Jai commencĂ© Sons of Anarchy. Hier soir, et lĂ  j'ai presque fini la premiĂšre saison. Bordel pour le moment c'est 10/10 la sĂ©rie est juste gĂ©niale. C’est celui qui fait la drogue dans le
Rousseau et la bontĂ© de l'homme Une philosophie de la Nature La philosophie de Jean-Jacques Rousseau constitue un immense Ă©difice moral et politique. Depuis l’Emile jusqu’au Contrat Social, Rousseau prĂ©sente sa vision de l’humanitĂ©, telle qu’elle devrait ĂȘtre et non telle qu'elle est. Rousseau a en effet une profonde rĂ©pugnance pour l’homme tel qu’il est. Sa philosophie est donc essentiellement rĂ©active, rĂ©actionnaire par rapport Ă  la sociĂ©tĂ© et Ă  la modernitĂ©. Dans le Discours sur l’origine des inĂ©galitĂ©s parmi les hommes, Rousseau dĂ©veloppe une longue mĂ©taphore sur l’état de nature, l’état prĂ©-civilisationnel. Il dĂ©crit cette pĂ©riode de l’humanitĂ© comme Ă©tant la plus heureuse. Dans l'Ă©tat de nature selon Rousseau, l’homme est autosuffisant et cultive son bout de terre librement. Etre stupide, robuste et candide, l’homme naturel vit aussi dans un Ă©tatprĂ©-moral, ne connaĂźt ni le bien ni le mal et vit au prĂ©sent, sans soucis des lendemains. Contre Hobbes, qui dĂ©crit l’état de nature comme un Ă©tat de guerre, Rousseau fait de l’état prĂ©-civilisationnel une Ă©poque de paix et dĂ©fend le mythe du bon sauvage, ĂȘtre pur face Ă  l’homme civilisĂ© perverti. Cet Ă©tat de nature idyllique Ă©tant posĂ©, Rousseau dĂ©crit comment cet Ă©tat a Ă©tĂ© rompu par la propriĂ©tĂ©. Un beau jour, raconte Rousseau, il se trouve quelqu’un pour affirmer son droit sur une terre cultivable la propriĂ©tĂ© est nĂ©e, et avec elle la dĂ©chĂ©ance de l’humanitĂ©. L’avĂšnement de la propriĂ©tĂ© gĂ©nĂšre des inĂ©galitĂ©s et une concurrence nouvelle entre les hommes. La sociĂ©tĂ© civile est instituĂ©e, volant Ă  l’homme son innocence. Une pensĂ©e pessimiste sur la civilisation Contre Hobbes, Rousseau s’illustre par un profond pessimisme sur l’histoire en gĂ©nĂ©ral et la civilisation en particulier, et un optimisme assez bĂ©at sur la nature humaine sa “naivetĂ©â€ sera d'ailleurs moquĂ©e par Voltaire. “Je voudrais qu’on choisĂźt tellement les sociĂ©tĂ©s d’un jeune homme, qu’il pensĂąt bien de ceux qui vivent avec lui ; et qu’on lui apprĂźt Ă  si bien connaĂźtre le monde, qu’il pensĂąt mal de tout ce qui s’y fait. Qu’il sache que l’homme est naturellement bon, qu’il le sente, qu’il juge de son prochain par lui-mĂȘme ; mais qu’il voie comment la sociĂ©tĂ© dĂ©prave et pervertit les hommes ; qu’il trouve dans leurs prĂ©jugĂ©s la source de tous leurs vices ; qu’il soit portĂ© Ă  estimer chaque individu, mais qu’il mĂ©prise la multitude ; qu’il voie que tous les hommes portent Ă  peu prĂšs le mĂȘme masque, mais qu’il sache aussi qu’il y a des visages plus beaux que le masque qui les couvre” Pour aller plus loin sur Rousseau La Philosophie de Rousseau Discours sur l'origine de l'inĂ©galitĂ© parmi les hommes Le Contrat Social de Jean-Jacques Rousseau La question dĂ©mocrate chez Rousseau Citations de Rousseau RĂ©sumĂ© des RĂȘveries Oeuvre complĂšte de Jean-Jacques Rousseau Les Confessions MusĂ©e ROusseau de Montmorency MessagediffusĂ© en direct Ă  l'AssemblĂ©e ChrĂ©tienne AgnibilĂ©krou CĂŽte d'Ivoire le 27 Juin 2021 et prĂȘchĂ© par le frĂšre Fr. Nathan Titre : Celui qui a commen
Vous ĂȘtes ici > Textes > Théùtre extraits > Les Fourberies de Scapin de MoliĂšre Acte II, scĂšne 7 Source Gallica Pour jouer un mauvais tour Ă  GĂ©ronte dont il cherche Ă  se venger, Scapin prĂ©tend que son fils LĂ©andre a Ă©tĂ© capturĂ© par des Turcs qui lui demandent une rançon en Ă©change de sa libĂ©ration. Si GĂ©ronte veut revoir son fils, il doit donner cinq cents Ă©cus aux ravisseurs. GÉRONTE, SCAPIN. SCAPIN, feignant de ne pas voir GĂ©ronte Ô Ciel ! Ô disgrĂące 1 imprĂ©vue ! Ô misĂ©rable pĂšre ! Pauvre GĂ©ronte, que feras-tu ? GÉRONTE, Ă  part Que dit-il lĂ  de moi, avec ce visage affligĂ© 2? SCAPIN, mĂȘme jeu N'y a-t-il personne qui puisse me dire oĂč est le seigneur GĂ©ronte ? GÉRONTE Qu'y a-t-il, Scapin ? SCAPIN, courant sur le théùtre, sans vouloir entendre ni voir GĂ©ronte OĂč pourrai-je le rencontrer, pour lui dire cette infortune 3 ? GÉRONTE, courant aprĂšs Scapin Qu'est-ce que c'est donc? SCAPIN, mĂȘme jeu En vain 4 je cours de tous cĂŽtĂ©s pour le pouvoir trouver. GÉRONTE Me voici. SCAPIN, mĂȘme jeu Il faut qu'il soit cachĂ© en quelque endroit qu'on ne puisse point deviner. GÉRONTE, arrĂȘtant Scapin HolĂ  ! es-tu aveugle, que tu ne me vois pas ? SCAPIN Ah! Monsieur, il n'y a pas moyen de vous rencontrer. GÉRONTE Il y a une heure que je suis devant toi. Qu'est-ce que c'est donc qu'il y a ? Scapin est un personnage de la commedia dell’arte, comĂ©die italienne dans laquelle des acteurs masquĂ©s jouaient et improvisaient. Scapin vient du verbe italien scappare » signifiant s’échapper ». Ce valet se tire, en effet, de tous problĂšmes par son intelligence et ses fourberies. SCAPIN Monsieur. GÉRONTE Quoi ? SCAPIN Monsieur, votre fils. GÉRONTE HĂ© bien! mon fils. SCAPIN Est tombĂ© dans une disgrĂące la plus Ă©trange du monde. GÉRONTE Et quelle ? SCAPIN Je l'ai trouvĂ© tantĂŽt tout triste, de je ne sais quoi que vous lui avez dit, oĂč vous m'avez mĂȘlĂ© assez mal Ă  propos ; et, cherchant Ă  divertir 5 cette tristesse, nous nous sommes allĂ©s promener sur le port. LĂ , entre autres plusieurs choses, nous avons arrĂȘtĂ© nos yeux sur une galĂšre turque assez bien Ă©quipĂ©e. Un jeune Turc de bonne mine nous a invitĂ©s d'y entrer, et nous a prĂ©sentĂ© la main. Nous y avons passĂ© ; il nous a fait mille civilitĂ©s 6, nous a donnĂ© la collation 7, oĂč nous avons mangĂ© des fruits les plus excellents qui se puissent voir, et bu du vin que nous avons trouvĂ© le meilleur du monde. GÉRONTE Qu'y a-t-il de si affligeant 8 en tout cela ? SCAPIN Attendez, Monsieur, nous y voici. Pendant que nous mangions, il a fait mettre la galĂšre en mer, et, se voyant Ă©loignĂ© du port, il m'a fait mettre dans un esquif 9, et m'envoie vous dire que si vous ne lui envoyez par moi tout Ă  l'heure 10 cinq cents Ă©cus, il va vous emmener votre fils en Alger. GÉRONTE Comment, diantre ! cinq cents Ă©cus ? SCAPIN Oui, Monsieur ; et de plus, il ne m'a donnĂ© pour cela que deux heures. GÉRONTE Ah le pendard 11 de Turc, m'assassiner de la façon ! SCAPIN C'est Ă  vous, Monsieur, d'aviser promptement aux moyens de sauver des fers 12 un fils que vous aimez avec tant de tendresse. GÉRONTE Que diable allait-il faire dans cette galĂšre ? SCAPIN Il ne songeait pas Ă  ce qui est arrivĂ©. GÉRONTE Va-t'en, Scapin, va-t'en vite dire Ă  ce Turc que je vais envoyer la justice aprĂšs lui. SCAPIN La justice en pleine mer ! Vous moquez-vous des gens ? GÉRONTE Que diable allait-il faire dans cette galĂšre ? SCAPIN Une mĂ©chante destinĂ©e conduit quelquefois les personnes. GÉRONTE Il faut, Scapin, il faut que tu fasses ici l'action d'un serviteur fidĂšle. SCAPIN Quoi, Monsieur ? GÉRONTE Que tu ailles dire Ă  ce Turc qu'il me renvoie mon fils, et que tu te mettes Ă  sa place jusqu'Ă  ce que j'aie amassĂ© la somme qu'il demande. SCAPIN Eh ! Monsieur, songez-vous Ă  ce que vous dites ? et vous figurez-vous que ce Turc ait si peu de sens, que d'aller recevoir un misĂ©rable comme moi Ă  la place de votre fils ? GÉRONTE Que diable allait-il faire dans cette galĂšre ? SCAPIN Il ne devinait pas ce malheur. Songez, Monsieur, qu'il ne m'a donnĂ© que deux heures. GÉRONTE Tu dis qu'il demande... SCAPIN Cinq cents Ă©cus. GÉRONTE Cinq cents Ă©cus ! N'a-t-il point de conscience ? Les moqueries Ă  l’égard des Turcs s’expliquent par le mauvais effet qu’avait produit l’ambassadeur turc Ă  la cour du roi. SCAPIN Vraiment oui, de la conscience Ă  un Turc. GÉRONTE Sait-il bien ce que c'est que cinq cents Ă©cus ? SCAPIN Oui, Monsieur, il sait que c'est mille cinq cents livres. GÉRONTE Croit-il, le traĂźtre, que mille cinq cents livres se trouvent dans le pas d'un cheval 13 ? SCAPIN Ce sont des gens qui n'entendent point de raison. GÉRONTE Mais que diable allait-il faire dans cette galĂšre ? SCAPIN Il est vrai. Mais quoi ? on ne prĂ©voyait pas les choses. De grĂące, Monsieur, dĂ©pĂȘchez. GÉRONTE Tiens, voilĂ  la clef de mon armoire. SCAPIN Bon. GÉRONTE Tu l'ouvriras. SCAPIN Fort bien. GÉRONTE Tu trouveras une grosse clef du cĂŽtĂ© gauche, qui est celle de mon grenier. SCAPIN Oui. GÉRONTE Tu iras prendre toutes les hardes 14 qui sont dans cette grande manne 15, et tu les vendras aux fripiers 16, pour aller racheter mon fils. SCAPIN, en lui rendant la clef Eh ! Monsieur, rĂȘvez-vous ? Je n'aurais pas cent francs de tout ce que vous dites ; et de plus, vous savez le peu de temps qu'on m'a donnĂ©. GÉRONTE Mais que diable allait-il faire Ă  cette galĂšre ? SCAPIN Oh ! que de paroles perdues ! Laissez lĂ  cette galĂšre, et songez que le temps presse, et que vous courez risque de perdre votre fils. HĂ©las ! mon pauvre maĂźtre, peut-ĂȘtre que je ne te verrai de ma vie, et qu'Ă  l'heure que je parle, on t'emmĂšne esclave en Alger. Mais le Ciel me sera tĂ©moin que j'ai fait pour toi tout ce que j'ai pu ; et que si tu manques Ă  ĂȘtre rachetĂ©, il n'en faut accuser que le peu d'amitiĂ© 17 d'un pĂšre. GÉRONTE Attends, Scapin, je m'en vais quĂ©rir 18 cette somme. SCAPIN DĂ©pĂȘchez donc vite, Monsieur, je tremble que l'heure ne sonne. GÉRONTE N'est-ce pas quatre cents Ă©cus que tu dis ? SCAPIN Non cinq cents Ă©cus. GÉRONTE Cinq cents Ă©cus ? SCAPIN Oui. GÉRONTE Que diable allait-il faire Ă  cette galĂšre ? SCAPIN Vous avez raison, mais hĂątez-vous. GÉRONTE N'y avait-il point d'autre promenade ? SCAPIN Cela est vrai. Mais faites promptement 19. GÉRONTE Ah ! maudite galĂšre ! SCAPIN, Ă  part Cette galĂšre lui tient au cƓur. GÉRONTE Tiens, Scapin, je ne me souvenais pas que je viens justement de recevoir cette somme en or, et je ne croyais pas qu'elle dĂ»t m'ĂȘtre si tĂŽt ravie 20. Il lui prĂ©sente sa bourse, qu'il ne laisse pourtant pas aller ; et, dans ses transports, il fait aller son bras de cĂŽtĂ© et d'autre, et Scapin le sien pour avoir la bourse Tiens. Va-t'en racheter mon fils. SCAPIN, tendant la main Oui, Monsieur. GÉRONTE, retenant la bourse qu’il fait semblant de vouloir donner Ă  Scapin Mais dis Ă  ce Turc que c'est un scĂ©lĂ©rat. SCAPIN, tendant toujours la main Oui. GÉRONTE, mĂȘme jeu Un infĂąme. SCAPIN Oui. GÉRONTE, mĂȘme jeu Un homme sans foi, un voleur. SCAPIN Laissez-moi faire. GÉRONTE, mĂȘme jeu Qu'il me tire cinq cents Ă©cus contre toute sorte de droit. SCAPIN Oui. GÉRONTE, mĂȘme jeu Que je ne les lui donne ni Ă  la mort, ni Ă  la vie. SCAPIN Fort bien. GÉRONTE Et que si jamais je l'attrape, je saurai me venger de lui. SCAPIN Oui. Les Fourberies de Scapin est une comĂ©die en trois actes créée au Théùtre du Palais-Royal le 24 mai 1671. MoliĂšre y joue le rĂŽle de Scapin, personnage qui lui ressemble Ă©tonnamment acteur, metteur en scĂšne, farceur, ancien prisonnier... GÉRONTE, remet la bourse dans sa poche, et s'en va Va, va vite requĂ©rir 21 mon fils. SCAPIN, allant aprĂšs lui HolĂ  ! Monsieur. GÉRONTE Quoi ? SCAPIN OĂč est donc cet argent ? GÉRONTE Ne te l'ai-je pas donnĂ© ? SCAPIN Non vraiment, vous l'avez remis dans votre poche. GÉRONTE Ah ! c'est la douleur qui me trouble l'esprit. SCAPIN Je le vois bien. GÉRONTE Que diable allait-il faire dans cette galĂšre ? Ah ! maudite galĂšre ! traĂźtre de Turc Ă  tous les diables ! SCAPIN Il ne peut digĂ©rer les cinq cents Ă©cus que je lui arrache ; mais il n'est pas quitte envers moi, et je veux qu'il me paye en une autre monnaie l'imposture qu'il m'a faite auprĂšs de son fils. Les Fourberies de Scapin, Acte II, scĂšne 7 Notes 1 - DisgrĂące malheur. 2 - AffligĂ© triste, chagrinĂ©. 3 - Cette infortune ce malheur. 4 - En vain inutilement. 5 - Divertir oublier, Ă©carter. 6 - CivilitĂ©s politesses. 7 - Collation repas lĂ©ger. 8 - Affligeant attristant, douloureux. 9 - Un esquif un petit bateau, une barque. 10 - Tout Ă  l’heure tout de suite. 11 - Pendard coquin, fripon. 12 - Sauver des fers sauver de l’esclavage. 13 - Dans le pas d’un cheval aisĂ©ment, facilement. 14 - Les hardes les vieux vĂȘtements usagĂ©s. 15 - Cette grande manne ce grand panier d’osier. 16 - Aux fripiers aux personnes qui font commerce de vieux vĂȘtements. 17 - Le peu d’amitiĂ© le peu d’affection. 18 - QuĂ©rir chercher. 19 - Promptement rapidement. 20 - Ravie enlevĂ©e. 21 - RequĂ©rir rĂ©clamer. Questions Les fourberies de Scapin 1. Qu’est-ce qu’une fourberie » ? Comment appelle-t-on celui qui en commet ? 2. En plus de vouloir extorquer de l’argent Ă  son maĂźtre, quelle phrase annonce une autre fourberie ? 3. Que nous apprend cette phrase au sujet du caractĂšre de Scapin ? Justifiez votre rĂ©ponse. Comique multiple 4. Au dĂ©but de la scĂšne, de quelle maniĂšre Scapin attire-t-il l’attention de son maĂźtre ? 5. Une fois que GĂ©ronte et Scapin ont commencĂ© Ă  se parler, ce dernier lui dit-il tout de suite la raison pour laquelle il le cherchait ? Pourquoi ? 6. Comment GĂ©ronte rĂ©agit-il lorsqu’il apprend que son fils a Ă©tĂ© enlevĂ© ? 7. Quelles sont les solutions trouvĂ©es par GĂ©ronte ? Sont-elles rĂ©alisables ? 8. Quelle phrase GĂ©ronte rĂ©pĂšte-t-il ? Quel sentiment cette phrase rĂ©vĂšle-t-elle ? Quel effet produit cette phrase ? 9. À quel moment le rythme s’accĂ©lĂšre-t-il ? Comment sont alors les rĂ©pliques ? 10. De quel dĂ©faut GĂ©ronte est-il le parfait exemple ? Trouvez trois exemples de ce dĂ©faut qui provoque le rire. La peine des galĂšres Ă©tait une condamnation pĂ©nale surtout pratiquĂ©e en France sous l'Ancien RĂ©gime et qui consistait Ă  envoyer les forçats comme rameurs sur les galĂšres. Source WikipĂ©dia Réécriture Réécrivez cette phrase Ă  la forme affirmative N'y a-t-il personne qui puisse me dire oĂč est le seigneur GĂ©ronte ? » RĂ©digez Un ami vous demande de lui prĂȘter un peu d’argent. Comme vous n’avez pas envie de le faire, mais que vous ne voulez pas non plus avoir l’air de refuser, inventez comme GĂ©ronte toutes sortes d’excuses. RĂ©digez donc un dialogue en respectant les rĂšgles de construction du dialogue théùtral nom des personnages, didascalies, etc.. Le vocabulaire du théùtre ComplĂ©tez avec les mots suivants rĂ©pliques », didascalies», scĂšnes », piĂšce », apartĂ© », actes ». Une ... de théùtre est divisĂ©e en ... , qui sont eux-mĂȘmes divisĂ©s en ... . Les ... sont dites par les personnages. Des phrases indiquent comment ils parlent ou ce qu’ils font ce sont des ... . Parfois, un personnage se parle Ă  lui-mĂȘme c’est un ... . Partager À voir Ă©galement Petite biographie de MoliĂšre Le MĂ©decin volant de MoliĂšre scĂšne IV Le Bourgeois gentilhomme de MoliĂšre, Acte II scĂšne 4 extrait L'Avare de MoliĂšre, Acte I scĂšne 3
Celui qui a commencĂ© en vous cette bonne Ɠuvre la rendra parfaite pour le jour de JĂ©sus-Christ.» Philippiens‬ ‭1:6‬ ‭ - PoĂšmes chrĂ©tiens - Journal ChrĂ©tien

