Letitre de cet article ne manquera pas de provoquer chez le lecteur un certain Ă©tonnement quand il apprendra que l\\'auteur est lui-mĂȘme professeur de littĂ©rature. Mais c\\'est justement cette position qui me permet de faire des observations assez pessimistes. Je me demande souvent ce que pensent sincĂšrement les Ă©lĂšves d\\'un cours de littĂ©rature. Je sais qu\\'un peu partout
A quoi sert l’Art ? » samedi 13 octobre 2007 jumelĂ© Famili Jazz De 17 h30 Ă  19 h Buvette des Economats du FamilistĂšre Animation Jean-Paul SENELLART La multiplicitĂ© des points de vue sur l’Art et des formes d’Art, rend difficile toute rĂ©flexion sur l’Art. Et pourtant il doit bien y avoir quelque chose de commun entre toutes ces crĂ©ations que l’on appelle artistiques
 Autre difficultĂ© suffit-il d’affirmer, Ă  propos d’une production, qu’elle est une Ɠuvre d’art pour qu’elle en soit une ? Pour savoir Ă  quoi sert l’art, il faudra bien savoir de quoi on parle
 Pour Bergson, l’artiste est celui qui est capable de se dĂ©tacher de la rĂ©alitĂ©, de "notre besoin de vivre et d’agir" qui "nous a amenĂ© Ă  rĂ©trĂ©cir et Ă  vider" notre vision du monde. DĂšs lors l’art sert Ă  nous rĂ©vĂ©ler en nous et hors de nous ce que nos prĂ©occupations matĂ©rielles nous empĂȘchent de voir. Pour le peintre Paul Klee "l’art ne reproduit pas le visible, il rend visible". Pour d’autres dans le dĂ©sordre, l’Art doit imiter la nature, ĂȘtre engagĂ©, rendre compte de la rĂ©alitĂ© humaine, exprimer des idĂ©aux, la beautĂ©, nous rapprocher de Dieu
 et bien d’autres choses encore ! La minute Ă©tymologique de Patrice Bourrec Art aptitude, habiletĂ© Ă  faire quelque chose Famille d’une racine indo-europĂ©enne are adapter qui apparaĂźt dans le latin artus membre d’oĂč artis maniĂšre avec glissement dans le grec harmonia juste rapport. CinĂ©philie-philo Manuel CarĂ© SONATE D’AUTOMNE d’Ingmar Bergman 1978 Une pianiste de renommĂ©e internationale retrouve sa fille qu’elle n’a pas vu depuis sept ans. Elle s’aperçoit que sa carriĂšre artistique a primĂ© sur sa vie sentimentale et familiale.
Dune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l'art sert-il Ă  quelque chose ? Tu aurais aussi pu poser ta question dans la rubrique philosophie car elle est trĂšs intĂ©ressante et donne Ă  rĂ©flĂ©chir. Je pense que le cinĂ©ma sert Ă  instruire, divertir, dĂ©noncer, montrer les choses sous un angle particulier, faire prendre conscience. Voici des articles sur le 1En tant que dĂ©rivĂ© du jeu, l’humour, tout comme l’art, intĂ©grerait les principes opposĂ©s de plaisir et de rĂ©alitĂ©, les espaces intrapsychiques et interpsychiques, les instances du conscient et de l’inconscient... Une analyse qui s’alimente autant des textes psychanalytiques » que de l’abondante littĂ©rature critique concernant les courants et tendances de l’art contemporain. 2Humour et art sont deux phĂ©nomĂšnes Ă©nigmatiques, en ce qu’ils opposent une rĂ©sistance Ă  toute analyse et qu’ils risquent de perdre leur attrait une fois mis Ă  nu par une explication. Un tableau de Ben Vautier l’illustre une boĂźte noire avec l’écriture BoĂźte mystĂšre Ă  l’instant oĂč elle sera ouverte elle perdra toute valeur esthĂ©tique. » 3Mais la pulsion Ă©pistĂ©mophilique dĂ©fie cette mise en garde elle nous pousse Ă  ouvrir la boĂźte noire en sachant qu’on n’y parviendra jamais complĂštement. 4Je me limiterai ici Ă  considĂ©rer l’art, que notre Ă©poque appelle plastique », comme hĂ©ritier des beaux arts. 5La question de l’humour dans l’art contemporain a pour moi un Ă©cho personnel. Si je m’interroge sur ce qui me pousse Ă  me rendre aux expositions d’art contemporain, je rĂ©ponds d’abord que j’y cherche une distraction. Je cherche Ă  ĂȘtre amusĂ©e, surprise, pour ressortir avec un bĂ©nĂ©fique chamboulement dans les idĂ©es capable de relancer ma curiositĂ© pour les rĂ©alitĂ©s du monde, de l’époque Ă  venir, de la condition humaine. Bref, je cherche une remise en cause des idĂ©es reçues, qui s’accompagne de plaisir, mĂȘme si parfois elle entraĂźne un certain effroi. En somme, tout le contraire de l’ennui de mon enfance lors des visites si rĂ©pĂ©titives aux musĂ©es et Ă©glises de l’Italie catholique. Dans ces lieux gardiens d’art ancien, Ă©minemment sĂ©rieux, les objets, telles les reliques sacrĂ©es, m’apparaissaient poussiĂ©reux, immuables, sĂ©vĂšres, mĂ©lancoliques. Dans mes souvenirs, ces temples qui conservent l’art sont des contextes oĂč l’humour et le rire sont proscrits. Que les salles de musĂ©e exposent aujourd’hui des Ɠuvres si dĂ©sacralisantes a pour moi le goĂ»t dĂ©licieux du blasphĂšme leur frĂ©quentation me procure le plaisir de la transgression. De plus, en tant que public, je m’offre le confort d’une transgression sans risque le statut officiel du musĂ©e d’art contemporain, leur appartenance au monde culturel, permettent au visiteur de se sentir quelque peu appartenir Ă  ce monde. Donc cela me procure en prime une satisfaction de nature narcissique. 6En tant que sujet contemporain, je me sens parfois Ă  la merci d’importants changements de notre Ă©poque en perpĂ©tuelle Ă©volution, en perpĂ©tuelle crise de valeurs, sans certitudes auxquelles s’accrocher. Le spectacle de l’art contemporain m’offre alors une mise en perspective de ces angoisses, d’une autre nature que celle que l’on peut atteindre par une dĂ©marche purement rationnelle. Il ouvre des perspectives inĂ©dites par la mise en relation d’élĂ©ments a priori distincts qui aboutissent Ă  un nouvel objet original. Il consent un sentiment de lĂ©gĂšretĂ© aussi inattendu sur des sujets graves ou inquiĂ©tants. 7Le rĂ©sumĂ© de ces bĂ©nĂ©fices personnels issu de la contemplation de l’art contemporain correspond aux bĂ©nĂ©fices de l’humour tels que S. Freud et quelques autres de ses successeurs les ont dĂ©crits. La remise en cause des pensĂ©es reçues voire le plaisir de la transgression proviennent de l’émergence soudaine de contenus pulsionnels dans un contexte secondarisĂ© ; le ressenti de lĂ©gĂšretĂ© face Ă  la gravitĂ© de la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure correspond au rĂŽle consolateur de l’instance parentale intĂ©riorisĂ©e qui montre au moi-enfant le cĂŽtĂ© risible de ses peurs. L’humour fonctionne comme une dĂ©fense contre la honte, la dĂ©pression, le mĂ©contentement, le dĂ©goĂ»t, le dĂ©sespoir dont l’excellence le rapproche de la sublimation, bien qu’il relĂšve plutĂŽt de l’économie narcissique le moi ne se laisse pas accabler par les calamitĂ©s de la rĂ©alitĂ© extĂ©rieure. 8Humour et art sont intimement liĂ©s dans la thĂ©orie psychanalytique. Mais, pour saisir la place que l’humour a prise dans l’expression artistique contemporaine, il faut rappeler que, dans l’histoire de l’art, le comique a Ă©tĂ© exclu ou marginalisĂ©. Pour les anciens, l’humour Ă©tait thĂ©rapeutique de l’humeur par la voie de la catharsis Hippocrate pensait que dans le rire s’écoulaient les excĂšs de bile, l’humeur noire nĂ©faste Ă  l’organisme entendu comme un ensemble psychosomatique ; ce qui rejoint Aristote dans la thĂ©orie de la fonction cathartique d’un spectacle artistique notamment le théùtre. Humour et humeur ont une mĂȘme origine Ă©tymologique que la langue anglaise a conservĂ©e. 9Mais, depuis le Moyen Âge, la conception chrĂ©tienne du rire a prĂ©dominĂ© il Ă©tait du cĂŽtĂ© du mal, du satanique. L’art Ă©tait une affaire sĂ©rieuse, puisque liĂ©e Ă  la religion, puis aussi aux personnages haut placĂ©s dans la politique. Les rares exceptions d’Ɠuvres burlesques Ă©taient considĂ©rĂ©es Ă  la marge de l’art, en tant que formes mineures la caricature. 10Ce n’est que lorsque l’art se donne une tĂąche critique des valeurs, de la religion, du pouvoir Ă©tabli, des institutions y compris celles de l’art lui-mĂȘme, que les conditions propices Ă  l’utilisation de l’humour apparaissent. L’humour peut dire quelque chose de la rĂ©alitĂ© dans laquelle nous vivons et reprendre ainsi une position morale tout en restant ludique. 11La libertĂ© de reprĂ©sentation, la recherche de l’abolition des censures, l’ouverture sur l’exploration de toutes les possibilitĂ©s Ă©lĂšvent l’humour dans ses diffĂ©rentes formes au rang de catĂ©gories est prĂ©sent dans quasiment tous les courants d’art contemporain, aussi divergents les uns des autres. Nous ne choisirons que quelques exemples parmi un nombre continuellement entre art et humour le jeu12Si l’utilisation de l’humour dans l’art ne se trouve lĂ©gitimĂ©e que depuis l’époque moderne, ces deux termes relĂšvent pourtant du mĂȘme domaine tout comme la crĂ©ation artistique, naĂźt de la capacitĂ© de jouer. La particularitĂ© paradoxale du jeu est de faire coexister le principe de plaisir avec le principe de rĂ©alitĂ©. En tant que dĂ©rivĂ©s du jeu, l’humour et l’art hĂ©ritent de lui l’aptitude unificatrice et conciliatrice des opposĂ©s. 14Jouer est une premiĂšre forme de mĂ©taphorisation qui permet le passage de l’objet primaire Ă  l’utilisation d’autres objets, cheminement de la symbolisation qui aboutit au langage comme Ă©ventuellement Ă  l’expression artistique. Le jeu naĂźt de la nĂ©cessitĂ© de dĂ©passer une souffrance, et l’enfant acquiert la maĂźtrise de la situation douloureuse en apprenant par le jeu Ă  se la reprĂ©senter. Par la progressive mentalisation de l’objet, l’activitĂ© du jeu se parachĂšve dans la reprĂ©sentation de choses, puis de mots. La manipulation des reprĂ©sentations de mots a l’avantage de permettre une Ă©norme libertĂ©, dont les rĂȘves, les jeux de mots, sont des exemples. D’autre part, l’activitĂ© de jeu peut aussi aboutir au travail artistique, manipulation d’un matĂ©riau ou de sa motricitĂ© pour concrĂ©tiser des reprĂ©sentations les Ɠuvres. 