Le deal Ă ne pas rater Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret PokĂ©mon Go Collection ... ⏠Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet SĂ©ance matage de seins Mer 14 Avr - 2225 ⏠Jeff & Aiden Alors qu'Aiden se trouvait devant l'entrĂ©e du club et qu'il voyait peu Ă peu les clients entrĂ©s Ă l'intĂ©rieur ou les danseuses qui sortaient fumer leurs clopes, il se demandait vraiment ce qu'il foutait lĂ . Comment avait-il pu accepter pareil rendez vous ? En fait, non, il savait trĂšs bien pourquoi il avait accepter. Parce qu'un de ses amis lui avait proposĂ© et parce qu'il savait que Jeff en avait besoin en ce moment de se changer les idĂ©es. D'ailleurs, en parlant de Jeff, il fout quoi ? Aiden regardait sa montre. Oui, le jeune Steevens Ă©tait bien en retard mais pas question de lui en vouloir ou de partir. Une promesse et une promesse et quelque chose lui disait que son ami en avait besoin. Evidemment, Aiden ne connaissait pas tous les dĂ©tails de l'histoire entre Jeff et Loan. Il savait juste que la jeune femme avait perdu son bĂ©bĂ©. Il n'avait pas cherchĂ© Ă voir ni l'un ni l'autre mĂȘme si les deux faisaient parti de ses amis. Pourquoi ? Simplement parce qu'il leur fallait sĂ»rement du temps pour digĂ©rer, du temps pour parler, pour surmonter cette Ă©preuve. Mais lorsque Jeff lui avait envoyĂ© un texto pour lui proposer cette sortie, il s'Ă©tait empressĂ© d'accepter mĂȘme s'il avait omis de dire Ă Chelsea qu'il allait dans un club de strip tease. Aucun doute que si elle savait cela, une dispute s'en serait suivi et Aiden voulait tout sauf poser un lapin Ă son ami. En tout cas, vĂȘtu d'un jean et d'une chemise, rasĂ© de prĂȘt et bien coiffĂ©, pour une fois, Aiden attendait Jeff InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re SĂ©ance matage de seins Jeu 15 Avr - 1513 DerniĂšre soirĂ©e avant son grand dĂ©part, son retour aux origines Ă Londres, et il avait dĂ©cidĂ© non pas de la passer Ă faire le bilan autour de ses amies fĂ©minines, mais bien avec Aiden. Finalement, il avait envie de passer un souvenir mĂ©morable avec son ami. Pour la premiĂšre fois de sa vie, il allait se rendre dans un club de strip non pas pour secourir son amie Alicia, ni pour aller la chercher. Il allait y aller en cĂ©libataire qui allait dĂ©penser ses derniers billets de la meilleure façon quâil soit ! Il Ă©tait dĂ©jĂ en retard alors quâil lui restait une bonne demi heure de marche avant de se rendre au lieu de rendez vous. Il se dĂ©cida Ă prendre le mĂ©tro. PremiĂšre fois et derniĂšre fois, quel bordel, il Ă©tait plus tranquille Ă pied. DĂ©jĂ arrivĂ©, Aiden lâattendait. Jeff alla Ă sa rencontre, une lĂ©gĂšre accolade, et amusĂ©, il lui demanda. Tu nâes pas encore dedans ? DĂ©solĂ© du retard, je voulais te laisser profiter lâoccasion de tenter ta chance avec une des danseuses, mais visiblement, monsieur est trop timide. »Posant son bras sur lâomoplate de son ami, ils avancĂšrent dans ce monde que ni lâun ni lâautre ne semblait connaitre mais quâils allaient dĂ©couvrir ensemble. DĂ©coration dans le rouge et noir, ambiance sombre, on avait du mal Ă distinguer les autres clients. Les lumiĂšres Ă©taient dirigĂ©s sur les danseuses et danseurs plus ou moins habillĂ©s. Alors quâil regardait amusĂ© son ami, il lui lança. Je te propose quâon aille prĂšs des demoiselles. Tu veux boire quoi, câest moi qui paye ce soir. Câest ma derniĂšre soirĂ©e Ă New York. »Mal rasĂ©, il se passa la main sur sa barbe quelque peu naissante. Il prĂ©fĂ©rait annoncer directement Ă son ami quâil allait bientĂŽt partir, que de lui faire la surprise aprĂšs quelques verres oĂč la rĂ©action serait tout autre. Sâavançant vers le bar, il commanda pour lui une biĂšre irlandaise, et attendit que son ami dise ce quâil veut. Sortant un billet de son portefeuille, il le posa sur le bar, attendant sa commande, et engagea directement la conversation. Alors, tu es au courant des rumeurs ? » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re SĂ©ance matage de seins Jeu 15 Avr - 2057 Aiden Ă©tait un peu mal Ă l'aise dans cette ambiance. Ce n'Ă©tait pas vraiment son truc mais aprĂšs quelques verres et lorsqu'il aura son ami prĂȘt de lui, sĂ»r que cela irait mieux. D'ailleurs, en parlant du loup, voilĂ Jeff qui dĂ©boulait de la rue voisine, bien sapĂ©. Aiden lui serra la main et lui adressa un sourire tandis que le jeune Steevens lui demandait pourquoi il n'Ă©tait pas dĂ©jĂ Ă l'intĂ©rieur. Euh, il est sĂ»r de vraiment vouloir savoir ?C'est pas ça, j'fumais une clopeMais bien sĂ»r, on y croit tous. D'ailleurs, cela se lisait dans son regard qu'il mentait mais il lui fallait ajouter quelque chose de trĂšs important afin de mettre les choses au clair et de passer une bonne soirĂ©e. Et puis, j'suis en couple moi maintenant alors pas de folie. Tu dira rien Ă Chelsea sinon elle va me tuerOui, tuer, c'Ă©tait le mot. Cela faisait deux mois qu'il Ă©tait avec la demoiselle et il connaissait son caractĂšre de feu. D'ailleurs, les disputes entre les deux tourtereaux Ă©taient bien assez frĂ©quentes, il ne fallait pas en rajouter. Mais pour pas que Jeff se sente coupable, il lui tapa sur l'Ă©paule. Mais ça va pas m'empĂȘcher de donner deux ou trois billets Ă ces jolies danseusesAiden tenait la porte pour permettre Ă son ami de rentrer et le suivi Ă son tour. L'ambiance Ă©tait assez sombre et en mĂȘme temps trĂšs excitante. Cette alliance de rouge et de noir, cet Ă©clairage presque parfait, cette musique envoutante, aucune doute qu'ils allaient passĂ© une bonne soirĂ©e. DĂ©jĂ quelques mĂąles Ă©taient assis devant la scĂšne et distribuaient des billets Ă tous va. L'un d'entre eux avait mĂȘme droit Ă une spĂ©ciale, sĂ»rement un anniversaire ou un enterrement de vie de garçon. Les deux amis se dirigeaient vers le bar. Aiden leva les yeux vers son ami tandis qu'il parlait de sa derniĂšre journĂ©e Ă New York. Aiden n'Ă©tait pas du genre Ă faire la morale mais le couple Jeff/ Loan ne peut pas se finir comme cela et il ferait son possible pour l'empĂȘcher de partir sans lui mettre la pression et ça, malgrĂ© ce qu'il pouvait ressentir pour Loan. Mais il eut le tact de ne pas relever tout de suite. Il ne voulait pas pousser Jeff Ă dĂ©baller ses soucis s'il n'en avait pas envie. Une vodka orange, comme d'habEt oui, c'Ă©tait sans conteste la boisson prĂ©fĂ©rĂ©e de notre jeune Clancy. Tandis que le barman prĂ©parait leur