enfinpour la pâte, c'est très simple. Prendre de la farine, un oeuf, un peu d'eau et de l'huile de sardine. Bien mélanger le tout afin d'obtenir votre pâte. Pour qu'elle soit bien, il faut qu'elle ne colle plus à vos doigts, si c'est le cas, c'est tout bon sinon ajouter de la farine pour obtenir le résultat escompté .

Depuis plus de 15 ans, mon travail m’a amené quotidiennement à échanger avec les pêcheurs, que ça soit sur les réseaux sociaux ou par email, sur les salons et bien sûr au bord de l’eau. Parmi ces échanges souvent très intéressants, il y a un thème qui ressort très régulièrement celui du choix de la tresse. Quel diamètre ? Quelle résistance ? Combien de brins ? Quel PE ? La première question à prendre en compte est celle de l’indicateur de référence. Doit-on avant tout choisir en fonction du diamètre, de la résistance ou du PE ? En ce qui me concerne les choses sont claires, c’est le chiffre du PE que je regarde en tout premier lieu. En effet je n’ai aucune confiance dans les diamètres annoncés par les fabricants qui ont chacun leur méthode de calcul ce qui rend les tresses du marché incomparables les unes aux autres et franchement je vous déconseille de vous baser sur cet indicateur, sauf éventuellement si vous souhaitez passer sur un modèle plus fin ou plus épais en restant sur la même marque et la même référence de tresse. Parlons de la résistance maintenant, c’est un indicateur auquel je prête attention mais que je trouve limité et qui ne me permet pas réellement de me faire une idée de la finesse » de la tresse. Je ne le prends donc en considération que comme un indicateur secondaire. Pour ce qui est du PE, chaque fournisseur le mesure de la même façon ce qui permet de comparer entre elles toutes les tresses qui le mentionnent. De plus l’échelle du PE présente l’intérêt d’évoluer approximativement de la même façon que celle de la résistance par exemple un PE 2 affichera une résistance proche du double de celle d’un PE 1 de la même référence ce qui permet de jongler très facilement entre ces deux notions. Mais qu’est ce donc que cette échelle du PE, à quoi correspond ce chiffre ? Cette échelle de valeur est principalement présente sur les tresses japonaises et est généralement suivie ou précédée des 2 lettres PE qui ont pour vocation de mentionner le type de produit du polyéthylène utilisé pour la confection des tresses. Cette échelle est un indicateur de masse linéique une mesure de masse par unité de longueur basée sur l’ancienne mesure du denier qui était très utilisée dans l’industrie de la filature et du textile. Je ne sais pas exactement quand cette notion de PE est apparue pour la première fois mais le réel essor de cet indicateur pour nos tresses de pêche débute en 2010 quand l’organisme JATMA qui regroupe les principaux fabricants japonais de matériel de pêche a officialisé les règles de cette échelle de valeur pour toutes les productions de tresses des sociétés adhérentes au groupement. D’autres fabricants extérieur au groupement JATMA ont plus récement également adopté cet indicateur qui est des plus en plus utilisé dans le domaine de la pêche au leurre. Cet indicateur a le vent en poupe, d’ailleurs on voit de plus en plus de cannes qui mentionnent cette échelle de PE pour indiquer à l’utilisateur les tresses qu’il peut utiliser avec la canne. Idem pour certains modèles de moulinets où la contenance est parfois exprimée en longueur par PE ou encore pour certains leurres pour lesquels le fabricant indique le PE de tresse idéal pour tirer le maximum d’efficacité du produit. Ces dernières années, cet indicateur est donc de plus en plus présent et se retrouve ouvent associé quand il ne les remplace pas aux valeurs de diamètre et de résistance en lb ou en kg dont j’ai rapidement évoqué les limites en introduction de cet article. Cette échelle est donc en train de devenir la valeur standard pour le filetage de lignes en polyéthylène chez les meilleurs fabricants. Le PE 1 y est la valeur de base et correspond à une ligne de 200 deniers soit un poids de 200 g pour une longueur de 9000 m, revêtement et pigments compris. Ainsi on sait qu’à longueur égale, une ligne de PE 2 est deux fois plus lourde qu’une ligne de PE 1 ou qu’une ligne de PE 5 l’est 5 fois plus. Cette échelle, si elle n’est pas une mesure de diamètre, donne quand même une certaine indication de celui-ci car à poids et longueur de ligne égal, même s’il peut y avoir des différences dans le tressage, on tombe quand même à peu près sur des diamètres comparables. Ce n’est donc pas une mesure d’épaisseur mais finalement elle nous le suggère de façon souvent plus précise que ne le fait l’indicateur dévoyé du diamètre. J’ai réfléchi assez longuement à la façon d’évoquer avec vous ces différentes finesses de tresses en fonction de leur PE afin de vous aider dans vos premiers choix sur la base de cet indicateur. Finalement, je n’ai rien trouvé de plus simple et de plus parlant que de vous lister les valeurs de PE les plus courantes parfois en regroupant plusieurs tailles et d’illustrer chaque barreau de cette échelle par quelques exemples illustrés et conseils de la façon dont moi et mes amis utilisons chacune de ces tailles. Cette liste d’exemples d’utilisations n’est pas exhaustive mais devrait aider à vous guider dans vos choix. PE PE PE et PE A réserver aux spécialistes des pêches ultra légères et des tout petits leurres. C’est très très très fin… presque trop même pour faire des noeuds de raccord en extérieur. On est vraiment à la limite extrême de la finesse et ces tresses auront beaucoup de mal à supporter les frottements et les erreurs du pêcheur. On