15Dans Les Mots d’esprit et leur rapport avec l’inconscient, S. Freud fait dĂ©river le Witz esprit et mot d’esprit en allemand du jeu enfantin avec les mots qui reposent sur la rĂ©pĂ©tition du semblable, l’assonance, la redĂ©couverte du connu. CondamnĂ© par la conscience adulte parce que contraire Ă  la raison, le jeu avec les mots ne peut subsister qu’à condition de trouver un sens, pour rĂ©pondre aux nouvelles exigences de l’intellect. Pour ne pas renoncer Ă  ce plaisir du non-sens, pour tromper l’instance critique, l’adolescent cherche Ă  faire du sens dans le non-sens. 16S. Freud retrouve les mĂȘmes procĂ©dĂ©s du travail du rĂȘve dĂ©placement, condensation, figuration, dans ce que l’on a appelĂ© plus tard le travail de l’humour ». L’art plastique aussi peut employer les mĂȘmes procĂ©dĂ©s comme le rĂȘve, il utilise la plasticitĂ© visuelle, comme le Witz celle des mots. 17Art et humour peuvent s’analyser comme un jeu entre un contenu manifeste et un contenu espace interrelationnel18L’espace de jeu correspond Ă  une aire transitionnelle situĂ©e entre rĂ©alitĂ© psychique et rĂ©alitĂ© extĂ©rieure. Cet espace du comme si » est l’espace de l’illusion D. W. Winnicott, qui participe de l’espace culturel dont l’art est partie intĂ©grante. 19L’humour et l’art partagent la mĂȘme collocation psychique dans un entre-deux. Entre deux instances inconscient et conscient, fantasme et rĂ©alitĂ©. Mais aussi entre deux espaces l’espace intrapsychique et l’espace interpsychique. Car la capacitĂ© de jouer comporte des allers-retours entre des contenus subjectifs, inconscients, et une forme communĂ©ment partageable, secondarisĂ©e. 20L’humour comme l’art permet de rĂ©soudre aussi l’ambivalence de pulsions, il peut exprimer l’agressivitĂ© et garder les liens objectaux ; il garde les investissements narcissiques et objectaux, car, bien que relevant d’un travail essentiellement intrapsychique, il a tout de mĂȘme besoin d’un public pour ĂȘtre communiquĂ©. 21Humour et Ɠuvre d’art se forment Ă  partir d’un dĂ©sir inconscient qu’ils rĂ©alisent de façon imagĂ©e, comme le rĂȘve, le fantasme et le symptĂŽme. Mais, Ă  la diffĂ©rence de ceux-ci, ils s’ouvrent aux autres qui, du coup, pourront partager les bĂ©nĂ©fices narcissiques sans avoir dĂ©pensĂ© l’énergie nĂ©cessaire au travail artistique et-ou au travail de l’humour. 22Le public ainsi transformĂ© en complice des mĂȘmes tendances pulsionnelles exprimĂ©es peut, de surcroĂźt, se sentir appartenir au cercle des initiĂ©s. À son tour, l’approbation du public fonctionne comme miroir rĂ©assurant pour le narcissisme de l’ rire des mĂȘmes choses implique une certaine consonance de fonctionnement psychique. Si elle est absente, le public peut avoir un sentiment d’exclusion, voire de persĂ©cution, d’ĂȘtre la victime dont on rit, si l’Ɠuvre lui semble inaccessible. En tĂ©moignent ceux qui mĂ©prisent l’expression artistique contemporaine parce que, tout en percevant l’existence d’une dimension transgressive et-ou humoristique, elle leur quoi se moque l’art ?23Bien que les prĂ©misses soient prĂ©sentes dans plusieurs courants artistiques, l’on peut faire remonter au dadaĂŻsme et au ready-made de M. Duchamp le dĂ©but d’un positionnement humoristique de l’art sur lui-mĂȘme. 24Un ready-made est un objet dĂ©signĂ© comme Ɠuvre par l’artiste et par son public. Ainsi, un urinoir renversĂ© porte pour titre Fontaine. D’abord, l’ensemble surprend, le titre contraste et confĂšre une perspective nouvelle Ă  ce qui est perçu visuellement. Les associations d’idĂ©es se portent sur le renversement de situation oĂč le flux de l’urine, eau sale, entre dans le rĂ©ceptacle de l’urinoir, alors que, de façon opposĂ©e mais analogue, l’eau propre jaillit d’une fontaine Ă  laquelle est associĂ© communĂ©ment le geste de s’abreuver. Fantasme phallique-urĂ©tral du petit garçon qui a donnĂ© forme Ă  certaines sculptures ornant les fontaines baroques. Mais un renversement analogue dans un autre domaine s’opĂšre ici un objet rĂ©putĂ© vulgaire non seulement parce que reproductible, fabriquĂ© en sĂ©rie, mais aussi en raison de sa fonction, est Ă©lu au rang d’objet d’art, entrant soudainement dans le royaume du sublime. 25L’effet de surprise a sa fonction dans l’humour pendant un instant, l’Ɠuvre nous sidĂšre, nous restons hĂ©sitants. Comprendre l’humour nĂ©cessite la suspension de la morale, de la critique intellectuelle. Nous partageons la mĂȘme mise entre parenthĂšses de ces catĂ©gories avec l’auteur et la satisfaction qui en dĂ©coule. En mĂȘme temps, il nous Ă©pargne le chemin rationnel que nous aurions dĂ» parcourir pour aller d’une idĂ©e Ă  l’autre ou aux autres condensĂ©es dans un mĂȘme mot ou une mĂȘme se moque de lui-mĂȘme26La dĂ©marche transgressive du ready-made touche Ă  l’image de l’art ouvrant la voie Ă  un ensemble infini d’explorations oĂč la critique de la sociĂ©tĂ© est en mĂȘme temps remise en cause de l’artiste, de son propre courant artistique, de l’art en gĂ©nĂ©ral. 27Citons l’exemple trĂšs connu de P. Manzoni du courant de l’ arte povera », la boĂźte de conserve Merda d’artista, de 1961. Parodie de l’Ɠuvre d’art idĂ©alisĂ©e, avertissement que mĂȘme une Ɠuvre d’art est destinĂ©e Ă  sa finale consomption. Ici, la dĂ©sublimation de l’art va de pair avec la dĂ©sillusion de la croyance en sa pĂ©rennitĂ©. Deux reprĂ©sentations opposĂ©es fusionnent l’Ɠuvre et son auteur sont de la merde et ils ne se prennent pas pour de la merde ! L’excrĂ©ment fĂ©tiche qui se vend sur le marchĂ© de l’art retrouve son statut inconscient de matiĂšre d’échange, d’équivalence symbolique Ă  l’argent, voire Ă  l’or, puisque c’était le cours journalier du mĂ©tal fin qui a fixĂ© le prix des canettes de trente grammes ! La sexualitĂ© anale infantile est mise en scĂšne sans entraves. 28L’Ɠuvre consiste en mĂȘme temps en la boĂźte de conserve, avec une Ă©tiquette qui la nomme, et en l’idĂ©e de ce que cet objet reprĂ©sente. La boĂźte perd sa valeur une fois ouverte, tout comme la boĂźte mystĂšre » de Ben. L’artiste B. Bazile qui le fait en 1989 y trouve une autre boĂźte. 29Cloaca de W. Delvoye en 2000 un engin qui reproduit le systĂšme digestif humain. Un ensemble de tuyaux transparents d’allure trĂšs hygiĂ©nique qui, correctement alimentĂ©, produit six heures plus tard des Ă©trons qui sont mis en vente sous cloche. Plusieurs chefs de la gastronomie française se prĂȘtent au jeu et prĂ©parent des plats pour la machine. L’humanisation de la machine montre son revers la mĂ©canisation de l’humain moderne. Instrument Ă  transformer la nourriture en excrĂ©ment, cette sculpture est une vanitas » de la sociĂ©tĂ© de consommation un mĂ©canisme digestif gĂ©ant, complexe, irrĂ©prochablement propre qui ingurgite des quantitĂ©s de nourriture pour ne produire, in fine, que des dĂ©chets commercialisĂ©s. Condensation de deux images de l’homme contemporain la machine et l’animal dans sa forme la moins Ă©voluĂ©e, telle un gastĂ©ropode ! Mais l’art aussi devient, Ă  l’image de l’homme, un immense mĂ©canisme qui produit des excrĂ©ments Ă  se moque des idoles humour cynique30L’art, aujourd’hui, s’est donnĂ© comme l’une des tĂąches la dĂ©nonciation des valeurs de la sociĂ©tĂ©, de ses institutions jusqu’à celles de l’art mĂȘme. 31L’art se moque, dĂ©masque, dĂ©tourne des valeurs qu’il a pourtant officiellement dĂ©passĂ©es. Comme une dĂ©nĂ©gation, il nie l’adhĂ©sion Ă  des codes pourtant reprĂ©sentĂ©s, montrant d’une part son attachement ambivalent Ă  ceux-ci. De lĂ , son besoin de lĂ©gitimation du public, sa recherche de complices rĂ©confortant sa position. L’humour sert alors cette connivence. Il s’agit d’humour tendancieux, car l’on aperçoit la percĂ©e des pulsions partielles dans ce que les Ɠuvres donnent Ă  voir. 32D’Arsen Salvadov, une photographie couleur Donbass-Chocolat, 1997. DerriĂšre une porte ouverte qui sert de cadre, des mineurs semblent poser pour un ballet. Ils sont nus ou en tutus blancs, sales de suie charbonneuse, au regard sĂ©vĂšre et dans des postures fatiguĂ©es par le labeur. C’est une citation des clichĂ©s qui hantent le peuple russe le ballet classique et la force ouvriĂšre. Le premier fĂ©minin, lĂ©ger, Ă©thĂ©rĂ©. La seconde masculine, puissante, musclĂ©e. Une image de l’art russe, dĂ©suĂšte, candide, contrastant avec une rĂ©alitĂ© du travail dure et humiliante. La satisfaction sado-anale de salir, rabaisser un tel idĂ©al artistique et de sociĂ©tĂ©, pour en dĂ©masquer l’hypocrisie. 