commande, Jeff entra dans le vif du sujet. Un sourire sur les lĂšvres, Aiden rĂ©pondit du tac au tac. Oh, tu sais, les rumeurs, j'y fait pas trop gaffe. Y'en a qui raconte que des conneries juste pour blesser les gens. J'prefĂšre avoir la vĂ©ritĂ© de la bouche de mes amis ou alors rien savoir du toutAinsi, il lui laissait le choix, soit il parlait, soit il se taisait mais en tout cas, Aiden n'avait aucun a-priori. Certes, il savait que Loan avait perdu le bĂ©bĂ© aprĂšs tout, cela avait fait le tour de l'universitĂ© mais aprĂšs il avait entendu de tout. La jeune femme aurait avortĂ©, elle aurait Ă©tĂ© agressĂ© dans la rue, le bĂ©bĂ© n'a pas pleurer aprĂšs l'accouchement. MĂȘme sur le aprĂšs, il en avait entendu des vertes et des pas mĂ»res. Jeff l'aurait abandonnĂ©, Enzo aurait couchĂ© avec Loan, Jeff aurait couchĂ© avec Alicia, Amanda ou encore Alanna. Personne n'Ă©tait d'accord sur le fille en question. Alors franchement les rumeurs, Aiden prĂ©fĂ©rait ne pas s'y fier. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re SĂ©ance matage de seins Ven 16 Avr - 1211 Tu fumes toi ? Mouais, tu mâavais dit que je pouvais parier tout ce que jâavais sur lâĂ©quipe de lâuniversitĂ©. Tu sabotes mon investissement ? » Riant, ils Ă©taient entrĂ©s dans ces lieux de perdition humaine, et de perversion pour les Ă©tudiants quâils Ă©taient. Lâavantage avec ce genre dâendroit Ă©tait quâils nâallaient pas croiser une personne quâils connaissaient, et pourrait se livrer donc Ă quelques confidences utiles, et permettant de montrer lâun envers lâautre quâils pouvaient ĂȘtre des amis fidĂšles, peu importait finalement les rumeurs quâalimentaient les pom pom girl, il ne semblait pas dupe, et cela rassura encore plus Jeff dans son amitiĂ© avec le sportif. Chelsea tu dis ? Allez raconte moi tout, elle ressemble Ă quoi, elle fait quoi ? Comment vous vous ĂȘtes rencontrĂ© ? »Tout en parlant, il avait commandĂ©, et payĂ© les consommations des deux Ă©tudiants qui allaient vivre une soirĂ©e pour le moins non commune. Donnant son verre Ă son ami, il prit le sien, et prirent place Ă une table autour du podium. Finalement, ce nâĂ©tait peut ĂȘtre pas le meilleur endroit pour se livrer Ă certaines rĂ©vĂ©lations, mais Jeff ne pouvait pas attendre le lendemain, car le lendemain, il ne serait plus lĂ . Buvant quelques gorgĂ©es de sa boisson fraiche, il se tourna vers son ami, ignorant pour le moment le spectacle qui sâoffrait Ă eux. Posant son verre sur la table, il sâĂ©claircit la voie afin de parler un peu plus fort pour que son ami lâentende, car lĂ oĂč ils Ă©taient prĂ©sents, la musique Ă©tait beaucoup plus forte. Alors, mĂȘme sây tu nây prĂȘtes pas attention tu as du savoir que Loan et moi, câest de lâhistoire ancienne. Elle a perdu notre fille dans un accident de voiture. Faut croire quâon sâaimait pas assez pour survivre Ă cette Ă©preuve⊠»LĂ©gĂšrement gĂȘnĂ©, il essayait de ne pas montrer que cette annonce le perturbĂ© plus quâil ne laissait paraitre. Les lĂšvres lĂ©gĂšrement pincĂ©, il combla ce court silence en buvant une autre partie de son verre. Il hĂ©sita quelques secondes avant de changer son attention et la porter sur le spectacle des plus rares qui sâoffrait. Une jeune femme brune aux yeux noisette dans une petite robe presque sage si elle ne donnait pas lâimpression dâavoir rĂ©trĂ©ci aux lavages. Jeff aurait pu prendre son pied simplement en la regardant danser, sans quâelle se dĂ©shabille, mais il Ă©tait encore trop remuer par quelques Ă©vĂ©nements, se demandant comment une fille aussi mignonne quâelle pouvait un jour se retrouver Ă se trĂ©mousser dans des situations scabreuses, suggĂšrent des positions parfois qui lâĂ©taient tout autant. Passant furtivement sa main dans ses cheveux, afin dâignorer les robe qui venait dâatterrir Ă quelques pas dâeux, il se retourna vers son amie. Finalement, le mythe du mec qui voulait glisser quelques billets dans les culottes des demoiselles, va tomber. Jâai lâimpression de tromper toutes les filles que je connais. Je crois quâil faudra attendre que jâai bu quelques verres pour ĂȘtre un peu plus Ă lâaise. »Ayant dĂ©tournĂ© son attention pendant quelques instants son attention sur son ami qui savourait sa boisson, il repartit Ă regarder droit devant lui, voulant fixer le vague quelques minutes, tout en reprenant un peu de cette savoureuse biĂšre. Il nâavait pas remarquĂ© quâil fixait avec insistance les chaussures de la demoiselle, surement seul vĂȘtement »quâelle devait garder Ă chaque reprĂ©sentation. Une fois quâil sâen rendu compte, il remonta vers ses yeux si sombres, et sâexcusa du regard. Sa petite danse devait surement venir de se terminer, quâelle ramassait sa robe et quelques accessoires, pour descendre de la scĂšne. Elle allait passer Ă quelques centimĂštres de con ami Clancy, quand elle passa sa main sur son Ă©paule, et dit quelques mots. Messieurs, câest un club de strip, faut pas vous sentir gĂȘner de nous regarder. Allez si vous me payer un verre, je reste avec vous pour Ă©couter pourquoi vos petit minois sont si dĂ©sĆuvrĂ©. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re SĂ©ance matage de seins Sam 17 Avr - 2053 Aiden n'est pas un gros fumeur, ni un de ses droguĂ©s de la nicotine. Il reste un sportif avant tout et mĂȘme s'il ne prend pas spĂ©cialement soin de son corps et de son apparence, il connait les dĂ©gats de la clope sur son corps et prĂ©fĂšre y aller molo. Il doit en fumer deux par jours maximum. Mais cela traduit souvent chez lui un moment de malaise oĂč il a besoin de penser Ă autre chose. Et lĂ , il ne voulait pas penser Ă ce que dirait Chelsea si elle savait. La remarque de Jeff le fit sourire et le dĂ©contracta un peu. Je sabote rien du tout. T'es pas venu voir notre dernier match toi. On a gagnĂ© presque trop facilementC'Ă©tait pas vrai, ils en avaient chier pour gagner mais c'est ce genre de victoire qui sont les meilleures. Et puis, l'Ă©quipe de basket qu'ils avaient Ă©tait assez forte, cohĂ©rente et i l y avait un bon esprit d'Ă©quipe. Un vrai plaisir d'en faire partie, du point de vue d'Aiden. En tout cas, la complicitĂ© entre les deux garçons Ă©tait bien lĂ et franchement si Jeff devait quitter New-York, cela ferait chier le jeune Clancy. Leur dĂ©lires dans les vestiaires, leurs sorties, leurs parties de basket Ă se fendre la poire. Et puis, Loan, sans Jeff, c'est plus Loan. Mais avant de parler de son couple, c'Ă©tait