les conseille uniquement aux pêcheurs qui ont un bon bagage technique, qui ont déjà une expérience de la taille supérieure et qui ont clairement identifié une utilité technique de descendre sur ces tailles extrêmes. Ces tresses devront équiper des cannes de faible puissance XUL pour la PE à UL ou L au grand maximum pour la PE et des moulinets au frein assez ouvert » pour ne pas risquer la casse. Dans la même logique, on les évitera sur les zones où la ligne est susceptible de frotter des obstacles lors de l’animation ou du combat. C’est dans le cadre de l’utilisation de tous petits leurres comme celui-ci qu’une PE ou peut avoir de l’intérêt et permettre de gagner en distance de lancer et en comportement naturel du leurre. A réserver néanmoins aux pêcheurs expérimentés et aux zones sans trop d’obstacles. La pêche des truites en réservoir et l’area sont probablement les 2 approches où cette finesse de ligne se justifie le plus. Il s’agit ici souvent de lancer des leurres de moins de 3 g qui nécessitent une ligne très fine pour nager parfaitement. Maxime et Nicolas nos 2 spécialistes de la discipline utilisent des tresses en PE à selon les conditions, la taille des poissons et le type de leurres utilisés. Pour ceux d’entre vous qui souhaiteraient descendre dans ces petits diamètres, le choix d’une 4 brins pourra permettre de conserver un petit peu plus de résistance à l’abrasion que ne le permettra une 8 brins. Nos références YGK G-Soul WX4 Egi-Metal – 4 brins – polyvalente, bonne résistance à l’abrasion, idéale pour températures négatives YGK G-Soul PE – 5 colors – 8 brins – polyvalente, bonne glisse, bon contrôle visuel YGK Bornrush WX8 Rubber Custom – 8 brins – polyvalente, bonne résistance à l’abrasion PE C’est encore très fin et à réserver à des usages spécifiques Pour éviter les nombreuses déconvenues liées au passage à une tresse aussi fine, il faudra s’assurer que la puissance et l’action de sa canne sont bien prévues pour l’utilisation de cette classe de tresse très fine. Si elle peut représenter un atout technique dans pas mal de cas en raison de sa finesse, on a retenu ici 4 utilisations principales pour laquelle on l’aime particulièrement. La première concerne des pêches de sparidés au tenya avec des cannes dont l’action est spécialement prévue pour ces lignes très fines. C’est le cas par exemple d’une partie de la gamme des Red Flip de Tenryu. L’idée ici c’est de profiter de la finesse de la ligne, de sa faible portance et du peu de prise que le courant exerce sur elle pour faire descendre plus facilement un montage léger et compact dans des profondeurs importantes parfois à plus de 40 m pour cibler les pagres ou les dorades grises par exemple. Au départ c’est assez déconcertant mais quand tout le matériel est bien adapté c’est une approche très efficace et super ludique. Pêche des pagres au Tenya en Bretagne Sud par 25 m d’eau. Sur des petites cannes et lignes fines c’est un pur régal. Dans une logique proche de celle de l’utilisation de cette taille pour les pêches des sparidés, certains d’entre nous ont fait le choix d’un PE les autres ont opté pour un pour équiper leurs ensembles les plus légers consacrés aux pêches en verticale en eau douce, en particulier à la recherche des sandres et des perches. La finesse de cette taille de tresse permet de bien percer la couche d’eau et offre peu de résistance et de portance à l’eau. Cette particularité est un avantage assez net pour garder un axe de ligne assez vertical en particulier lorsque l’on utilise des plombées faibles associées à des leurres souples à caudale qui ont tendance à résister à l’eau et à ouvrir l’angle de ligne lorsque que l’on se déplace au moteur ou que le bateau dérive. La tresse fine leur permet de retrouver le fond rapidement et de conserver un angle correct. Mais attention aux risques de casse au ferrage sur des cannes trop puissantes ou d’action trop rapide. Associée à une canne de faible puissance, une PE sera idéale pour traquer les perches au petit leurre souple ou au micro rubber jig. En mer comme en eau douce, le PE est une taille de tresse idéale pour pêcher très léger avec des leurres de petite taille. On pense à toutes les applications de type street fishing ou rock fishing et plus généralement à toutes les pêches light à gratter, en drop shot ou encore au micro jig. La taille de ce Gobie pourrait laisser envisager l’emploi d’une tresse encore plus fine mais l’habitât particulièrement abrasif où il vit impose un minimum de sagesse dans le choix de la tresse. Toujours dans le domaine du light rock fishing, c’est également une taille de tresse pour les pêcheurs qui ciblent les petits poissons pélagiques en pleine eau sur des cannes light, en particulier dans le cadre des pêches portuaires de nuit à la recherche des petits bars ou chinchards. C’est enfin une taille qui est très appréciée des spécialistes de la pêche des céphalopodes. Le PE représente pour eux une taille qui permet de couvrir beaucoup d’applications, qui se marie parfaitement avec la plupart des cannes dédiées à la pratique et qui laisse une bonne liberté à votre turlutte lors des animations. Un des attraits de la pêche des céphalopodes c’est que quand on a trouvé la bonne combinaison entre animation, vitesse, type d’egi et profondeur, on peut enchaîner les prises à un bon rythme. En pêchant à plusieurs c’est souvent l’occasion de jolis doublés. Un moulinet garni en PE peut donc servir à pas mal de choses différentes mais ici encore j’insiste sur le fait que cette tresse devra être dimensionnée à la puissance de la canne et au réglage du frein et je la déconseillerai aux débutants