressant. [CP2 96,98] Chacun s’enrichit par ce que lui amĂšne l’autre 
 Alors les effets d’ĂȘtre associĂ©e avec les enseignants, c’est qu’ils me connaissent, je fais partie de leurs projets. Je ne suis pas que la directrice qui donne des diplĂŽmes ou qui dispute quelqu’un. C’est les autres qui me font grandir et c’est moi par l’apport que je leur donne. [DS1 30;30] Chaque membre amĂšne les compĂ©tences qui lui sont propres et Ă©largit ainsi les compĂ©tences individuelles des autres membres. La combinaison de toutes ces compĂ©tences rĂ©unies et de leurs interactions amĂ©liore la connaissance globale de la communautĂ© le tout est plus que la somme des parties. 
 cette synergie-lĂ  qui est créée par l’équipe, ce que j’appelle le 1+1=3 », bien tout le monde peut en profiter. Et ça les gens le savent et c’est la raison pour laquelle ils sont si gĂ©nĂ©reux. [PC2 32 32] La pratique Les participants parlent de la pratique sous plusieurs aspects  l’amĂ©lioration continue  la fluiditĂ© des savoirs  la production de ressources communes  les apprentissages concrets sur le terrain- concrĂ©tisation des apprentissages AmĂ©lioration continue Si l’amĂ©lioration continue qu’amĂšne le travail en CAP est perçue comme un cheminement pĂ©dagogique commun [DP4 90;90] » par de nombreux participants, ils identifient toutefois son appropriation sur diffĂ©rents plans  Sur le plan organisationnel amĂ©lioration de la planification, du rendement de travail, anticipation, gain de temps, meilleure structuration des programmes, clarification de la structure, des objectifs et des rĂŽles. Ce que ça donne de plus dans notre cas, c’est un programme qui est plus intĂ©grĂ©, un programme plus solide, mieux construit, qui tient compte de toutes les disciplines 
. [EC1 43;43]  Sur le plan pĂ©dagogique utilisation plus adĂ©quate et meilleure comprĂ©hension des approches, comme l’évaluation des Ă©lĂšves par exemple, feedback de ce qui se passe en classe par les pairs, unification des objectifs. Le plus important pour moi, c’est quand je m’aperçois l’impact que la communautĂ© de pratique a sur les pratiques d’enseignement des enseignants 
.Quand je m’aperçois que les profs connaissent beaucoup mieux les dĂ©marches Ă  caractĂšre scientifique, comment les mettre en Ɠuvre, l’approche par projet, par exemple, ils connaissent c’est quoi aussi et comment mettre en Ɠuvre l’approche, c’est beaucoup plus clair dans leur tĂȘte et on voit dans la planification les situations qu’ils font auprĂšs des Ă©lĂšves que c’est mieux structurĂ©, c’est mieux fait, ils sont capables de justifier le pourquoi ils ont choisi telle dĂ©marche ou telle approche et de discuter des apports et des limites, de nous amener des questionnements aussi au groupe, alors lĂ  je vois vraiment que les enseignants ont fait un bon bout de chemin par rapport Ă  leur pratique d’enseignement 
 [CP1 60;60] Ensuite de ça, travailler en Ă©quipe avec les enseignants a assurĂ©ment un impact sur leurs pratiques en classe et sur l’accompagnement des enseignants. Souvent, on allait observer une pĂ©riode ou un aprĂšs-midi quand il y avait des Ă©lĂšves plus difficiles et suite Ă  ça, on faisait des commentaires et des recommandations que le prof ne peut pas voir quand il s’occupe de 28 amis. Ça les aide Ă  implanter certaines mesures et de notre cĂŽtĂ© on peut crĂ©er des outils 
 [PP2 30;30]  Sur le plan relationnel facilitation des liens, facilitations des contacts et du rĂ©seautage, meilleure connaissance de ce qui se passe dans les autres classes, amĂ©lioration du climat de l’école. Par rapport Ă  mes rapports avec les enseignants, avec l’équipe, c’est certain que quand on travaille avec quelqu’un, on apprend Ă  mieux le connaĂźtre. C’est beaucoup plus facile aprĂšs d’interagir avec cette personne-lĂ . Sur le climat de l’école aussi, ça donne un climat qui est vraiment meilleur parce que quand on a un dĂ©fi comme ça de travail d’équipe, on dirait qu’on travaille tous dans la mĂȘme cause. Ça devient intĂ©ressant, on est motivĂ©s, on a le goĂ»t d’ĂȘtre lĂ , on Ă©change donc ça devient vraiment, vraiment agrĂ©able. Le climat de l’école est encore meilleur. [ES3 29;30]  Sur le plan intellectuel passage d’une pratique intuitive Ă  une pratique plus conscientisĂ©e, examen en dĂ©tail et analyse des concepts, ouverture Ă  de nouvelles techniques et technologies et Ă  de nouvelles pratiques. 