Portrait de Victor Hugo Victor Hugo et Louis NapolĂ©on Bonaparte En fĂ©vrier 1848, quand Ă©clate la rĂ©volution qui chasse Louis-Philippe, dernier roi des Français, Victor Hugo est plongĂ© dans la rĂ©daction du roman qui deviendra bien plus tard Les MisĂ©rables. Lamartine est le grand homme des journĂ©es de fĂ©vrier ; Victor Hugo, mĂȘme s’il soutient et encourage son ami, semble un peu sur la rĂ©serve. Il est Ă©lu en juin, lors d’élections complĂ©mentaires, Ă  l’AssemblĂ©e constituante, en mĂȘme temps qu’un certain Louis NapolĂ©on Bonaparte, filleul et neveu prĂ©sumĂ© de NapolĂ©on Ier, qui ne vient pas siĂ©ger. Victor Hugo, lui, non seulement vient siĂ©ger, mais doit affronter tout de suite la plus grave crise du nouveau rĂ©gime, l’un des Ă©pisodes les plus tragiques du XIXe siĂšcle la grande insurrection populaire de juin 1848. Il est envoyĂ© sur les barricades pour parlementer avec les ouvriers qui se sont soulevĂ©s en masse contre la suppression des ateliers nationaux leur garantissant un travail. La DeuxiĂšme RĂ©publique dĂ©bordĂ©e confie assez vite les pleins pouvoirs Ă  son ministre de la guerre, le gĂ©nĂ©ral Cavaignac, qui reprend en mains la situation au prix d’une rĂ©pression particuliĂšrement fĂ©roce. Pour les Ă©lections prĂ©sidentielles prĂ©vues Ă  la fin de l’annĂ©e, Lamartine a dĂšs lors perdu tout son crĂ©dit au profit de Cavaignac – que Victor Hugo n’apprĂ©cie pas davantage que ses mĂ©thodes. C’est la raison pour laquelle, un an aprĂšs avoir plaidĂ© pour autoriser la rentrĂ©e en France des membres de la famille Bonaparte, il apporte son soutien, appuyĂ© par son journal L’ÉvĂ©nement, Ă  la candidature de Louis NapolĂ©on, lequel se prĂ©sente avec des idĂ©es progressistes et libĂ©rales. Le triomphe de ce dernier est Ă  vrai dire inattendu il est Ă©lu en dĂ©cembre pour quatre ans prĂ©sident de la RĂ©publique française avec plus de 74 % des suffrages exprimĂ©s, et prĂȘte aussitĂŽt serment Ă  la Constitution devant l’AssemblĂ©e. Les trois annĂ©es qui vont suivre sont marquĂ©es par un double mouvement d’une part, un durcissement de la politique gouvernementale qui renonce Ă  tous les articles de son programme social pour devenir franchement rĂ©actionnaire, d’autre part le lent et rĂ©gulier glissement de Victor Hugo de la droite qui l’avait Ă©lu vers la gauche qui va plus ou moins bien l’accueillir. Bien sĂ»r, il n’est pas passĂ© Ă  l’opposition par dĂ©pit de n’avoir pas Ă©tĂ© nommĂ© ministre par Louis-NapolĂ©on Bonaparte, mais c’est la calomnie que l’on a trĂšs vite fait courir sur son compte pour caricaturer ce changement de front. Le coup d’État du 2 dĂ©cembre 1851AprĂšs avoir rognĂ© toutes les libertĂ©s mais Ă©chouĂ© Ă  rĂ©former la Constitution pour se maintenir lĂ©galement au pouvoir, Louis NapolĂ©on Bonaparte renverse ce qui restait de la DeuxiĂšme RĂ©publique lors du coup d’État du 2 dĂ©cembre 1851. Victor Hugo prend la tĂȘte de l’opposition et entre dans la clandestinitĂ©. Sa tĂȘte mise Ă  prix, il se rĂ©sout Ă  fuir quand il comprend que le peuple, toujours irritĂ© par la rĂ©pression de juin 1848, ne prendra pas la dĂ©fense de la RĂ©publique. Il gagne la Belgique peu de temps avant son expulsion officielle du territoire français, pĂȘle-mĂȘle avec une soixantaine d’autres dĂ©putĂ©s de l’opposition. Pendant ce temps, plus de vingt mille opposants sont jugĂ©s de maniĂšre expĂ©ditive, emprisonnĂ©s et ChĂątiments 1853 aux ChĂątiments 1870 Victor Hugo arrive en exil rĂ©vulsĂ© par ce qu’il a vu. Il commence avec une Ă©nergie dĂ©cuplĂ©e par la colĂšre une lutte qui va durer vingt ans contre le nouveau dictateur. Son tĂ©moignage prend tout d’abord la forme d’une dĂ©position en prose devant l’histoire. Mais il y a tellement de choses Ă  dire qu’il finit par laisser de cĂŽtĂ© cet Ă©norme chantier ; il le bouclera un quart de siĂšcle plus tard Histoire d’un crime. Il se consacre alors Ă  un pamphlet plus vif et plus incisif NapolĂ©on le Petit. Il l’expĂ©die en un mois et doit aussitĂŽt quitter la Belgique, dont l’accueil pourtant mitigĂ© restait subordonnĂ© Ă  son silence. ArrivĂ© Ă  Jersey, petite Ăźle anglo-normande dont le climat et la beautĂ© l’apaisent, il ne renonce pas pour autant Ă  la lutte. NapolĂ©on le Petit, publiĂ© Ă  Bruxelles, remporte un assez joli succĂšs Ă  son insu il ne touche Ă  peu prĂšs aucun droit sur cette Ɠuvre militante, naturellement interdite en France, mais Louis NapolĂ©on Bonaparte est Ă  la veille de se proclamer empereur. Le 18 novembre 1852, Victor Hugo Ă©crit Ă  Hetzel, qui lui sert d’agent littĂ©raire avant l’heure Je fais en ce moment un volume de vers qui sera le pendant naturel et nĂ©cessaire de NapolĂ©on le Petit. Ce volume sera intitulĂ© Les Vengeresses. Il contiendra de tout, des choses qu’on pourra dire, et des choses qu’on pourra chanter. C’est un nouveau caustique que je crois nĂ©cessaire d’appliquer sur Louis Bonaparte. Il est cuit d’un cĂŽtĂ©, le moment me paraĂźt venu de retourner l’empereur sur le gril. » L’image est violente, mais pas davantage que le contenu. À Hetzel qui s’en inquiĂ©tait, Victor Hugo rĂ©pond le 6 fĂ©vrier 1853 par des rĂ©fĂ©rences bibliques qui se retrouveront, comme les deux grands modĂšles Tacite et JuvĂ©nal, dans le recueil JĂ©rĂ©mie, David et IsaĂŻe sont violents. Ce qui n’empĂȘche pas tous ces punisseurs d’ĂȘtre forts. Être violent, qu’importe ? ĂȘtre vrai, tout est lĂ . Laissons donc lĂ  les vieilles maximes, et prenons-en notre parti. Oui, le droit, le bon sens, l’honneur et la vĂ©ritĂ© ont raison d’ĂȘtre indignĂ©s, et ce qu’on appelle leur violence n’est que leur justice. JĂ©sus Ă©tait violent ; il prenait une verge et chassait les vendeurs, et il frappait de toutes ses forces, dit saint Chrysostome. Vous qui ĂȘtes l’esprit et le courage mĂȘme, abandonnez aux faibles ces sentiments contre les forts. Quant Ă  moi, je n’en tiens nul compte et je vais mon chemin, et comme JĂ©sus, je frappe de toutes mes forces. est violent. Ce livre-ci sera violent. Ma poĂ©sie est honnĂȘte, mais pas modĂ©rĂ©e. J’ajoute que ce n’est pas avec de petits coups qu’on agit sur les masses. J’effaroucherai le bourgeois peut-ĂȘtre, qu’est-ce que cela me fait si je rĂ©veille le peuple ? »Il effaroucha aussi les Ă©diteurs, qui se dĂ©robaient tous les uns aprĂšs les autres. Il est vrai que pour Ă©viter de nouveaux NapolĂ©on le Petit, la Belgique avait fait passer en dĂ©cembre 1852 une loi dite Faider, poursuivant quiconque se serait rendu coupable d’offenses envers la personne des souverains Ă©trangers ». Le poĂšme À propos de la loi Faider » fera consĂ©quemment du lion belge soi-disant autonome un petit caniche Ă  la solde du nouvel empire. Les deux Ă©ditions du livre l’une intĂ©grale, l’autre censurĂ©e pour satisfaire Ă  la loi seront finalement quand mĂȘme publiĂ©es Ă  Bruxelles, mais au prix de tractations longues et complexes. Je fais en ce moment une Ɠuvre de titan », rĂ©sume Victor Hugo dans une lettre Ă  Louise Colet le 28 juin 1853, ce n’est pas d’écrire un livre contre un homme, c’est de le publier ». Il avait aprĂšs quelques hĂ©sitations trouvĂ© son titre ChĂątiments, sans article Ce titre est menaçant et simple, c’est-Ă -dire beau ». Les deux Ă©ditions paraissent Ă  Bruxelles Ă  la fin du mois de novembre 1853 ; celle qui est censurĂ©e, donc officielle, porte bien l’indication Bruxelles » ; l’autre, complĂšte mais officieuse, GenĂšve et New York ». Elle est toute petite pour pouvoir circuler en contrebande, mais ne renoue pas avec le succĂšs de NapolĂ©on le Petit la rĂ©pression policiĂšre est mieux organisĂ©e, la guerre de CrimĂ©e s’annonce, l’empire s’est installĂ©, les esprits sont du siĂšge de ParisIl faudra attendre la chute de l’empire dans le dĂ©sastre de Sedan 2 septembre 1870, pour que ce recueil, dix-sept ans aprĂšs sa sortie en contrebande, remporte un immense succĂšs. La premiĂšre Ă©dition française est publiĂ©e par Hetzel le 20 octobre 1870, alors que Paris est assiĂ©gĂ©e par les Prussiens. Au format approximatif d’un livre de poche d’aujourd’hui, elle est deux fois plus grande que l’originale et contient cinq nouveaux poĂšmes ; un beau frontispice de Daumier y est ajoutĂ© aprĂšs quelques retirages. Le titre a lui aussi changĂ© c’est maintenant Les ChĂątiments, avec article dĂ©fini, comme Les Tragiques d’Agrippa d’AubignĂ© qui furent un de ses modĂšles, histoire aussi de bien montrer que le pamphlet interdit est appelĂ© Ă  devenir une rĂ©fĂ©rence commune, une affaire d’état. Et, de fait, le succĂšs est fulgurant les Ă©ditions s’épuisent Ă  toute vitesse cinq mille exemplaires vendus les deux premiers jours, les retirages se succĂšdent, les lectures publiques se multiplient. Victor Hugo offre Ă  peu prĂšs tous ses droits d’auteur, qui permettront notamment d’acheter
 des canons pour dĂ©fendre Paris. Le 27 novembre, il jette dans son carnet ces phrases extraordinaires On a renoncĂ© Ă  me demander l’autorisation de dire mes Ɠuvres sur les théùtres. On les dit partout sans me demander la permission. On a raison. Ce que j’écris n’est pas Ă  moi. Je suis une chose publique. » Les ChĂątiments de 1870 seront le recueil de la TroisiĂšme RĂ©publique naissante – et durable, et feront beaucoup pour la gloire populaire de leur auteur. La belle premiĂšre Ă©dition illustrĂ©e par ThĂ©ophile Schuler, en 1872, en est l’une des premiĂšres ChĂątiments sont trĂšs diffĂ©rents des recueils publiĂ©s par Victor Hugo avant l’exil. Il suffit de regarder leur table des matiĂšres pour en prendre la mesure ce n’est plus une simple succession de poĂšmes numĂ©rotĂ©s, mais une vĂ©ritable composition architecturale. Ils commencent par la nuit Nox », en latin du coup d’État pour aller vers la lumiĂšre Lux », en latin de la RĂ©publique Ă  venir, en passant par sept livres aux titres distinctifs. Les six premiers se contentent d’égrener sur le mode ironique les dĂ©clarations de l’Empire, Ă©noncĂ©s minimaux d’une langue de bois vieille comme le monde, et toujours d’actualitĂ© la sociĂ©tĂ© est sauvĂ©e », l’ordre est rĂ©tabli », la famille est restaurĂ©e », la religion est glorifiĂ©e », l’autoritĂ© est sacrĂ©e », la stabilitĂ© est assurĂ©e ». Le septiĂšme livre change de registre avec un titre qui est un jeu de mots prophĂ©tique Les sauveurs se sauveront ». Ceux qui prĂ©tendent avoir sauvĂ© la sociĂ©tĂ© finiront par prendre la fuite, et c’est ainsi qu’ils sauveront vraiment la sociĂ©tĂ©. Cette maniĂšre de retour au premier livre suggĂšre une structure cyclique marquĂ©e par le ressassement, le piĂ©tinement de l’histoire, mais elle est tout de mĂȘme sous-tendue par l’axe principal, pas toujours immĂ©diatement visible, qui va de la nuit Ă  la lumiĂšre. Au cƓur de ce mouvement se trouve L’Expiation », composĂ©e Ă  Jersey Ă  la fin du mois de novembre 1852. Avec prĂšs de quatre cents vers, c’est le plus ample poĂšme du recueil, dont il redouble en quelque sorte le titre. Son sujet gĂ©nĂ©ral, comme souvent dans ChĂątiments, se trouvait dans NapolĂ©on le Petit I, 6 [
] le 18 Brumaire est un crime dont le Deux DĂ©cembre a Ă©largi la tache sur la mĂ©moire de NapolĂ©on. » Autrement dit, la punition, le chĂątiment de NapolĂ©on Ier pour avoir fait son coup d’État du 18 Brumaire, ce n’est ni la retraite de Russie racontĂ©e dans la premiĂšre partie du poĂšme, ni la dĂ©faite racontĂ©e dans la deuxiĂšme Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine ! », ni l’exil Ă  Sainte-HĂ©lĂšne qui est l’objet de la troisiĂšme partie, c’est le Deux DĂ©cembre de son neveu prĂ©sumĂ©. La derniĂšre partie du poĂšme, la moins connue aujourd’hui, forme une petite Ă©popĂ©e burlesque qui rĂ©pond sur le mode de la parodie Ă  la vĂ©ritable Ă©popĂ©e du vrai NapolĂ©on. La grande Ă©popĂ©e, appelĂ©e Ă  un si riche avenir dans l’Ɠuvre de Victor Hugo La LĂ©gende des siĂšcles, naĂźt ainsi dans ChĂątiments au revers de la satire. Cette expiation est aussi celle de Victor Hugo lui-mĂȘme au moins depuis l’ode À la colonne de la place VendĂŽme » de 1827, le culte qu’il a longtemps rendu Ă  NapolĂ©on Ier n’est-il pas en partie responsable de l’arrivĂ©e au pouvoir de NapolĂ©on III ? Le premier recueil de l’exil permet en tout cas de suivre la conquĂȘte ou la reconquĂȘte de sa propre parole poĂ©tique. Il commence par porter la voix anonyme de tous les proscrits qu’il reprĂ©sente dĂ©sormais pour finir par parler en son nom. C’est le trajet qui mĂšne du premier poĂšme sans titre Le banni, debout sur la grĂšve
 » aux derniĂšres paroles Ultima Verba » qui terminent le septiĂšme livre S’il en demeure dix, je serai le dixiĂšme ; / Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-lĂ  ! »

Enpoursuivant notre travail dans ce Chapitre GĂ©nĂ©ral, faisons nĂŽtres les paroles de Paul : “ Celui qui a commencĂ© en moi cette bonne Ɠuvre la poursuivra jusqu’à la fin.” Joseph Ellul, OP Vous pourriez aussi ĂȘtre intĂ©ressĂ©s par 20/07/2022 4Ăšme jour – ChapĂźtre GĂ©nĂ©ral de DĂ©finiteurs 23/07/2022 7Ăšme jour – ChapĂźtre GĂ©nĂ©ral de

La mort n’est pas la fin. Elle met seulement un terme Ă  ce qui a commencĂ© et Ă  ce qui a vĂ©cu. Mais la vie se poursuit Ă  travers ce qui reste et continue Ă  exister. Lorsque la Camarde vient frapper Ă  la porte de celui dont l’heure est venue, le trĂ©pas emporte certes extinction de la personnalitĂ© juridique. Le dĂ©funt laisse nĂ©anmoins derriĂšre lui un patrimoine, sans maĂźtre, qui a vocation Ă  ĂȘtre immĂ©diatement transmis Ă  ceux qui lui survivent. Cette transmission du patrimoine qui intervient concomitamment au moment du dĂ©cĂšs est exprimĂ©e par l’adage hĂ©ritĂ© de l’ancien droit le mort saisit le vif par son hoir le plus proche ». Ce principe procĂšde de l’idĂ©e que la personne du dĂ©funt survit Ă  travers ses successeurs – hĂ©ritiers et lĂ©gataires – lesquels ont vocation Ă  recueillir l’ensemble de ses biens, mais Ă©galement la totalitĂ© de ses dettes. Parce que l’ouverture d’une succession s’accompagne d’enjeux, en particulier financiers, souvent importants, elle est de nature Ă  plonger la famille dans une crise qui sera parfois profonde, les successeurs se disputant le patrimoine du dĂ©funt. Le droit ne peut bien Ă©videmment pas rester indiffĂ©rent Ă  cette situation qui menace la paix sociale et dont l’Histoire a montrĂ© qu’elle pouvait conduire Ă  l’effondrement de royaumes entiers. La succession de Charlemagne a profondĂ©ment marquĂ© l’Histoire de France. Bien que les hĂ©ritiers soient immĂ©diatement saisis Ă  la mort du dĂ©funt, ce qui, concrĂštement, signifie qu’ils entrent en possession de son patrimoine sans pĂ©riode intercalaire, la transmission qui s’opĂšre n’échappe pas Ă  l’emprise du droit. À cet Ă©gard, les rĂšgles qui connaissent de la transmission Ă  cause de mort forment ce que l’on appelle le droit des successions. Il ressort de ce corpus normatif que la transmission par voie successorale peut ĂȘtre rĂ©glĂ©e Soit par l’effet de la loi On parle de succession ab intestat, ce qui signifie qui littĂ©ralement sans testament» Dans cette hypothĂšse, c’est donc la loi qui dĂ©signe les hĂ©ritiers et dĂ©termine la part du patrimoine du de cujus celui de la succession duquel il s’agit qui leur revient Soit par l’effet de la volontĂ© On parle ici de transmission par voie testamentaire, car rĂ©sultant de l’établissement d’un acte appelĂ© testament. Dans cette hypothĂšse, c’est le de cujus qui dĂ©signe les personnes appelĂ©es Ă  hĂ©riter lĂ©gataires et qui dĂ©termine les biens ou la portion de biens legs qu’il leur entend leur lĂ©guer. Que la transmission Ă  cause de mort s’opĂšre par l’effet de la loi ou par l’effet d’un testament, elle requiert, dans les deux cas, et au prĂ©alable, l’ouverture de la succession du dĂ©funt. Une fois la succession ouverte, seules pourront ĂȘtre appelĂ©es les personnes qui justifient des qualitĂ©s requises pour hĂ©riter. En effet, pour succĂ©der au de cujus, deux conditions cumulatives doivent ĂȘtre remplies D’une part, l’hĂ©ritier doit exister au jour de l’ouverture