à qui je préfère suggérer de faire leurs armes sur des tailles plus classiques avant de faire ce choix de la finesse. Nos références YGK G-Soul WX4 Egi-Metal – 4 brins – polyvalente, bonne résistance à l’abrasion, idéale pour températures négatives YGK G-Soul PE – 5 colors – 8 brins – polyvalente, bonne glisse, bon contrôle visuel XBraid Upgrade X8 – 8 brins – polyvalente, bonne glisse, bon contrôle visuel XBraid Super Jigman X8 – 8 brins – spéciale pêches verticales YGK Bornrush WX8 Rubber Custom – 8 brins – polyvalente, bonne résistance à l’abrasion PE Une finesse un petit peu plus maîtrisée On reste dans le domaine des tresses très fines mais on rentre aussi dans celui où l’on pourra les utiliser avec la plupart des cannes de puissance ML à M, très répandues chez les pêcheurs aux leurres. Cela dit, je pense encore ici qu’il faut bien peser le rapport avantages/inconvénients à utiliser une tresse aussi fine. Si votre pratique vous pousse à vouloir gagner quelques mètres au lancer ou à favoriser une meilleure pénétration de votre tresse dans l’eau alors la PE sera peut être une bonne option mais gardez en tête qu’elle sera bien plus fragile qu’une PE 1 et que les bénéfices que vous allez en tirer ne devront pas être supplantés par le risque de perdre un gros poisson faute de puissance ou par les problèmes d’abrasion que subira votre ligne si vous pêchez sur une zone où elle pourrait rentrer en contact avec un obstacle. Cela étant dit, il y a beaucoup de domaines dans la pêche au leurre en lancer/ramener où cette taille présentera un intérêt. Une grande vasière isolée du courant et où les bars viennent marauder à la recherche de crabes et de crevettes. Ici il faut lancer loin de petits leurres et la PE est parfaite pour ce type de poste qui présente peu de risques. La PE est une taille qui est adaptée à beaucoup de techniques ciblant les belles perches. Nous ne sommes pas confrontés très régulièrement à ce genre de conditions en France mais sachez que dans les pays froids la tresse YGK Egi-Metal est une référence incontestable car sa structure très peu perméable lui permet de garder sa souplesse et sa solidité quand il gèle et que les autres tresses de petits diamètres montrent souvent leurs limites. Si certains d’entre nous osent descendre en pour les pêches en verticale, le est la taille que la plupart d’entre nous utilisons pour cette technique quand nous faisons le choix de leurres de taille moyenne jusqu’à 5 pouces et de plombées légères associées à des cannes de puissance intermédiaire exemple SPV MH et BCV MH. Elle est particulièrement intéressante quand la profondeur est assez importante comme c’est par exemple souvent le cas en lac de barrage ou sur certains fleuves où nous avons régulièrement une dizaine de mètres de ligne sortie. Ici aussi on fait le choix de cette finesse pour minimiser l’effet du courant ou du déplacement du bateau sur la ligne et garder un axe de ligne le plus vertical possible sans avoir à augmenter trop fort la plombée. Associée à une canne verticale légère, une tresse de PE permet de descendre et d’animer idéalement un leurre de taille moyenne sur une plombée légère dans le cadre d’une pêche en verticale. On pourra aussi faire le choix d’une PE pour la pêche de la truite au leurre mais cela dépend tellement de la taille des poissons présents et du type de rivière qu’il est plus difficile d’attribuer un PE à ce programme qu’aux autres. On vous conseille tout de même beaucoup de prudence si vous souhaitez pêcher plus fin. Souvent la pêche de la truite expose notre tresse à beaucoup de frottements dans l’eau mais aussi en dehors accrocs dans les ronces ou les branches lorsque le pêcheur se déplace et un PE trop faible peu souffrir rapidement de cette abrasion à laquelle nous ne faisons pas vraiment attention. Pour les pêches en grande rivière à la recherche de truites de plus de 50 cm avec des leurres qui peuvent avoisiner ou dépasser les 10 cm il ne faudra pas hésiter à passer à un PE 1 voir dans certains cas. Pour la pêche de la truite aux leurres le choix du PE de la tresse si le pêcheur fait le choix d’une tresse plutôt que d’un monofilament dépendra beaucoup du profil de la rivière et de la taille des poissons mais beaucoup de pêcheurs font le choix d’un PE à 1. Nos références YGK G-Soul WX4 Egi-Metal – 4 brins – polyvalente, bonne résistance à l’abrasion, idéale pour températures négatives YGK G-Soul Real Sports WX8 – 8 brins – polyvalente, bonne glisse, bon contrôle visuel, excellente durabilité YGK G-soul X8 Super Jigman – 8 brins – spéciale pêches verticales YGK Frontier Braid Cord X8 – 8 brins – spéciale pêches verticales Ultimate Fishing UF PE Line X8 – 8 brins – polyvalente, grande résistance XBraid Upgrade X8 — 8 brins – polyvalente, bonne glisse, bon contrôle visuel YGK Bornrush WX8 Rubber Custom – 8 brins – polyvalente, bonne résistance à l’abrasion PE 1 Un bon équilibre entre finesse et résistance pour beaucoup de techniques C’est la taille de prédilection pour la plupart des pêcheurs qui souhaitent bénéficier de la finesse d’une tresse sans prendre trop de risques en terme de puissance et de longévité. Une PE 1 convient à beaucoup de cannes légères utilisées pour pêcher les principaux carnassiers recherchés en France en mer comme en eau douce. La PE 1 présente beaucoup d’avantages pour la pêche aux poissons nageurs. Sa faible portance laisse beaucoup de liberté au leurre lors des animations et sa finesse permet des lancers lointains et la prospection d’une zone de pêche plus importante. C’est aussi la taille à partir de laquelle on peut vraiment estimer avoir la possibilité et la