 DerniĂšrement, j’ai vu quelque chose que je ne connaissais pas, c’est un logiciel qui s’appelle Mouse Cheese ». C’est avec des souris sans fil qui sont branchĂ©es et dont l’élĂšve se sert pour rĂ©pondre Ă  des questions sur le tableau blanc interactif Ă  leur place. C’est une enseignante qui n’est pas une adepte de l’informatique qui s’est appropriĂ© ça. Donc ça, Ă  ce niveau-lĂ , je m’aperçois qu’il y a un grand cheminement qui a Ă©tĂ© fait. [DP2 141;141] En fait, je m’appuie sur des fondements didactiques qui sont plus solides, plutĂŽt que sur mon intuition parce que, par exemple pour accompagner les enseignants. Depuis quatre, cinq ans c’est un gros, gros changement au niveau du rĂŽle. 
 [CP1 65;65]  Sur le plan professionnel amĂ©lioration de la confiance et du sentiment de compĂ©tence, passage de la perception de l’évaluation du sommatif au formatif. 
 il y a deux ans, une Ă©quipe ne fonctionnait pas bien. Il n’y avait pas de lien de confiance au sein de l’équipe, il n’y avait pas de respect, pas d’entraide ou de collaboration. J’ai pris un temps d’arrĂȘt avec l’équipe. 
. Donc, ça a Ă©tĂ© de faire une petite rĂ©organisation, la semaine suivante, lorsque j’ai rencontrĂ© l’équipe Ă  nouveau. On ne parlait pas de rĂ©sultats d’élĂšves, c’était pas important. Aussi, je leur avais apportĂ© une lecture par rapport Ă  la confiance et la collaboration. 
 À partir de ce moment-lĂ  c’est devenu une Ă©quipe trĂšs, trĂšs productive. Pour moi ça a Ă©tĂ© un moment important afin qu’une Ă©quipe fonctionne bien et qu’ils dĂ©veloppent, Ă  nouveau, leur confiance. [DP4 84;84] La notion d’évaluation entre dans le discours des participants Ă  ce niveau de la pratique. Ils relĂšvent une Ă©volution du mode de pensĂ©e les craintes liĂ©es Ă  l’évaluation de la pratique sont dĂ©passĂ©es Ă  travers l’expĂ©rience de la CAP. Le conseiller pĂ©dagogique est ici perçu comme une ressource aidante, un guide et non plus un expert qui juge qui peut aider Ă  donner du sens aux actions professionnelles par la valorisation de chacun. Moi j’pense que les enseignants ont souvent senti qu’ils devaient avoir la bonne rĂ©ponse du premier coup. 