Ă Aiden de parler du sien. Tu sais Chelsea, l'ex Ă ....Merde, ferme ta gueule, rĂ©flĂ©chis avant de parler. Evoquer Enzo, n'Ă©tait peut-ĂȘtre pas le meilleur endroit, ni le meilleur moment. Mais c'Ă©tait Aiden et sa spontanĂ©itĂ©. Enfin l'autre quoi. On s'connait depuis un moment en fait mais j'ai fait le premier pas pour la saint Valentin. Ăa fait dĂ©jĂ deux mois. Ăa se passe bien mais elle est un peu jalouse et c'est pas simple Ă supporter surtout avec mon haremPlus fidĂšle qu'Aiden, cela n'existe pas et Jeff le sait bien. Quand il parle de son harem, c'est Casey, Vanessa, November, Morgana. Ces amies quoi. Aiden peut comprendre que cela doit pas ĂȘtre simple de voir son petit ami trainer avec des filles mais c'est son caractĂšre de s'entendre avec presque tout le monde et il ne veut pas abandonner ses amies mĂȘme s'il aime Chelsea, plus que tout. Les deux garçons continuaient leurs conversation autour de leur verres pas bien loin du podium. Chacun avait des choses Ă dire ou Ă confier Ă l'autre et finalement, c'Ă©tait peut-ĂȘtre pas le bon endroit. Ou alors, c'Ă©tait exactement le bon endroit pour ĂȘtre tranquille et pas rencontrer des amis ou des connaissances ou des ex. Ce fut alors au tour de Jeff de parler de lui et de son histoire. Ainsi, ils s'Ă©taient sĂ©parĂ©s. Pour de bon ou juste le temps de rĂ©flĂ©chir ? Apparemment vu qu'il comptait quitter New York, cela devait ĂȘtre plus grave qu'il ne le pensait. J'suis vraiment dĂ©solĂ© pour votre fille. Et j'suis dĂ©solĂ© que ça aille plus entre toi et Loan mais t'es sĂ»r qu'il n'y a plus rien Ă faire ? Ben c'est vrai quoi. Tu l'aime, j'en suis sĂ»r, malgrĂ© ce que j'ai pu entendre dire sur toi ou sur vous. Je suis aussi persuadĂ© qu'elle t'aime aussi. Aiden avait toujours dĂ©fendu ce couple malgrĂ© les critiques venant de Claire notamment. C'Ă©tait peut-ĂȘtre aussi parce qu'il se sentait coupable d'avoir un faible pour la jeune femme. Mais en tout cas, il avait toujours Ă©tĂ© persuadĂ© que Jeff assumerait son rĂŽle de pĂšre et il suffisait de l'entendre parler de sa fille dĂ©cĂ©dĂ©e pour le comprendre. Aiden avait de la peine pour lui et pour Loan mais il ne pouvait pas aller contre leur choix si ce n'est essayer de leur faire ouvrir les yeux. En tout cas, sirotant tranquillement sa vodka, il faisait tout pour ne pas regarder en direction du podium, se sentant mal Ă l'aise. Et il n'Ă©tait pas le seul, il sourit Ă la remarque de Jeff et leva alors son verre pour trinquer. A peine les verres s'Ă©taient-ils entrechoquĂ©s qu'Aiden vida son verre cul sec attendant que Jeff fasse de mĂȘme. Allez, ils n'allaient tout de mĂȘme pas se laisser dĂ©moraliser. Ils Ă©taient lĂ pour profiter de la soirĂ©e et s'ils devaient finir complĂštement dĂ©moli, ils le finiraient. DĂ©jĂ Aiden Ă©tait en train de commander la seconde tournĂ©e. Ils n'avait pas fait attention Ă la danseuse, seins Ă l'air qui s'approchait d'eux. Aiden semblait assez chaud ce soir pour lui proposer de rester mais il n'Ă©tait pas encore assez rond pour se sentir totalement Ă l'aise. Il approcha alors sa bouche de l'oreille de la jeune femme et lui glissa quelques mots. Reviens plus tard ma belle et lĂ , j'suis sĂ»r qu'il sera plus enclin Ă accepter une petite danseEt il glissa un petit billet dans son string. Elle lui adressa un clin d'oeil avant de rejoindre les loges ne lĂąchant pas Jeff des yeux. Aucun doute qu'elle reviendrait dans quelques minutes. C'Ă©tait mieux ainsi. J'te prĂ©viens, pour ta derniĂšre soirĂ©e, c'est hors de question que je rentre chez moi sobre InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re SĂ©ance matage de seins Sam 17 Avr - 2238 LâamitiĂ©, câest savoir accepter les bourdes des autres avec le sourire. Certes, il nâĂ©tait pas dans un endroit oĂč ils se sentaient comme des poissons dans lâeau, mais en y rĂ©flĂ©chissant, câĂ©tait la mĂȘme chose que les vestiaires. Un brin de nuditĂ©s, quelques confidences masculines, et un peu de liquide, sauf que cette fois ci câĂ©tait de lâalcool qui Ă©tait dans un verre, et non pas de lâeau qui sortait de la douche. Combien de fois sâĂ©taient ils livrĂ©s Ă des confessions sous ces douches. Si les savons pouvaient parler, ils en raconteraient encore plus que les pom pom. Damn, que ces douches allaient lui manquer. Non, ce nâĂ©tait pas son cĂŽtĂ© homosexuel qui parlait. CâĂ©tait juste quâil nâavait trouvĂ© dâautres endroits Ă ce jours, oĂč il avait passĂ© dâaussi bons moments avec un mec. Non, mais tu sais, tu peux dire son prĂ©nom. Je tâen voudrais pas. Tant que tu ne rajoutes pas quel homme merveilleux, et que tu nâes pas Ă©galement son ex, ça me va ! »Lâautre, tiens, il nây avait pas que lui qui lâappelait comme ça. Jeff nâavait aucune de sa relation avec lâautre Sheppard. Mais, il Ă©tait certain que physiquement, il nâĂ©tait pas possible pour un homme dâapprĂ©cier rĂ©ellement lâex de sa copine. Dâailleurs, depuis quâil avait fait sa connaissance, il sâĂ©tait toujours retenu de dire le moindre mal sur lui, enfin sâil avait une remarque Ă faire, il essayait dây mettre les formes. Mais ce soir, il avait bien envie de dire tout ce quâil pensait de lui, sans la moindre retenue. A moins quâil y ait encore ici, une ex petite amie dâEnzo, ou une amie fidĂšle jusquâĂ la mort dans ces lieux. Dâailleurs, faudra mâexpliquer comment un mec dĂ©primĂ© qui se coiffe pas peut sâattirer toute la sympathie de ses exs. Regarde Loan, il lâa trompĂ© et on aurait dit quâelle en redemandait. Ca me tue ce genre de mec ! Ta copine elle en pense quoi de lâautre ? »Finissant son verre dâune traite, il se passa la main dans les cheveux. Dans le fond, il Ă©tait prĂ©fĂ©rable quâil ne rencontre jamais, il y avait de fortes chances que Jeff se laisse emporter. Il se sentait totalement dĂ©sarmĂ© face Ă ce gars. MĂȘme quand Loan venait de rompre, il avait toujours le regard brillant. Et aprĂšs, il sâĂ©tait comportĂ© comme un toutou fidĂšle. Lui avait acceptĂ© la grossesse de Loan dĂšs le dĂ©but, lui avait offert des cadeaux Ă la petite. Merde, il Ă©tait aussi celui qui avait trompĂ© Loan, il Ă©tait celui qui lâavait fait souffrir, et il Ă©tait celui qui avait tuĂ© sa fille. Il ne pouvait pas sâen sortir avec le beau rĂŽle. Passablement agacĂ© par ce constat, ce fut la romance de son ami qui lui permis de se calmer, et de se re concentrer sur des sujets qui en valait la peine. BĂ©tail, le jour de la Saint Valentin, tu