33À notre Ă©poque qui se dĂ©tache des prĂ©ceptes catholiques, l’humour dans l’art charnel d’Orlan parodie sainte ThĂ©rĂšse du Bernin, les mots de l’Évangile. Il dĂ©nonce aussi la commercialisation de l’art, sous forme de prostitution. 34Beaucoup d’Ɠuvres adoptent une forme humoristique pour dĂ©nigrer la sociĂ©tĂ© commerciale actuelle avec ses corollaires de gaspillage, mauvaise rĂ©partition des richesses et de soucis Ă©cologiques. 35Nus de RĂ©my Le Guilerm, 1994. Devant un mur qui porte la reproduction de La Chute de l’homme et l’expulsion du jardin d’Eden de Michelangelo Buonarroti, un couple aussi nu qu’Adam et Eve pousse un caddie regorgeant de pommes rouges. Ils ont l’air effrayĂ©s, comme s’ils avaient peur d’ĂȘtre surpris ou craignaient une catastrophe. La citation du tableau classique Ă©voque le thĂšme judĂ©o-chrĂ©tien de la faute originelle. Mais le caddie plein Ă  ras bord de pommes au premier plan contraste avec la pomme » unique, Ă  valeur hautement symbolique, qu’Eve propose Ă  Adam. En un seul regard, l’exagĂ©ration nous apparaĂźt grotesque, Ă  la mesure de la commercialisation, de la convoitise des humains d’aujourd’hui. Mais, derriĂšre le contexte actuel, nous sommes renvoyĂ©s au thĂšme plus universel de l’aviditĂ© orale archaĂŻque du bĂ©bĂ© jamais rassasiĂ© qui guette en nous. L’envie du bon sein gĂ©nĂ©reux de la mĂšre-terre nous pousse Ă  dĂ©sirer le vider de tout son lait. D’oĂč la crainte d’une rĂ©torsion et l’angoisse d’ĂȘtre dĂ©truit ou rejetĂ© par elle. 36Le land art opĂšre dans sa dĂ©marche un renversement humoristique le paysage n’entre plus dans le tableau, il devient lui-mĂȘme tableau », Ɠuvre. 37Un exemple qui ne passe pas inaperçu est celui des empaquetages de monuments de Christo. Paradoxe visuel dans le paysage urbain le monument est cachĂ©-montrĂ©, effacĂ©-soulignĂ©, illustrant la rĂ©gression Ă  la reprĂ©sentation de choses oĂč le principe de contradiction est inopĂ©rant. 38Tandis que, d’habitude, le monument passait inaperçu, son emballage attire le regard, le rendant soudainement plus dĂ©sirable, comme un cadeau qui invite Ă  le dĂ©couvrir, comme le corps de l’amant qui invite Ă  le dĂ©shabiller. C’est aussi un rappel que mĂȘme le monument, malgrĂ© sa charge d’art et d’histoire, n’est qu’une marchandise emballĂ©e, prĂȘte Ă  ĂȘtre consommĂ©e. Du coup, l’humour touche aussi l’image de l’art et de l’artiste qui cache, emballe les monuments dĂ©jĂ  faits, au lieu de les conceptuel pousse la question ouverte par le ready-made jusqu’à ses extrĂȘmes consĂ©quences l’art consiste en l’idĂ©e, vĂ©hiculĂ©e par le discours. Les Ɠuvres finissent par ressembler, Ă  s’y mĂ©prendre, Ă  des mots d’esprit, quelques-uns devenus cĂ©lĂšbres comme des proverbes. En France, les exemples les plus connus sont ceux de la sĂ©rie de tableaux » de Ben Vautier oĂč la figuration du mot tableau » le reprĂ©sente comme un tableau noir d’école sur lequel apparaissent des parodies de maximes dans une Ă©criture cursive blanche comme Ă  la craie. L’humour joue ici sur le double sens du mot dont l’un est donnĂ© Ă  voir par la figuration, comme dans un rĂȘve. Mais l’humour, dans chacun de ses tableaux », rĂ©side dans une multiplicitĂ© de sens. Citons, par exemple, on est tous ego ». Ici, l’écriture est dĂ©viĂ©e de son orthographe attendue, laissant apparaĂźtre une autre pensĂ©e sous-jacente Ă  on est tous Ă©gaux ». À la lecture, un seul mot recouvre deux idĂ©es diffĂ©rentes, mais qui se renvoient l’une l’autre c’est l’égocentrisme de chacun qui nous rend tous pareils. L’apparence est celle d’un lapsus calami involontaire d’un enfant qui ignorerait l’orthographe. Mais l’esprit naĂŻf rĂ©vĂšle une vĂ©ritĂ©. Ce mot d’esprit faussement inoffensif, selon la catĂ©gorie freudienne, dĂ©shabille, en rĂ©alitĂ©, comme le mot Ă  tendance sexuelle et, comme le mot Ă  tendance hostile, il attaque, dĂ©voilant ainsi l’intĂ©rĂȘt narcissique qui hante et contredit le principe Ă©galitaire, fondement de notre sociĂ©tĂ© dite dĂ©mocratique ».L’art se moque de la mort l’humour noir39Dans le type d’humour dit noir », le moi lutte contre l’angoisse de castration, dont l’extrĂȘme est bien l’angoisse de mort. Le macabre est rabaissĂ©, ridiculisĂ© au profit du narcissisme. 40Du courant Panique » de Pan, dieu de l’amour, de l’humour et de la confusion, Abel Ogier sculpte l’ Homme bĂ©quille » un homme cul de jatte, nu, se servant de bĂ©quilles qui sont en fait ses jambes. 41Comme une image de rĂȘve, l’humour ici joue sur la condensation bĂ©quilles et jambes il est handicapĂ©, mais il a ses jambes Ă  la place des bĂ©quilles
. L’impression visuelle, d’abord effrayante, laisse vite la place Ă  l’idĂ©e que le handicap est d’une autre nature, que la difficultĂ© Ă  maintenir la station dĂ©bout et Ă  marcher est celle de l’artiste en tant que homo erectus » d’assumer sa position existentielle qui lui permettrait un regard vers l’horizon et une avancĂ©e vers l’ noir s’exprime dans le body art, ce qui ne surprend pas puisque cette forme artistique qui fait du corps son Ɠuvre et son mĂ©dium porte de façon exacerbĂ©e la question de la finitude corporelle comme limite. Ainsi M. Journiac propose un Contrat pour un corps en 1972 une transformation post mortem de son squelette en Ɠuvre d’art Vous pariez pour la peinture, votre squelette est laquĂ© blanc. Vous pariez pour l’objet, votre squelette est revĂȘtu de vos vĂȘtements. Vous pariez pour le fait sociologique, l’étalon-or, votre squelette est laquĂ© or. » Les deux conditions du contrat mourir et lui cĂ©der son corps Ardenne, 2001. L’artiste transforme votre dĂ©pouille en Ɠuvre impĂ©rissable. C’est faire un pied de nez Ă  la mort, se consoler avec l’idĂ©e d’une certaine forme de pĂ©rennitĂ© se moque de sa capacitĂ© de crĂ©er l’humour sceptique42À notre Ă©poque dite postmoderne », l’humour devient souvent sceptique. Certains courants en Ă©taient les prĂ©curseurs, par exemple le pop art, mais mĂȘme sous une forme prosaĂŻque d’images publicitaires, d’objets de consommation les plus vulgaires et communs, l’art avait encore son mot Ă  dire. 43Or, l’on voit aujourd’hui apparaĂźtre des formes d’art qui semblent crier le dĂ©sespoir de l’ancien proverbe Nihil novi sub sole. 44L’attitude d’autodĂ©rision devient franchement autodĂ©prĂ©ciative avec Sherrie Levine, simulationniste des annĂ©es quatre-vingt, qui reflĂšte la perte de foi dans l’art comme moyen de changement de la sociĂ©tĂ©. Sa dĂ©marche radicale consiste Ă  signer des reproductions de tableaux d’auteurs connus. Sa signature s’accompagne de celle du maĂźtre, par exemple S. Levine after Morandi », oĂč after » peut se traduire par d’aprĂšs » et-ou aprĂšs ». C’est une forme d’humour dĂ©sespĂ©rĂ© qui exprime un sentiment d’impasse de l’art et du monde postmoderne, un sursaut du moi qui cherche malgrĂ© son accablement Ă  reprĂ©senter l’affect mĂ©lancolique qui ne laisse pas de place Ă  l’espoir, au futur. Il n’y aurait plus de crĂ©ation possible, que de la recrĂ©ation. La rĂ©fĂ©rence aux maĂźtres ne laisse plus d’espace au sujet l’idĂ©al du moi Ă©crase le narcissisme. 45L’humour tire gĂ©nĂ©ralement profit d’une souffrance, comme le masochisme Ă  cette diffĂ©rence prĂšs qu’il la dĂ©joue sans l’ignorer, il ne l’érotise pas. Mais l’humour sceptique dans l’art postmoderne laisse trop passer l’impuissance, le dĂ©sespoir, il arrive mal Ă  les contredire. La sidĂ©ration de l’effet de surprise risque de se figer au lieu de se dĂ©tendre en un sourire de et art s’expriment dans l’espace de l’illusion, espace de libertĂ© nĂ©cessaire Ă  l’équilibre psychique de l’individu comme Ă  celui de la sociĂ©tĂ©. En cela, ils aident Ă  soulager la tension entre les deux pĂŽles de l’existence la rĂ©alitĂ© interne et la rĂ©alitĂ© externe. 47L’humour offre une solution contre des affects qui pourraient menacer l’intĂ©gritĂ© du moi. Il s’agit donc d’un enjeu narcissique. Il n’est pas surprenant que l’humour apparaisse dans l’art Ă  notre Ă©poque si hantĂ©e par les menaces narcissiques dont elle cherche, par tous les moyens, Ă  se dĂ©fendre. 48L’humour dans l’art contemporain dĂ©fie l’angoisse d’anĂ©antissement, les valeurs de la sociĂ©tĂ© et ses propres idĂ©aux, jusqu’à s’attaquer – ce qui est plus rĂ©cent – aux fondements mĂȘmes de son existence. 49Mais l’humour possĂšde la capacitĂ© de se reprendre pour sortir de l’impasse tout peut ĂȘtre relativisĂ©, rĂ©cupĂ©rĂ© et mis en perspective symbolique. Comme ce tableau de Ben qui nous servira de conclusion Cela ne sert Ă  rien de vous stresser, respirez, souriez, laissez-vous aller, tout est art. »
Lart ser t Ă  extĂ©rioris er son soi intĂ©rieu r, faire montr er ce que l'on a dans s es tripes.. 6 par phrase, record battu Ă  ce niveau c'est de l'art! Ă© dĂ©faut d'Ă©criture automatique ou d'interprĂ©tation dadaiste, les lapsus et les distorsions sont intĂ©ressantes : serre du verbe serrer, montre bien que le patient est opressĂ©, qu'il Ă©touffe, la capuche peut ĂȘtre ?