 faut montrer que, dans le fond, les erreurs sont des petites erreurs, parce qu’on sait bien que ça se rĂ©pare trĂšs facilement, qu’on peut faire des choses puis que les p’tites erreurs du dĂ©but peuvent ĂȘtre corrigĂ©es et amĂ©liorĂ©es, ça fait partie de l’apprentissage, que maintenant ils ne sont pas juste des dĂ©verseurs de savoirs, mais qu’ils travaillent auprĂšs de l’élĂšve et qu’ils cherchent Ă  les faire grandir eux autres aussi, qu’ils participent Ă  l’apprentissage des Ă©lĂšves, ça c’est difficile 
 [EP1 81;81] FluiditĂ© des savoirs Partager ses connaissances et les faire circuler sont des actions caractĂ©ristiques significatives de la CAP relevĂ©es dans le discours des participants. C’est lĂ  qu’on partage nos succĂšs, nos inquiĂ©tudes, qu’on apporte nos propos des nouvelles technologies et qu’on discute des nouvelles approches Ă  intĂ©grer dans nos salles pour s’assurer de maximiser l’apprentissage des Ă©lĂšves. Donc on regarde nos dĂ©fis et nos rĂ©ussites et on essaie beaucoup d’échanger sur ce qu’on fait dans nos cours pour partager nos approches. [ES5 7;7] Selon eux, le fait d’ouvrir ses connaissances aux autres et de rendre fluide leur circulation au sein de la communautĂ© rend possible leur transposition aux pratiques et leur application aux tĂąches professionnelles de chacun. Je pense que les bienfaits, c’est vraiment la mise en commun de façons de faire. Ne pas rester cloĂźtrĂ©s dans sa classe avec ses pratiques. Donc c’est un partage. Nous ça nous permet de dire, bon, toi tu en es rendu oĂč, on s’en va vers quoi d’ici la fin de l’étape, en quoi tes Ă©lĂšves ont des problĂ©matiques, qu’est-ce qu’on pourrait faire pour les aider, donc c’est vraiment un partage des connaissances et des pratiques. [EP4 24;24] 
 je dois amener certains rĂ©sultats de la recherche, je dois amener les savoirs de la recherche, c’est ma responsabilitĂ© d’amener un peu ces savoirs-lĂ , ces rĂ©sultats de la recherche-lĂ  et de les croiser avec les savoirs de la pratique pour construire quelque chose, des solutions meilleures pour amĂ©liorer les pratiques d’enseignement et la rĂ©ussite chez les Ă©lĂšves. 
 [CP1 65;65] La diffusion et la mise en commun des façons de faire Ă©tablissent une cohĂ©rence d’intervention qui simplifie le fonctionnement scolaire. Ça [le travail en communautĂ©] permet de faire circuler l’information, ça permet de crĂ©er des choses parce que souvent c’est une idĂ©e de quelqu’un qui fait qu’on amĂ©liore les choses. [DC1 27;27] Les nouveaux enseignants sont accompagnĂ©s par l’équipe et bĂ©nĂ©ficient de son expĂ©rience. On y gagne en efficacitĂ©, on peut se baser sur les rĂ©flexions des autres. Les nouveaux concepts, les mĂ©thodes didactiques sont autant d’exemples des savoirs transmissibles et intĂ©grables Ă  la pratique en classe. Nous on a parti une communautĂ© de pratique avec une dizaine d’enseignants et d’orthopĂ©dagogues oĂč on a enseignĂ© justement ces principes-lĂ , des principes didactiques, comment intervenir auprĂšs des Ă©lĂšves Ă  risque et les enseignants ont intĂ©grĂ© ces principes-lĂ  dans les situations qu’ils avaient Ă  enseigner auprĂšs des Ă©lĂšves, des situations qui permettent de plus dĂ©velopper le potentiel 
. [CP1 74;74] En fait ils ont accĂšs Ă  de l’information beaucoup plus construite parce qu’en arriĂšre de moi, il y a un rĂ©seau qui y a rĂ©flĂ©chi. 
 je peux me baser sur ce qu’ils ont fait aussi, et ça c’est gagnant parce que quand je viens pour proposer des nouveaux projets ou des nouvelles idĂ©es, bien si quelqu’un de ma communautĂ© l’a fait avant moi, je peux voir venir les questions, les hĂ©sitations et les freins aussi, alors je peux mieux y rĂ©pondre. Quand on a des questions et on se heurte Ă  un problĂšme, bien plutĂŽt que de chercher sur tout le web au complet, je cherche auprĂšs de ma communautĂ© et leur dire par exemple que tel prof de socio a un problĂšme, qu’est-ce qu’on fait avec ça. 