sécurité de mener à bout le combat avec un gros bar, un énorme sandre ou un gros brochet par exemple. Pour une pêche légère depuis le bord dans les canaux ou bassins portuaires, la PE 1 est souvent un bon équilibre entre la finesse nécessaire aux distances de lancer qui permettent de peigner ces grands espaces et la résistance à l’abrasion pour limiter les risques de casse lors des frottements. C’est également la taille que la plupart d’entre nous choisissons pour les pêches verticales un petit peu plus lourdes en eau douce. Dès qu’on commence à utiliser des leurres de 5 pouces et plus ou qu’on se retrouve en présence de courants marqués, nous avons tendance à augmenter les plombées et à passer sur des cannes de puissance H souvent la SPV H ou BCV H sur lesquelles il est difficile d’envisager d’utiliser plus fin qu’une PE 1 au risque de casser lors du ferrage sur un gros poisson. Un leurre de 5 pouces, une tête plombée de 24 g… le type de combo verticale » qui s’associe très bien à une PE 1. Nos références YGK G-Soul WX4 Egi-Metal – 4 brins – polyvalente, bonne résistance à l’abrasion, idéale pour températures négatives YGK G-Soul Real Sports WX8 – 8 brins – polyvalente, bonne glisse, bon contrôle visuel, excellente durabilité YGK G-Soul X8 Upgrade – 8 brins – polyvalente, bonne glisse, bon contrôle visuel YGK Frontier Braid Cord X8 – 8 brins – spéciale pêches verticales Ultimate Fishing UF PE Line X8 – 8 brins – polyvalente, grande résistance XBraid Super Jigman X8 – 8 brins – spéciale pêches verticales YGK Bornrush WX8 Rubber Custom – 8 brins – polyvalente, bonne résistance à l’abrasion PE Gros bars, gros sandres, brochets… leurre souple, leurre de surface… une tresse passe-partout en mode sécurité » C’est une taille que nous utilisons souvent lorsqu’il s’agit de cibler des poissons de belle taille avec des leurres de taille moyenne, dans des zones où il y a quelques obstacles, du courant et de façon générale quelques risques lors du combat avec des poissons de plus de 3 ou 4 kg. On l’associe souvent à une canne de puissance MH mais on pourrait aussi le faire sur une H. Un fond accidenté, du courant et un gros poisson. C’est dans ces conditions que je suis content de pouvoir compter sur la résistance d’une PE C’est aussi la taille que la plupart d’entre nous choisissons pour chercher les bars au leurre de surface de la taille 110 à 150 ou pour chercher les brochets en spinning avec des leurres de taille moyenne sur des cannes MH. Le choix de beaucoup d’entre nous pour pêcher le bar au leurre de surface une PE associée à un long bas de ligne en fluorocarbone. Les pêcheurs du bord doivent s’accommoder des contraintes d’un combat avec un angle de ligne très ouvert et la présence d’obstacles. Il est alors nécessaire, bien plus qu’en bateau, en float tube ou en kayak, de disposer de suffisamment de puissance pour mettre un petit peu d’autorité » lors des phases critiques du combat et de pouvoir, l’espace de quelques secondes, mettre la pression nécessaire au poisson pour ne pas lui laisser le choix de sa trajectoire. Pêche du bar depuis le bord en zone rocheuse au leurre de surface. On coche toutes les cases pour le choix d’une PE Une PE est alors un choix sécurisant pour ceux qui ciblent les gros sandres, bars, brochets ou black bass en spinning depuis le bord. Pour les pêches depuis le bord où il y a de vraies chances de tomber sur un joli poisson, la PE fait figure pour beaucoup de pêcheurs du bord comme une référence du rapport finesse/résistance. Nos références XBraid Upgrade X4 – 4 brins – polyvalente, bonne résistance à l’abrasion, bon contrôle visuel YGK G-Soul Real Sports WX8 – 8 brins – polyvalente, bonne glisse, bon contrôle visuel, excellente durabilité YGK Frontier Braid Cord X8 – 8 brins – spéciale pêches verticales Ultimate Fishing UF PE Line X8 – 8 brins – polyvalente, grande résistance XBraid Upgrade X8 – 8 brins – polyvalente, bonne glisse, bon contrôle visuel PE Gros leurres, gros poissons et milieux encombrés On continue de monter en taille, en taille de poissons, poids des leurres et puissances de cannes avec la PE Souvent associée à des cannes de puissance H, elle présente l’avantage d’une très bonne résistance linéaire et permet donc l’emploi de cannes puissantes et de réglages de freins serrés. On aime l’utiliser pour les pêches en mer avec des leurres souples plombés à plus de 30 g dès lors qu’il s’agit de faire descendre le leurre rapidement dans la couche d’eau si on cherche une action plus horizontale on pourra utiliser une tresse moins fine et dans ce cadre on y a souvent recours pour pêcher à proximité du fond dans des zones dont la profondeur dépasse les 10 m et où l’on peut rencontrer de gros poissons. On l’utilise aussi bien pour des prospections en verticale ou en diagonale que pour des animations en linéaire ou en traction light. Souvenir d’une belle session de pêche du Denti au leurre souple sur un plateau rocheux avec Erwan, Pete et Joseba. Une PE était alors le bon équilibre entre force et finesse. C’est aussi la taille que la plupart d’entre nous choisissons pour les pêches des gros bars avec de gros leurres de surface Z-Claw Magnum ou Asturie 170 par exemple. Elle est également intéressante quand il s’agit de pêcher les endroits encombrés, par exemple pour chercher le sandre depuis le bord, en particulier pour prospecter les berges des fleuves en crue entre les arbres. Ici une pêche en drop shot aux pieds des arbres noyés par la crue de la Seine. Un PE assure alors une résistance correcte aux frottements contre les branches sans représenter une section trop forte qui aurait trop de portance dans