de la succession D’autre part, l’hĂ©ritier ne doit pas ĂȘtre frappĂ© d’une cause indignitĂ© successorale Nous nous focaliserons ici sur la seconde condition. Si l’aptitude Ă  hĂ©riter est indĂ©pendante de la volontĂ© de celui auquel elle est reconnue, il est en revanche certains agissements qui sont incompatibles avec la qualitĂ© d’hĂ©ritier. Certains comportements moralement rĂ©prĂ©hensibles, sinon dĂ©lictueux, dont a fait montre l’hĂ©ritier envers le de cujus sont, en effet, de nature Ă  le priver de sa vocation successorale. Ces comportements tombent sous le coup de ce que l’on appelle l’indignitĂ©. ==> Notion EnvisagĂ©e aux articles 726 Ă  729-1 du Code civil, l’indignitĂ© successorale est classiquement dĂ©finie comme la dĂ©chĂ©ance du droit de succĂ©der au dĂ©funt Ă  raison d’atteintes graves portĂ©es Ă  son encontre. L’indignitĂ© produit sensiblement les mĂȘmes effets qu’une exhĂ©rĂ©dation, Ă  deux nuances prĂšs. D’une part, l’indignitĂ© successorale se produit sous l’effet de la loi, alors que l’exhĂ©rĂ©dation ordinaire rĂ©sulte de la volontĂ© du de cujus. D’autre part, alors que l’indignitĂ© successorale est susceptible de priver l’hĂ©ritier de sa part rĂ©servataire, lorsqu’elle est le fait du de cujus, l’exhĂ©rĂ©dation ne pourra se limiter qu’à la quotitĂ© disponible. Pour ces deux raisons, l’indignitĂ© successorale ne se confond pas avec l’exhĂ©rĂ©dation. NĂ©anmoins, depuis l’entrĂ©e en vigueur de la loi n°2001-1135 du 3 dĂ©cembre 2001, il apparaĂźt que les deux institutions se sont rapprochĂ©es. En effet, l’indignitĂ© n’est plus, comme sous l’empire du droit en vigueur, un effet lĂ©gal strictement attachĂ© Ă  une conduite incriminĂ©e, qu’aucune volontĂ© contraire ne saurait Ă©carter. DĂ©sormais, l’indignitĂ© peut ĂȘtre neutralisĂ©e par le pardon accordĂ© Ă  l’indigne, soit par le de cujus lui-mĂȘme, soit par ses cohĂ©ritiers. ==> Nature S’agissant de la nature de l’indignitĂ© successorale, la doctrine est partagĂ©e entre deux approches PremiĂšre approche l’assimilation de l’indignitĂ© Ă  une incapacitĂ© D’aucuns soutiennent que l’indignitĂ© s’apparenterait Ă  une incapacitĂ© de jouissance, celle-ci produisant finalement les mĂȘmes effets celui qui est reconnu indigne est inapte Ă  recueillir le patrimoine du de cujus. À cette analyse, il est objectĂ© notamment qu’une incapacitĂ© serait toujours prononcĂ©e pour des raisons indĂ©pendantes du mĂ©rite ou du dĂ©mĂ©rite de la personne»[4]. Au surplus, les incapacitĂ©s auraient une portĂ©e gĂ©nĂ©rale. Or l’indignitĂ© ne frappe l’indigne que pour la succession de la personne envers laquelle il s’est mal comportĂ©. Ainsi que l’observe nĂ©anmoins Michel Grimaldi, il existe des incapacitĂ©s relatives qui, prĂ©cisĂ©ment, ne concernent que les rapports entre deux personnes dĂ©terminĂ©es»[5]. Tel est notamment le cas du mĂ©decin qui est frappĂ© d’une incapacitĂ© de jouissance spĂ©ciale quant Ă  recevoir une libĂ©ralitĂ© Ă©manant de son patient 909 C. civ.. Il en va de mĂȘme pour le tuteur auquel il est fait interdiction recevoir une libĂ©ralitĂ© provenant du mineur dont il assurait la reprĂ©sentation 907 C. civ.. Seconde approche l’assimilation de l’indignitĂ© Ă  une peine privĂ©e La doctrine majoritaire assimile l’indignitĂ© successorale Ă  une peine privĂ©e, car elle jouerait le rĂŽle de sanction. Dans un arrĂȘt du 18 dĂ©cembre 1984, la Cour de cassation a statuĂ© en ce sens, en qualifiant expressĂ©ment l’indignitĂ© de peine civile de nature personnelle et d’interprĂ©tation stricte». Elle en dĂ©duit qu’elle ne peut ĂȘtre Ă©tendue au-delĂ  des textes qui l’instituent » 1Ăšre civ. 18 dĂ©c. 1984, n° Selon que l’on assimile l’indignitĂ© successorale Ă  une incapacitĂ© ou Ă  une peine privĂ©e, elle ne sera pas soumise au mĂȘme principe. Si l’indignitĂ© s’analyse en une incapacitĂ©, alors elle ne peut frapper que les personnes expressĂ©ment visĂ©es par la loi. Rien ne ferait en revanche obstacle Ă  ce que les juges puissent se livrer Ă  une interprĂ©tation extensive des textes aux fins d’appliquer l’indignitĂ© Ă  des cas non expressĂ©ment prĂ©vus par la loi. Si l’indignitĂ© est assimilĂ©e Ă  une peine privĂ©e, elle obĂ©it alors au principe de lĂ©galitĂ© des dĂ©lits et des peines, ce qui signifie qu’elle ne peut jouer que pour les cas expressĂ©ment visĂ©s par un texte. À l’examen, c’est plutĂŽt la seconde approche qui semble avoir Ă©tĂ© adoptĂ©e par la jurisprudence, Cass. 1Ăšre civ. 18 dĂ©c. 1984, n° Elle doit donc ĂȘtre apprĂ©hendĂ©e comme une peine privĂ©e. ==> Domaine Le domaine de l’indignitĂ© successoral est cantonnĂ© aux seules successions ab intestat, soit Ă  celles qui s’opĂšrent en dehors de tout testament. L’indignitĂ© ne joue pas Dans le cadre des libĂ©ralitĂ©s Pour mĂ©moire, les libĂ©ralitĂ©s recouvrent les donations et les testaments, soit les actes Ă  titre gratuit qui procĂšdent de la volontĂ© du disposant Pour ces actes, en cas de mauvaise conduite du bĂ©nĂ©ficiaire envers leur auteur, la sanction est toute autre. Il s’agit, en effet, de la rĂ©vocation pour cause d’ingratitude. En soi, l’ingratitude produit les mĂȘmes effets que l’indignitĂ© successorale. Elle s’en distingue toutefois en ce qu’elle sanctionne des agissements moins graves. Aussi, les cas d’ingratitude et d’indignitĂ© ne coĂŻncident pas totalement Dans le cadre des avantages matrimoniaux L’article 1527 du Code civil dĂ©finit les avantages matrimoniaux comme ceux que l’un ou l’autre des Ă©poux peut retirer des clauses d’une communautĂ© conventionnelle, ainsi que ceux qui peuvent rĂ©sulter de la confusion du mobilier ou des dettes». Il s’agit, autrement dit, de tout profit procurĂ© Ă  l’un des Ă©poux rĂ©sultant des rĂšgles qui prĂ©sident au fonctionnement du rĂ©gime matrimonial. Les avantages matrimoniaux prĂ©sentent la particularitĂ© d’échapper au rĂ©gime des libĂ©ralitĂ©s ; ils leur sont Ă©trangers. Est-ce Ă  dire qu’ils sont susceptibles de relever du domaine de l’indignitĂ©, puisque ne pouvant donc pas ĂȘtre rĂ©voquĂ©s pour cause d’ingratitude ? Dans un arrĂȘt remarquĂ© du 7 avril 1998, la Cour de cassation a rĂ©pondu par la nĂ©gative. Dans cette dĂ©cision, elle a estimĂ© que l’indignitĂ© successorale Ă©tait insusceptible de sanctionner le conjoint condamnĂ© Ă  une peine de 10 ans de rĂ©clusion criminelle pour avoir mortellement frappĂ© son Ă©pouse 1Ăšre civ., 7 avr. 1998, n° La position prise par la Cour de cassation est sĂ©vĂšre. Aussi, marque-t-elle sa volontĂ© de faire une application stricte des textes et de circonscrire le domaine de l’indignitĂ© aux seules successions ab intestat. ==> RĂ©forme Le rĂ©gime de l’indignitĂ© successorale a Ă©tĂ© profondĂ©ment rĂ©formĂ© par la loi 2001-1135 du 3 dĂ©cembre 2001 relative aux droits du conjoint survivant et des enfants adultĂ©rins et modernisant diverses dispositions de droit successoral. Il Ă©tait notamment reprochĂ© aux rĂšgles antĂ©rieures d’ĂȘtre trop Ă©troites, trop rigides et quelquefois injustes. La loi du 3 dĂ©cembre 2001 a tenu compte des critiques, en crĂ©ant de nouveaux cas d’indignitĂ© successorale, dont la plupart sont facultatifs pour le juge, afin d’apporter de la souplesse dans un dispositif. Le texte met fin, par ailleurs, Ă  l’injustice dont Ă©taient victimes les enfants de l’indigne ceux-ci, qui n’ont commis aucune faute, peuvent dĂ©sormais reprĂ©senter leur auteur dans la succession dont il est exclu art. 729-1 C. civ.. Bien qu’en rĂšgle gĂ©nĂ©rale on ne puisse reprĂ©senter que des personnes mortes, cette reprĂ©sentation peut avoir lieu du vivant mĂȘme de l’indigne. L’apprĂ©hension de l’indignitĂ© successorale suppose d’envisager ses causes, aprĂšs quoi il conviendra de se focaliser sur ses effets. I Les causes d’indignitĂ© successorale Les rĂ©dacteurs du Code civil n’avaient envisagĂ© que trois causes d’indignitĂ© successorale Avoir Ă©tĂ© condamnĂ©e pour meurtre ou tentative de meurtre Ă  l’endroit du dĂ©funt Avoir portĂ© contre le dĂ©funt une accusation capitale jugĂ©e calomnieuse, soit avoir cherchĂ© Ă  le faire condamner Ă  mort en l’accusant d’un crime qu’il n’avait pas commis Avoir Ă©tĂ© instruit du meurtre du dĂ©funt et ne l’avoir pas dĂ©noncĂ© aux autoritĂ©s judiciaires Lors des travaux parlementaires dont est issue la loi du 3 dĂ©cembre 2001, il est apparu que les cas d’indignitĂ© successorale prĂ©vus par le Code civil Ă©taient pour le moins Ă©troits, sinon dĂ©suets. Aussi, a-t-il Ă©tĂ© jugĂ© nĂ©cessaire de les revoir, ce qui a conduit, non seulement Ă  les Ă©largir, mais encore Ă  les rĂ©partir en deux catĂ©gories Les cas d’indignitĂ© de plein droit Les cas d’indignitĂ© facultative Tandis que les premiers jouent automatiquement en cas de condamnation pĂ©nale de l’hĂ©ritier prĂ©somptif, les seconds requiĂšrent l’intervention du juge civile qui devra se prononcer sur leur bien-fondĂ©. A Les cas d’indignitĂ© de plein droit L’article 726 du Code civil prĂ©voit deux cas d’indignitĂ© de plein droit Premier cas Il s’agit de la condamnation comme auteur ou complice, Ă  une peine criminelle de celui qui a volontairement donnĂ© ou tentĂ© de donner la mort au dĂ©funt. Ce cas d’indignitĂ© vise indistinctement le meurtre 221-1 et 221-4 C. pĂ©n., l’assassinat art. 221-3 C. pĂ©n., l’empoisonnement art. 221-5 C. pĂ©n.. Second cas Il s’agit de la condamnation comme auteur ou complice, Ă  une peine criminelle de celui qui a volontairement portĂ© des coups ou commis des violences ou voies de fait ayant entraĂźnĂ© la mort du dĂ©funt sans intention de la donner. Ce cas d’indignitĂ© recouvre toutes les infractions sanctionnant les atteintes portĂ©es Ă  l’intĂ©gritĂ© physique du de cujus et qui ont conduit Ă  son dĂ©cĂšs, sans pour autant que l’auteur de l’infraction ou son complice aient Ă©tĂ© animĂ©s d’une intention homicide. Plusieurs enseignements peuvent ĂȘtre retirĂ©s des cas d’indignitĂ© de plein droit visĂ©s par l’article 726 du Code civil. Tout d’abord, seule une condamnation Ă  une peine criminelle est constitutive d’une cause d’indignitĂ© de plein droit. Par peine criminelle, il faut entendre une condamnation pĂ©nale supĂ©rieure Ă  10 ans de rĂ©clusion. Ensuite, il peut ĂȘtre observĂ© que, dĂ©sormais, le complice de l’auteur du crime est Ă©galement susceptible d’ĂȘtre frappĂ©e par l’indignitĂ© successorale, ce qui n’était pas le cas sous l’empire du droit antĂ©rieur Enfin, il n’est pas nĂ©cessaire que celui qui a portĂ© atteinte Ă  la vie du dĂ©funt, Ă  tout le moins qui y a concouru volontairement, soit animĂ© de la volontĂ© de tuer, pour encourir l’indignitĂ© successorale. Il s’agit lĂ  d’une nouveautĂ© introduite par la loi du 3 dĂ©cembre 2001, le lĂ©gislateur ayant estimĂ© qu’absence d’intention homicide n’excusait pas l’hĂ©ritier qui, par ses agissements, porte la responsabilitĂ© de la mort du de cujus. B Les cas d’indignitĂ© facultative L’article 727 du Code civil prĂ©voit six cas d’indignitĂ© successorale Premier cas Il s’agit de la condamnation comme auteur ou complice, Ă  une peine correctionnelle, de celui qui a volontairement donnĂ© ou tentĂ© de donner la mort au dĂ©funt. Sont ici visĂ©es les mĂȘmes infractions qu’au 1e de l’article 726 du Code civil, soit le meurtre, l’assassinat et l’empoisonnement. La seule diffĂ©rence, c’est que l’auteur ou le complice de l’infraction a Ă©tĂ© condamnĂ©, non pas Ă  une peine criminelle, mais Ă  une peine correctionnelle. Par peine correctionnelle, il faut entendre une peine d’emprisonnement qui n’excĂšde pas dix ans. Parce que la peine prononcĂ©e Ă  son encontre est moins lourde, le lĂ©gislateur a estimĂ© que l’indignitĂ© devait, pour cette situation, n’ĂȘtre que facultative. Le dernier alinĂ©a du texte prĂ©cise nĂ©anmoins que peuvent Ă©galement ĂȘtre dĂ©clarĂ©s indignes de succĂ©der ceux qui ont commis les actes mentionnĂ©s aux 1° et 2° et Ă  l’égard desquels, en raison de leur dĂ©cĂšs, l’action publique n’a pas pu ĂȘtre exercĂ©e ou s’est Ă©teinte. » Autrement dit, lorsque l’action publique n’a pas pu ĂȘtre mise en mouvement pour quelque raison que ce soit, l’indignitĂ© successorale pourra malgrĂ© tout ĂȘtre prononcĂ©e par un juge. L’objectif recherchĂ© par cette rĂšgle est d’empĂȘcher la famille de l’auteur ou du complice de l’infraction ne puisse hĂ©riter du patrimoine de la victime. DeuxiĂšme cas Il s’agit de la condamnation comme auteur ou complice, Ă  une peine correctionnelle de celui qui a volontairement commis des violences ayant entraĂźnĂ© la mort du dĂ©funt sans intention de la donner. Ce cas d’indignitĂ© participe de la mĂȘme logique que le prĂ©cĂ©dent, en ce que les infractions visĂ©es sont exactement les mĂȘmes que celles Ă©noncĂ©es au 2e de l’article 726 du Code civil. La peine prononcĂ©e prĂ©sente nĂ©anmoins un caractĂšre correctionnel, de sorte que l’indignitĂ© encourue ne joue plus de plein droit ; elle est facultative. Par ailleurs, l’absence de mise en mouvement de l’action publique est ici aussi sans incidence sur le risque encouru par l’auteur ou le complice de l’infraction d’ĂȘtre frappĂ© d’une indignitĂ© successorale. Le dernier alinĂ©a du texte est Ă©galement applicable Ă  cette cause d’indignitĂ© facultative TroisiĂšme cas Il s’agit de la condamnation comme auteur ou complice, Ă  une peine criminelle ou correctionnelle de celui qui a commis des tortures et actes de barbarie, des violences volontaires, un viol ou une agression sexuelle envers le dĂ©funt. Ce cas d’indignitĂ© facultative a Ă©tĂ© introduit par la loi n° 2020-936 du 30 juillet 2020 visant Ă  protĂ©ger les victimes de violences conjugales. Cet ajout est motivĂ© par la volontĂ© du lĂ©gislateur de rĂ©primer plus sĂ©vĂšrement les auteurs de violences conjugales. Il est parti du constat que si la loi permettait de dĂ©clarer l’indignitĂ© successorale en cas de faux tĂ©moignage et de dĂ©nonciation calomnieuse contre le dĂ©funt, tel n’était pas le cas pour les violences sexuelles ou physiques dĂšs lors qu’elles n’ont pas Ă©tĂ© mortelles. Il y avait lĂ , selon les parlementaires, un problĂšme d’échelle de valeurs qu’il fallait corriger. Pour cette raison, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de crĂ©er un nouveau cas d’indignitĂ© successorale pour celui qui a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  une peine criminelle pour avoir commis des violences volontaires ou un viol sur le dĂ©funt. Le mari violent ne peut dĂ©sormais donc plus hĂ©riter de son Ă©pouse si celle-ci dĂ©cĂšde avant lui. Sur ce point, la commission des lois a souhaitĂ© viser, en plus des violences et du viol, les actes de torture et de barbarie et les agressions sexuelles, et prĂ©voir que l’indignitĂ© pourrait ĂȘtre prononcĂ©e mĂȘme si le conjoint a seulement Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  une peine correctionnelle. QuatriĂšme cas Il s’agit de la condamnation de celui qui est Ă  l’origine d’un tĂ©moignage mensonger portĂ© contre le dĂ©funt dans une procĂ©dure criminelle. Il s’agit lĂ  d’une reprise d’un souhait formulĂ© par une partie de la doctrine qui regrettait que cette infraction ne soit pas une cause d’indignitĂ©. Pour mĂ©moire, l’infraction de faux tĂ©moignage dans le cadre est envisagĂ©e Ă  l’article 434-13 du Code pĂ©nale. Cette disposition prĂ©voit que le tĂ©moignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exĂ©cution d’une commission rogatoire est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. » Il s’agirait autrement dit, pour l’hĂ©ritier prĂ©somptif, de