. C’est sĂ»r que ça a un impact sur sa pratique parce qu’on a accĂšs Ă  des gens spĂ©cialisĂ©s de partout. [PC1 36;36]
Leresponsable de ce championnat des clubs pour le ComitĂ© de la Somme est M. Dany TONNEAULes fiches d’inscription accompagnĂ©es de la composition d’équipe (8 joueurs) et portant le nom du club,le nom, l’adresse exacte et les coordonnĂ©es tĂ©lĂ©phonique du capitaine d’équipe, ainsi qu’ un chĂšque de 30 ۈ l’ordre du comitĂ©

La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 5 lettres et commence par la lettre E Les solutions ✅ pour LE TOUT EST PLUS QUE LA SOMME DE SES PARTIES de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "LE TOUT EST PLUS QUE LA SOMME DE SES PARTIES" 0 0 0 0 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă  vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires

@LaurentThines Dans le social aussi le Tout est plus grand que la somme des parties.” Nos lecteurs et tous les passionnĂ©s de graphisme savent dĂ©sormais parfaitement que, derriĂšre un monde en apparence immĂ©diat, spontanĂ©, sans filtres sinon celui de l’inspiration, en rĂ©alitĂ©, agissent des mĂ©canismes complexes liĂ©s Ă  la psychologie humaine. Qu’est-ce qui rend une affiche efficace d’un point de vue de la communication et une autre peu convaincante ? Pourquoi une carte de visite peut offrir une idĂ©e positive de son possesseur et une autre ĂȘtre rangĂ©e immĂ©diatement dans un compartiment inutilisĂ© du porte-feuille voire mĂȘme jetĂ©e Ă  la poubelle par la personne Ă  laquelle on la donne ? Comme on peut aisĂ©ment le deviner, derriĂšre tout projet graphique – destinĂ© Ă  un support physique ou numĂ©rique, ça revient au mĂȘme – il y a un travail prĂ©paratoire, de raisonnement et de planification non nĂ©gligeable. Il suffit de penser Ă  la simple » psychologie des couleurs qui donne des pistes pour choisir les bonnes teintes en fonction de ses besoins, du message que l’on veut faire passer, de la cible visĂ©e etc. Ou bien Ă  la façon d’assembler les couleurs de maniĂšre adĂ©quate, par exemple dans un logo d’entreprise ou dans l’emballage des produits, qui fait l’objet d’études dĂ©sormais sĂ©culaires. Autant de sujets que nous avons dĂ©jĂ  abordĂ©s sur notre blog, tout comme celui de l’importance de l’espace blanc ou nĂ©gatif dans un projet graphique. Et justement Ă  ce dernier thĂšme est reliĂ© d’une certaine maniĂšre un autre, celui que nous nous apprĂȘtons Ă  traiter aujourd’hui. Il s’agit de la thĂ©orie de la gestalt, une thĂ©orie qui peut s’avĂšrer trĂšs utile pour tout graphiste, soit-il un pro ou en herbe. DĂ©couvrons ensemble donc ce que c’est que cette thĂ©orie de la gestalt ! ThĂ©orie de la gestalt de quoi s’agit-il ? Le terme gestalt » est un terme allemand qui signifie littĂ©ralement forme », mais, au sens large, peut Ă©galement ĂȘtre traduit par reprĂ©sentation ». Dans les annĂ©es 20 du siĂšcle dernier, Ă  Berlin, une Ă©cole de psychologie s’est dotĂ© de ce nom Gestaltpsychologie en vertu des Ă©tudes menĂ©es par ses adhĂ©rents Ă  cette Ă©poque. L’essence de cette thĂ©orie est contenue dans cette devise Le tout est plus que la somme de ses parties ». Cette phrase est rĂ©vĂ©latrice de la direction dans laquelle allaient les Ă©tudes de cette cercle de psychologues allemands du dĂ©but du vingtiĂšme siĂšcle dĂ©couvrir comment le cerveau humain tend Ă  dĂ©coder comme un seul message des sollicitations diffĂ©rentes et la façon dont notre esprit regroupe les informations qu’il reçoit Ă  chaque instant et les range dans des catĂ©gories prĂ©-Ă©tablies par notre cerveau mĂȘme. Dans le domaine du graphisme, cette thĂ©orie de la perception qu’est la thĂ©orie de la gestalt est fondamentale dĂšs lors qu’il s’agit de comprendre comment notre Ɠil apprĂ©hende et dĂ©crypte un schĂ©ma donnĂ©, le dĂ©compose, en sĂ©pare les diffĂ©rentes formes. D’aprĂšs la thĂ©orie de la gestalt, c’est le tout, l’ensemble, la totalitĂ© qui compte, alors que les parties, les dĂ©tails, les composantes considĂ©rĂ©s sĂ©parĂ©ment n’ont aucune valeur ou signification. La thĂ©orie de la gestalt et les projets graphiques Ça va sans dire, l’étude psychologique