as jouĂ© ton romantique, je le sens bien toi ! Ah mon salop, câest du beau. »Il ne fallait pas croire, Jeff Ă©tait dans le romantique. Il Ă©tait anglais aprĂšs tout. Mais, se mettre en couple le jour de la Saint Valentin, ça devait faire son effet. Il regrettait de ne pas y avoir emmenĂ© Loan, et lâavoir laissĂ© y aller toute seule. LâannĂ©e prochaine, il se rattraperait. Sauf quâil ne serait plus avec Loan. Quelle merde quand mĂȘme. TiraillĂ© entre lâenvie dâoublier ces derniĂšres semaines sombres et lâenvie de faire la fĂȘte avec son ami. Il opta pour prendre le sourire. AprĂšs tout le passĂ© devait ĂȘtre derriĂšre eux, et il devait profiter du prĂ©sent. Enfin, faire en sorte quâil soit mieux que le passĂ©. Verres vidĂ©s, en voilĂ deux autres qui Ă©taient revenus. Sauf que cette fois ci, il Ă©tait tout les deux Ă la vodka orange. Tu vois, je crois que Loan, elle lâaime toujours lâautre. AprĂšs tout, câest son premier amour⊠Alors, parce que je tiens Ă elle comme un malade et que je veux quâelle soit heureuse, je vais la laisser se mettre avec lui si câest ce quâelle dĂ©sir. Au moins ĂȘtre avec lui, ça lui rappellera peut ĂȘtre moins lâaccident. »A sont tour de boire son deuxiĂšme verre cul sec. Les yeux qui brillent du Ă lâalcool. Il essayait de faire comprendre Ă son ami que mĂȘme sâil lâaimait, il fallait quâil se fasse Ă lâidĂ©e de la laisser Ă quelquâun dâautre. Et si lâautre en question Ă©tait lâAutre, il fallait encore plus se faire une raison. Dans le fond, Jeff aurait pu partir le cĆur un peu plus lĂ©ger, sâil avait pu ĂȘtre certain que sa deuxiĂšme chance ne se terminerait pas comme la premiĂšre, et quâainsi Loan ne serait pas blessĂ©e une nouvelle fois Ă cause de lui, mĂȘme si ce nâĂ©tait pas son intermĂ©diaire. Lâalcool aidant Ă de nouvelle confession, il rit lĂ©gĂšrement avant dâajouter Ă son ami. Tu vois, jâaurai prĂ©fĂ©rĂ© partir en me disant que le mec qui tenterait sa chance avec elle, ce serait un gars comme toi. Histoire de savoir quâelle soit entre de bonnes mains. Mais lĂ , jâai pas envie dâavoir des remords quand je saurais que ça se passe mal. Tu sais quoi, surveille ça de prĂšs, et si tu as un doute, je prends un nouveau vol et je reviens parmi vous. »Alors quâil parlait, il fit signe Ă une serveuse de revenir et lui indiqua quâil voulait la mĂȘme chose. Consciencieuse, elle leur expliqua que cela ferait leur troisiĂšme verre, et quâil Ă©tait dĂ©conseillĂ© de conduire aprĂšs cela. Lui assurant quâil rentrait Ă pied, elle sâexĂ©cuta et revient avec deux verres. Ce nâĂ©tait pas la seule dâailleurs Ă ĂȘtre revenue. La jeune femme aux formes plus que gĂ©nĂ©reuses Ă©tait revenue, cette fois ci lĂ©gĂšrement plus vĂȘtue. Elle portait un peignoir court en satin beige. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re SĂ©ance matage de seins Dim 18 Avr - 055 Cela se voyait sur son visage qu'Aiden Ă©tait heureux avec Chelsea. Il avait longuement hĂ©sitĂ© avant de tenter quelque chose, ayant peur de gĂącher leur amitiĂ©, ayant peur qu'elle le considĂšre juste comme un frĂšre, celui qui lui redonne toujours le sourire. Mais finalement, Ă l'heure d'aujourd'hui, il ne regrettait du tout son geste mĂȘme si cela faisait que deux mois. Il Ă©tait vraiment heureux avec elle mĂȘme si des prises de bec leur Ă©taient dĂ©jĂ arrivĂ©s. AprĂšs tout, on a deux jeunes qui ont du caractĂšre donc, c'est un peu normal. D'ailleurs, Aiden ne parlait pas vraiment de sa vie amoureuse. Avec Casey qui pense que toutes ses copines sont des poufiasses, Giovanni qui ne pense qu'Ă e baiser le maximum. En fait, Aiden se retrouvait un peu en Jeff et cela lui faisait vraiment plaisir de partager ce genre de moment. MĂȘme s'ils se taquinaient beaucoup, ils avaient la mĂȘme conception de la vie et de l'amour. Aiden ne regrettait vraiment pas d'avoir refoulĂ© son attirance pour Loan pour prĂ©server cette amitiĂ©. Mais ils avaient aussi un autre point commun, le jour oĂč tu m'entendra vanter ses mĂ©rites, c'est que je serais devenu totalement fou. J'pense qu'on a le mĂȘme point de vu sur l'animal. AprĂšs tout, il a fait souffrir les deux femmes qu'on aime. Triste constat. Mais tant qu'Enzo ne s'approchait plus de Chelsea et de Loan, Aiden s'en fichait pas mal. En plus avec sa tĂȘte Ă claques, c'Ă©tait mieux de l'ignore que de lui faire regretter tout ce qu'il avait pu faire. Tu m'dira, au niveau de la coiffure, j'ai pas de leçons Ă donnerIl Ă©clata d'un rire franc tandis qu'il descendit son verre d'une traite en mĂȘme temps que son ami. Aucun doute, ce soir, ce serait une soirĂ©e mĂ©morable mais s'il devait perdre la prĂ©sence quotidienne de son ami, cela fallait bien une soirĂ©e comme celle-ci. Ben tu vois, j'te comprend parce que mĂȘme si Chelsea a souffert Ă cause de lui ben elle le dĂ©fend quand je parle de lui. J't'assure, des fois, ça me fout la rage. A croire que les connards dans son genre qui font souffrir les filles, savent jouer de leurs charmes pour les attirer Ă nouveau dans leur filets. J'te jure s'il s'approche de trop prĂȘt d'elle, j'lui explose la gueule. Aiden Ă©tait un peu plus impulsif et violent que Jeff qui savait mieux faire la part des choses. En tout cas, Aiden ne plaisantait pas lĂ dessus. Il avait dĂ©jĂ voulu tuer Luka pour avoir insultĂ© sa mĂšre et il hĂ©siterait pas Ă casser la gueule de Sheppard surtout aprĂšs avoir fait souffrir Chelsea. Mais, et ça, c'Ă©tait plus dĂ©licat de le dire Ă Jeff, il le surveillait aussi vis Ă vis de Loan et savoir que la jeune Barac pouvait prĂ©fĂ©rer Enzo Ă Jeff lui donnait envie d'avoir une conversation avec la jeune femme. Mais pas question d'en parler au principal intĂ©ressĂ©. Pour l'instant, le seul chose important Ă©tait la prochaine tournĂ©e qui arrivait. Aiden commençait Ă avoir les yeux qui brille et l'alcool commençait Ă faire son effet. Deux verres cul sec, ça dĂ©coiffe et maintenant le jeune homme Ă©tait plus enclin Ă regarder les corps Ă moitiĂ©s nus se trĂ©mousser devant lui. Il se surpris mĂȘme Ă siffler alors que l'une d'elle les faisait patienter avant d'enlever son soutif et il cria lorsqu'enfin il toucha le sol. J'avais pas prĂ©mĂ©diter mon coup. On s'est retrouvĂ© par hasard pour cette soirĂ©e et j'ai eu enfin de franchir le pas. J'me suis surement dit que c'est le genre de choses que les filles aiment. Et puis, soit on est romantique, soit on ne l'est lui adressa un clin d'oeil. Aiden n'Ă©tait pas si