Chaque jour sur France Bleu Paris, CĂ©lia Scemama vous donne rendez-vous pour vous faire redĂ©couvrir un des jolis coins d'Île-de-France. En partenariat avec CRT d’Ile-de-France, dĂ©couvrez en 40 jours, les lieux d’activitĂ©s et de loisirs dans la rĂ©gion parisienne. Le quartier de la Tour Eiffel, c’est un spectacle qui se joue tous les jours mais dont on ne se lasse jamais. Tout autour du cĂ©lĂšbre monument de nombreux musĂ©es vous attendent. Et contrairement Ă  ce qu’on penser, c’est un quartier village qui a son cachet et ses secrets. Jean Laussucq, conseiller de Paris en charge de l’urbanisme dans le 7e © Radio France - CĂ©lia Scemama Pour Jean Laussucq, conseiller de Paris en charge de l’urbanisme dans le 7e, “ce qui caractĂ©rise le quartier et le 7e arrondissement, c’est cet Ă©quilibre assez rĂ©ussi entre un quartier trĂšs institutionnel, un peu monumental et en mĂȘme temps un quartier de vie trĂšs agrĂ©ables pour les habitants, les familles et les personnes ĂągĂ©es”. Car si l’ambiance dans la journĂ©e est trĂšs internationale et touristique, le soir le quartier se recentre sur ses habitants. C’est ici que logeaient les ouvriers de la Tour Eiffel pendant la construction Il vous conseille d’y passer au moins une aprĂšs-midi pour vous imprĂ©gner de l’ambiance. “C’est un quartier Ă  la fois commerçant et trĂšs humain, c’est un quartier qui a longtemps Ă©tĂ© artisan, ouvrier, populaire”. Le quartier autour de la Tour Eiffel est trĂšs reprĂ©sentatif de l’architecture qu’on retrouve Ă  Paris. “Le quartier s’est construit comme beaucoup de quartiers parisiens par des couches successives depuis le 18e siĂšcle”. Il "est Ă  la fois trĂšs ancien, trĂšs historique avec un patrimoine trĂšs riche et qui contenu encore d’accueillir des crĂ©ations et des constructions trĂšs contemporaines”. Vous pouvez, en 15 minutes Ă  pied, passer du 18e au 21e siĂšcle GrĂące Ă  la Tour Eiffel, une nouvelle vocation est apparue dans le quartier du gros caillou, “celle d’accueillir des parisiens ou des touristes qui veulent passer un moment agrĂ©able dans un quartier sympathique”. Guillaume DĂ©sanges, prĂ©sident du Palais de Tokyo © Radio France - CĂ©lia Scemama Non loin de la Tour Eiffel, dans le 16e arrondissement, se trouve un autre lieu emblĂ©matique le Palais de Tokyo. “Un bĂątiment construit en 1937 Ă  l’occasion de l’exposition universelle” nous rappelle Guillaume DĂ©sanges, le prĂ©sident du Palais de Tokyo et “qui a Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ© en 2002 pour devenir un des plus grands centres d’arts du monde”. C’est un lieu oĂč on vient dĂ©couvrir les artistes d’aujourd’hui et de demain Et puis le Palais de Tokyo, c’est un dispositif particulier. Le MusĂ©e est “ouvert de 12h Ă  minuit, on traite des sujets d’actualitĂ©s avec des artistes du monde entier, on propose beaucoup de visites et d’ateliers pour les enfants et puis on a 2 restaurants, une librairie et puis on est aussi l’un des plus importants spots de skate de Paris”. A l’intĂ©rieur, le visiteur est rapidement acteur. “Nous avons un grand espace qui nous permet de faire vivre des expĂ©riences. L’art contemporain n’est pas seulement quelque chose qui se regarde de l’extĂ©rieur, c’est aussi quelque chose qui se vit de l’intĂ©rieur”. A noter que le 3 septembre, Le Palais de Tokyo donne rendez-vous Ă  tous pour une soirĂ©e festive avec “Le banquet du jardin aux habitantes”. Car il faut savoir qu’il y a des “jardins partagĂ©s depuis plus de 20 ans ici et qui sont rue de la manutention. Direction la Tour Eiffel oĂč CĂ©lia retrouve Michel Faul, guide confĂ©rencier qui regrette “qu’à force de regarder la Tour Eiffel, on n’oublie que tout autour il y a tout un quartier qui a beaucoup bougĂ©â€. “C’est une espace qui jusque vers le milieu du 18e Ă©tait consacrĂ© aux cultures maraĂźchĂšres”. Puis il y a eu la construction de l’école militaire sous la volontĂ© de Louis XV. Michel Faul, guide confĂ©rencier © Radio France - CĂ©lia Scemama Alors au dĂ©but cette tour de 300m Ă©tait trĂšs mal vue par les parisiens et une certaine Ă©lite. “Et effectivement cette tour devait ĂȘtre dĂ©truite Ă  la fin de l’exposition universelle de 1889” rappelle Michel Fau “mais une des raisons pour lesquelles elle a perdurĂ© c’est qu’un militaire, _le gĂ©nĂ©ral FĂ©rriĂ©_, a soufflĂ© l’idĂ©e Ă  Gustave Eiffel que cette tour pourrait servir aux tĂ©lĂ©communications militaires”. Pour dĂ©jeuner dans le quartier, CĂ©lia vous conseille le restaurant “Les marches” oĂč l’ambiance qui rĂšgne est incroyable. JĂ©rĂŽme Dumant, le propriĂ©taire, revient sur le label des routiers qu’il a obtenu. “C’est un logo que j’exploite sur les abat-jours, les assiettes, les boĂźtes d’allumettes et qui n’a pas changĂ© depuis 1935”. Aujourd’hui, avoir un routier Ă  200m de l’avenue Montaigne, ce n’est pas banal JĂ©rĂŽme Dumant, propriĂ©taire du restaurant "Les Marches" © Radio France - CĂ©lia Scemama Et puis non loin de lĂ  se prĂ©pare la 5e Ă©dition du Village international de la gastronomie. “On offre pendant 4 jours, une dĂ©couverte de plus de 48 pays Ă  travers les couleurs, les Ă©pices, la cuisine” nous prĂ©cise la fondatrice de l’évĂ©nement, Anne-Laure. “Il y a des dĂ©couvertes gustatives Ă  chaque espace”. Paris est la mĂ©tropole oĂč il y a toutes les communautĂ©s du monde qui sont prĂ©sentes DĂ©but des festivitĂ©s le 1er septembre ! Et attention France Bleu Paris vous offre la possibilitĂ© de passer une soirĂ©e inoubliable au pied de la Tour Eiffel avec un dĂźner imaginĂ© par les diffĂ©rents stands et servi sous cloche sur une terrasse Ă©phĂ©mĂšre rien que pour vous et une sĂ©rie de concerts incroyables. Pour jouer, rendez-vous ICI
Hegel « Le but de l'art, son besoin originel, c'est de produire aux regards une reprĂ©sentation, une conception nĂ©e de l'esprit, de la manifester comme son Ɠuvre propre ; de mĂȘme que, dans le langage, l'homme L'analyse du professeur Lorsque Marcel Duchamp installe un urinoir au milieu d’une salle de musĂ©e, non seulement il serait absurde d’essayer d’aller uriner Ă  l’intĂ©rieur, mais en outre il semble indiquer et revendiquer l’inutilitĂ© de son oeuvre. Pourtant, cette oeuvre est devenue cĂ©lĂ©brissime au-delĂ  de son usage possible. Sa gratuitĂ© fait qu’elle n’est pas utile, mais la façon dont elle nous interroge est d’une utilitĂ© insondable. En effet, Duchamp signifie par lĂ  que nous ne regardons les choses avec un regard toujours dĂ©jĂ  utilitariste, intĂ©ressĂ© et inattentif Ă  ce qu’elles sont. En ce sens, la question de l’utilitĂ© de l’art est rĂ©currente, dans la mesure oĂč nous supposons implicitement que toute activitĂ© n’est pas Ă  elle-mĂȘme sa propre fin mais sert Ă  autre chose de la mĂȘme façon que la mĂ©decine sert Ă  soigner, soigner sert Ă  ĂȘtre en bonne santĂ©, ĂȘtre en bonne santĂ© sert Ă  bien vivre, bien vivre Ă  ĂȘtre heureux etc.. Or, l’oeuvre d’art, comme chose destinĂ©e Ă  ĂȘtre vue, Ă  se montrer, semble se dĂ©finir par une forme de gratuitĂ© esthĂ©tique l’affranchissant de toute utilitĂ© directe dans son rapport aux autres activitĂ©s humaines. Il semble pourtant, par ailleurs, que le fait de contempler une oeuvre d’art procure des sensations, des idĂ©es, des impressions qui, si elles ne sont pas quantifiables trĂšs directement en termes d’utilitĂ© matĂ©rielle, sont pourtant importantes aux yeux des hommes. Tout le problĂšme sera donc de montrer que le critĂšre de l’utilitĂ© est, rapportĂ© Ă  l’art, ambigu. Nous nous attacherons tout d’abord Ă  montrer que l’art est un savoir-faire qui possĂšde techniquement une utilitĂ© propre. Ce constat strictement factuel nous conduira ensuite Ă  remarquer qu’une oeuvre d’art n’est jamais dissociable du regard de celui qui la contemple. À cet Ă©gard l’oeuvre vĂ©hicule un message utile Ă  celui qui veut bien l’entendre parce qu’elle donne Ă  voir. Enfin, au-delĂ  de son contenu, nous essaierons de saisir qu’une oeuvre d’art fait rĂ©flĂ©chir et ne peut ĂȘtre soumise Ă  une stricte perspective utilitariste. ... Aumoins cette candidature aura servi Ă  quelque chose Le retour de Manuel Valls sur la Lire la suite. CatĂ©gories Fun , Musique Étiquettes Alizee, Barcelone, Lolita, Manuel Valls. Cette professeure et ses Ă©lĂšves font une entrĂ©e trĂšs remarquĂ©e Ă  l’école en dansant sur Thriller. 28 mai 2021 par malala. Cette professeure et ses Ă©lĂšves dĂ©cident de danser en reprenant la Bonjour!C'est une trĂšs bonne question!L'art est prĂ©sent partout dans la sociĂ©tĂ©. Il ne s'agit pas seulement de peintures, de dessins ou de sculptures. L'art c'est aussi les films, la musique, les piĂšces de théùtre, le cirque, les clowns, etc. Imagine un monde sans toutes ces choses! Ce serait vraiment moins beau et amusant. Imagine une ville sans dĂ©corations, sans beaux bĂątiments. Imagine ta maison sans dĂ©corations. Imagine aussi que tu ne peux plus jamais voir de films, d'Ă©missions, Ă©couter de musique. MĂȘme les jeux vidĂ©os sont une forme d'art! La photographie est aussi une forme d'art. Comme tu peux le voir, l'art sert Ă  divertir les gens, Ă  rendre le monde plus beau et Ă  passer des messages. Plusieurs artistes essaient de dire quelque chose Ă  travers leur art. J'espĂšre avoir rĂ©pondu Ă  ta question! Si tu as besoin d'aide pour autre chose, n'hĂ©site pas Ă  nous réécrire!Laurie 😊

Lart et la poĂ©sie sont utiles parce qu’ils nous rappellent qu’il est important de consacrer du temps Ă  ce qui est inutile. L’exigence de productivitĂ© et de rentabilitĂ© financiĂšre est une brutalitĂ© insupportable, pour les ĂȘtres humains et leur santĂ©, comme pour l’environnement.