le courant. Toujours dans cette optique de résistance aux frottements sur les secteurs encombrés il peut être intéressant de faire le choix d’un PE mais en 4 brins. C’est par exemple ce que j’utilise sur mon Injection BC 67 MH pour une pêche légère en Texas Rig, en linéaire ou au rubber jig en eau douce pour peigner les bordures et les abords des obstacles. Pêche du black bass en Texas rig sur les bordures. La 4 brins dans cette taille est vraiment très résistante et permet de bien freiner la descente des leurres et donc de bien pêcher les quelques secondes où le leurre chute le long de l’obstacle ou de la berge. Nos références YGK G-Soul Real Sports WX8 – 8 brins – polyvalente, bonne glisse, bon contrôle visuel, excellente durabilité YGK Frontier Braid Cord X8 – 8 brins – spéciale pêches verticales Ultimate Fishing UF PE Line X8 – 8 brins – polyvalente, grande résistance XBraid Super Jigman X8 – 8 brins – spéciale pêches verticales XBraid Upgrade X8 – 8 brins – polyvalente, bonne glisse, bon contrôle visuel PE 2 à PE Cannes puissantes, gros poissons, portance et sécurité Beaucoup de pêcheurs les utilisent sur des cannes H ou XH et font ce choix pour la bonne résistance que ces tailles de tresses affichent. C’est par exemple le cas pour des pêches de prospection dans les zones encombrées ou au dessus des herbiers que ça soit au chatterbait ou avec des swimbaits souples ou durs de taille moyenne. C’est une bonne taille pour cibler des gros poissons, en particulier les brochets et être certain d’avoir assez de résistance pour mener le combat avec autorité. Eau teintée, temps venteux et grosse luminosité. De bonnes conditions pour chercher les brochets au chatterbait au dessus des herbiers. Dans ce cadre une PE 2 à est parfaite. C’est également souvent la taille que l’on va choisir pour cibler les Black Bass dans les endroits encombrés quand on va chercher à faire évoluer notre leurre au sein même de l’obstacle arbres noyés, frondaisons, structures diverses. Ici il s’agit non seulement d’avoir une tresse qui offre une bonne résistance à l’abrasion mais aussi qui supporte l’emploi d’une canne puissante, d’un moulinet au frein très serré ainsi qu’un ferrage et un combat autoritaire. Quand on pique un poisson au coeur d’un obstacle il n’est pas question de lui laisser prendre du fil. Dans d’autres cas on les utilise plus pour la portance que pour la résistance. En effet la section de ces tresses affiche une résistance importante à l’eau et fend la couche d’eau bien moins facilement que ne le ferait une tresse de taille inférieure. Dans certains cas comme la pêche du bar ou du brochet en traction, cela permet de ralentir la descente du leurre et permet soit d’augmenter le poids de la plombée et de lancer plus loin avec certaines cannes soit d’arrondir » les animations puisque la tresse retient en partie la descente du leurre. Dans le cadre des pêches du bar en bateau au shad, un PE 2 permet d’arrondir les animations. Certains pêcheurs recherchent volontairement l’effet de cette portance pour avoir une action de leurre moins en dents de scie », en particulier dans le cadre des prospections décollées du fond où le leurre va passer quelques mètres au dessus de la zone de tenue des poissons. Une PE sur une canne de puissance XH pour une pêche des brochets en bordure au Soft Swimbait. Nos références YGK Ultra Castman WX8 – 8 brins – polyvalente, grande résistance, grande durabilité YGK Frontier Braid Cord X8 – 8 brins – spéciale pêches verticales Ultimate Fishing UF PE Line X8 – 8 brins – polyvalente, grande résistance XBraid Super Jigman X8 – 8 brins – spéciale pêches verticales XBraid Upgrade X8 PE uniquement – 8 brins – polyvalente, bonne glisse, bon contrôle visuel PE 3 à PE 4 Bigbait, Exo léger, petits thons, silures… On rentre dans le domaine des cannes très puissantes XXH. Ici, il n’est plus seulement question de la résistance de la tresse en vue du combat dans le cadre des pêches de la plupart des carnassiers français on a de la marge mais surtout de se dire qu’on lance des leurres qui valent parfois très cher et qu’une tresse de cette taille permet de se prémunir du risque de satelliser son leurre sur un lancer raté ou encore de pouvoir ramener l’énorme branche d’arbre dans laquelle on se serait accroché. Lancer des leurres de 200 g avec une canne XXH implique beaucoup de contraintes et de pression sur la ligne. Faire le choix d’une PE 3 ou 4 permet d’éviter des casses au lancer et de ne pas voir son leurre adoré et coûteux prendre sa liberté en cas d’erreur ou de perruque. On profite au passage de son énorme résistance si jamais on croise la route d’un gros silure. L’idée avec ce type de gros leurres c’est que leur taille et leur poids permet de monter en taille de tresse sans grosse incidence sur la qualité de nage ou la distance de lancer, alors pourquoi prendre le risque de pêcher plus fin ? Ici un brochet pris au Jointed Claw Shaku One, un leurre de plus de 30 cm pour 263 g pour lequel l’utilisation d’une grosse tresse est OBLIGATOIRE. Ces tailles sont également intéressantes pour les pêches très fortes en spinning silures en fleuve, pêche exotique légère et petits » thons pour lesquelles elles sont tout à fait indiquées. Une demi seconde avant que la résistance de la tresse soit mise à l’épreuve. Nos références XBraid Upgrade X4 PE 3 uniquement – 4 brins – polyvalente, bonne résistance à l’abrasion, bon contrôle visuel YGK Ultra Castman WX8 – 8 brins – polyvalente, grande résistance, grande durabilité YGK Ultra Jigman WX8 – 8 brins – spéciale pêches verticales YGK G-soul X8 Super Jigman – 8 brins – spéciale pêches verticales XBraid