romantique que cela. D'accord, il adorait faire plaisir Ă sa chĂ©rie mais il n'Ă©tait pas trop gnangnan non plus. Et il n'avait jamais Ă©tĂ© vraiment fan de la saint Valentin mais les filles si et elles croyent toujours que c'est ce jour lĂ que leur prince charmant arrive. Ainsi, il avait moins de chance de se faire remballer. Et oui, c'est juste du bon sens plutĂŽt que du romantisme. Mais en tout cas, en parlant de bon sens, Aiden comprenait oĂč Jeff voulait en venir mais ce dont doutait le jeune homme, c'Ă©tait que Loan soit amoureuse d'Enzo. D'accord, cela faisait un moment qu'il ne lui avait pas parlĂ© mais il Ă©tait persuadĂ© qu'elle aimait Jeff. D'ailleurs, s'il s'Ă©tait effacĂ© c'Ă©tait pour ce couple auquel il croyait dur comme fer. Dit, tu m'autorise Ă aller la voir et lui parler ? Franchement, je sais que c'est peut-ĂȘtre con mais je veux pas que votre couple soit brisĂ© sans que j'ai tout tenter pour vous. J'vous aime beaucoup tout les deuxUne rĂ©vĂ©lation sur un lit d'alcool et je pense que ce n'est pas encore fini. En tout cas, Jeff devait avoir besoin de vider son sac et Aiden Ă©tait prĂȘt Ă l'Ă©couter pendant des heures pour tenter de lui remonter le moral. Mais par contre, il ressentit un petit pincement au coeur lorsque Jeff lui souligna qu'il aurait voulu qu'elle tombe sur un gars comme lui. Il en Ă©tait flattĂ© et en mĂȘme temps, lui ne pouvait pas sortir avec la demoiselle, il aurait l'impression de trahir son ami. T'inquiĂšte pas, j'lacherais pas Loan. Et si elle commence Ă dĂ©raper ou si quelqu'un lui fait du mal, j'lui casse la gueule et j't'appelle aprĂšs pour qu'on lui re casse la gueule. Mais ça me fait chier putain. Moi j'aimais bien vous voir tout les deux. Vous Ă©tiez mon couple modĂšle et je sais que vous ĂȘtes fait l'un pour l'autreBon d'accord, il avait un peu bu et ses phrases n'avaient plus bien de construction mais peu lui importait. Il tapa sur l'apule de Jeff pour lui faire comprendre qu'il serait toujours lĂ pour lui, quoiqu'il se passe et qu'il garderait un oeil sur Loan s'il dĂ©cidait vraiment de partir. La jeune demoiselle revint et cette fois, Aiden l'accueillit avec le sourire, ne se gĂȘnant pas pour la dĂ©shabiller du regard. Vous apporterez aussi un verre pour la demoiselle. Aiden l'attira sur ses genoux et lui murmuraOn a pas trop vu tout Ă l'heure de quoi vous Ă©tiez capable. Un danse juste pour nous, serait pas de refusLa jeune femme, contente de voir de beaux jeunes hommes plutĂŽt que des vieux pervers moustachus n'hĂ©sita pas et retira son peignoir avant de se trĂ©mousser devant Jeff et Aiden de façon trĂšs sensuel. Aiden glissa quelques billets dans son dĂ©colletĂ© et leva son verre en direction de JeffTa derniĂšre soirĂ©e ici va ĂȘtre mĂ©morable, j'te le dit, poto InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re SĂ©ance matage de seins Dim 18 Avr - 1435 Il en Ă©tait de plus en plus certain, Enzo devait ĂȘtre dĂ©testĂ© de la communautĂ© masculine, et câest surement pour cela quâil se faisait tant choyer par la communautĂ© fĂ©minine. En y repensant, mis Ă part des filles, il nâavait jamais vraiment entendu parler de lui en bien. Certains le dĂ©clarant fainĂ©ant en cours, dâautre incapable dâamour, et certains mĂȘme dâun sacrĂ© branleur incapable de rien Ă non, cela ce nâĂ©tait que Jeff. Rien que de parler de lui, il en avait le cĆur qui sâaccĂ©lĂ©rait, et les poils qui se dressaient sur ses bras. Cet ĂȘtre vil et horripilant lui provoquer quâune envie rester un jour de plus et le frapper. Simplement histoire, quâil comprenne que Loan, il devait en prendre soin, que ce nâĂ©tait pas quâune pom pom girl, quâelle avait vĂ©cu assez cette annĂ©e sans quâil en rajoute en la trompant une nouvelle fois. Passablement agacĂ©, voir que son ami partageait la mĂȘme opinion sur ce sacrĂ© phĂ©nomĂšne, lui donnait un peu le sourire. Pouvoir le descendre un peu plus durant cette soirĂ©e nâĂ©tait que la cerise sur le gĂąteau, mais il allait la savourait cette putain de cerise. Ca fait plaisir. Parfois, je me dis quâil doit avoir un truc dans les gĂšnes pour faire en sorte quâaprĂšs avoir Ă©tĂ© le pire des cons, toutes les filles reviennent lui manger dans la main. Et un autre pour faire en sorte que tous les mecs bien veuillent le passer Ă tabac. »Jeff Ă©tait pourtant un garçon gentil sous tout rapport, parfait gentleman avec les filles, sauf quand il sâagissait de rompre avec elles. Mais sur le coup, il abordait ce sujet avec le sourire, un verre Ă la main, ne sachant pas le combien Ă©tait ce, ni mĂȘme sâil allait le finir de suite, ou attendre que son esprit sous retombĂ© lĂ©gĂšrement car il fallait dire quâils y allaient fort ce soir, et son entrainement de la semaine ne lui serait pas favorable pour autant. Frottant ses yeux brillants, il se concentra un peu plus sur la petite amie de son ami. MĂȘme ses pensĂ©es sâembrouillent lĂ©gĂšrement quâil en a dĂ©jĂ oubliĂ© son prĂ©nom. Par chance, son prĂ©nom sortit encore de la bouche de son ami, il aurait moins lâair con que de lui trouver un surnom alors quâil ne la connaissait pas du tout. Si jâĂ©tais une fille je te rĂ©pondrais Trooooooooooooop » en insistant bien sur le o ». Mais bon, faut se dire que les filles doivent aimer les amours compliquĂ©s Ă la RomĂ©o et Juliette. Je sais pas ce quâelle attende des hommes, mais je suis certain que si elles nous le disaient on pourrait faire pas mal de truc. En tout cas, beaucoup plus quâen essayant de dĂ©crypter tous leurs non dit. »Il devait vraiment arrĂȘter de ne traĂźner quâavec les filles, les expressions sortaient plus vite quâil nâait le temps de les contrĂŽler. Au moins Ă Londres, son petit groupe dâamis Ă©tait majoritairement composĂ© dâhomme, et grĂące Ă lâentrainement de fou dâAiden, il pourrait Ă prĂ©sent leur mettre la pĂątĂ© Ă ses amis anglais car câest bien connu trop de biĂšre, ça les a jamais avantagĂ©. Ah, il y a pas Ă dire, son ami allait lui manquer quand il serait Ă Londres, plus aucune concurrence saine pour savoir qui aurait le plus grand des harems. Buvant cette fois ci plus lentement son verre, pour ne pas finir trop vite la soirĂ©e dans la cuvette des toilettes. Dans son esprit avait lieu une grande argumentation sur celui qui devait avoir le plus grand des harems. Visiblement hors de propos pour le moment, Jeff se secoua la tĂȘte un peu pour se mettre les idĂ©es aux claires, et se concentrer un peu plus