N'oubliez pas de cliquer sur les liens des diffĂ©rentes problĂ©matiques, afin d'accĂ©der Ă  un choix de textes relatifs Ă  cette problĂ©matique particuliĂšre. - Les arts sont-ils un langage ? - À quoi reconnaĂźt-on une oeuvre d'art ? - Qu'admire t-on dans une Ɠuvre d'art ? - Peut-on apprendre Ă  aimer une Ɠuvre d'art ? - Puis-je apprĂ©cier une Ɠuvre d'art sans comprendre sa signification ? - Peut-on aimer une Ɠuvre d'art sans la comprendre ? - Une Ɠuvre d'art gagne t-elle Ă  ĂȘtre commentĂ©e ? - Quelles compĂ©tences faut-il pour pouvoir apprĂ©cier une Ɠuvre d'art ? - Comment peut-on juger une Ɠuvre d'art ? - Est-il difficile de juger une Ɠuvre d'art ? - Faut-il ĂȘtre connaisseur pour apprĂ©cier une Ɠuvre d'art ? - Faut-il ĂȘtre cultivĂ© pour apprĂ©cier une Ɠuvre d'art ? - Peut-on se prononcer avec objectivitĂ© sur la valeur d'une Ɠuvre d'art ? - Des goĂ»ts et des couleurs, pourquoi ne pourrait-on pas discuter ? - Est-il vrai qu'on ne peut discuter des goĂ»ts ? - Le goĂ»t peut-il s'Ă©duquer ? - Les Ɠuvres d'art Ă©duquent-elles notre perception ? - Peut-on nous reprocher une faute de goĂ»t ? - Qu'est-ce que le mauvais goĂ»t ? a. Le sentiment esthĂ©tique - En quoi le sentiment artistique se distingue t-il du sentiment religieux ? - L'Ă©motion est-elle constitutive du sentiment esthĂ©tique ? b. Le kistch - Si la vie Ă©tait belle, y aurait-il de l'art ? - Sans l'art, parlerait-on de beautĂ© ? - Le beau peut-il ne pas plaire ? - Que veut-on dire quand on dit "c'est beau" ? - Faut-il renoncer Ă  dĂ©finir le beau ? - L'amour du beau s'apprend-il ? - Juge t-on du beau ou le perçoit-on ? - L'Ɠuvre d'art est-elle nĂ©cessairement belle ? - Une oeuvre d'art peut-elle ne pas ĂȘtre belle ? - Le beau n'est-il que l'objet d'une perception ? - L'art peut-il se passer de la rĂ©fĂ©rence au beau ? - Peut-on penser l'oeuvre d'art sans rĂ©fĂ©rence Ă  l'idĂ©e de beautĂ© ? - La beautĂ© est-elle symbole de moralitĂ© ? - Le beau, est-ce ce qui ne sert Ă  rien ? - Un bel objet est-il une Ɠuvre d'art ? - Peut-on apprendre Ă  juger de la beautĂ© ? - Une Ɠuvre d'art doit-elle ĂȘtre belle ? - Peut-on dire "la vie n'est pas belle, les images de la vie sont belles" ? - L'expĂ©rience de la beautĂ© passe t-elle nĂ©cessairement par l'Ɠuvre d'art ? - "Ceci n'est pas de l'art" peut-on justifier ce jugement ? - Comment convaincre quelqu'un de la beautĂ© d'un Ɠuvre d'art ? - Existe-t-il un privilĂšge de la beautĂ© ? - L'art peut-il se passer de la rĂ©fĂ©rence au beau ? - Le beau, est-ce ce qui ne sert Ă  rien ? - Peut-on apprendre Ă  juger de la beautĂ© ? - Que veut-on dire quand on affirme d'une chose qu'elle est belle ? - Peut-on ĂȘtre indiffĂ©rent Ă  la beautĂ© ? - Est-il indispensable d'introduire l'idĂ©e de beau dans la dĂ©finition de l'Ɠuvre d'art ? - La beautĂ© est-elle dans le regard ou dans l'objet regardĂ© ? - Pourquoi sommes-nous sensibles Ă  la beautĂ© ? - Y a-t-il une beautĂ© des objets techniques ? a. BeautĂ© naturelle et beautĂ© artistique - S'il y a une beautĂ© naturelle, rend-elle l'art inutile ? - En quoi la beautĂ© artistique est-elle supĂ©rieure Ă  la beautĂ© naturelle ? - Que nous apprennent les beautĂ©s de la nature sur la nature mĂȘme de la beautĂ© ? b. L'objectivitĂ© du beau - Peut-on convaincre autrui qu'une Ɠuvre d'art est belle ? - La beautĂ© d'un objet est-elle une propriĂ©tĂ© du mĂȘme type que ses caractĂšres physiques ? - Peut-on convaincre quelqu'un de la beautĂ© d'une Ɠuvre d'art ? - Peut-on dĂ©monter qu'une Ɠuvre d'art est belle ? - Est-il possible, dans le domaine des arts, d'avoir tort ou raison, lorsqu'on dit "C'est beau" ? - Le Beau s'impose-t-il Ă  notre jugement ou en rĂ©sulte-t-il ? - Des goĂ»ts et des couleurs, pourquoi ne pourrait-on pas discuter ? - Est-il vrai qu'on ne peut discuter des goĂ»ts ? 5. L'art et le laid - L'art doit-il s'intĂ©resser Ă  la laideur ? - L'art peut-il revendiquer la laideur ? - La laideur peut-elle intĂ©resser l'artiste ? - La laideur peut-elle faire l'objet d'une reprĂ©sentation esthĂ©tique ? - Est-ce inconcevable que la laideur puisse ĂȘtre objet de l'art ? - Puis-je dire en mĂȘme temps "c'est beau" et "ça ne me plaĂźt pas" ? - Le plaisir est-il l'origine et la fin de l'art ? - Peut-on tirer une jouissance esthĂ©tique de ce que l'on ne comprend pas ? - L'Ă©motion est-elle constitutive du sentiment esthĂ©tique ? - L'expression "contemplation de l'oeuvre d'art" signifie t-elle que nous soyons passifs dans le plaisir esthĂ©tique ? - Quelle sorte de plaisir Ă©prouve t-on devant une oeuvre d'art ? - Le plaisir esthĂ©tique suppose-t-il une culture esthĂ©tique ? - Y a t-il un sens Ă  juger une oeuvre d'art d'un point de vue moral ? - Peut-on reprocher Ă  l'art de se mettre au service d'une cause juste ? - Une oeuvre d'art peut-elle ĂȘtre immorale ? - Peut-on reprocher Ă  une oeuvre d'art d'ĂȘtre immorale ? - La beautĂ© est-elle symbole de moralitĂ© ? - L'art rend-il meilleur ? - Existe-t-il pour l'artiste une parentĂ© entre le beau et le bien ? - Qu'est-ce que crĂ©er ? - Pourquoi applique-t-on le terme de "crĂ©ation" Ă  l'activitĂ© artistique ? - Un artiste doit-il ĂȘtre un crĂ©ateur ? - L'artiste est-il un crĂ©ateur ? - On dit gĂ©nĂ©ralement que l'artiste crĂ©e et que le savant dĂ©couvre. Cette opposition vous paraĂźt-elle fondĂ©e ? - L'artiste est-il le seul Ă  faire un travail crĂ©ateur ? - Peut-on affirmer que par son Ɠuvre l'artiste crĂ©e un autre monde ? - Pourquoi dit-on de l'artiste qu'il crĂ©e ? - De quelle libertĂ© l'art tĂ©moigne-t-il ? - Qu'est-ce qui distingue une Ɠuvre d'art d'un objet quelconque ? - Entre les Ɠuvres d'art et les produits du travail, la diffĂ©rence est-elle irrĂ©ductible ? - L'art n'obĂ©it-il Ă  aucune rĂšgle ? - Y a t-il des rĂšgles de l'art ? - Un art peut-il se passer de rĂšgles ? - L'art peut-il se passer de rĂšgles ? - En art, tout s'apprend-il ? - L'artiste sait-il ce qu'il fait ? - L'artiste n'est-il qu'un artisan talentueux ? - L'art peut-il se passer d'une maĂźtrise technique ? - Qui est artiste ? - L'homme est-il naturellement artiste ? - Tout le monde est-il artiste ? - Suffit-il d'ĂȘtre douĂ© pour ĂȘtre artiste ? - L'artiste est-il maĂźtre de son Ɠuvre ? - L'artiste doit-il chercher Ă  plaire ? - L'artiste se situe-t-il nĂ©cessairement en marge de la sociĂ©tĂ© ? - L'artiste est-il nĂ©cessairement un homme de gĂ©nie ? - L'artiste est-il un rĂȘveur ? - L'artiste nous apprend-il Ă  voir ce que, d'ordinaire, nous ne voyons pas ? - Un artiste doit-il ĂȘtre original ? - L'originalitĂ© fait-elle la valeur de l'oeuvre d'art ? - Faut-il recourir Ă  la notion d'inspiration pour rendre compte de la production artistique ? - L'activitĂ© des artistes relĂšve t-elle du travail ou du jeu ? - L'artiste travaille-t-il ? 