tĂ©moigner contre le de cujus dans le cadre d’une procĂ©dure criminelle en allĂ©guant des faits qu’il sait faux. CinquiĂšme cas Il s’agit de la condamnation de celui qui s’est volontairement abstenu d’empĂȘcher soit un crime soit un dĂ©lit contre l’intĂ©gritĂ© corporelle du dĂ©funt d’oĂč il est rĂ©sultĂ© la mort, alors qu’il pouvait le faire sans risque pour lui ou pour les tiers. Ce cas d’indignitĂ© successorale est une innovation de la loi du 3 dĂ©cembre 2001. Il vise Ă  sanctionner celui qui savait qu’un crime ou un dĂ©lit allait se commettre Ă  l’endroit de la personne du dĂ©funt, mais n’a rien dit, ni rien fait. Or s’il avait agi, il aurait pu empĂȘcher la mort du de cujus. Parce qu’il porte une part de responsabilitĂ© dans le drame qui s’est produit, il ne mĂ©rite pas d’hĂ©riter. Son abstention est d’autant plus blĂąmable que le dĂ©cĂšs du de cujus lui a directement profitĂ© en ce que, sans l’indignitĂ©, il hĂ©riterait prĂ©maturĂ©ment. Au surplus, on est lĂ©gitimement en droit de le soupçonner d’avoir laissĂ© faire dans le seul dessein d’accĂ©lĂ©rer sa vocation successorale. Reste que le domaine de ce cas d’indignitĂ© est pour le moins restreint. Pour ĂȘtre retenu, il faudra Ă©tablir D’une part, l’abstention volontaire de l’hĂ©ritier volontaire D’autre part, que l’atteinte portĂ©e au de cujus Ă©tait constitutive d’un crime ou d’un dĂ©lit En outre, que cette atteinte consistait en une agression physique sur sa personne Enfin, que l’hĂ©ritier prĂ©somptif Ă©tait en capacitĂ© d’agir sans risque pour lui ou pour les tiers Au bilan, les conditions devant ĂȘtre remplies pour que ce cas d’indignitĂ© soit retenu sont si nombreuses que, en pratique, ne sera caractĂ©risĂ© que dans de trĂšs rares cas SixiĂšme cas Il s’agit de la condamnation de celui qui est Ă  l’origine d’une dĂ©nonciation calomnieuse contre le dĂ©funt lorsque, pour les faits dĂ©noncĂ©s, une peine criminelle Ă©tait encourue. Ce cas d’indignitĂ© successorale n’est autre qu’une reprise de l’un des cas prĂ©vus par les rĂ©dacteurs du Code civil. L’ancien article 727, 2e prĂ©voyait en effet que l’indignitĂ© Ă©tait encourue par celui qui a portĂ© contre le dĂ©funt une accusation capitale jugĂ©e calomnieuse». La seule diffĂ©rence, c’est que la dĂ©nonciation calomnieuse visĂ©e ici porte sur une infraction punie, non plus de peine de mort, mais par une peine criminelle. L’esprit de ce cas d’indignitĂ© successorale n’en reste pas moins le mĂȘme. Il s’agit de sanctionner celui qui a portĂ©e contre le de cujus une accusation trĂšs grave, car portant sur des faits de nature criminelle, et, Ă  ce titre, l’a exposĂ© au risque d’ĂȘtre condamnĂ© Ă  une lourde peine. Certes, la motivation de l’auteur de la calomnie ne rĂ©sidera pas dans la perspective d’hĂ©riter prĂ©maturĂ©ment du de cujus, celui-ci ne risquant plus d’ĂȘtre condamnĂ© Ă  mort. NĂ©anmoins, le prĂ©judice personnel susceptible de lui ĂȘtre causĂ© est si important que l’hĂ©ritier prĂ©somptif doit ĂȘtre privĂ© de sa vocation successorale. II La mise en Ɠuvre de l’indignitĂ© successorale Selon que l’indignitĂ© successorale joue de plein droit ou selon qu’elle est facultative, sa mise en Ɠuvre diffĂšre. A La mise en Ɠuvre de l’indignitĂ© successorale de plein droit Lorsque l’indignitĂ© successorale joue de plein droit, car rĂ©sultant de l’une des causes visĂ©es par l’article 726 du Code civil, elle est automatique en ce sens que, pour produire ses effets, il n’est pas besoin de saisir le juge. Aussi, est-elle attachĂ©e Ă  la condamnation pĂ©nale dont, au fond, elle est une consĂ©quence lĂ©gale. Encore faut-il nĂ©anmoins qu’elle soit invoquĂ©e, faute de quoi elle ne pourra pas jouer. Les personnes admises Ă  se prĂ©valoir de l’indignitĂ© successorale de plein droit sont limitĂ©es. On compte Les cohĂ©ritiers de l’indigne Les ayants droit de l’indigne Les lĂ©gataires Ă  titre universel et Ă  titre particulier Le ministĂšre public en l’absence d’hĂ©ritier B La mise en Ɠuvre de l’indignitĂ© successorale facultative Lorsque l’indignitĂ© est facultative, soit rĂ©sulte de l’une des causes visĂ©es Ă  l’article 727 du Code civil, sa mise Ɠuvre requiert l’obtention d’une dĂ©claration judiciaire d’indignitĂ©. Aussi, cela suppose-t-il pour celui qui se prĂ©vaut de cette forme d’indignitĂ© successorale de saisir le juge civil. À la diffĂ©rence de l’indignitĂ© de plein droit, l’indignitĂ© facultative n’est pas automatique ; elle doit ĂȘtre prononcĂ©e. ==> CompĂ©tence En application de l’article 727-1 du Code civil, la juridiction compĂ©tente pour prononcer la dĂ©claration d’indignitĂ© successorale est le Tribunal judiciaire. Plus prĂ©cisĂ©ment, parce qu’il s’agit d’une demande qui intĂ©resse les rapports entre hĂ©ritiers, c’est la juridiction dans le ressort de laquelle est ouverte la succession jusqu’au partage qui est compĂ©tente art. 45 CPC, Ă©tant prĂ©cisĂ© que la succession doit s’ouvrir au lieu du dernier domicile du dĂ©funt art. 720 C. civ.. ==> Titulaires de l’action L’article 727-1 du Code civil prĂ©voit que la dĂ©claration d’indignitĂ© prĂ©vue Ă  l’article 727 est prononcĂ©e aprĂšs l’ouverture de la succession par le tribunal judiciaire Ă  la demande d’un autre hĂ©ritier. » Il ressort de cette disposition que seuls les cohĂ©ritiers de l’indigne ont qualitĂ© pour saisir le juge aux fins de dĂ©claration judiciaire d’indignitĂ©. Aussi, sont privĂ©s de la possibilitĂ© d’exercer cette action, tant les hĂ©ritiers testamentaires, que les lĂ©gataires, alors mĂȘme qu’ils auraient intĂ©rĂȘt Ă  agir. En l’absence d’hĂ©ritier, le second alinĂ©a du texte prĂ©cise que la demande peut ĂȘtre formĂ©e par le ministĂšre public. » ==> Moment d’exercice de l’action L’article 727-1 du Code civil prĂ©voit expressĂ©ment que la demande visant Ă  ce qu’un hĂ©ritier soit dĂ©clarĂ© indigne ne peut ĂȘtre formulĂ©e qu’aprĂšs l’ouverture de la succession. Aucune action ne pourra donc ĂȘtre exercĂ©e, tant que la victime de l’indignitĂ© n’est pas dĂ©cĂ©dĂ©e. ==> DĂ©lai pour agir L’article 727-1 du Code civil prĂ©voit que la demande doit ĂȘtre formĂ©e dans les six mois du dĂ©cĂšs si la dĂ©cision de condamnation ou de dĂ©claration de culpabilitĂ© est antĂ©rieure au dĂ©cĂšs, ou dans les six mois de cette dĂ©cision si elle est postĂ©rieure au dĂ©cĂšs. » Il s’infĂšre de cette disposition qu’il y a lieu de distinguer selon que la dĂ©cision de condamnation ou de dĂ©claration de culpabilitĂ© intervient avant ou aprĂšs le dĂ©cĂšs. La dĂ©cision de condamnation ou de dĂ©claration de culpabilitĂ© intervient avant le dĂ©cĂšs de la victime de l’indignitĂ© Dans cette hypothĂšse, l’action en dĂ©claration d’indignitĂ© doit ĂȘtre exercĂ©e dans un dĂ©lai de 6 mois Ă  compter du dĂ©cĂšs du de cujus. La dĂ©cision de condamnation ou de dĂ©claration de culpabilitĂ© intervient aprĂšs le dĂ©cĂšs de la victime de l’indignitĂ© Dans cette hypothĂšse, l’action en dĂ©claration d’indignitĂ© doit ĂȘtre exercĂ©e dans un dĂ©lai de 6 mois Ă  compter du prononcĂ© de la dĂ©cision de condamnation ou de dĂ©claration de culpabilitĂ© ==> DĂ©cision AprĂšs avoir examinĂ© les circonstances de la cause et vĂ©rifiĂ© que l’un des cas d’indignitĂ© facultative visĂ© par l’article 727 du Code civil Ă©tait caractĂ©risĂ©, le juge pourra prononce une dĂ©claration d’indignitĂ©. III Les effets de l’indignitĂ© successorale Lorsqu’elle est acquise, soit directement par l’effet d’une condamnation pĂ©nale, soit par l’effet d’une dĂ©cision du juge civil, l’indignitĂ© emporte plusieurs effets. A Les effets de l’indignitĂ© Ă  l’égard de l’indigne L’indignitĂ© produit deux effets Ă  l’égard de l’indigne Il est exclu de la succession du de cujus Il doit restitution des fruits et revenus 1. Exclusion de la succession ==> Principe L’indignitĂ© a pour effet principal d’exclure l’indigne de la succession il est dĂ©chu de son droit Ă  succĂ©der au de cujus, il perd sa qualitĂ© d’hĂ©ritier. S’agissant des libĂ©ralitĂ©s susceptibles d’avoir Ă©tĂ© consenties par ce dernier Ă  l’indigne, il peut ĂȘtre observĂ© qu’elles ne relĂšvent pas de l’indignitĂ©. Elles ne peuvent ĂȘtre rĂ©voquĂ©es que pour cause d’ingratitude. Aussi, l’indignitĂ© n’a d’incidence que sur la seule succession ab intestat. L’indigne peut donc conserver le bĂ©nĂ©fice des donations ou dispositions testamentaires dont il aurait Ă©tĂ© gratifiĂ© par le dĂ©funt. L’effet attachĂ© Ă  l’indignitĂ© n’est, par ailleurs, que relatif en ce sens qu’elle ne prive l’indigne de son aptitude Ă  hĂ©riter que dans ses seuls rapports avec le de cujus. Aussi, conserve-t-il sa capacitĂ© Ă  hĂ©riter d’une autre personne et notamment aux parents de la victime de l’indignitĂ©, soit par le jeu de transmissions successives, soit par le jeu de la reprĂ©sentation successorale. ==> Exception L’article 728 du Code civil prĂ©voit que n’est pas exclu de la succession le successible frappĂ© d’une cause d’indignitĂ© prĂ©vue aux articles 726 et 727, lorsque le dĂ©funt, postĂ©rieurement aux faits et Ă  la connaissance qu’il en a eue, a prĂ©cisĂ©, par une dĂ©claration expresse de volontĂ© en la forme testamentaire, qu’il entend le maintenir dans ses droits hĂ©rĂ©ditaires ou lui a fait une libĂ©ralitĂ© universelle ou Ă  titre universel. » Il ressort de cette disposition que le de cujus dispose de la facultĂ© de maintenir l’indigne dans ses droits, malgrĂ© les fautes commises Ă  son endroit. Cette facultĂ© de pardon reconnue au de cujus joue, tant en matiĂšre d’indignitĂ© de plein droit, qu’en matiĂšre d’indignitĂ© facultative. C’est lĂ  une innovation de la loi n°2001-1135 du 3 dĂ©cembre 2001, le lĂ©gislateur ayant estimĂ© qu’il y avait lieu de donner le dernier mot au dĂ©funt, sa volontĂ© primant ainsi les effets de la loi. Reste que pour que le pardon opĂšre et dĂ©joue les effets de l’indignitĂ©, trois conditions cumulatives doivent ĂȘtre rĂ©unies D’une part, le de cujus doit avoir eu connaissance des faits commis Ă  son encontre et frappĂ©s de l’une des causes d’indignitĂ© D’autre part, il doit avoir exprimĂ© sa volontĂ© de maintenir l’indigne dans ses droits, nonobstant les faits dont il a eu connaissance Enfin, le pardon accordĂ© par le de cujus Ă  l’indigne doit intervenir aprĂšs la dĂ©couverte des faits frappĂ©s d’indignitĂ© et prendre la forme Soit d’une disposition testamentaire, ce qui suppose donc que les faits pardonnĂ©s soient expressĂ©ment mentionnĂ©s dans le testament Soit d’une libĂ©ralitĂ© universelle ou Ă  titre universel 2. Obligation de restitution des fruits et revenus L’article 729 du Code civil prĂ©voit que l’hĂ©ritier exclu de la succession pour cause d’indignitĂ© est tenu de rendre tous les fruits et tous les revenus dont il a eu la jouissance depuis l’ouverture de la succession. » Cette disposition marque le caractĂšre rĂ©troactif de l’indignitĂ© successorale. Cette situation se rencontrera lorsque l’indigne est entrĂ© en possession des biens du de cujus et que l’indignitĂ© n’a pas encore produit ses effets. Tel sera le cas pour l’indignitĂ© facultative qui ne peut ĂȘtre dĂ©clarĂ© que postĂ©rieurement au dĂ©cĂšs du dĂ©funt. Pour ce qui est de l’indignitĂ© de plein droit, la rĂ©troactivitĂ© ne concernera que l’hypothĂšse oĂč la condamnation de l’indigne a Ă©tĂ© prononcĂ©e aprĂšs le dĂ©cĂšs du de cujus et que l’indigne est entrĂ© en possession immĂ©diatement aprĂšs l’ouverture de la succession. En tout Ă©tat de cause, lorsque l’indignitĂ© – de plein droit ou facultative – produit ses effets, l’indigne est rĂ©putĂ© n’avoir jamais hĂ©ritĂ©. Il en rĂ©sulte qu’il a l’obligation de restituer D’une part, les biens qu’il aurait recueillis dans son patrimoine D’autre part, les fruits et les revenus qu’il a Ă©ventuellement retirĂ©s de ces biens C’est parce que l’indigne est considĂ©rĂ© comme un possesseur de mauvaise foi, qu’il est tenu de restituer intĂ©gralement les fruits et revenus provenant des biens dont il a eu la jouissance. Quant aux tiers auxquels l’indigne aurait transfĂ©rer la propriĂ©tĂ© des biens recueillis, leur situation est pour le moins prĂ©caire car endossant la qualitĂ© d’acquĂ©reur a non domino, soit d’acquĂ©reur sans titre valable. S’agissant des immeubles, l’opĂ©ration encourt la nullitĂ© en application de la rĂšgle nemo plus juris. Seule la prescription acquisitive pourra consolider la situation du tiers, encore qu’il ne pourra pas se prĂ©valoir de la prescription abrĂ©gĂ©e. S’agissant des meubles, la remise en cause de l’opĂ©ration dĂ©pendra de la bonne ou mauvaise foi du tiers. S’il est de bonne foi, nonobstant sa qualitĂ© d’acquĂ©reur a non domino, il conservera le bĂ©nĂ©fice de son acquisition. Si, en revanche, il est de mauvaise foi, une action en revendication pourra ĂȘtre exercĂ©e, le dĂ©lai de prescription Ă©tant portĂ© Ă  trente ans. B Les effets de l’indignitĂ© Ă  l’égard des hĂ©ritiers Parce qu’il s’agit d’une peine personnelle, l’indignitĂ© ne produit ses effets qu’à l’encontre de l’indigne ; elle est sans incidence D’une part, sur les cohĂ©ritiers D’autre part, sur les enfants S’agissant des enfants, il s’agit lĂ  d’une autre innovation introduite par la loi du 3 dĂ©cembre 2001. L’article 729-1 du Code civil prĂ©voit que les enfants de l’indigne ne sont pas exclus par la faute de leur auteur, soit qu’ils viennent Ă  la succession de leur chef, soit qu’ils y viennent par l’effet de la reprĂ©sentation [
] ». Il ressort de cette disposition que les enfants de l’indigne peuvent venir en reprĂ©sentation de celui-ci. Pour mĂ©moire, la reprĂ©sentation est dĂ©finie par l’article 751 du Code civil comme une fiction juridique qui a pour effet d’appeler Ă  la succession les reprĂ©sentants aux droits du reprĂ©sentĂ© » Le lĂ©gislateur a ici voulu mettre fin Ă  l’injustice dont Ă©taient victimes les enfants de l’indigne ceux-ci, qui n’ont commis aucune faute, doivent pouvoir reprĂ©senter leur auteur dans la succession dont il est exclu. L’article 729-1 prĂ©cise nĂ©anmoins que l’indigne ne peut, en aucun cas, rĂ©clamer, sur les biens de cette succession, la jouissance que la loi accorde aux pĂšre et mĂšre sur les biens de leurs enfants. » Cette prĂ©cision vise Ă  dĂ©roger Ă  la rĂšgle posĂ©e Ă  l’article 386-1 du Code civil qui confĂšre aux parents d’un enfant mineur un droit de jouissance lĂ©gale sur les biens qu’ils administrent. Il ne faudrait pas que l’indigne puisse tirer profit des biens dont il a Ă©tĂ© privĂ© par l’entremise de ses enfants qui l’ont reprĂ©sentĂ© dans la succession du de cujus. Afin d’illustrer la rĂšgle Ă©noncĂ©e Ă  l’article 729-1, prenons l’exemple de la succession de A qui laisse derriĂšre lui deux enfants, B et C. B qui a deux enfants E et F, est frappĂ© d’indignitĂ©. Si les enfants de l’indigne ne pouvaient pas venir en reprĂ©sentation de celui-ci, alors c’est C qui recueillerait l’intĂ©gralitĂ© de la succession de A. Si en revanche les enfants de l’indigne sont admis Ă  le reprĂ©senter, alors ils pourront se partager la moitiĂ© de la succession de A, tandis que C recueillera l’autre moitiĂ©. [1] M. Grimaldi, Droit des successions, Ă©d. LexisNexis, 2017, n°101, p. 77. [2] Ph. Salvage, La viabilitĂ© de l’enfant nouveau-nĂ© », RTD civ., 1976, p. 725 [3] G. Cornu, Droit civil, Introduction, les personnes, les biens, Domat Droit privĂ©, 9Ăšme Ă©d., 1999, p. 186 [4] M. Planiol, TraitĂ© Ă©lĂ©mentaire de droit civil, t. III, LGDJ, 7e Ă©d. 1918, n°1731. [5] M. Grimaldi, Droit des successions, Ă©d. Lexisnexis, 2017, n°105, p. 81.