que dâhabitude pour suivre la conversation du sportif. Parce que mine de rien, Aiden nâest pas quâun physique, il sait aussi tenir des propos cohĂ©rents. Non, mais moi je dis respect ! En plus, te connaissant, câest pas la plus moche ni la plus bĂȘte. JâespĂšre au moins que je serais invitĂ© au mariage. Pas contre tu Ă©vites de te marier le jour de la Saint Valentin, il fait trop froid. »Et voilĂ que ses propos Ă©taient moyennement cohĂ©rents. Par chance, heureusement que son ami buvait autant que lui, sinon, il lui en aurait peut ĂȘtre voulu. Enfin, il nâĂ©tait pas mĂ©chant dans ses propos, mais puisque ses calculs Ă©taient bons, la saint valentin, ça ne datait pas de plusieurs annĂ©es, et le mariage ne devait pas probablement ĂȘtre le propos du jour. Passant une nouvelle fois sa main dans sa chevelure folle, il se recentra rapidement sur le propose de la soirĂ©e lâamusement. Une jeune femme Ă©tait Ă prĂ©sent sur les genoux de son ami, et Jeff observait la scĂšne bĂ©a. Oui, oui, câĂ©tait bien le mĂȘme homme qui parlait de sa petite amie quelques secondes plus tĂŽt. Etonnant, nâest ce pas. Les yeux ronds, mais le sourire aux lĂšvres, il continuait dâobserver la scĂšne, et parlait Ă son ami, comme si il nâavait pas une bombe sur les genoux en ce moment mĂȘme. Tu sais, tu peux parler Ă toutes les jolies filles que tu veux. Je peux pas tâen empĂȘcher. De toutes les façons demain, je serais plus lĂ . Mais tu sais Loâ elle voudra probablement pas parler de moi. Et puis, je serais Ă Londres, elle sera Ă New York. Au moins, on peut dire que la distance aidera. »Dans le fond, il Ă©tait quelque peu Ă©mu que son ami croit plus en leur couple que lui ne le faisait. Pour lui, câĂ©tait certain Loan ne voulait plus de lui. Elle lui avait dit quâelle voulait une pause. Pause inconcevable aux yeux de Jeff. Elle le connaissait, elle lâavait vu craquer quelques secondes plus tĂŽt, et elle demandait une pause au moment oĂč il avait le plus besoin dâelle. Pour lui, câĂ©tait claire, câĂ©tait sa façon de lui dire quâelle ne voulait ou ne pouvait ĂȘtre lĂ pour lui. Il en avait de suite dĂ©duit quâelle Ă©tait toujours amoureuse de lâautre blanc bec, et que câĂ©tait avec lui quâelle voulait aller mieux. Fin de la plus belle histoire de sa vie. Mais, il nâallait pas se laisser abattre. Voyant que son ami prenait son pied avec une fille Ă ses cĂŽtĂ©, il adressa un sourire Ă la demoiselle, et se permit de lui demander. Dis moi, tu nâaurais pas une sĆur jumelle ? Ou simplement une fille aussi jolie que toi ? »Visiblement, elle devait ĂȘtre habituĂ©e Ă ce genre de proposition, car elle venait dâaccueillir sa rĂ©ponse avec un large sourire et appeler son amie Vanille. DrĂŽle de prĂ©nom, mais quel foutu corps. A peine vĂȘtu dâun string et dâune chemise blanche oĂč visiblement rien ne se trouvait en dessous, elle Ă©tait venue prendre place sur les genoux de Jeff, avec un verre pour elle et pour sa copine. Lâaccueillant comme il se doit, Jeff lui glissa un billet dans son string, mais Ă©courta un peu le contacta avec sa peau, sentant son geste un peu mal placĂ©. Admirablement belle, il se pinçait les lĂšvres lâobservant, et ce fut son ami qui rompit ce petit silence pour dire que cette soirĂ©e allait rester dans les anales. Il ne pouvait pas le contredire. Oh putain que oui ! Je sens que si mes derniĂšres soirĂ©es sont toutes comme celle lĂ , je risquerai dâavoir la nostalgie et de revenir. »Etait ce lâalcool ou un mauvais rĂ©flexe, il maintenait la jeune Vanille par la taille, lâenlaçant simplement, comme il aurait pu le faire avec nâimporte quâelle fille. Riant et trinquant, les quatre burent leur verre, juste avant quâAiden et Jeff assistent Ă une petite conversation entre les deux demoiselles. - Mais, il fallait le dire de suite que câĂ©tait sa derniĂšre vous me semblez tout les deux trĂšs gĂ©nĂ©reux, et que vous ĂȘtes plutĂŽt pas mal, je vous propose de venir avec nous dans une arriĂšre de discussions possibles ! Vous me suivez, Vanille sâoccupe de vous ramenez une nouvelle tournĂ©e. PayĂ©e par la maison. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re SĂ©ance matage de seins Sam 1 Mai - 1942 Ce qui pouvait surprendre lorsquâon entendait parler Aiden, câĂ©tait quâil avait lâair de dĂ©tester les cons, ceux qui prenait les filles pour des cons et qui collectionnait les filles comme lui collectionnait les pinâs lorsquâil Ă©tait gamin et que pourtant, son meilleur ami Ă©tait le pire des crĂ©tins, connards et autre mots pĂ©joratifs que lâuniversitĂ© voire mĂȘme New York puisse connaitre. En effet, Giovanni Ă©tait un mec macho, Ă©goĂŻste et bien assez prĂ©tentieux pour ne pas sâentendre avec Aiden et pourtant. Les deux garçons sont certes trĂšs diffĂ©rents mais aussi trĂšs complĂ©mentaires et ils ont pris le temps de se connaitre pour devenir trĂšs complices. Ce nâest pas pour cela quâils ne leur arrivent pas de sâengueuler ou de sâinsulter mais câest ainsi que peu durer une vraie amitiĂ©. Aussi concernant le cas dâEnzo, Aiden ne le supportait pas. Comment peut-on faire du mal Ă des filles comme Loan ou Chelsea ? En tout cas, casser su sucre sur le dos de Sheppard avec Jeff Ă©tait une bonne façon de se dĂ©fouler et surtout dâĂ©vacuer toute la pression avant de pouvoir totalement se laisser aller. Juste eux. Personne dâautre ne sera jamais au courant de la derniĂšre soirĂ©e de Jeff Ă New York. Mais concernant la derniĂšre remarque, Aiden se contenta dâun petit sourire. Il nâavait pas la rĂ©ponse Ă sa question. Dâailleurs, câĂ©tait quelque chose quâil sâĂ©tait toujours demandĂ© par rapport Ă Giovanni. Comment peut-il se contenter de claquer des doigts pour avoir toutes les filles Ă ses pieds alors que sa rĂ©putation ne cesse de le prĂ©cĂ©der ? Encore un mystĂšre mais il vaut mieux pas chercher. Comme si les filles prĂ©fĂ©rait les pervers aux mecs bien. Un comble tout de mĂȘme. Mais Enzo ne devait pas ĂȘtre le sujet de discussion principale de la soirĂ©e, heureusement. Et dâailleurs, Jeff ne se gĂȘna pas pour le charrier un peu sur sa rencontre ou plutĂŽt le jour oĂč il est sorti avec Chelsea. Il prenait presque uen pause un peu effĂ©minĂ© imitant des merdeuses qui rĂȘvent de princes charmants. Et il Ă©clata de rire Ă la remarque de Jeff. Il parait quâelle trouve cela charmant et trĂšs divertissant de nous voir rager pour essayer de le comprendre. Si tu lui offre pas de fleurs, elles rouspĂštent