4. Art et libertĂ© - De quelle libertĂ© l'art tĂ©moigne-t-il ? - L'oeuvre d'art est-elle nĂ©cessaire ? - L'art est-il l'expression d'une rĂ©volte ? - Faut-il voir dans l'art le produit de la vie sociale ou l'expression d'une rĂ©volte ? - L'artiste est-il maĂźtre de son Ɠuvre ? - Dans quelle mesure la crĂ©ation artistique est-elle l'Ɠuvre de l'imagination ? - L'imagination est-elle crĂ©atrice ? - Que valent les produits de l'imagination par rapport Ă  la rĂ©alitĂ© ? - L'imagination est-elle nĂ©cessairement trompeuse ? - L'artiste nous apprend-il Ă  voir ce que, d'ordinaire, nous ne voyons pas ? - Être artiste, est-ce ĂȘtre voyant ? - Devient-on artiste en imitant les autres artistes ? - La copie d'une belle oeuvre d'art peut-elle ĂȘtre une belle oeuvre d'art ? - L'artiste a-t-il besoin d'un modĂšle ? - La reproduction des oeuvres d'art nuit-elle Ă  l'art ? - Pourquoi sommes-nous déçus par les oeuvres d'un faussaire ? a. L'art doit-il imiter la nature ? - L'art doit-il imiter la nature ? - Le but de l'art est-il d'imiter la nature ? 8. L'histoire de l'art, art et temps - Y a t-il un progrĂšs dans l'art ? - L'oeuvre d'un artiste dĂ©pend-elle de son temps ? - L'art peut-il nous affranchir de l'ordre du temps ? - Comment comprendre qu'une oeuvre d'art survive Ă  l'Ă©poque qui lui a donnĂ© naissance ? - Comment comprendre qu'une oeuvre d'art survive Ă  l'Ă©poque qui lui a donnĂ© naissance ? - L'art peut-il nous affranchir de l'ordre du temps ? III. Le sens de l'art Art et vĂ©ritĂ©, signification, rĂ©alitĂ© - Que vaudrait la vie humaine sans art ? - Un homme peut-il ĂȘtre indiffĂ©rent Ă  l'art ? - L'art transforme-t-il l'homme ? - L'art change-t-il la vie ? - Quelle diffĂ©rence faites-vous entre la beautĂ© d'une oeuvre d'art et la beautĂ© de la nature ? - Que nous apprennent les beautĂ©s de la nature sur la nature mĂȘme de la beautĂ© ? - L'art transforme-t-il la nature ou la dĂ©voile-t-il ?- L'art doit-il imiter la nature ? - Le but de l'art est-il d'imiter la nature ? a. La nature comme art divin - La reprĂ©sentation esthĂ©tique est-elle mensongĂšre ? - Dans quelle mesure l'art relĂšve-t-il de l'illusion ? - L'Ɠuvre d'art nous met-elle en prĂ©sence d'une vĂ©ritĂ© impossible Ă  atteindre par d'autres voies ? - Une Ɠuvre d'art peut-elle ĂȘtre plus vraie que son modĂšle ? - En quel sens peut-on parler de vĂ©ritĂ© Ă  propos de l'Ɠuvre d'art ? - L'art est-il un moyen d'accĂ©der Ă  la vĂ©ritĂ© ? - L'art n'est-il qu'apparence ? - L'art n'est-il qu'illusion ? - Peut-on dire de l'art qu'il a pour fonction de produire une reprĂ©sentation illusoire de la rĂ©alitĂ© ? - L'art modifie-t-il notre rapport Ă  la rĂ©alitĂ© ? - Quels rapports l'art peut-il et doit-il entretenir avec la rĂ©alitĂ© ? - L'art nous rĂ©vĂšle-t-il quelque chose du rĂ©el ? - L'art transforme-t-il notre conscience du rĂ©el ? - Une Ɠuvre d'art nous fait-elle rencontrer le rĂ©el ? - L'art crĂ©e-t-il le lien entre la rĂ©alitĂ© et l'imaginaire ? - L'art qui reproduirait la rĂ©alitĂ© serait-il encore de l'art ? - L'art nous dĂ©tourne t-il de la rĂ©alitĂ© ? - L'art est-il Ă©vasion de la rĂ©alitĂ© ? - Les Ɠuvres d'art sont-elles des rĂ©alitĂ©s comme les autres ? - Peut-on expliquer une oeuvre d'art ? - L'art s'enseigne-t-il ? - Faut-il avoir des connaissances pour pouvoir apprĂ©cier une oeuvre d'art ? - L'amour de l'art est-il possible sans un savoir sur l'art ? - L'oeuvre d'art nous apprend-elle quelque chose ? - Pourquoi une oeuvre d'art est-elle susceptible de plusieurs interprĂ©tations ? - Une oeuvre d'art gagne-t-elle Ă  ĂȘtre commentĂ©e ? - De quel droit, dans le domaine artistique, un homme peut-il s'Ă©riger en connaisseur ? - Le goĂ»t peut-il s'Ă©duquer ? - La sensibilitĂ© aux oeuvres d'art demande-t-elle Ă  ĂȘtre Ă©duquĂ©e ? - Le plaisir esthĂ©tique suppose-t-il une culture esthĂ©tique ? - Y a-t-il dans le domaine des arts un langage des sons et des couleurs ? 4. Dimensions de l'oeuvre d'art - L'Ɠuvre d'art a t-elle un sens ? - Une Ɠuvre d'art a-t-elle toujours un sens ? - Expliquer une oeuvre d'art, est-ce la comprendre ? - Puis-je apprĂ©cier une Ɠuvre d'art sans comprendre sa signification ? - Peut-on aimer une Ɠuvre d'art sans la comprendre ? - L'artiste donne-t-il quelque chose Ă  comprendre ? - L'art n'est-il qu'un mode d'expression subjectif ? - Peut-on reprocher Ă  une Ɠuvre d'art de ne rien vouloir dire ? - Toute Ɠuvre d'art nous parle t-elle de l'homme ? - L'Ɠuvre d'art peut-elle se prĂȘter Ă  plusieurs interprĂ©tations ? - Qu'est-ce qui fait la valeur d'une Ɠuvre d'art ? - En quel sens peut-on affirmer avec un artiste contemporain "L'art ne reproduit pas le visible, il rend visible" ? - Pourquoi conserver les oeuvres d’art ? - Une oeuvre d'art est-elle un message ? - Une Ɠuvre d'art peut-elle ĂȘtre immorale ? 5. La valeur de l'oeuvre d'art - Est-il lĂ©gitime qu'une oeuvre d'art fasse l'objet d'un Ă©change marchand ? - Qu'est-ce qui fait la valeur d'une oeuvre d'art ? - Peut-on se prononcer avec objectivitĂ© sur la valeur d'une oeuvre d'art ? 6. L'originalitĂ©/unicitĂ© de l'oeuvre d'art - Un artiste doit-il ĂȘtre original ? - L'originalitĂ© fait-elle la valeur de l'Ɠuvre ? - La reproduction des oeuvres d'art nuit-elle Ă  l'art ? - Une Ɠuvre d'art est-elle utile ? - Les oeuvres d'art peuvent-elles ĂȘtre utiles ? - Dire que l'art n'est pas utilitaire, est-ce dire qu'il n'est pas inutile ? - Les Ɠuvres d'art ne sont-elles pas d'autant plus admirĂ©es qu'elles sont inutiles ? - Les Ɠuvres d'art sont-elles des rĂ©alitĂ©s comme les autres ? - L'Ɠuvre d'art nous apprend-elle quelque chose ? - L'art peut-il ĂȘtre un refuge ? - L'art rend-il meilleur ? - Pourquoi s'intĂ©resse t-on aux Ɠuvres d'art ? - En quoi les artistes nous aident-ils Ă  ĂȘtre libres ? - Pouvons-nous nous passer de l'art ? - L'homme a t-il besoin de l'art ? - L'art rĂ©pond-il Ă  un besoin ? - L'art est-il Ă©vasion hors du monde ? - L'art fait-il rĂ©flĂ©chir ou fait-il rĂȘver ? - N'est-il pas paradoxal que l'Ɠuvre d'art soit objet d'Ă©change ? - L'Ɠuvre d'art a-t-elle pour fonction de dĂ©livrer un message ? - Embellir la vie, est-ce la seule fonction de l'art ? - Peut-on dire de l'art qu'il est Ă  la fois superflu et pourtant nĂ©cessaire ? - L'art est-il moins nĂ©cessaire que la science ? 