Dimanche16-4-2017 | IslamWeb. J'ai une amie qui a commis un Ă©norme pĂ©chĂ© qui a commencĂ© Ă  dĂ©truire sa vie. J'essaye de l'aider dans ces circonstances difficiles et de lui faire comprendre qu'il faut garder l’espoir. Cependant, j'aimerais me renseigner au sujet de certaines choses qui pourraient m’aider Ă  accomplir cette tĂąche.
I – LE MESSAGEC O C U ECes cinq lettres dansaient dans sa tĂȘte et venaient de bouleverser sa pas grand chose cinq lettres – ce qui est important c'est l'ordre dans lequel elles se prĂ©sentent Ă  vous et comment elles vous atteignent !Elle essaya de transformer ce mot pour en faire quelque chose de plus drĂŽle, de plus lĂ©ger, de moins impactant....Mais rien... le vide...Vous auriez trouvĂ© vous ?Donc elle allait devoir intĂ©grer ces 5 lettres et leur ordre implacable. Allez ma grande, affronte, digĂšre, analyse et avait pourtant commencĂ© de façon, si ce n'est idyllique, tout du moins sereine et mariage sans prĂ©tention prĂšs de 20 ans auparavant, 4 garçons venus sceller cette union qu'elle espĂ©rait Ă©ternelle jusqu'Ă  ce que la mort vous sĂ©pare.... Hmm, il faudrait maintenant rajouter ou un texto..Laurence avait tout mis en Ɠuvre pour que cette grande aventure qu'est la vie familiale soit une rĂ©ussite. CongĂ©s parentaux, sorties scolaires, kermesses, parents d'Ă©lĂšves... toutes ces activitĂ©s qui permettent aux enfants de s'Ă©panouir en Ă©tant encadrĂ©s et au papa, trĂšs travailleur bien sĂ»r, de continuer Ă  grimper l'Ă©chelle tout cela, elle n'a aucun regret. Son rĂŽle de chef de tribu lui a parfaitement convenu. Ça ressemblait assez au rĂŽle de chef d'entreprise. Sauf que l'on ne laisse pas les consignes sur des power point ou des mails, mais sur un grand tableau noir et une flopĂ©e de post-it dans la tout roulait. Les enfants grandissant, elle avait pu reprendre des activitĂ©s sportives, notamment la danse qu'elle aimait passionnĂ©ment depuis toujours et qu'elle avait dĂ» enfouir pour que cela ne grignote pas du temps sur la vie de se pensait de ces 5 personnes attablĂ©es le dimanche autour d' de se dĂ©fouler avec les amis qui partageaient sa de se coucher prĂšs de ce mari qui restait attentif et prĂ©venant aprĂšs toutes ces de pouvoir encore partager des moments en famille avec ses propres parents qui voyaient en elle la rĂ©ussite dont ils avaient rĂȘvĂ© !Heureuse d'avoir cette capacitĂ© d'Ă©coute qui faisait d'elle une merveilleuse amie ou collĂšgue auprĂšs de qui se ils se dĂ©lestaient de tous les secrets, plus ou moins avouables. Elle finit par comprendre que cette propension Ă  Ă©couter les problĂšmes des autres l'empĂȘchait simplement de se pencher sur ses propres failles et manques. Empathie salvatrice ou autruche au bord de la rupture ? Visiblement la deuxiĂšme option... Une notification sur son portable venait de tout faire basculer. Ironie du sort, on rĂąle tellement sur les problĂšmes de rĂ©seau, mais lĂ , ça l'aurait bien arrangĂ©e que ce texto soit perdu dans les limbes d'internet...Une notification donc. Un petit son. Un message de Raph ! prĂ©pare tes jolies petites fesses et mets tes plus beaux atours, envie folle de te retrouver aprĂšs le théùtre ce soir et terminer ce qu'on avait commencĂ© la derniĂšre fois - tu m'as vraiment laissĂ© en plan aprĂšs des prĂ©mices prometteurs dans les coulisses»Violence reçue de plein fouet. Comme si une batte de base-ball venait de lui fracasser la colonne vertĂ©brale. Laurence n'arrivait pas Ă  respirer. Elle lisait, relisait, cherchait l'explication qui aurait tout simplifiĂ© mais non, la rĂ©alitĂ© brutale de la trahison venait de s'afficher, agrĂ©mentĂ©e d'Ă©mojis Ă©vocateurs, sur le smartphone que Ralph lui avait offert. Comble de l'ironie, vous voudrez bien en convenir, comme s'il lui avait achetĂ© la corde pour se pendreIl n'y avait pas de doute possible. Ce texto, envoyĂ© par son mari, ne lui Ă©tait absolument pas destinĂ©. Pourquoi elle en Ă©tait sure? Eh bien parce que jamais, au grand jamais, elle n'avait fait l'amour avec lui dans un lieu plus insolite que leur salle de bains ! Alors les coulisses d'un théùtre ! VoilĂ  donc pourquoi il passait tant de temps Ă  rĂ©pĂ©ter. Des soirĂ©es entiĂšres oĂč il la quittait d'un bonne soirĂ©e chĂ©rie ne m'attends pas, ça va ĂȘtre long on se retrouve au petit dĂ©j. Je t'aime »Ce Ă  quoi elle rĂ©pondait invariablement bises Ă  la troupe avec une spĂ©ciale Ă  Laure »Ah ça oui , elle Ă©tait spĂ©ciale cette bise. Car son instinct lui signifiait clairement que la seule personne avec qui Ralph pouvait entretenir une liaison Ă©tait sa prĂ©cieuse amie Laure. Leur passion commune, la facilitĂ© et le naturel avec lesquels ils pouvaient se retrouver en toute impunitĂ©, leur fournissait un cocon idĂ©al pour abriter leur fĂ©lonie sans qu'elle ait de soupçons. Car Laurence ne concevait pas d'ĂȘtre entourĂ©e de personnes dĂ©loyales ou immorales. Une fois sa confiance donnĂ©e, elle Ă©tait sereine, et certaine que ceux qu'elle aimait, fonctionnaient comme naĂŻvetĂ©..II- LAURELaure commençait Ă  perdre patience! ScotchĂ©e Ă  l'Ă©cran de son mobile, elle ne savait que faire pour rester calme. Penser Ă  voix haute est la seule chose qui lui vienne Ă  l'esprit merde, mais qu'est-ce qu'il fait ? Une heure que j'attends son texto. Vraiment besoin de savoir si on prolonge chez moi ou dans la loge...Anna dĂ©barque ce soir, Ă  peine finie la sĂ©ance relaxation théùtrale, comme il dit..toujours un peu gĂȘnant. Bon, mĂȘme si elle a 18 ans maintenant, croiser un type qui sort de l'appart de sa mĂšre, l'air plutĂŽt rĂ©joui....Ă  22 h, ça peut la mettre mal Ă  l'aise. Tant pis pour lui, j'ai trop besoin d'ĂȘtre fixĂ©e... coucou, dĂ©solĂ©e,vraiment besoin de savoir, qu'as-tu dĂ©cidĂ© pour l'activitĂ© post rĂ©pet gĂ©nĂ©rale de ce soir? »Une minute aprĂšs, elle dĂ©couvrit en retour scĂšne paroxystique Ă  la maison depuis une heure.. EnvoyĂ© ton sms par erreur Ă  du boulot demain, ne viendrai pas Ă  la rĂ©pet ce soir, je ferme mon portable, ne rĂ©ponds pas ! »Abasourdie, chancelante, Laure s'affala sur le canapĂ©...s'Ă©croulant comme son histoire s' ans d'une vie palpitante, pĂ©tillante...parsemĂ©e de rebondissements et de moments inoubliables aussi !Et voilĂ  maintenant stop, Laurence savait, Laurence allait souffrir et la haĂŻr... Quel crĂ©tin ce Ralph, il pouvait pas faire gaffe, un truc aussi important ! Merde, merde !Elle avait tout acceptĂ© de lui, Ă  cause de Laurence. Son amie mais surtout l'Ă©pouse de Ralph. Dix ans d'amitiĂ©, avant de succomber au charme de son mari, Ă©poux volage. Mais elle Ă©tait si seule et lui si prompt Ă  lui signifier qu'elle lui faisait de l' cinq ans sans amour, sans tendresse, c'est long. Alors quand ils ont commencĂ© Ă  jouer leur rĂŽles dans le Fil Ă  la patte, le cĂ©lĂšbre Vaudeville de Feydeau, cela a tout enclenchĂ©. Lui, campant le personnage de Bouzin -qui finit nu au dernier acte, elle Lucette, une grande amoureuse ; et voilĂ  que les pulsions se sont vite rĂ©veillĂ©es, chez l'un comme l'autre...Et le soir oĂč il n'a pas pris le temps de se rhabiller et, nu sous son peignoir, est entrĂ© dans sa loge alors qu'elle ĂŽtait son corset et ses dentelles d'actrice du second empire, les sens ont parlĂ©. Un waouh, tu es belle ! » un sourire sĂ©ducteur, un baiser dans le cou, une caresse dans les cheveux, des mains exploratrices...le peignoir a glissĂ©, dĂ©voilant un dĂ©sir dĂ©jĂ  bien solide provoquant une Ă©treinte rapide et excitante sur le divan de la loge encore puis des rendez-vous intimes quotidiens durant les deux semaines de la piĂšce ils ne sont que des amateurs! sans compter les moments de folie oĂč pour une heure, elle venait le retrouver Ă  son bureau pour un quickly aussi exaltant que ne l'a jamais jugĂ©e ou comparĂ©e Ă  son Ă©pouse, aussi sensuelle de nature, plus parfaite de formes...Avec ses kilos en trop et son Ăąge, on lui donne des rĂŽles de bourgeoises matures ou de gourgandine...Mais, spontanĂ©ment, elle s'y plaĂźt, s'y complaĂźt mĂȘme...Si bien qu'ils ont fondu tous seuls...Bien dans sa tĂȘte, bien dans son corps !Ils ont Ă©tĂ© ravis de devoir s'Ă©treindre et s'embrasser des soirs durant devant un public innocent ; quelle fĂ©licitĂ©, quelle liesse de ne pas faire semblant quand tout le monde croit le contraire !Et dans le privĂ©, ils jouaient les prolongations...par tous les moyens !Comme ce we Ă  Bruges, oĂč elle l'a accompagnĂ© lors d'un reportage-photos...et puis ses cinq Ă  sept et leurs retrouvailles rĂ©guliĂšres Ă  des sorties culturelles, sportives, amicales oĂč parfois Laurence et leurs enfants Ă©taient lĂ ...Elle a tout fait pour profiter de lui aussi souvent que possible, telle une sensationnelle maĂźtresse qu'elle Ă©tait devenue, ses sens explosant, au-delĂ  de toute raison, de toute Laurence, sa mauvaise conscience qu'elle a continuĂ© Ă  apprĂ©cier n'a pas rĂ©ussi Ă  jouer malgrĂ© elle le rĂŽle de garde-fou. Elle est demeurĂ©e aussi un lien supplĂ©mentaire avec son Ralph...mĂȘme si lui ne prisait que moyennement ces moments de retrouvailles en a acceptĂ©, voire les a provoquĂ©es, toutes les invitations de Laurence, mĂȘme ce sĂ©jour de trois jours dans un grand gĂźte sur la cĂŽte landaise oĂč, avec quelques amis, ils fĂȘtaient leur fois mĂ©morable oĂč ils avaient failli se faire surprendre dans la douche en plein prĂ©liminaire coquin, celui que son Ă©poux prĂ©fĂšre mais que Laurence a oubliĂ©. Laure a compris que l'imprudence la gagnait et finirait par lui causer du hĂ©las, cela avait Ă©tĂ© le cas dans le passĂ© ; trop bonne, trop naĂŻve, trop idĂ©aliste mais aussi trop sensuelle et impatiente !Elle, la femme seule depuis trop longtemps, qui n'a pas rĂ©ussi Ă  garder ses maris, mal choisis, un alcoolique, l'autre maniaco dĂ©pressif....deux divorces douloureux, une fille qui a grandi sans la prĂ©sence d'un pĂšre...De quoi douter de tout, et d'elle-mĂȘme. Alors quand elle a dĂ©couvert qu'une troupe amateur se montait et que Ralph , le mari de sa meilleure amie mais aussi une jeune cousine allaient s'y inscrire, elle n'a pas hĂ©sitĂ©...De rĂŽles en rĂŽles, le metteur en scĂšne les mettait, comme par hasard, en partenaires plus ou moins proches ; jusqu'Ă  la derniĂšre distribution, celle des Bonnes MĂ©nagĂšres de Goldoni, oĂč tout tourne autour d'un triangle amoureux dĂ©sastreux. N'Ă©tait-ce finalement pas une triste prĂ©monition...Et de fil en aiguille, la voilĂ , piquĂ©e, dĂ©cousue, en mille Ă©clats de douleurs et de regrets...Plus la force d'aller rĂ©pĂ©ter ce soir, elle appela sa cousine pour lui demander de l'excuser auprĂšs de Roger leur metteur en scĂšne, prĂ©textant un subi et violent problĂšme gastrique...En fait, oui, il y a bien quelque chose qui ne passait pas...du tout !Elle attrapa deux somnifĂšres, un grog bien dosĂ© et, en sanglotant, s'endort sur son bonheur – L'ATTENTERevenant Ă  la rĂ©alitĂ©, Laurence reprit son tĂ©lĂ©phone pour appeler Ralph et laisser sa colĂšre dĂ©ferler sur lui. Ça lui ferait du bien de l'injurier – instinct primaire de puis, se ravisant, elle reposa l'objet de tous les dĂ©lits dĂ©lits car bientĂŽt c'est elle qui en ferait un usage bien loin de toutes conventions. Elle rĂ©flĂ©chit aux diverses options qui s'offraient Ă  elle. Et arriva Ă  la conclusion que le mieux Ă©tait de le laisser mariner dans son jus d'angoisse. Il devait se demander Ă  l'instant mĂȘme s'il arriverait Ă  temps Ă  la maison pour rĂ©cupĂ©rer son smartphone et supprimer le message ou s'il allait devoir assumer les consĂ©quences de sa – il n'allait pas tarder Ă  rentrer, vu qu'il devait se changer avant de repartir rĂ©pĂ©ter Ă  21h00 aprĂšs le dĂźner. Et pour le moment, il ne pouvait pas encore changer ses habitudes ; une chance sur un milliard que le message n'ait pas Ă©tĂ© lu...Ces pensĂ©es dĂ©filaient dans la tĂȘte de Laurence. Elle vivait dĂ©jĂ  les scĂšnes Ă  venir, prĂ©parant sa tirade qu'elle espĂ©rait digne, anticipant ses excuses d'homme faible et de mari infidĂšle. Elle lui rĂ©pondrait, le repoussant dans ses retranchements, l'obligeant Ă  s'humilier en admettant, Ă  genoux, quel ĂȘtre vil et indigne il Ă©tait, de l'avoir trahie ! Jesuis persuadĂ© que celui qui a commencĂ© en vous cette bonne Ɠuvre la poursuivra jusqu’à son terme, jusqu'au jour de JĂ©sus-Christ. S21: Bible Segond 21 Version
Plus de 30 ans aprĂšs les dĂ©buts du casque obligatoire Ă  moto, un nouvel Ă©quipement de protection devient lĂ©galement impĂ©ratif pour les usagers de deux-roues moteur les gants. On fait le point ensemble sur les dĂ©tails de cette mesure entrĂ©e en vigueur fin novembre 2016. Historique de la mesureRappelSur quoi se fonde cette obligation ?A qui s’impose cette disposition ?A partir de quand s’applique cette obligation ?Quels gants sont obligatoires ?Faut-il racheter des gants avec Ă©tiquette ?Peut-on porter autre chose que des gants moto ?Quelle sanction en cas de manquement ?Quel recours en cas de sanction abusive ? Historique de la mesure Le 2 octobre 2015 s’est tenu un comitĂ© interministĂ©riel de la sĂ©curitĂ© routiĂšre, rĂ©union gouvernementale des ministres concernĂ©s pour adopter un plan d’action interministĂ©riel en faveur de la sĂ©curitĂ© routiĂšre. Cette rĂ©union a Ă©tĂ© prĂ©sidĂ©e par le Premier ministre en exercice, M. Manuel Valls, qui a annoncĂ© en conclusion une sĂ©rie de 22 mesures principales et 33 mesures complĂ©mentaires. Parmi ces 55 mesures qui portent sur des points extrĂȘmement variĂ©s, trois concernent spĂ©cifiquement les deux-roues moteur Celle qui a fait le plus grand bruit est l’annonce d’un contrĂŽle technique sur les motos lors de leur revente d’occasion lire l’article sur ce sujet ; Celle qui est passĂ© la plus inaperçue est la gĂ©nĂ©ralisation du permis A2 lire l’article dĂ©diĂ© ; Celle qui a recueilli la plus forte approbation est l’annonce de l’obligation du port des gants, objet du prĂ©sent article. Mise Ă  jour du 19 septembre 2016 le dĂ©cret n°2016-1232 du 19 septembre 2016 relatif Ă  l’obligation de porter des gants pour les conducteurs et les passagers de motocyclette, de tricycle Ă  moteur, de quadricycle Ă  moteur ou de cyclomoteur » est paru au Journal Officiel. En rĂ©sumĂ©, il prĂ©voit l’obligation pour les conducteurs et les passagers de motocyclette, de tricycle Ă  moteur, de quadricycle Ă  moteur ou de cyclomoteur de porter des gants conformes Ă  la rĂ©glementation relative aux Ă©quipements de protection individuelle lorsqu’ils circulent. Le respect de cette obligation pourra ĂȘtre contrĂŽlĂ© par les forces de l’ordre et sanctionnĂ© en cas de non-port par une amende prĂ©vue pour les contraventions de la troisiĂšme classe et par la rĂ©duction d’un point du permis de conduire. L’obligation du port des gants ne concerne pas les conducteurs et les passagers des motocyclettes, des tricycles Ă  moteur, des quadricycles Ă  moteur ou des cyclomoteurs si ces vĂ©hicules sont Ă©quipĂ©s de ceintures de sĂ©curitĂ© et de portiĂšres. * * * Rappel Cette disposition viendra s’ajouter aux quatre autres obligations qui s’imposent Ă  tous les usagers de vĂ©hicules motorisĂ©s et non carrossĂ©s, qu’ils soient Ă  deux roues, trois roues et quatre roues, et quelle que soit la cylindrĂ©e le port du casque, homologuĂ© EN, Ă  la bonne taille, enfilĂ© correctement sur la tĂȘte, avec la jugulaire serrĂ©e et fermĂ©e, avec les autocollants rĂ©tro-rĂ©flĂ©chissants apposĂ©s sur les quatre cĂŽtĂ©s du casque, pour le conducteur comme pour le passager lire l’article dĂ©diĂ© ; avoir un vĂ©hicule immatriculĂ©, Ă©quipĂ© d’au moins un feu de route, d’un feu de croisement, d’un feu de position arriĂšre et d’un feu stop en Ă©tat de fonctionner de nuit ou lorsque la visibilitĂ© est insuffisante ; circuler avec le feu de croisement allumĂ© en permanence, quelles que soient les conditions ; transporter un gilet de sĂ©curitĂ© Ă  portĂ©e de main et le porter en cas d’arrĂȘt d’urgence lire l’article dĂ©diĂ©. Et ce, en dehors des obligations lĂ©gales qui pĂšsent sur l’ensemble des conducteurs de vĂ©hicules terrestres Ă  moteur dĂ©tention d’un permis de conduire adaptĂ©, prĂ©sentation des documents affĂ©rents Ă  la conduite, Ă  la propriĂ©tĂ© et Ă  l’assurance du vĂ©hicule, alcoolĂ©mie nĂ©gative