et le jour oĂč tu leur en offre, elle te soupçonne de les avoir tromper. Câest Ă ne rien y comprendre. Mais bon, yâen a beaucoup qui ont dĂ©jĂ essayer mais sans succĂšs alors autant abandonner tout de suiteMalheureusement, il faudrait un livres avec des dizaines de tome pour parvenir au bout du problĂšme. Et câĂ©tait trop demander pour deux gamins comme Jeff et Aiden. Dâailleurs en parlant de Chelsea, il aurait adorĂ© la prĂ©senter Ă Jeff. Il lui adressa un sourire avant dâajouter. On passera te voir Ă Londres comme ça, tu pourra juger par toi-mĂȘme. Jâdois avoir une photo dâelle dans mon porte-feuille. Et pour le mariage, on va attendre quelques annĂ©es tout de sortit le portefeuille de sa poche et tendit une photo Ă Jeff. Les deux amoureux Ă©tait tous les deux entrain de sâembrasser. CâĂ©tait Gio qui avait pris la photo par surprise mais finalement, elle Ă©tait trĂšs rĂ©ussi. Mais bon, cela faisait assez bizarre de parler de Chelsea alors quâils Ă©taient dans un club de strip tease. Et surtout que dĂ©battre sur les hormones des filles ou de parler de sa copine, câĂ©tait peut-ĂȘtre pas le bon endroit surtout lorsquâon a des paires de nibards qui se trimballent devant leur nez. Et quelques verres aprĂšs, sâen Ă©tait fini des discussions mais câĂ©tait le moment de passer Ă lâaction. Et câest Aiden qui fit le premier pas en attrapant une demoiselle. Ses propose Ă©tait de moins en moins cohĂ©rents et ses yeux de plus en plus rouge et vitreux. Mais bon, aprĂšs cinq verres de vodka dont deux cul sec, ça en devient difficile. Heureusement quâils sont en bonne compagnie. Mais jâvais aller lui parler moi et tu verra quâelle reviendra te voir. Tu peux pas dire que tu nây croit pas, câest pas possible. Mais tâinquiĂšte, jâvais pas te faire chier avec cela, tâfaçon pour ce soir, tâes cĂ©libataire donc fini les problĂšmes avec les fillesGnĂ© ? Vous avez compris quelque chose vous ? Moi pas vraiment mais bon, il est rond, il bĂ©gaie un peu et sa langue fourche de temps Ă autre. Rien de bien exceptionnel en somme, juste le physique dâun mec complĂštement bourrĂ©. Heureusement, Jeff ne releva pas vraiment et il semblait presque jaloux dâAiden et il rĂ©clamait lui aussi sa partenaire de secondes aprĂšs, une jeune femme rejoignait Steevens et autant dire quâelle Ă©tait loin dâĂȘtre moche. Peut-ĂȘtre un peu trop vĂȘtu au goĂ»t dâAiden. Ben justement, câest le but, jâveux pas que tu parte moiIl lui adressa un clin dâĆil tandis que les deux filles leur proposait de se rendre dans une arriĂšre salle. Grand sourire sur les lĂšvres, Aiden permis Ă se demoiselle de se lever en la tenant par les hanches. Tandis quâelle lui prit sa main et celle de Jeff pour les entrainer Ă lâextĂ©rieur. Une salle assez sombre avec une table basse en bois, deux canapĂ© rouges et deux barres de danse. Lâautre fille les poussa sur le canapĂ© avant de sortir sans rien leur dire. AffalĂ© sur les deux canapĂ©, les deux mecs Ă©taient aux anges. Mais il nâeurent pas le temps de se parler que dĂ©jĂ une musique douce sortit dâon ne sait oĂč. Les deux filles revenaient. Elle posĂšrent les verres sur la table avant de se lancer dans une danse trĂšs sexy. Dâabord avec les barres, puis entrelacer lâune et lâautre. Pour finir chacun dâelle se mirent Ă danser de façon sensuel vers Aiden et Jeff. Les deux hommes Ă©taient vraiment aux anges. Et Vanille vola mĂȘme un baiser Ă Jeff. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re SĂ©ance matage de seins Jeu 6 Mai - 2312 Rah lâamitiĂ©, câest beau. Surtout quand on se retrouve avec deux magnifiques crĂ©atures sur soit, et un verre dâalcool dans la main. Ok, cette situation Ă©tait un peu gĂȘnante surtout lorsquâune des crĂ©atures vint lui voler le baiser des plus torrides de sa vie. Mais, il fallait avouer quâavec lâalcool ingurgitĂ©, ses joues nâavaient pas rougies, et ses mains sâĂ©taient mĂȘme enhardies, allant flatter sans hĂ©sitation son fessier plus que superbe et parfaitement rebondi. Plus quâheureux pour cette derniĂšre soirĂ©e, il la regarda partir, fĂ©line de son Ă©tat rejoindre la scĂšne et son amie. Durant lâespace de quelques secondes, Jeff fut persuadĂ© quâil allait ĂȘtre temps pour lui de se rĂ©veiller, et que mĂȘme les rĂȘves les plus doux devaient avoir une fin. Il prit son verre Ă la main, et reconnut la douce brĂ»lure de lâalcool. Visiblement, il ne rĂȘvait pas ! Putain quel pied. Sâil nây avait pas une part de mĂ©lancolie dans sa vie en ce moment, il apprĂ©cierait tout autrement quâen restant lĂ , mais sur le coup. Elles avaient le mĂ©rite de lui rendre le cĆur assez lĂ©ger pour quâil se retourne vers son ami et garde le sourire. Dis moi mec, câest normal dâĂȘtre partagĂ© entre lâenvie de se dire que ses filles sont lĂ pour payer leurs Ă©tudes et donc vouloir les aider Ă se sortir de ce merdier. Et du faite, quâelles ont un sourire et une attitude tellement convaincante quâon aurait envie de se dire quâelles aiment ce quâelles font ? »Il est vrai quâen les voyant danser comme cela et se trĂ©mousser de façon des plus sensuelles, lui donnait envie de penser que cela Ă©tait plus du Ă la derniĂšre proposition. Ainsi, il culpabiliserait nettement moins de voir ses plus bas instincts sâĂ©veiller Ă leur contact. Visuellement, elles Ă©taient fraiches, et totalement consciente de ce quâelle faisait, quâil serait un peu dommage de ne pas en profiter. Mais, Jeff avait un peu lâimpression de se trahir, et de trahir toutes ses amies fĂ©minines, et toutes ses anciennes petites amies dâavoir les mĂȘmes pensĂ©es quâil avait avec elles. Soupirant, et se passant la main sur son bouc naissant, il se passa nonchalamment la langue sur les lĂšvres, presque hĂ©sitant de les regarder. Il aurait Ă©tĂ© probablement plus facile pour lui de savoir ce quâil voulait sâil nâavait pas bu autant. La vision quelque peu troubler, il se tourna vers son ami qui lui aussi assistait au spectacle des demoiselles en silence. Je dois avouer quâelles sont troublantes. Putain, si seulement je les voyais dans un autre endroit. Je pourrais mĂȘme me mettre Ă les draguer, et oublier Loan. A moins que ce soit lâalcool qui me fait dire cela ⊠»Musique suave, rythme lancinant, danse suggestive. CâĂ©tait un peu une guerre lascive de ses nerfs, quâil ne pouvait aboutir que par un affaiblissement de sa part. Non pas forcement en faisant lâamour avec elle, mais plutĂŽt en changeant dâoptique cette