Upgrade X8 PE 3 uniquement – 8 brins – polyvalente, bonne glisse, bon contrôle visuel PE 5 à 6 Pêches exotiques, pêche du thon, silure du bord et cannes très puissantes Les pêcheurs de silures qui pêchent du bord en fleuve ou en rivière à fort débit font généralement le choix d’une tresse de PE 5 ou 6 qui leur confère une grosse puissance et une capacité de venir à bout des énormes poissons qu’ils peuvent rencontrer. Pour pêcher les très gros silures depuis le bord, Mohamed fait le choix d’une tresse en PE 6. On fera également souvent le choix d’une PE 5 à 6 pour la recherche des thons au leurre sur chasse sur des cannes de 80 à 100 lb… Pour pêcher les thons sur chasse beaucoup de pêcheurs font le choix d’une PE 5 ou d’une PE 6 Enfin, il s’agit ici des principales tailles qui vont être utilisées pour les pêches exotiques classiques aux leurres. Un superbe Mulet Snaper pris au leurre de surface au Panama. Quel que soit le programme, on est clairement dans le domaine des pêches très physiques et ultra exigeantes où la résistance de la tresse dépasse souvent celle du pêcheur si celui-ci n’est pas préparé et en pleine forme physique. A réserver à des programmes survitaminés. Certains pêcheurs de brochets aux très gros bigbaits font le choix de ces tailles pour encore plus de sécurité et peuvent monter jusqu’en PE 6 lorsqu’il s’agit de lancer des leurres de 300 g. C’est une niche dans la niche des pêcheurs aux swimbaits mais sachez qu’une PE 6 peut servir à cela aussi à condition de disposer d’une canne suffisamment puissante pour l’accueillir. Nos références YGK Ultra Castman WX8 – 8 brins – polyvalente, grande résistance, grande durabilité YGK Ultra Jigman WX8 PE 5 uniquement – 8 brins – spéciale pêches verticales XBraid Jigman Ultra X8 PE 6 uniquement – 8 brins – spéciale pêches verticales PE 8 à PE 10 Programme spécifique pour les poissons records, bonne condition physique obligatoire On continue de monter en taille et en puissance pour des programmes très spécifiques qui demandent l’emploi de moulinets et de cannes d’exception capables d’exploiter ces tailles de tresses. On peut parler par exemple de cibler d’énormes carpes rouges à proximité de leur cache, de sortir une carangue GT monstrueuse sur une barrière de corail ou de combattre un thon rouge de plus de 200 kg. C’est une affaire de spécialistes avec un gros bagage technique et une très bonne condition physique. A la recherche d’un énorme thon au leurre de surface. Un gabarit assez classique pour un thon rouge pris au leurre de surface en Bretagne… tresse forte obligatoire pour ce programme. Nos références YGK Ultra Castman WX8 PE 8 uniquement – 8 brins – polyvalente, grande résistance, grande durabilité YGK Ultra Jigman WX8 – PE 8 uniquement – 8 brins – spéciale pêches verticales Ultimate Fishing UF PE Line X8 Fighting – 8 brins – polyvalente, grande résistance PE > 10 Les limites du pêcheur au leurre et du marché Théoriquement l’échelle de valeur va jusqu’au PE 30 mais il y a très peu de tresses de PE supérieur à 10 sur le marché de la pêche au leurre en spinning et je ne connais personne qui en ai vraiment l’utilité ni les capacités physiques de l’utiliser dans le cadre d’une pêche en stand up, sans siège de combat et skipper dédié où le choix se tourne plus généralement vers du monofilament que vers de la tresse.

Eneffet que vous pêchiez la truite dans le sud de la France ou en Normandie, la taille des poissons et celle des leurres va changer. Que vous pêchiez des grandes ou des petites rivières et votre sélection va également évoluer. Cela dit je pense que chacun d’entre vous pourra piocher dans ce classement des idées de leurres dans les tailles et densités qui correspondent

La plombée, élément essentiel d’une ligne pour pêcher au toc, c’est elle qui est garante en grande partie d’un bon passage de l’appât. La plombée immerge et maintient l’appât dans la couche d’eau souhaitée. Mais pas que, elle régit aussi la présentation de l’appât. Bien élaborée et combinée avec une conduite de ligne adéquate et adaptée, elle assure en grande partie la réussite recherchée par le pêcheur au toc. Comment construire une plombée pour pêcher au toc ? Question récurrente qui n’a plus de secrets pour les esprits logiques. Il suffit de se poser les bonnes questions une fois au bord de l’eau et avec quelques informations prises in situ vous serez à même de construire une plombée efficace. Voyons comment procéder, mais d’abord partons de ce que signifie la pêche au toc aussi appelée pêche aux appâts naturels. Comment déterminer sa plombée ? La pêche de la truite aux appâts naturels Pêcher la truite aux appâts naturels est certainement la pêche la plus productive pour attraper des truites. Tout simplement parce qu’elle vise à proposer aux poissons le menu usuel qui représente l’essentiel de leur alimentation. Bien pratiquée, elle permet de toucher de nombreuses farios. Le principe, faire évoluer un appât vivant de façon la plus naturelle possible, en général sur le fond de la rivière. Si l’on regarde la position de préférence du poisson dans la couche d’eau d’une rivière, celui-ci se positionne régulièrement dans la couche de fond, comme posé sur le substrat, maintenu par ses nageoires pectorales et caudale. Il lui arrivera aussi, en période estivale, de se positionner entre deux eaux sur les tronçons où l’écoulement perd de sa puissance. Son positionnement tête vers l’amont est réglé en fonction des veines nourricières les plus productives et n’imposant pas d’efforts exagérés. Comment déterminer sa plombée en fonction de l’observation ? Partant du constat précédent, le pêcheur doit savoir