 * * * Sur quoi se fonde cette obligation ? Selon une enquĂȘte TNS Sofres pour la SĂ©curitĂ© routiĂšre, plus de 7 conducteurs de deux-roues motorisĂ©s sur 10 dĂ©clarent avoir dĂ©jĂ  chutĂ©, et, parmi eux, ils sont plus de 2 sur 5 Ă  avoir Ă©tĂ© blessĂ©s lors de cet accident. Les blessures aux mains sont trĂšs courantes puisque le premier rĂ©flexe est de les mettre en avant en cas de projection au sol. Environ 20% des victimes Ă  deux-roues motorisĂ©s sont atteintes Ă  la main ou au poignet estimation Registre du RhĂŽne. Or en France, 12% des utilisateurs de deux-roues motorisĂ©s roulent encore sans gants adaptĂ©s enquĂȘte TNS Sofres. Mon observation personnelle tourne plutĂŽt autour de 10 Ă  20%, avec une forte augmentation en Ă©tĂ© et dans la moitiĂ© sud de la France. Par temps chaud sur la CĂŽte-d’Azur, on tourne facilement Ă  50% des motards et scootĂ©ristes qui roulent sans gants. Lors d’un accident, avec des gants Ă©pais, les blessures aux mains sont attĂ©nuĂ©es ou Ă©vitĂ©es dans 95% des cas pour les motocyclistes et 87% des cas pour les cyclomotoristes source MAIDS – Étude approfondie sur les accidents en motocycles. Le constat n’est pas nouveau et dĂšs 2013, le rapport du prĂ©fet RĂ©gis Guyot sur les Ă©quipements de protection individuelle des motards recommandait l’obligation du port des gants. Le rapport Guyot 120 pages estimait Ă  1,7 milliard d’euros par an » le coĂ»t des blessĂ©s graves et lĂ©gers en deux-roues motorisĂ©s 519 millions d’euros pour les blessĂ©s utilisateurs d’un 50 cm3 et 1,1 milliard d’euros pour les blessĂ©s utilisateurs d’un deux-roues de plus de 51 cm3. Le rapport constate en effet qu’au-delĂ  de la qualitĂ© de leur conduite et des dispositifs modernes de freinage, seuls des Ă©quipements de protection individuelle portĂ©s sur eux sont susceptibles, sinon de leur sauver souvent la vie, du moins d’attĂ©nuer les consĂ©quences corporelles, y compris Ă  long termes, de leurs accidents . Dans ces conditions , poursuit le prĂ©fet, on pourrait s’attendre Ă  ce que les conducteurs et passagers de deux-roues motorisĂ©s soient systĂ©matiquement et bien Ă©quipĂ©s. Or la rĂ©alitĂ© est bien diffĂ©rente. Hormis les motards, dont le rapport Ă  leur vĂ©hicule et sa connaissance, l’usage qu’ils en font, les vitesses qu’ils peuvent atteindre, les ont conduits trĂšs majoritairement Ă  s’équiper de mieux en mieux, les autres usagers, en particulier scootĂ©ristes et motards urbains, paraissent – Ă  part le casque, obligatoire – peu Ă©quipĂ©s . Ainsi, au-delĂ  d’évolutions comportementales toujours lentes Ă  intervenir, le port d’équipements de protection individuelle adaptĂ©s constitue un vrai gisement de sĂ©curitĂ© routiĂšre pour les utilisateurs de deux-roues motorisĂ©s, les scootĂ©ristes et cyclomotoristes tout particuliĂšrement, dont le niveau d’équipement est trĂšs faible . Le rapport Guyot liste cinq critĂšres qui semblent entrer en ligne de compte pour le port d’un Ă©quipement l’utilitĂ© ressentie, la fonctionnalitĂ©, l’esthĂ©tique, la visibilitĂ© et le coĂ»t . Or les gants rĂ©unissent justement tous ces critĂšres faciles Ă  utiliser et Ă  ranger, ressentis comme utiles par une large majoritĂ© d’utilisateurs de deux-roues motorisĂ©s, de plus en plus esthĂ©tiques et d’un coĂ»t modeste, ces Ă©quipements ont atteint un niveau de port trĂšs majoritaire. Il n’y a donc aucune raison d’attendre pour en gĂ©nĂ©raliser le port , estime le rapport, d’autant plus que le contrĂŽle du respect de cette obligation est trĂšs aisĂ© . Il s’agirait de la premiĂšre Ă©tape » d’une progression dans le port d’équipements de protection, dont les Ă©tapes suivantes pourraient successivement concerner les blousons, vestes ou gilets lĂ©gers tous utilisateurs sauf ceux conduisant des motos de plus de 125 cm3 les protections dorsales et lombaires utilisateurs de motos de plus de 125 cm puis utilisateurs de scooters de plus de 50 cm3 les blousons, vestes ou gilets airbag utilisateurs de motos de plus 125 cm3 les chaussures montantes ou semi-montantes utilisateurs de motos, puis de scooters, de plus de 125 cm3 On pourrait poser le principe de progression suivant , suggĂšre le rapport lorsque le port d’un Ă©quipement aura atteint un niveau trĂšs majoritaire 65 Ă  70% par exemple, Ă  la suite de campagnes conduites en partenariat Ă©troit avec les acteurs, on passerait Ă  la gĂ©nĂ©ralisation obligatoire . Lire l’article Choisir ses gants moto. * * * A qui s’impose cette disposition ? Dans la mesure oĂč l’obligation des gants a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e comme le plus grand progrĂšs depuis l’obligation du port du casque, il apparaĂźt logique que les gants devront ĂȘtre portĂ©s par tous les conducteurs d’engins motorisĂ©s Ă  deux ou trois roues, sans distinction de cylindrĂ©e 50, 125 et plus de 125 cm3. Petite surprise, cette obligation concerne Ă©galement les quads. Grosse surprise, elle concerne les conducteurs et les passagers ! Tout comme le casque, en fait. * * * A partir de quand s’applique cette obligation ? Dans la mesure oĂč la nouvelle norme europĂ©enne sur les gants moto ne s’appliquera qu’à partir de 2016 voir ci-dessous, on supposait que l’obligation du port serait mise en oeuvre Ă  partir de 2017 ou 2018. Presque la mesure entrera en vigueur le 20 novembre 2016, soit deux mois aprĂšs la parution de l’arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du 20 septembre dĂ©terminant les caractĂ©ristiques des gants, conformes Ă  la rĂ©glementation relative aux Ă©quipements de protection individuelle » EPI. Cela laisse trĂšs peu de temps aux Ă©quipementiers pour mettre leurs gammes en conformitĂ©, du moins pour ceux qui ne l’ont pas dĂ©jĂ  fait. A noter que, dans le cadre de l’examen du permis de conduire moto catĂ©gories A1, A2 et A, le port de gants est obligatoire depuis janvier 2013. * * * Quels gants sont obligatoires ? Il sera obligatoire de porter des gants homologuĂ©s. D’accord, mais selon quelle norme ? L’arrĂȘtĂ© prĂ©voit que les gants doivent respecter les caractĂ©ristiques des gants pour motocyclistes, conformes Ă  la rĂ©glementation relative aux Ă©quipements de protection individuelle, attestĂ©es par le marquage CE. » Sachant qu’il n’existe pas de norme française NF pour les gants moto, l’homologation CE s’effectue selon la norme europĂ©enne EN 13594, avec deux versions 2003 et 2015, la premiĂšre avec deux niveaux de protection, la seconde avec trois niveaux. La prĂ©sence d’une Ă©tiquette CE seule, sans le pictogramme du motard, signifie que l’équipement a Ă©tĂ© homologuĂ© selon la version 2003 de la norme EN 13594. La prĂ©sence du pictogramme motard, qui s’accompagne forcĂ©ment de l’étiquette CE, signifie que l’équipement a Ă©tĂ© homologuĂ© selon la version 2015 de la norme EN 13594, notĂ©e 135942015. La rĂ©vision 2015 de la norme EN 13594, dont l’intitulĂ© est dĂ©sormais Gants de protection pour motocyclistes », a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e en fin d’annĂ©e 2015. Elle prĂ©voit trois niveaux de qualitĂ© Niveau 1 tout court sans protection des articulations des doigts. Niveau 1 KP avec protection des articulations des doigts. Niveau 2 KP avec protection des articulations des doigts et des poignets. KP » signifie knuckle protectors », protection des jointures. Cette certification permet d’homologuer le produit Ă  un usage pour le deux-roues motorisĂ©. La norme europĂ©enne s’établit sur la validation de plusieurs critĂšres de contrĂŽle la sĂ©curitĂ©, le confort, l’ergonomie et tout ce qui l’induit, les protections, les coutures, les matiĂšres, etc. Les gants sont soumis Ă  des tests chimiques, des tests de rĂ©sistance au dĂ©chirement, Ă  l’abrasion, Ă  la coupure et aux impacts, en plus des tests de rĂ©sistance des coutures. La nouvelle version introduit des tests plus sĂ©vĂšres, notamment sur la rĂ©sistance Ă  l’abrasion et sur la capacitĂ© d’absorption des coques de protection. Au niveau 1, les gants doivent rĂ©sister Ă  une abrasion appliquĂ©e pendant quatre secondes, ainsi qu’à des tests de dĂ©chirement et de coupure. L’innocuitĂ© des matĂ©riaux qui les composent est vĂ©rifiĂ©e. Ils doivent couvrir la main jusque au moins 1,5 cm sous la base du pouce. Ce qui veut dire qu’un gant sans manchette peut ĂȘtre homologuĂ©. Au niveau 2, la rĂ©sistance Ă  l’abrasion, mesurĂ©e dans les mĂȘmes conditions, doit ĂȘtre doublĂ©e, soit pendant au moins huit secondes. Pour ce niveau 2, la manchette du gant doit descendre Ă  au moins 5 cm de la base du pouce, ce qui autorise les manchettes courtes. Au niveau 2, les coques de protection des mĂ©tacarpes sont obligatoires et celles-ci ne doivent pas laisser passer plus de 5 kN d’énergie aprĂšs un impact de 5 J. En rĂ©sumĂ©, sont homologuĂ©es pour la conduite des deux-roues moteur les gants moto dotĂ©s soit d’une Ă©tiquette CE » seule, soit avec la mention CE accompagnĂ©e du pictogramme motocycliste facilement identifiable. PrĂ©cision pour les petits malins la prĂ©sence de l’étiquette CE ne vaut que si elle est apposĂ©e sur des gants de moto. Dans la mesure oĂč ce sont des gants moto, la mention CE vaut homologation Ă  la norme EN 13594. A partir de fin 2016 ou plus sĂ»rement 2017, il sera prĂ©fĂ©rable de privilĂ©gier les paires de gants avec l’étiquette CE + le pictogramme comportant la mention KP de niveau 2 comme ci-dessous, Ă  droite. * * * Faut-il racheter des gants avec Ă©tiquette ? Non. Les Ă©tiquettes placĂ©es Ă  l’intĂ©rieur des gants sont pĂ©rissables, nous le savons tous. Avec le temps, les frottements, la sueur
 elles s’usent et les Ă©critures disparaissent. Quand l’utilisateur ne les supprime pas de lui-mĂȘme pour Ă©viter les dĂ©mangeaisons ou autre sensation dĂ©sagrĂ©able sur la peau. Il n’empĂȘche que mĂȘme en l’absence d’étiquette lisible, le gant reste homologuĂ© et/ou adaptĂ© Ă  la pratique de la moto. La rĂ©glementation sur l’obligation du pot des gants vise avant tout les personnes, conducteurs et passagers, qui ne portent pas de gants du tout, ou bien des gants clairement non adaptĂ©s Ă  la pratique moto gants de jardinage, bricolage, ski, etc.. Si vous avez dĂ©jĂ  des gants moto, mĂȘme non homologuĂ©s ou dont l’étiquette n’est plus lisible, gardez-les ! Pas besoin d’en racheter, du moins tant qu’ils ne sont pas usĂ©s. En effet, pour pouvoir vous sanctionner, les forces de l’ordre doivent ĂȘtre certaines que le gant n’est pas conforme. Et la simple absence de l’étiquette ne suffit pas Ă  prouver la non-conformitĂ©. L’étiquette prĂ©sentant le niveau de protection peut avoir Ă©tĂ© dĂ©colorĂ©e par la transpiration ou arrachĂ©e au fil du temps. La contravention ne sera donnĂ©e que si les gants portĂ©s sont indubitablement des gants non adaptĂ©s Ă  la moto ou au scooter. Si vos gants sont certifiĂ©s CE ou homologuĂ©s EN 13594, ils sont forcĂ©ment livrĂ©s en neuf avec une notice d’information. C’est OBLIGE ! Le truc, c’est que beaucoup d’entre nous jettent cette notice Ă  la poubelle juste aprĂšs l’achat. Faut pas ! Gardez-la dans un coin, dans un tiroir, si possible toutes ensemble pour vos diffĂ©rentes piĂšces d’équipement. * * * Peut-on porter autre chose que des gants moto ? Non. Les gants de ski, de VTT ou de jardinage, mĂȘme homologuĂ©s pour ces pratiques, ne seront pas tolĂ©rĂ©s en cas de contrĂŽle. * * * Quelle sanction en cas de manquement ? La sanction pour absence de gants ne sera pas la mĂȘme que celle pour absence du casque ou absence de la ceinture de sĂ©curitĂ©, c’est-Ă -dire la perte de trois points sur le permis de conduire, assortie d’une amende forfaitaire de 135 euros minorĂ©e Ă  90 euros, majorĂ©e Ă  375 euros. Il apparaissait difficile de justifier aux yeux des usagers une sanction aussi sĂ©vĂšre pour un Ă©quipement de protection d’organes non vitaux les mains et avant-bras. Et ce d’autant plus qu’une partie de la population visĂ©e, celle des trĂšs jeunes conducteurs en 2RM les 14-18 ans, est titulaire du permis AM qui ne peut pas perdre de points. En cas d’infraction constatĂ©e, la sanction sera une amende de troisiĂšme classe, soit 45 euros en amende minorĂ©e si vous payez rapidement et 68 euros en amende forfaitaire. Pour les passagers et les conducteurs de cyclomoteurs ou quads, ça s’arrĂȘte lĂ . Attention, pour les conducteurs de motos et scooters de 125 cm3 et plus, l’infraction sera sanctionnĂ©e en plus par la perte d’un point sur le permis de conduire A, A2 ou B. Cette perte de point ne concerne que les conducteurs, pas les passagers. Si le conducteur porte des gants et pas le passager, seul le passager paie une amende et il ne paie que l’amende pas de perte de point, qu’il possĂšde un permis de conduire ou non. Par contre si le passager est mineur moins de 18 ans, le conducteur est considĂ©rĂ© responsable, c’est donc ce dernier qui paie l’amende mais ne perd pas de point. Cela dit, ces principes se fondent sur des articles du Code la Route R412-1 et R412-2 qui prĂ©voient expressĂ©ment ces situations. Ce qui n’est pas le cas pour les gants obligatoires. Le Code de la Route sera-t-il mis Ă  jour pour intĂ©grer ces cas prĂ©cis ? On peut en douter