de la perception des messages a un impact important dans le domaine de la conception graphique si nous sommes conscients du message que l’on veut envoyer Ă  traver notre tout », soit la totalitĂ© du projet dĂ©finitif, nous pouvons choisir les Ă©lĂ©ments individuels Ă  assembler et la maniĂšre de les combiner pour atteindre nos objectifs de communication. La thĂ©orie de la gestalt est composĂ©e de diffĂ©rents facteurs que nous allons vous illustrer briĂšvement. Le rapport entre la figure et le fond L’oeil humain tand Ă  percevoir et Ă  sĂ©parer de façon immĂ©diate, instinctivement la figure du fond au sein de n’importe quel contexte visuel. Par fond » on entend ici non seulement l’arriĂšre-plan, mais aussi tous les Ă©lĂ©ments de moindre importance par rapport au sujet principal. Pour faire en sorte que la figure se dĂ©tache du fond, il faut que les deux ensembles soient nettement sĂ©parĂ©s c’est le principe du contraste. En outre, on tend Ă  considĂ©rer ce qui est plus petit comme figure et ce qui est plus grand comme fond. La fermeture ou clĂŽture C’est sans doute l’un des concepts les plus fascinants et sĂ©duisants de la thĂ©orie de la gestalt. Celle-ci affirme que l’oeil humain tend Ă  complĂ©ter Ă  fermer, Ă  clore, Ă  clĂŽturer les espaces vides et les espaces ouverts, non-finis, surtout lorsque les contours, les lignes Ă©bauchent un tracĂ© qui nous est familier. Dans un projet graphique, rĂ©ussir Ă  seconder, Ă  solliciter cette tendance naturelle de notre vue, en laissant apercevoir des formes, est un atout indispensable. Un exemple classique est le cĂ©lĂšbre panda du WWF. SimplicitĂ©, continuitĂ©, proximitĂ© Par simplicitĂ© on entend le fait que notre cerveau est capable et tend naturellement Ă  ramener tout signe ou toute forme Ă  sa structure la plus simple, essentielle, basique. En associant diffĂ©rents Ă©lĂ©ments mĂȘme complexes entre eux, notre esprit aura tendance Ă  les apprĂ©hender dans leur ensemble, en mettant en avant leurs lignes de force et en les interprĂ©tant comme une seule unitĂ© simplifiĂ©e. Les concepts de continuitĂ© et proximitĂ© sont Ă©troitement liĂ©s Ă  celui de simplicitĂ© dans la thĂ©orie de la gestalt notre cerveau est amenĂ© Ă  prolonger un tracĂ©, une ligne, une forme Ă  l’infini et sans interruptions et Ă  percevoir deux Ă©lĂ©ments voisins comme un tout, un objet unique pensons, par exemple, aux lettres qui composent un mot. La similitude TrĂšs proche des principes que nous venons de citer, la loi de similitude propre Ă  la thĂ©orie de la gestalt se rĂ©fĂšre au fait que naturellement et spontanĂ©ment, nous percevons comme un seul objet ces Ă©lĂ©ments qui se ressemblent et qui possĂšdent des caractĂ©ristiques communes au niveau de la forme, de la couleur, de l’emplacement, de la taille
 mĂȘme si ceux-ci ne sont pas les uns Ă  cĂŽtĂ© des autres ou ne sont reliĂ©s de nulle maniĂšre. Destin commun, parallĂ©lisme, symĂ©trie Le concept de destin commun renvoie au mĂ©canisme par lequel les objets bougent dans l’espace dans la mĂȘme direction et partant notre esprit tend Ă  les regrouper. Le parallĂ©lisme, lui, est le principe en vertu duquel nos yeux identifient et mettent ensemble ces objets qui possĂšdent la mĂȘme inclination, alors que la loi de symĂ©trie de la thĂ©orie de la gestalt prĂ©voit que les Ă©lĂ©ments symĂ©triques, bien que diffĂ©rents, sont spontanĂ©ment associĂ©s dans notre perception. Conclusions sur la thĂ©orie de la gestalt On l’a compris, toutes ces principes, que la thĂ©orie de la gestalt dĂ©finit comme des lois, agissent en mĂȘme temps et expliquent la devise de cette Ă©cole de psychologie le tout est plus que la somme de ses partie ». Si apprĂ©hendĂ©s individuellement, les Ă©lĂ©ments se rĂ©vĂšlent dĂ©pourvus de sens, c’est seulement au moment de leur interaction que’ils acquiĂšrent une signification. D’ailleurs, c’est la façon naturelle et instinctive dont notre cerveau opĂšre nous aperçevons d’abord la totalitĂ©, de maniĂšre globale, ensuite les dĂ©tails et les parties qui sont spontanĂ©ment associĂ©s, reliĂ©s, assemblĂ©s. 0P4F.
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