distinguer les bonnes et mauvaises veines d’eau à prospecter. Son raisonnement doit toujours s’effectuer en 3 dimensions. – première dimension considérer la profondeur et leurs flux respectifs courants de surface / intermédiaires / de fond– deuxième dimension considérer la variation du profil en long et le cheminement de la veine d’eau– troisième dimension identifier la largeur de la coulée comportant une certaine homogénéité en terme de couple vitesse / profondeur Evaluer les bonnes veines d’eau et leurs caractéristiques Et ce n’est qu’en croisant ces informations que vous serez en capacité de bien préparer une dérive naturelle sur un coup donné donc d’élaborer une plombée adéquate. Chaque coup de pêche amenant à réitérer réflexion et analyse, aussi bien dans le cas du torrent ou ruisseau que de la grande rivière de plaine. On appelle cette analyse la lecture de l’eau. Tenir compte de la saisonnalité Le pêcheur devra intégrer à ces informations le principe de saisonnalité et d’activité alimentaire liés à la truite début de saison implique des eaux froides, donc des poissons léthargiques à sortie du frai, peu enclins à chasser et à forcer mais toutefois actifs par période. Au fil des jours et à l’approche du préférendum thermique, la truite s’active sur une fenêtre temps plus importante et se déplace régulièrement en quête de nourriture. Elle réduit son activité en période de fortes chaleurs et de manque d’oxygène dissous mais reprend de plus belle à l’approche de l’automne. Test de l’appât naturel Imaginons que nous lancions un appât naturel à l’eau et constatons ce qu’il se possède une certaine densité qui détermine son poids. Au contact de l’eau, il réagira différemment. Ce poids va lui conférer son comportement propre dans l’élément eau et c’est ce qu’il faudra considérer et réussir à reproduire en tant que pêcheur. – Léger mouches naturelles, asticots, petites teignes…, il flottera longtemps avant d’être immergé par les effets de brassement de l’eau de surface, il lui faudra certainement plusieurs mètres voir dizaine de mètres pour traverser la couche d’eau et atteindre la zone de fond.– Lourd certaines larves naturelles, vers, grosses teignes, il transpercera aisément la résistance de la tension superficielle et coulera de façon régulière en direction du fond. Une fois atteint la couche de fond, aussi nommée couche limite, l’appât ralentit son déplacement, se trouve parfois arrêté par des zones d’eau morte derrière les galets puis repris par les courants évolutifs, continue sa course vers l’aval. Il faudra tenir compte de cette observation lors de notre action de pêche tout en se rappelant le côté lourd ou léger de l’appât employé. Visualiser mentalement ce que serait un déplacement naturel et essayer de le reproduire est essentiel ! La pêche au toc pratiquée avec talent désignera cette faculté à reproduire le naturel. Pour réussir à pêcher propre et efficace, il nous faut donc placer un appât prêt du fond et lui laisser une apparence permettant une évolution normale dans cette couche. Toute anomalie sera sanctionnée par un refus ou une touche inférrable. Il convient donc de respecter toutes ses règles pour élaborer un passage de ligne et une plombée qui préservent une impression de dérive naturelle de l’appât et in fine soit capable de déclencher une touche. Résumons au moyen d’exemples Nous allons prendre comme exemple une veine d’eau représentée par l’image ci-dessous et allons établir ce que pourrait être la plombée sur ce coup à deux moments phares de la saison l’ouverture et le début d’étiage. Veine d’eau à pêcher aux appâts – Cas de figure du début de saison Nous voilà au bord de l’eau, c’est l’ouverture, les eaux sont froides et moyennement hautes, le courant soutenu. La pêche se fera sur les bordures, en aval des obstacles ou bien dans les zones profondes et molles de la rivière, coins où la truite ne souffrira pas de la force motrice du cours d’eau et pourrait s’y trouver en appétit. En cette période et après une accalmie sur les berges qui aura duré 6 mois suite à la fermeture de la pêche , les truites auront perdu en méfiance et les touches seront souvent franches et insistantes. Nous emploierons de préférence un appât assez volumineux et plutôt lourd pour tenir le fond. Le ver est certainement le meilleur appât pour débuter. Pour immerger notre appât en profondeur, nous utiliserons une plombée à l’image de notre appât, dense et lourde. Elle participera aussi au maintien du ver prêt du fond. Après avoir lancer notre montage et attendu qu’il atteigne le fond, nous accompagnerons avec nos bras la canne qui se devra de suivre le mouvement de l’eau pour bien prospecter le coup. La règle étant de conduire la ligne dans la veine d’eau choisie sans en sortir, sans la tirer ou la retenir à moins que vous en ayez fait le choix pour une raison précise et justifiée et en essayant de proposer notre offrande en tête de cortège. La plombée qui conviendra en pareille période peut être qualifiée de plombée lourde et concentrée, c’est-à-dire élaborée avec des plombs assez lourds entre N°3 et N°7 en moyenne, rapprochés entre eux et proches de l’appât pour veiller à ce qu’il reste prêt du fond, à portée des truites. Pour apporter un peu de souplesse, il peut être appliqué une certaine progressivité dans le montage de la plombée à condition que le courant de fond soit très modéré. Ce qui sera le cas pour le fond de cuvette visible sur la photo. Exemple de plombée Plombée lourde de début de saison / rivière de taille moyenne – Cas de figure de la période estivale Voici le mois de juillet, les eaux tendent à l’étiage et se sont