car toute modification du CdlR relĂšve d’une compĂ©tence interministĂ©rielle entre trois ministĂšres IntĂ©rieur, Transports, Environnement et s’avĂšre donc longue et compliquĂ©e. * * * Quel recours en cas de sanction abusive ? Vous rouliez avec des gants moto et vous avez Ă©tĂ© verbalisĂ© ? Peut-ĂȘtre mĂȘme alors que vos gants portaient bien une Ă©tiquette CE ? Il semble que lors des premiers contrĂŽles des forces de l’ordre, des conducteurs de 2RM ont Ă©tĂ© verbalisĂ©s parce que leurs gants ne comportaient pas le pictogramme de la norme EN 135942015 ! Sauf que comme dĂ©jĂ  Ă©crit plus haut, il n’est pas impĂ©ratif que ce pictogramme soit prĂ©sent pour qu’un gant moto soit certifiĂ© CE. L’article R. 431-1-2 du code de la route prĂ©voit dĂ©sormais que En circulation, tout conducteur ou passager d’une motocyclette, d’un tricycle Ă  moteur, d’un quadricycle Ă  moteur ou d’un cyclomoteur doit porter des gants conformes Ă  la rĂ©glementation relative aux Ă©quipements de protection individuelle », en l’occurrence la directive europĂ©enne sur les EPI qui porte le numĂ©ro 89/686/CEE. Il faut que le gant comporte une Ă©tiquette CE mentionnant la rĂ©fĂ©rence 89/686/CEE. Bien souvent, le gant ne comporte que l’étiquette CE, mais la prĂ©cision que cette conformitĂ© CE concerne la directive 89/686/CEE figure dans la notice d’utilisation, pas sur le gant lui-mĂȘme. Evidemment, il serait prĂ©fĂ©rable que cette prĂ©cision figure sur l’étiquette dans le gant et que celle-ci reste lisible en permanence. Mais ce n’est pas toujours le cas. Cela ne signifie pas pour autant que le gant soit non conforme. Bien sĂ»r, c’est plus facile pour tout le monde si le motard prĂ©sente des gants Ă©tiquetĂ©s avec pictogramme. Mais mĂȘme si ce n’est pas le cas, cela n’implique pas forcĂ©ment que l’infraction soit constituĂ©e. Si vous portez des gants moto, vous n’avez pas Ă  ĂȘtre verbalisĂ©e ! Si vous avez Ă©tĂ© victime d’une verbalisation abusive, n’hĂ©sitez pas Ă  contester voir ci-dessous. Suivez la procĂ©dure de consignation et contestez, avec copie de la notice de vos gants et un courrier explicatif. * * * Tout justiciable a droit Ă  un recours. Un lecteur de mon site, Tyram, a suivi la procĂ©dure de contestation de la contravention auprĂšs de l’officier du ministĂšre public et a vu sa contravention classĂ©e sans suite. C’est bien administratif, il faut y passer un peu de temps et bien respecter les dĂ©lais, mais ça marche. Premier point signer ou non le PV lors de l’interpellation ne change rien. La signature ne vaut pas reconnaissance de l’infraction. Vous pourrez toujours contester ensuite. Si vous portez des gants moto, vous n’avez pas Ă  ĂȘtre verbalisĂ©e ! Si vous avez Ă©tĂ© victime d’une verbalisation abusive, n’hĂ©sitez pas Ă  contester. Suivez la procĂ©dure de consignation et contestez, avec copie de la notice de vos gants et un courrier explicatif. Pour la contestation, il vous faudra consigner le montant de l’amende forfaitaire majorĂ©e, somme qui sera rendue en cas d’acceptation de la contestation. Attendez de recevoir l’avis d’infraction. La procĂ©dure Ă  suivre est indiquĂ©e. Il vous faudra adresser un courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception impĂ©ratif !! Ă  l’officier du ministĂšre public, dont l’adresse est mentionnĂ©e sur l’avis d’infraction. Dans ce courrier, vous devrez mettre 1. une lettre dactylographiĂ©e de prĂ©fĂ©rence pour relater les faits, rĂ©digĂ©e de façon neutre et factuelle, en donnant les fondements juridiques de la contestation ; 2. une copie des textes rĂ©glementaires concernĂ©s, soit – DĂ©cret n° 2016-1232 du 19 septembre 2016 relatif Ă  l’obligation de porter des gants pour les conducteurs et les passagers de motocyclette, de tricycle Ă  moteur, de quadricycle Ă  moteur ou de cyclomoteur – ArrĂȘtĂ© du 19 septembre 2016 relatif aux caractĂ©ristiques des gants portĂ©s par les conducteurs et les passagers de motocyclette, de tricycle Ă  moteur, de quadricycle Ă  moteur ou de cyclomoteur ; 3. la facture d’achat des gants ; 4. une copie de l’homologation sur le site du constructeur, si disponible. Sinon, adressez un courrier Ă  l’équipementier pour demander la documentation d’homologation des gants. Les Ă©quipementiers commencent Ă  avoir l’habitude et font diligence. C’est parfois un peu pĂ©nible auprĂšs de certaines marques Ă©trangĂšres qui n’ont pas de service en français, il faut faire la demande en anglais. Concernant le lecteur de mon site, Tyram – verbalisation le 31 mars 2017, – avis de contravention reçu le 10 avril, – contestation adressĂ©e le 11 avril, – classement sans suite reçu le 26 juin. * * * ModĂšle de lettre de contestation pour les gants Ă  envoyer en LRAR PrĂ©nom, nom, adresse postale A Madame / Monsieur l’Officier du MinistĂšre public Tribunal de police de XXX Lieu et date du courrier N° de l’avis de contravention [numĂ©ro] Courrier envoyĂ© en Lettre RecommandĂ©e avec AccusĂ© de RĂ©ception Objet Contestation d’un procĂšs-verbal pour non port de gants conformes Ă  la rĂ©glementation relative aux Ă©quipements de protection individuelle PiĂšces jointes Ă  la lettre de contestation 1. Original de l’avis de contravention 2. Copie des textes rĂ©glementaires concernĂ©s A. DĂ©cret n° 2016-1232 du 19 septembre 2016 relatif Ă  l’obligation de porter des gants pour les conducteurs et les passagers de motocyclette, de tricycle Ă  moteur, de quadricycle Ă  moteur ou de cyclomoteur B. ArrĂȘtĂ© du 19 septembre 2016 relatif aux caractĂ©ristiques des gants portĂ©s par les conducteurs et les passagers de motocyclette, de tricycle Ă  moteur, de quadricycle Ă  moteur ou de cyclomoteur ; 3. Facture d’achat des gants 4. Photo de l’intĂ©rieur des gants avec macaron CE 89/686/EEC 5. Certificat d’homologation des gants fournis par l’équipementier prĂ©cisant le respect de la directive europĂ©enne 89/686/CEE et le respect de la norme EN 135942015 Monsieur l’Officier du MinistĂšre public, Je vous Ă©cris afin de contester le procĂšs-verbal [numĂ©ro de l’avis de contravention] qui m’a Ă©tĂ© adressĂ© le [date de l’avis de contravention], dont vous trouverez l’original en piĂšce jointe. En effet, je conteste avoir commis l’infraction qui m’est reprochĂ©e Ă  savoir Conduite d’une motocyclette sans port de gants conformes Ă  la rĂ©glementation relative aux Ă©quipements de protection individuelle » PrĂ©vue par Art. du C. de la route. Art. 1 de l’arrĂȘtĂ© minist. du 19-09-2016. RĂ©primĂ©e par Art. 431-1-2 al. 2 du C. de la route. Il m’a Ă©tĂ© reprochĂ© par l’agent de police qui m’a verbalisĂ© que mes gants ne comportaient pas l’étiquette EN 135942015 et qu’à ce titre mes gants de moto n’étaient pas conformes Ă  la lĂ©gislation en vigueur. Or l’article R. 431-1-2 du code de la route piĂšce jointe 2A prĂ©voit que En circulation, tout conducteur ou passager d’une motocyclette, d’un tricycle Ă  moteur, d’un quadricycle Ă  moteur ou d’un cyclomoteur doit porter des gants conformes Ă  la rĂ©glementation relative aux Ă©quipements de protection individuelle ». L’arrĂȘtĂ© du 19 septembre 2016 relatif aux caractĂ©ristiques des gants portĂ©s par les conducteurs et les passagers de motocyclette, de tricycle Ă  moteur, de quadricycle Ă  moteur ou de cyclomoteur prĂ©cise que Les gants mentionnĂ©s Ă  l’article R. 431-1-2 du code de la route doivent respecter les caractĂ©ristiques des gants pour motocyclistes, conformes Ă  la rĂ©glementation relative aux Ă©quipements de protection individuelle, attestĂ©es par le marquage CE ». Vous constaterez sur la photo des gants, dont la facture d’achat est jointe, que ces derniers portent bien le macaron CE 89/686/CEE. Par consĂ©quent, seule cette mention aurait dĂ» suffire Ă  convaincre l’agent de police que mes gants de moto sont bien conformes Ă  la rĂ©glementation en vigueur. Par ailleurs, je vous joins Ă  ma lettre le certificat d’homologation qui m’a Ă©tĂ© transmis par le fabricant des gants. A la lecture de ce dernier, dont je me suis permis de surligner les passages concernĂ©s, vous constaterez que la rĂ©fĂ©rence de mes gants rĂ©pond en tous points Ă  la norme EN 135942015 qui encadre la rĂ©glementation en vigueur, Ă  savoir l’arrĂȘtĂ© du 19 septembre 2016 imposant le port de gants conformes Ă  la directive europĂ©enne 89/686/CEE. Devant cette erreur manifeste, je vous demande de faire respecter la rĂ©glementation en vigueur et de classer sans suite le procĂšs verbal qui m’a Ă©tĂ© adressĂ© injustement. Je vous prie de croire, Monsieur l’Officier du MinistĂšre Public, en ma considĂ©ration distinguĂ©e. Nom et signature * * * Pour comprendre en quoi il est utile de se protĂ©ger les mains et savoir comment choisir des gants moto, lisez l’article Choisir ses gants ! Navigation de l’article
Philippiens1:6 S21. Je suis persuadĂ© que celui qui a commencĂ© en vous cette bonne Ɠuvre la poursuivra jusqu’à son terme, jusqu'au jour de JĂ©sus-Christ. S21: Bible Segond 21. Question RĂ©ponse La providence divine est le moyen au travers duquel Dieu rĂ©git toutes choses dans l’univers. Selon la doctrine de la providence divine, Dieu exerce une maĂźtrise parfaite sur toutes choses l’univers dans son ensemble Psaumes le monde physique Matthieu les affaires des nations Psaumes la naissance et la destinĂ©e de tout homme Galates les succĂšs et les Ă©checs des hommes Luc et la protection de son peuple Psaumes Cette doctrine est en contradiction totale avec l’idĂ©e selon laquelle l’univers serait rĂ©gi par le hasard ou le destin. L’objectif, ou le dessein, de la divine providence est d’accomplir la volontĂ© de Dieu. Pour s’assurer que ses objectifs sont atteints, Dieu rĂ©git les affaires des hommes et agit Ă  travers l’ordre naturel. Les lois de la nature ne sont que le reflet de Dieu qui agit dans l’univers. Elles n’ont aucune puissance inhĂ©rente et ne fonctionnent pas par elles-mĂȘmes ce sont les rĂšgles et principes que Dieu a mis en place pour rĂ©gir le fonctionnement des choses. Il en est de mĂȘme des choix humains. TrĂšs concrĂštement, nous ne sommes libres de choisir ou que selon la volontĂ© de Dieu. Tous nos choix et nos actes, mĂȘme pĂ©cheurs, sont en plein accord avec sa volontĂ© GenĂšse Au final, Dieu dirige nos choix et nos actes GenĂšse DeutĂ©ronome Proverbes sans pour autant violer notre responsabilitĂ© d’acteurs moralement libres ni nier la rĂ©alitĂ© de notre choix. La doctrine de la providence divine peut ĂȘtre succinctement rĂ©sumĂ©e de la maniĂšre suivante Dieu, de toute Ă©ternitĂ©, sur le conseil de sa propre volontĂ©, a ordonnĂ© tout ce qui allait arriver ; mais il n’est en aucun cas l’auteur du pĂ©chĂ©, et la responsabilitĂ© humaine n’est pas abolie non plus. Dieu accomplit d’abord sa volontĂ© par des causes secondaires par ex. les lois de la nature ou les choix des hommes. Autrement dit, Dieu agit indirectement, par ces causes secondaires, pour accomplir sa volontĂ©. Dieu agit parfois aussi directement pour accomplir sa volontĂ©, par ce que nous appelons des miracles c’est-Ă -dire des Ă©vĂ©nements surnaturels, par opposition aux Ă©vĂ©nement naturels. Un miracle, c’est Dieu qui contourne l’ordre naturel pendant une courte durĂ©e, pour accomplir sa volontĂ© et ses desseins. Deux exemples tirĂ©s du livre des Actes montrent comment Dieu agit directement et indirectement pour accomplir sa volontĂ©. Il y a d’abord la conversion de SaĂŒl/Paul de Tarse en Actes 9 sa vie a Ă©tĂ© dĂ©finitivement transformĂ©e par une lumiĂšre aveuglante et une voix qu’il Ă©tait le seul Ă  entendre. Dieu, qui voulait utiliser Paul pour accomplir ses desseins, a employĂ© des moyens directs pour sa conversion. Bien peu d’autres personnes converties au christianisme ont une histoire comme celle-ci Ă  raconter. La plupart d’entre nous sommes venus Ă  Christ en entendant une prĂ©dication, en lisant un livre ou par le tĂ©moignage persistant d’un ami ou d’un membre de notre famille. De plus, il y a gĂ©nĂ©ralement des circonstances de nos vies, comme la perte d’un emploi ou d’un membre de notre famille, un Ă©chec conjugal ou une addiction, qui ouvrent la voie Ă  notre conversion. Celle de Paul fut directe et surnaturelle. En Actes on voit Dieu accomplir indirectement Sa volontĂ©. Cet Ă©pisode se dĂ©roule au cours du deuxiĂšme voyage missionnaire de Paul. Dieu voulait que Paul et ses compagnons aillent Ă  Troas, mais quand Paul a quittĂ© Antioche de Pisidie, il voulait se diriger vers l’Est, en Asie. La Bible dit que le Saint-Esprit les a empĂȘchĂ©s d’annoncer la Parole en Asie. Ils voulaient ensuite aller vers l’Ouest, en Bithynie, mais l’Esprit de Dieu les en a Ă©galement empĂȘchĂ©s. Alors, ils ont fini par aller Ă  Troas. Ce rĂ©cit a Ă©tĂ© Ă©crit aprĂšs les faits ; sur le moment, leur Ă©chec Ă  se rendre dans ces deux rĂ©gions s’expliquait sans doute par des motifs rationnels, mais par la suite, ils ont compris que c’était Dieu qui les avait dirigĂ©s lĂ  oĂč il voulait qu’ils aillent. C’est cela, la providence. Proverbes l’exprime ainsi Le cƓur de l’homme peut mĂ©diter sa voie, mais c’est l’Éternel qui dirige ses pas. » Il y a aussi ceux qui pensent que cette gouverne directe ou indirecte de Dieu sur toutes choses est incompatible avec le libre arbitre de l’homme. Si Dieu contrĂŽle tout, en quoi sommes-nous libres de nos dĂ©cisions ? Autrement dit, pour que le libre arbitre ait un sens, il faut bien qu’il y ait des choses qui Ă©chappent au contrĂŽle souverain de Dieu, comme par ex. les choix humains. Supposons un instant que ce soit le cas quelles en seraient les consĂ©quences ? Si Dieu ne contrĂŽle pas les choix humains, comment pourrait-il garantir notre salut ? Paul Ă©crit en Philippiens Celui qui a commencĂ© en vous cette bonne Ɠuvre la poursuivra jusqu’à son terme, jusqu’au jour de JĂ©sus-Christ. » Si Dieu n’était pas aux commandes de toutes choses, alors cette promesse, et toutes les autres promesses bibliques, seraient invalidĂ©es. Nous ne pourrions plus avoir la pleine assurance que la bonne Ɠuvre du salut commencĂ©e en nous serait poursuivie jusqu’à son terme. De plus, si Dieu n’est pas au contrĂŽle de toutes choses, alors il n’est pas souverain, et s’il n’est pas souverain, alors il n’est pas Dieu. DĂ©clarer que les choix humains Ă©chappent Ă  la sphĂšre de la dĂ©cision divine revient donc Ă  nier Dieu. Si notre libre arbitre » prime sur la providence divine, qui est Dieu au final ? C’est nous ! C’est Ă©videmment inacceptable d’un point de vue chrĂ©tien et biblique. La providence divine n’abolit pas notre libertĂ©, mais nous permet d’en user de maniĂšre appropriĂ©e. English Retour Ă  la page d'accueil en français Qu’est-ce que la providence divine ?