1. Art et expression des sentiments ; l'aspect cathartique de l'art - L'Ă©motion est-elle constitutive du sentiment esthĂ©tique ? 2. L'art comme divertissement - L'art est-il un divertissement ? - L'art n'est-il qu'un divertissement ? - L'artiste ne cherche-t-il qu'Ă  divertir ? - L'art n'est-il qu'un jeu ? V. L'art, la technique et le travail - Y a-t-il lieu de distinguer l'art et la technique ? - Qu'est-ce qui distingue la crĂ©ation artistique et l'invention technique ? - En quoi les Ɠuvres d'art diffĂšrent-elles des objets techniques ? - Entre les Ɠuvres d'art et les produits du travail, la diffĂ©rence est-elle irrĂ©ductible ? - Peut-on ĂȘtre artiste sans ĂȘtre artisan ? - Qu'est-ce qui distingue une Ɠuvre d'art d'un objet quelconque ? - Qu'est-ce qui distingue l'Ɠuvre d'art de toute autre production humaine ? - La crĂ©ation artistique a t-elle quelque chose Ă  attendre ou Ă  redouter de la production industrielle ? - Peut-on parler d'un art industriel ? - Un objet technique peut-il devenir une Ɠuvre d'art ? - Un objet technique peut-il ĂȘtre objet d'art ? - L'objet technique n'a-t-il qu'une valeur utilitaire ? - En quoi les Ɠuvres d'art diffĂšrent-elles des objets techniques ? - Un objet technique peut-il ĂȘtre une Ɠuvre d'art ? 2. L'artiste et l'artisan - Peut-on ĂȘtre artiste sans ĂȘtre artisan ? - L'artiste n'est-il qu'un artisan talentueux ? - L'art peut-il se passer d'une maĂźtrise technique ? - L'objet utile peut-il ĂȘtre beau ? - Un objet technique peut-il ĂȘtre beau ? - Y a-t-il une beautĂ© des objets techniques ? 5. Production artistique et production industrielle - La crĂ©ation artistique a t-elle quelque chose Ă  attendre ou Ă  redouter de la production industrielle ? - Peut-on parler d'un art industriel ? 6. L'art et le travail - L'artiste travaille-t-il ? - L'activitĂ© des artistes relĂšve t-elle du travail ou du jeu ? - Comment l'art peut-il s'insĂ©rer dans la vie sociale ? - Dans quelle mesure l'art est-il un fait social ? - Faut-il voir dans l'art le produit de la vie sociale ou l'expression d'une rĂ©volte ? - Une sociĂ©tĂ© a-t-elle besoin d'artistes ? - Une sociĂ©tĂ© peut-elle se passer d'artistes ? - Peut-on concevoir une sociĂ©tĂ© sans art ? - L'oeuvre de l'artiste peut-elle se passer du public ? 1. L'art comme outil de distinction sociale ; le phĂ©nomĂšne de la mode - L'art s'adresse t-il Ă  tous ? 2. L'art est-il dangereux ? 3. L'art transforme-t-il la sociĂ©tĂ© ? - L'art peut-il changer la sociĂ©tĂ© ? - L'art est-il rĂ©volutionnaire ? VII. Les diffĂ©rentes formes d'art 1. L'architecture - Est-il juste d'affirmer que les temples Ă©levĂ©s en l'honneur de la religion sont Ă©levĂ©s, en rĂ©alitĂ©, en l'honneur de l'architecture ? 2. La poĂ©sie - Quel usage le poĂšte fait-il du langage ? - Le poĂšte a-t-il quelque chose Ă  dire ? - Le langage a-t-il la mĂȘme valeur pour le poĂšte, le savant et le philosophe ? - Est-ce le mĂȘme monde qu'analyse le physicien et qu'Ă©voque le poĂšte ? 3. La peinture 4. Le cinĂ©ma Date de crĂ©ation 04/12/2005 1219 DerniĂšre modification 22/06/2022 0803 CatĂ©gorie Page lue 7652 fois

Dautre part, il considĂšre comme une forme de sublimation les formations rĂ©actionnelles c'est-Ă -dire ces barriĂšres Ă©levĂ©es contre les pulsions, consolidĂ©es pendant la pĂ©riode de latence par l'Ă©ducation, mais qui tirent leurs forces de la libido elle-mĂȘme. Ainsi se forment les traits de caractĂšre : « Ainsi l'entĂȘtement, l'Ă©conomie, le goĂ»t de l'ordre dĂ©coulent-ils de l

Un objet qui a une utilitĂ© ? C’est bien. Mais s’il en a plusieurs ? C’est encore mieux ! Et de fait, vous serez sans doute d’accord avec nous il n’y a rien de plus frustrant au monde que la possession d’un bien qui ne sert qu’à une seule et unique chose
À voir aussi Voici une petite compilation d’objets du quotidien qui n’ont pas une, mais bien plusieurs utilitĂ©s 1. Le vernis Ă  ongles transparent RealSimple / LifeHacker Et oui, qui l’eut cru ? Il peut aussi bien vous servir Ă  sĂ©curiser vis et boutons en tous genres MAIS ÉGALEMENT vos collants que vous filez par accident !2. Le vinaigre blanc espritsciencemetaphysiques Non, il ne sert pas qu’à prĂ©parer votre vinaigrette prĂ©fĂ©rĂ©e ! Et de fait, il est un excellent alliĂ© pour entretenir votre intĂ©rieur lutte contre le calcaire, chasseur de poussiĂšre
 et pour votre linge blanc !3. Les pinceaux de maquillage Aliexpress Oui oui, ça sert aussi Ă  ça, un pinceau de maquillage
 Ă  nettoyer votre clavier d’ordinateur !4. Les Ă©lastiques goodhousekeeping En plus de maintenir cheveux, crayons et tout ce qu’il y a besoin de maintenir, il est aussi le meilleur ami parfait pour parents d’enfants casse-cou toujours prĂȘt Ă  se coincer les Les Ă©lastiques bis goodhousekeeping Ils permettent mĂȘme d’empĂȘcher Ă  la peinture de couler partout lorsqu’on l’on fait des travaux !6. Le ruban adhĂ©sif RealSimple Faire une jolie cuillĂšre rase ? Rien de plus simple !7. Le bol/paquet de chips comment-economiser Flemme de sortir un bol pour servir l’apĂ©ro ? Pas de souci, les concepteurs des paquets de chips ont pensĂ© Ă  vous ! 8. Une boĂźte de Pringles Lifehacker Vos chips sont finies ? Pas de souci ! Gardez la boite pour en faire
 un range-spaghettis !9. Le porte-brosse Ă  dents trĂšs discret Families That Stick Rien du plus simple qu’un porte-couverts Ă  ranger dans un tiroir pour ne jamais plus s’emmĂȘler les brosses Ă  dents !10. Un tube de crĂšme solaire Nightwatch Protection Pour un porte-monnaie incognito Ă  la plage ? Vous avez maintenant la solution
11. Un Ă©tui Ă  lunettes leblogdecriquette Petit et pratique, il est l’objet idĂ©al pour servir de trousse d’école comme Ă  maquillage. A faire sans les lunettes dedans, Ă©videmment
12. Les filtres Ă  cafĂ© Laura Moss Si vous avez plus la main verte que l’ñme d’un cafetier, voilĂ  une petite solution toute bĂȘte pour que la terre cesse de fuir de vos pots !13. Le goulot d’une bouteille Home Made Simple La seule moitiĂ© d’objet capable de vous servir aussi bien de tuteur que d’entonnoir ! 14. La passoire WikiHow C’est l’ustensile idĂ©al Ă  tous pratiquants du Do-it-Yourself» ne possĂ©dant pas de bloc de polystyrĂšne. 15. Les boutons lucianalevy Ils ne servent pas uniquement Ă  maintenir fermĂ©s vos vĂȘtements
 en effet, ils maintiennent aussi les boucles d’oreilles ! boĂźte de mouchoirs, vide Space Wise Elle peut Ă©galement vous servir de distributeur
 de sacs plastiques !Et vous, quelles sont vos petites astuces ?