réchauffées. Les poissons trouvent là le meilleur moment pour s’empiffrer. La nourriture est abondante et la température de l’eau amène le poisson à accélérer son métabolisme et donc, à manger souvent. Mais attention, nous voilà projetés 3 mois et demi après l’ouverture et les poissons présents ont certainement déjà fait connaissance avec une ligne et son danger terminal. Ils sont donc prévenus et seront vigilants face à toute anomalie, une ligne trop lourde véhiculant un appât au comportement suspect par exemple. Il faudra donc jouer juste dans notre approche et le montage de notre plombée devra être en phase avec la réalité. Moins de débit équivaut à alléger notre plombée. Les plombs de n°4 utilisés en début de saison seront remplacés pas les plombs de n°6 et certainement que nos montages comporteront moins de plombs au bout du compte. Probablement aussi que le 1er plomb monté en dessus de l’appât s’éloignera ou s’allégera afin de ne pas brider l’appât et préserver ainsi l’aspect naturel de l’esche lors du passage de ligne.. Donc, pour résumer, une plombée souple et assez légère avec au besoin un montage progressif. Avec ce type de plombée, un petit ver ou une larve naturelle type porte-bois peuvent être utilisés. Exemple de plombée Exemple de plombée d’étiage / rivière de taille moyenne APPRENDRE À PÊCHER LA TRUITE EN DÉRIVE AUX APPÂTS NATURELS? En découvrir plus → TUTORIEL VIDÉO COMPLET SUR LA PÊCHE FAÇON TOC PYRÉNÉENUne méthode pas à pas pour maîtriser la technique de pêche en dérive et tout savoir sur la pratique du toc en moyenne et grande rivière. Quelques conseils supplémentaires pour réussir Toujours considérer que c’est le flux de l’eau qui guide notre dérive. Nous devons nous employer à suivre la dérive en maintenant si possible un aplomb le plus proche de la perpendiculaire avec notre ligne pour gagner en naturel. Que cela soit en petite comme en grande rivière. Bonne tenue de canne = dérive bien exécutée Une plombée équilibrée sera, pour chaque coup, celle qui propose un appât sans qu’elle ne s’accroche au fond ou sans donner l’impression de peiner durant son immersion. Autre point important et erreur souvent constatée, il vous faudra être logique dans le réglage de la hauteur de pêche, c’est à dire la distance séparant votre guide fil à votre hameçon. Celle-ci devant veiller à respecter une longueur légèrement supérieure à la profondeur de pêche, le guide-fil étant placé au ras de l’eau lors de la dérive. Un mauvais réglage pourrait réduire à néant vos efforts de réflexion dans la constitution de la plombée. Réglé trop haut, il est à l’origine de nombreux accrocs sans pour autant que votre plombée soit trop lourde, réglé trop bas, il est à l’origine d’absence de touches car votre appât pêche en dessus de la couche de fond. Si le réglage de la profondeur vous semble ajusté, et que vous rencontriez des accrocs, il est fort possible que votre plombée soit trop lourde. Au contraire, si la ligne vous donne l’impression de ne pas tenir le fond et de passer trop vite en volant, la plombée est probablement trop vous d’enlever ou de rajouter un grain de plomb pour vous rapprocher de la plombée parfaite. C’est à ces détails que vous vous rendrez compte de l’accroissement des touches provoquées par une plombée adéquate lors de vos parties de pêche. Donc, ne vous en privez pas ! Ajustez sans cesse ! Bonne plombée + belle dérive = beau poisson CAPTURER UNE BELLE TRUITE EN DÉRIVE EN GRANDE RIVIÉRE ?10 CONSEILS ESSENTIELS POUR RÉUSSIR ET Y ARRIVER → voir l’article Pour conclure Il me semble vous avoir donner quelques conseils et quelques clés nécessaires à une bonne élaboration et construction de plombée. Il ne vous reste plus qu’à mettre en pratique et essayer, modifier, régler, analyser vos plombées et vos coulées. Et lorsque vous arriverez à distinguer une ligne qui pêche d’une ligne mal équilibrée, vous verrez que, comme par enchantement, la touche se produit exactement au moment où vous le présentiez, quand on sent que ça pêche. A vous d’en arriver là… Si vous rencontrez des problèmes et si malgré ces explications, vous peinez à savoir si votre pêche convient, ou que vous désirez approfondir votre pratique et vos connaissances, alors pourquoi ne pas solliciter un moniteur-guide de pêche spécialisé dans la pratique. Il vous expliquera les secrets de la plombée en détail ainsi que toute la technique à développer une fois au bord de l’eau. Au final, il vous fera gagner du temps et saura décupler vos compétences. Pour ma part, je peux vous proposer des stages de pêche au toc ou des stage de pêches en dérive naturelle sur les rivières pyrénéennes. Vous pourrez aussi compléter cette lecture en lisant l’article général sur la technique de pêche au toc rédigé sur ce même blog. Au plaisir de vous rencontrer. En bonus, voici quelques articles intéressants à lire et rédigés sur le site de mon ancien sponsor Pezon & Michel Un article analogue sur le même thème La pêche aux appâts naturels et ses diverses plombées Un abcédaire en deux articles sur comment aborder la période d’ouverture de la truite ainsi que le matériel à employer exemples proposés avec les produits disponibles chez mon sponsor La truite au toc conseils d’ouverture 1/2 La truite au toc conseils d’ouverture 2/2 Voici un article sur la lecture et la compréhension des postes de pêche à considérer en période estivale Pêche aux appâts naturels postes en grandes rivières en période d’étiage Et pour terminer, si la pêche en nymphe au toc vous inspire, vous trouverez ici pas mal de données sur la technique La pêche en nymphe au toc

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