ROBERTKEMM (Salisbury, Angleterre, 1837 - Londres, 1895). "Jeu de cartes". Huile sur toile. Recolorée. LégÚre perte sur la surface picturale. Signé dans le coin inférieur ga
Parallel Verses Louis Segond Bible 1910 Je suis persuadĂ© que celui qui a commencĂ© en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le jour de JĂ©sus Christ. French Darby etant assure de ceci meme, que celui qui a commence en vous une bonne oeuvre, l'achevera jusqu'au jour de Jesus Christ French Louis Segond 1910 Je suis persuadĂ© que celui qui a commencĂ© en vous cette bonne oeuvre la rendra parfaite pour le jour de JĂ©sus-Christ. French Martin 1744 Etant assurĂ© de cela mĂȘme, que celui qui a commencĂ© cette bonne Ɠuvre en vous, l'achĂšvera jusqu'Ă  la journĂ©e de JĂ©sus-Christ New American Standard Bible For I am confident of this very thing, that He who began a good work in you will perfect it until the day of Christ Jesus. RĂ©fĂ©rences croisĂ©es 1 Corinthiens 18 Il vous affermira aussi jusqu'Ă  la fin, pour que vous soyez irrĂ©prochables au jour de notre Seigneur JĂ©sus Christ. Romains 828-30 Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelĂ©s selon son dessein. Psaumes 1388 L'Éternel agira en ma faveur. Éternel, ta bontĂ© dure toujours, N'abandonne pas les oeuvres de tes mains! Philippiens 110 pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irrĂ©prochables pour le jour de Christ, 1 Thessaloniciens 523-24 Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-mĂȘme tout entiers, et que tout votre ĂȘtre, l'esprit, l'Ăąme et le corps, soit conservĂ© irrĂ©prĂ©hensible, lors de l'avĂšnement de notre Seigneur JĂ©sus Christ! Jean 629 JĂ©sus leur rĂ©pondit L'oeuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyĂ©. ÉphĂ©siens 24-10 Mais Dieu, qui est riche en misĂ©ricorde, Ă  cause du grand amour dont il nous a aimĂ©s, ÉphĂ©siens 412 pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministĂšre et de l'Ă©dification du corps de Christ, Philippiens 213 car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. Philippiens 129 et cela de la part de Dieu, car il vous a Ă©tĂ© fait la grĂące, par rapport Ă  Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, Colossiens 212 ayant Ă©tĂ© ensevelis avec lui par le baptĂȘme, vous ĂȘtes aussi ressuscitĂ©s en lui et avec lui, par la foi en la puissance de Dieu, qui l'a ressuscitĂ© des morts. 1 Thessaloniciens 13 nous rappelant sans cesse l'oeuvre de votre foi, le travail de votre charitĂ©, et la fermetĂ© de votre espĂ©rance en notre Seigneur JĂ©sus Christ, devant Dieu notre PĂšre. 2 Thessaloniciens 111 C'est pourquoi aussi nous prions continuellement pour vous, afin que notre Dieu vous juge dignes de la vocation, et qu'il accomplisse par sa puissance tous les dessins bienveillants de sa bontĂ©, et l'oeuvre de votre foi, 2 Thessaloniciens 213-14 Pour nous, frĂšres bien-aimĂ©s du Seigneur, nous devons Ă  votre sujet rendre continuellement grĂąces Ă  Dieu, parce que Dieu vous a choisis dĂšs le commencement pour le salut, par la sanctification de l'Esprit et par la foi en la vĂ©ritĂ©. 2 Thessaloniciens 34 Nous avons Ă  votre Ă©gard cette confiance dans le Seigneur que vous faites et que vous ferez les choses que nous recommandons. Tite 34-6 Mais, lorsque la bontĂ© de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont Ă©tĂ© manifestĂ©s, Tite 34 Mais, lorsque la bontĂ© de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont Ă©tĂ© manifestĂ©s, HĂ©breux 1035 N'abandonnez donc pas votre assurance, Ă  laquelle est attachĂ©e une grande rĂ©munĂ©ration. HĂ©breux 122 ayant les regards sur JĂ©sus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui Ă©tait rĂ©servĂ©e, a souffert la croix, mĂ©prisĂ© l'ignominie, et s'est assis Ă  la droite du trĂŽne de Dieu. HĂ©breux 1320-21 Que le Dieu de paix, qui a ramenĂ© d'entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d'une alliance Ă©ternelle, notre Seigneur JĂ©sus, 1 Pierre 12-3 et qui sont Ă©lus selon la prescience de Dieu le PĂšre, par la sanctification de l'Esprit, afin qu'ils deviennent obĂ©issants, et qu'ils participent Ă  l'aspersion du sang de JĂ©sus Christ que la grĂące et la paix vous soient multipliĂ©es! 1 Pierre 510 Le Dieu de toute grĂące, qui vous a appelĂ©s en JĂ©sus Christ Ă  sa gloire Ă©ternelle, aprĂšs que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-mĂȘme, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inĂ©branlables. Actes 1614 L'une d'elles, nommĂ©e Lydie, marchande de pourpre, de la ville de Thyatire, Ă©tait une femme craignant Dieu, et elle Ă©coutait. Le Seigneur lui ouvrit le coeur, pour qu'elle fĂ»t attentive Ă  ce que disait Paul. 2 Pierre 310 Le jour du Seigneur viendra comme un voleur; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les Ă©lĂ©ments embrasĂ©s se dissoudront, et la terre avec les oeuvres qu'elle renferme sera consumĂ©e. Actes 1118 AprĂšs avoir entendu cela, ils se calmĂšrent, et ils glorifiĂšrent Dieu, en disant Dieu a donc accordĂ© la repentance aussi aux paĂŻens, afin qu'ils aient la vie. 2 Corinthiens 115 Dans cette persuasion, je voulais aller d'abord vers vous, afin que vous eussiez une double grĂące; 2 Corinthiens 23 J'ai Ă©crit comme je l'ai fait pour ne pas Ă©prouver, Ă  mon arrivĂ©e, de la tristesse de la part de ceux qui devaient me donner de la joie, ayant en vous tous cette confiance que ma joie est la vĂŽtre Ă  tous. 2 Corinthiens 94 Je ne voudrais pas, si les MacĂ©doniens m'accompagnent et ne vous trouvent pas prĂȘts, que cette assurance tournĂąt Ă  notre confusion, pour ne pas dire Ă  la vĂŽtre. Galates 510 J'ai cette confiance en vous, dans le Seigneur, que vous ne penserez pas autrement. Mais celui qui vous trouble, quel qu'il soit, en portera la peine.
Nosbelles cartes de lĂ  oĂč tout a commencĂ© sont le cadeau idĂ©al pour chaque couple et pour l'ĂȘtre cher. C'est un tĂ©moignage petit mais puissant de l'histoire que vous Ă©crivez ensemble, et cela vous donne un moyen de partager cette histoire avec les autres. Chaque carte est une vĂ©ritable Ɠuvre d'art et est faite sur mesure pour chaque
Les travaux de gros Ɠuvre d’une habitation neuve reprĂ©sentent la majeure partie du budget total de construction. PrĂ©voyez un minimum de 50% sur le total des coĂ»ts. Ce pourcentage est Ă©galement susceptible d’augmenter, surtout si vous souhaitez une construction Ă©coĂ©nergĂ©tique. Heureusement, il existe quelques astuces pour maĂźtriser le montant final du gros Ɠuvre. 1. Faites examiner votre terrain Ă  bĂątir Ă  temps Le chantier du gros Ɠuvre dĂ©marre bien avant que la premiĂšre rangĂ©e de briques ne soit montĂ©e. Tout commence par les travaux prĂ©paratoires de terrassement et de fondation. Nombreux sont ceux qui oublient d’en tenir compte dans leur budget prĂ©visionnel et sont rapidement confrontĂ©s Ă  de mauvaises surprises lors de leur projet de construction. Dans le scĂ©nario idĂ©al, vous avez examinĂ© la capacitĂ© de charge de votre terrain Ă  bĂątir avant mĂȘme de procĂ©der Ă  son achat. Cette Ă©tude se rĂ©alise par un carottage des sols. Les rĂ©sultats de ces recherches constituent la base de votre Ă©tude de stabilitĂ© et permettent de dĂ©terminer le type de fondation nĂ©cessaire pour votre nouveau bĂątiment, la charge que vos murs doivent absorber
 Supposons que vous dĂ©couvriez aprĂšs achat de votre terrain que vos sols ne sont pas suffisamment porteurs, un budget supplĂ©mentaire devra alors ĂȘtre prĂ©vu dans vos travaux prĂ©paratoires et de fondation. Budget que vous devrez rattraper plus tard au cours de votre processus de construction. À lire Ă©galement CoĂ»ts de construction d’une maison 5 conseils pour maĂźtriser votre budget. 2. Limitez le nombre de fenĂȘtres et de m2 Plus vous prĂ©voyez d’espaces de vie dans la conception de votre habitation, plus son prix total augmentera. Et cela, aussi bien pendant la phase de gros Ɠuvre que pendant celle des finitions. Idem pour vos portes et fenĂȘtres. GĂ©nĂ©ralement, elles reprĂ©sentent environ 10% de votre budget total de construction. Elles forment donc deux Ă©lĂ©ments de coĂ»t sur lesquels vous pouvez rĂ©aliser de larges Ă©conomies. 3. Trouvez une alternative Ă  la cave ou au grenier Avoir des espaces de rangement n’est jamais un luxe, surtout si vous avez plusieurs enfants. À ce titre, de nombreux constructeurs vont privilĂ©gier une cave. C’est un espace frais, sec, facilement accessible et qui permet de stocker de nombreux Ă©quipements. Autre option le grenier. À condition que votre toit soit pentu. Si vous souhaitez en faire un espace de vie supplĂ©mentaire ou une chambre ou une piĂšce dĂ©diĂ©e Ă  certains Ă©quipements – comme par exemple un systĂšme de ventilation – sachez que vous devrez Ă©galement l’isoler complĂ©tement. Votre toit n’est pas pentu ? Dans ce cas, l’isolation de vos sols mansardĂ©s suffira. Pour Ă©conomiser sur certains coĂ»ts et maĂźtriser votre budget de gros Ɠuvre, pensez Ă  concevoir un espace de stockage supplĂ©mentaire ailleurs dans votre habitation. Ou prĂ©voyez un abri extĂ©rieur, si votre jardin le permet. Le budget de quelques murs et portes ne dĂ©passera jamais celui d’une cave ou d’un grenier. La conception d’un espace de rangement supplĂ©mentaire dans votre grenier ou votre cave peut immĂ©diatement augmenter le coĂ»t de vos travaux de gros Ɠuvre. Dans ce cas, penchez plutĂŽt vers une alternative situĂ©e ailleurs dans votre habitation ou mĂȘme dans votre jardin. 4. Compact au maximum Petite mise au point avant d’aller plus loin une conception compacte ne veut pas forcĂ©ment dire petite. En revanche, cela signifie que la conception de votre habitation restera aussi minimale que possible. Moins il y a de coins et de recoins, moins il y aura de matĂ©riaux nĂ©cessaires et d’heures de travail lors de la construction. De plus, la construction compacte prĂ©sente un autre atout majeur une consommation d’énergie rĂ©duite. En effet, chauffer une habitation Ă  toit plat, cubique revient moins cher qu’avec une maison avec des hauts plafonds, coins et recoins. Sur le long terme Ă©galement, une habitation compacte aura un meilleur rendement. Un architecte expĂ©rimentĂ© saura transformer un design compact en une habitation fonctionnelle sans aucune perte en mĂštre carrĂ©. La recherche d’un bon architecte est donc tout aussi cruciale que celle de bons artisans si vous souhaitez maintenir vos travaux de gros Ɠuvre au juste prix. 5. Comparez suffisamment de devis dĂ©taillĂ©s Concernant les artisans justement. En tant que constructeur, vous pouvez choisir vous-mĂȘme vos artisans ou engager une entreprise clĂ© sur porte . Atout majeur de cette derniĂšre les tarifs sont en grande partie fixĂ©s Ă  l’avance. InconvĂ©nient nĂ©gocier le prix est quasi impossible, Ă  moins que l’entreprise de construction ne travaille avec plusieurs partenaires en gros Ɠuvre. Si vous avez choisi de rechercher un artisan en gros Ɠuvre par vous-mĂȘme, demandez suffisamment de devis. Concernant vos travaux de gros Ɠuvre, nous vous conseillons d’approcher au minimum 4 Ă  5 artisans. Conseil ne perdez pas de temps. Les temps d’attente peuvent aller de plusieurs mois Ă  plus d’un an avant que vous puissiez rĂ©ellement commencer Ă  construire. Une fois tous les devis reçus, n’oubliez pas plus c’est dĂ©taillĂ©, mieux c’est. Moins il y a de dĂ©tails, plus il y a de risques de mauvaises surprises tarifaires par la suite. Veillez donc Ă  regarder dans le dĂ©tail ce que comporte chaque ligne du devis. Autre point l’expression On en a toujours pour son argent » est particuliĂšrement vĂ©rifiĂ©e dans ce domaine. Et Ă  raison. L’un de vos devis reçu se situe trĂšs bas par rapport aux autres ? C’est gĂ©nĂ©ralement trop beau pour ĂȘtre vrai. En rĂ©duisant trop fortement le prix, vous risquez de devoir payer des coĂ»ts inutiles plus tard. En vous occupant vous-mĂȘme de certains travaux de gros Ɠuvre, vous pouvez rĂ©duire en partie les coĂ»ts d’heures de travail. 6. RĂ©flĂ©chissez bien Ă  vos matĂ©riaux Concernant le choix des matĂ©riaux, les prix peuvent varier considĂ©rablement. Une brique de parement mince et extra large coĂ»tera plus cher qu’une brique standard aux dimensions traditionnelles. Idem pour les tuiles composites versus ardoises, gouttiĂšres PVC versus zinc, 
 Informez-vous suffisamment – Ă©ventuellement par l’intermĂ©diaire de votre architecte – sur les avantages et les inconvĂ©nients des diffĂ©rents matĂ©riaux et faites ensuite un choix raisonnĂ©. 7. N’économisez pas sur l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique Vouloir Ă©conomiser sur les matĂ©riaux et les mĂštres carrĂ©s, nous Ă©viterions Ă  votre place
 En revanche, vouloir faire des Ă©conomies sur l’isolation et l’étanchĂ©itĂ© Ă  l’air de l’enveloppe de votre habitation est fortement dĂ©conseillĂ©. Non seulement car vous devez quoi qu’il arrive rĂ©pondre aux exigences PEB en cours, mais Ă©galement car la valeur de votre habitation en pĂątirait sur le long terme, tout comme votre facture d’énergie. Une mauvaise enveloppe de bĂątiment est un point de non-retour. 8. Donnez un coup de main Ă  votre artisan En cas de nouvelle construction, prĂ©voyez une enveloppe budgĂ©taire correspondant Ă  la TVA Ă  21 % sur les matĂ©riaux de construction et les heures de travail. Votre prise en charge de certains travaux de gros-Ɠuvre – par exemple, si vous avez d’excellents carreleurs ou maçons dans la famille – rĂ©duira en partie les coĂ»ts des heures de travail. Vous devrez justifier cet Ă©cart par la suite dans votre dĂ©claration de TVA. Sachez que les artisans obtiennent gĂ©nĂ©ralement de meilleures propositions de prix de la part des entreprises de construction que directement via les constructeurs particuliers. De plus, les travaux progresseront probablement un peu moins rapidement puisqu’ils devront principalement ĂȘtre rĂ©alisĂ©s pendant vos temps libres. Dans tous les cas, convenez avec votre artisan en gros Ɠuvre de ce qui est possible, afin que la planification de ses travaux ne soit pas compromise. Mais avant tout, trouvez le terrain Ă  bĂątir idĂ©al ! Vous avez lu nos conseils et vous souhaitez vous lancer dans un projet de construction, mais vous n’avez pas encore trouvĂ© le terrain Ă  bĂątir rĂȘvĂ© ? Commencez vos recherches avec Immoweb. Lancez dĂšs Ă  prĂ©sent votre recherche de terrains Ă  bĂątir disponibles dans votre rĂ©gion. Trouver le terrain de vos rĂȘves
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