MaisĂ  l'inverse l'art militant peut aussi dĂ©noncer quelque chose. b)dĂ©nonciation L'art a longtemps servi comme support de la critique. L'exemple le plus frappant est peut etre celui de La fontaine qui dĂ©nonce les mƓurs de son temps et l'attitude du roi. Ainsi dans la fable le loup et le chien il condamne l'attitude des nobles Ă  travers le personnage du chien qui sont serviles vis Ă  Commentaire gĂ©nĂ©ral Un travail sĂ©rieux, alimentĂ© de recherches assez poussĂ©e pour donner des rĂ©sultats intĂ©ressants. Il est cependant dommage que vous n’ayez pas pris toute la mesure des thĂšses de Marx et Feuerbach. D’autre part, vous auriez pu aussi chercher Ă  montrer ce qui manque Ă  un monde privĂ© du fait religieux, comme suggĂ©rĂ© dans la prĂ©paration La religion est le soupir de la crĂ©ature opprimĂ©e, la chaleur d’un monde sans cƓur, comme elle est l’esprit des conditions sociales d’oĂč l’esprit est exclu. La religion est l’opium du peuple. » il n’est pas trĂšs habile, stratĂ©giquement, de commencer par cette position assez complexe, qui critique quelque chose que vous n’avez pas encore dĂ©fini D’aprĂšs cette citation de Karl Marx, la religion se prĂ©sente sous une forme de soulagement pour une sociĂ©tĂ© opprimĂ©e, mais si cette sociĂ©tĂ© ne vivait que dans le bonheur, sans problĂšmes que deviendrait alors la religion ? Servirait-elle encore Ă  quelque chose ? Qu’est ce donc que la religion et que nous apporte t-elle ? A-t-elle une utilitĂ© dans tous les cas ? A quoi sert-elle ? Ces questions pointent vers le problĂšme, sans pour autant rĂ©ellement le poser. C’est un bon dĂ©but La religion prĂ©sente un double aspect, elle est Ă  la fois la piĂ©tĂ© qui relie les hommes Ă  la divinitĂ©, Ă  une croyance, et Ă  la fois une pratique rituelle institutionnalisĂ©e. Elle se partage entre foi et institutions. Il y a trois Ă©tats de religion, le fĂ©tichisme, le polythĂ©isme et bien sur le monothĂ©isme, mais chacun de ces Ă©tats attribuent en quelque chose ou quelqu’un un pouvoir supĂ©rieur ou divin. La religion est universelle car il ne semble pas exister une seule sociĂ©tĂ© sans une forme de manifestation d’une vie religieuse, un quelconque rite. Toute religion semble dĂ©limiter une sphĂšre du sacrĂ© et une sphĂšre du profane » comme le note Durkheim dans Les formes Ă©lĂ©mentaires de la vie religieuse ». Hegel, lui a fait de la religion une manifestation de l’esprit valant pour lui-mĂȘme Ă  travers des hommes se rĂ©unissant autour d’un principe spirituel. La religion nous propose une façon de vivre, de s’exprimer, en se rĂ©unissant en communautĂ© ou mĂȘme seul. Elle montre aux esprits qui le souhaitent les directions Ă  prendre selon ses principes, dans une voie sage et religion est ce que l’esprit humain fabrique en prĂ©sence de la mort, dans l’idĂ©e qu’elle puisse nous atteindre mais pas de finir notre vie, ou d’en commencer une nouvelle dans l’au-delĂ . Elle est une sorte de mĂ©canisme de dĂ©fense naturelle contre les problĂšmes posĂ©s par l’intelligence. En quoi le fait de croire en quelque chose de divin et de supĂ©rieur peut-il nous servir dans la vie ? Ne faites pas un catalogue d’idĂ©es sans ordre et sans dĂ©veloppement, sinon vous ne parviendrez jamais Ă  tirer une conclusion valable La religion apparaĂźt sous deux aspects diffĂ©rents comme contrĂŽle social et comme fondement de la morale. On dit qu’il n’y a rien au-delĂ  des problĂšmes de la stabilitĂ© sociale. La religion construit elle-mĂȘme une justice plus forte que celle des hommes et vient palliĂ© leurs faiblesses. La justice divine n’a pas les dĂ©fauts de la justice humaine, c’est pourquoi on parle de pĂ©chĂ©s pardonnĂ©s par Dieu lorsqu’ils sont avouĂ©s. La religion permet de libĂ©rer des choses trĂšs douloureuses qu’on ne peut avouer Ă  personne sans craindre une quelconque punition rĂ©elle. On se rattache Ă  la religion dans l’idĂ©e qu’elle nous offrira une seconde vie dans l’au-delĂ , car il est difficile de vivre dans l’idĂ©e certaine de devoir mourir un jour. On parle de transcendance, de ce qui va au-delĂ  des limites dĂ©finies par l’existence humaine. Lorsque Marx dit de la religion qu’elle est l’opium du peuple », l’opium Ă©tant Ă  cette Ă©poque utilisĂ© comme sĂ©datif et antalgique, et de nos jours vus comme une drogue, il ne veut pas dire qu’elle plonge les croyants dans un monde d’hallucinations mais qu’elle les soulagent de leurs souffrances. Elle a un effet tranquillisant, apaisant par rapport Ă  une situation de dĂ©tresse. Ce soulagement n’est pourtant guĂšre suffisant car il est Ă©phĂ©mĂšre et artificiel, en rĂ©alitĂ© illusoire. Cette illusion provoque une prolongation de la souffrance rĂ©elle puisqu’elle ne fait rien pour s’attaquer Ă  ses causes rĂ©elles. Par exemple, aux contradictions de la sociĂ©tĂ© Ă  son inĂ©galitĂ© fonciĂšre, le christianisme oppose la vie idĂ©ale en communautĂ© oĂč nous serions tous frĂšres. D’aprĂšs Marx, cette vie idĂ©ale n’est pas dĂ©pourvue d’efficacitĂ©s dans le monde rĂ©el mais la religion opĂšre un dĂ©placement par rapport Ă  la rĂ©alitĂ© et Ă  ses souffrances. Et donc ? Quelle est vraiment son utilitĂ© ici ? La pensĂ©e de Feuerbach fut que la religion Ă©tait l’essence aliĂ©nĂ©e de l’homme, que celui-ci projette en dehors de lui, faute de pouvoir vivre dans une humanitĂ© pleinement rĂ©conciliĂ©e. La religion offre une vision utopique de la vie, sans pourtant rĂ©gler les problĂšmes qui enlisent la sociĂ©tĂ©. Elle sert d’instrument de domination, de raison pour dĂ©clencher une guerre, on s’en sert Ă©galement pour vendre en utilisant des jeux basĂ©s sur le hasard, et c’est ainsi que les personnes croyantes croient alors que Dieu les aidera Ă  gagner en leur donnant de la chance. Elle sert malgrĂ© tout Ă  la production de l’histoire et vĂ©hicule l’épaisseur des Ă©changes sociaux, faite de violence. La religion est prĂ©sente dans l’art, on parle alors d’art sacrĂ©, d’art profane. Pourtant aucune des valeurs dominantes de notre civilisation mondiale n’est dit par exemple les AmĂ©ricains profondĂ©ment croyants et religieux mais y a-t-il parmi eux un seul banquier, un seul commerçant, fervent chrĂ©tien qui accepterait d’ĂȘtre remboursĂ© dans l’au-delĂ  ? Le monde mondialisĂ© est athĂ©e. Cela ne signifie pas pour autant que la religion ne sert Ă  rien dans un tel systĂšme Il reste tout de mĂȘme des civilisations vivant au rythme de leur religion, des personnes qui croient en la vie grĂące Ă  elle, grĂące au soulagement et Ă  l’avenir qu’elle procure pour eux. La religion, sous ses diffĂ©rents aspects, est donc utile pour les personnes qui en ont besoin, les croyants, les personnes seules, qui n’ont que la religion Ă  qui se rattacher, se confier, se libĂ©rer. Pour eux, la religion est un soulagement profond, sans pourtant guĂ©rir leurs maux. Pour les croyants, la religion les aide Ă  avancer et Ă  avoir un but dans la vie, ne pas se sentir abandonnĂ© dans une sociĂ©tĂ© de plus en plus compliquĂ©e. Pourtant dans le cas oĂč l’on verrait la sociĂ©tĂ© sous une vision utopique, alors la religion n’aurait plus cette utilitĂ©. Abolir la religion comme bonheur illusoire du peuple, c’est exiger son bonheur rĂ©el. » Ne finissez pas sur une citation non commentĂ©e, l’effet est dĂ©sastreux surtout quand le commentaire vous aurait menĂ© vers des dĂ©veloppements intĂ©ressants et qu’elle dit le contraire du reste du paragraphe
Àpropos d'art, de plaire, et puis des cultures avec un S.
français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois espagnol Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche sirve para algo tiene un propĂłsito sirve de algo tiene algĂșn sentido Ce tube sert Ă  quelque chose ? Mais je sais aussi que le travail que je fais sert Ă  quelque chose. Notre travail sert Ă  quelque chose nous changeons la donne en aidant des femmes et des hommes Ă  faire valoir leur droit Ă  une vie digne et Ă©panouissante. Nuestro trabajo tiene un propĂłsito, que es impulsar cambios ayudando a las personas a reclamar su derecho a una vida digna y completa. La leçon qu'il convient de retenir est que l'eau sert Ă  quelque chose - et que toutes ses fonctions ont leur importance. Certains projets d'irrigation ont gĂ©nĂ©rĂ© moins de valeur pour la sociĂ©tĂ© que les Ă©cosystĂšmes qu'ils ont remplacĂ©s. La lecciĂłn es que todo agua tiene un propĂłsito y un valor. Algunos proyectos de irrigaciĂłn generaron menos valor para la sociedad que los ecosistemas que reemplazaron. Je dois dire que rarement on a vu un homme, une personne, contribuer autant pour une cause aussi noble. Sir Jeremy Greenstock et ses collaborateurs de la Mission du Royaume-Uni dĂ©montrent que la diplomatie sert Ă  quelque chose. Debo decir que raramente se ha visto a un hombre, una persona, hacer tantas aportaciones a una causa tan noble. Sir Jeremy Greenstock y sus colaboradores de la MisiĂłn del Reino Unido demuestran que la diplomacia sirve para algo. Parfois je me demande je ne devrais pas perdre mon temps avec des choses pareilles si le passage du temps sert Ă  quelque chose, Ă  part de nous rendre de plus en plus laids. A veces me pregunto no harĂ­a ninguna falta que perdiera el tiempo en semejantes disquisiciones si el paso del tiempo sirve para algo, aparte de para afearnos. L'argument de l'effet dissuasif est utilisĂ© par les pro-peine de mort pour convaincre le public que la peine de mort sert Ă  quelque chose. El argumento de la disuasiĂłn es el que usan los que estĂĄn a favor de la pena de muerte para convencer a la gente de que el castigo capital tiene un propĂłsito. Elle sert Ă  quelque chose. Au moins ça sert Ă  quelque chose On sent qu'on sert Ă  quelque chose. Oui, elle sert Ă  quelque chose. Tu veux savoir que ton argent sert Ă  quelque chose. Je suppose que la cigarette sert Ă  quelque chose. Un programme est un code exĂ©cutable, qui sert Ă  quelque chose de calcul. Je me demande si ma prĂ©sence sert Ă  quelque chose. Il se trouve qu'Aktaion sert Ă  quelque chose aprĂšs tout. VoilĂ  tout. À ce stade, je me demande s'il sert Ă  quelque chose de rappeler ce qui s'est passĂ© lors des consultations. A estas alturas, me pregunto si nos sirve de algo seguir este proceso de reiterar lo que ocurriĂł en las consultas oficiosas. Nous ne pouvons pas abandonner nos frĂšres cubains Ă  leur sort et nous devons montrer que l'attribution du prix Sakharov sert Ă  quelque chose. No podemos abandonar a nuestros hermanos cubanos a su suerte, y hemos de demostrar que conceder el premio Sajarov tiene alguna finalidad. Nous devons montrer au peuple gĂ©orgien que ça sert Ă  quelque chose. Tenemos que demostrar al pueblo de Georgia que la PEV tiene sentido. Ce que vous allez dire, si ça sert Ă  quelque chose... Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 77. Exacts 77. Temps Ă©coulĂ© 145 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200 HIlzp.
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