soirĂ©e. Il pourrait continuer Ă sâamuser de les regarder faire leur fascinante danse plus quâexcitante, mais en mĂȘme temps Ă chaque fois quâil se laissait Ă une seconde de plaisir, il revoyait le visage de sa petite fille, de son petit ange, bref de sa Leah. Un lĂ©ger frisson parcouru le long de sa colonne vertĂ©bral, et le voilĂ qui se forçait Ă dĂ©tourner le regard. Il venait de se rendre compte que si sa fille Ă©tait en vie, il ne voudrait pas la voir lĂ , mĂȘme face Ă deux Ă©tudiants sans idĂ©es salaces en tĂȘte. Regardant un nouvelle fois son ami, il se dĂ©pĂȘcha de finir son verre et de reprendre la parole. Tu es comme moi, tu peux pas t'empĂȘcher de penser Ă ta copine ou ça fait cet effet que pour moi ? »Non, ce nâĂ©tait pas Ă Chelsey quâil pensait, mais Ă Loan. Enfin, plutĂŽt Loan et Leah. MĂȘme si Ă prĂ©sent, il connaissait son visage pour lâavoir vu en photo quelques minutes plus tĂŽt. Visiblement, les paroles de Jeff avaient attirĂ©s ces demoiselles, car elles Ă©taient revenues prĂšs dâeux. Les seins nues, celle qui semblait sâappeler Vanille vint sâassoir sur lâaccoudoir de Jeff, venant presque montrer sa poitrine opulente sur ses yeux. Pris dâun lĂ©ger sursaut lorsquâil vit quâelle avait de magnifiques et dĂ©sirables formes, il dĂ©tourna son attention, et lui tendit un autre billet quâil nâalla pas coincer de lui-mĂȘme dans sa lingerie. Jetant un rapide coup dâĆil Ă son ami, il vit que lui avait plus de soucis Ă se faire en voyant la position que prenait la demoiselle. Assise sur lui, elle avait glissĂ© et Ă©carter ses jambes. A prĂ©sent, elle lui offrait lâune des vues les plus courtisĂ©es de New York. Alors quâil quitta cette vue, il observa le visage de celle quâil avait Ă cĂŽtĂ© de lui, qui avait un nom de gourmandise et un parfum de quâil allait parler, elle dĂ©posa un doigt sur sa bouche, avant de se laisser tomber du canapĂ© en cuir blanc pour venir sâassoir Ă cĂŽtĂ© de lui, et passer ses jambes sur ses genoux. Ecarquillant les yeux, il ne dit rien et ne prĂȘta plus attention lâespace de quelques minutes Ă son ami pour comprendre ce qui lui arrivait. Ses formes voluptueuses pourraient damner nâimporte quel sait. Attrapant son regard, pour ne plus le lĂącher, elle avait un regard fĂ©lin, et sournois et pourtant une part dâinnocence semblait lâanimer Ă©galement. Alors quâelle avait retirĂ© son doigt de ses lĂšvres, elle se pencha sur lui pour lui murmurer quelques mots Ă lâoreille. Avec mon amie, on a remarquĂ© que vous Ă©tiez Ă deux doigts de rougir. Câest flatteur pour nous ⊠Mais, dis moi, vous prĂ©fĂ©rez pas attendre dans la salle quâon ait finit notre service, vous connaitrez nos vrais prĂ©noms. » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re SĂ©ance matage de seins Mar 11 Mai - 1251 Pour ce qui est d'avoir des idĂ©es Ă la con, Aiden Ă©tait loin d'ĂȘtre le dernier. Mais bien souvent, il se rendait compte que ce qui devait ĂȘtre marrant dans sa tĂȘte devenait beaucoup plus gĂȘnant ou nul dans la rĂ©alitĂ©. LĂ , encore, l'idĂ©e de venir dans cette boite de nuit lui Ă©tait venu sur un coup de tĂȘte. Un trĂšs bon ami se barrait dĂ©finitivement de New York et il fallait marquer cette soirĂ©e d'une pierre blanche. Sur le coup, il s'Ă©tait dit que ce serait drĂŽle et que cela permettrait de se dĂ©tendre. Bizarrement, mĂȘme s'il Ă©tait dĂ©jĂ plein d'alcool, il se sentait tout de mĂȘme un peu mal Ă l'aise notamment Ă cause de Chelsea. Il avait l'impression de la trahir mĂȘme s'il ne faisait rien de mal. La preuve, il ne lui avait rien dit lĂ dessus. Pourtant, il n'avait rien Ă se reprocher, il ne faisait que regarder. Mais il se sentait pas dans son Ă©lĂ©ment et si cela n'avait Ă©tĂ© que lui, il serait dĂ©jĂ parti. Mais vil ne pouvait dĂ©cemment pas gĂącher la soirĂ©e de Jeff. Alors il essayait d'en profiter, l'alcool aidant. Il se surpris mĂȘme Ă bloquer quelques secondes sur les seins de la prĂ©nommĂ©e Vanille. Mais bizarrement, le visage de sa copine revenait devant lui et son air bĂ©at et le lĂ©ger filet de bave qui commençait Ă sortir de sa bouche Ă©taient essuyer en un rapidement mouvement. Il porta alors son verre d'alcool Ă la bouche tout en essayant de dĂ©tourner son regard. Il n'avait plus aucune notion ni de temps, ni de danger, ni de verre ingurgitĂ©s. D'ailleurs, outre penser Ă Chelsea, il avait vraiment du mal Ă rĂ©flĂ©chir et il prĂ©fĂ©rait ne pas parler se demandant s'il allait parvenir Ă aligner deux mots d'affilĂ©. En tout cas, le sourire heureux que Jeff lui lança lui fit culpabiliser sur son envie de se barrer. Il ne pouvait pas gĂącher le plaisir de son ami et il irait jusqu'au bout de cette soirĂ©e, quoi que cela lui en coĂ»te. D'ailleurs, il cogna le verre vide sur la table basse signifiant qu'il en voulait encore, encore et encore. Il lui fallait bien cela pour oublier Chelsea et pour ĂȘtre un peu moins coincĂ©. D'ailleurs pendant une seconde, il eut l'impression de voir Giovanni dans l'ombre qui se foutait de sa gueule. Pur hallucination mais cela eut au moins le mĂ©rite de le rĂ©veiller un peu et de l'Ă©nerver quelque peu. C'est Jeff qui le sortit de son hallucination. [bT'sais vieux. LĂ tout de suite, j'ai beaucoup de mal Ă penser. Tout ce que je dont je suis sĂ»r, c'est que j'ai soif et que le barman m'a toujours pas resservi[/b]Aiden s'appuya sur l'accoudoir pour se lever mais il avait du mal. Il du s'y reprendre Ă trois fois avant que son fessier ne quitter le fauteuil. Une fois sur ses jambes, il tituba et manqua deux fois de tomber. Lorsqu'il fut un peu stabilisĂ©, il ne pu s'empĂȘcher de dire. Et y'a un tremblement de terre ou quoi ?Non, non, c'est juste que t'es complĂštement rond. Bizarrement, il avait l'impression de l'ĂȘtre beaucoup plus que Jeff mais il s'en fichait pas mal. Il voulait juste encore boire un verre et fit quelques pas en direction de la sortie. Il ouvrit la porte. Hey barman, ramĂšne la bouteille lĂ . On se fait chier et on a plus rien Ă boire. Si tu te magne pas un peu, j'vais venir la chercher moi mĂȘmeMĂȘme complĂštement saoul, le cĂŽtĂ© impulsif et nerveux d'Aiden reprenait le dessus. D'ailleurs, de mĂ©moire, il me semble pas l'avoir dĂ©jĂ vu aussi minable. Heureusement pour lui, Vanille Ă©tait lĂ pour l'aider Ă se rassoir et il posa les pieds sur la table basse et il laissa son pouls reprendre un rythme normal. C'est pas la mĂȘme chose. Elles, elles sont lĂ pour nous allumer pour qu'on leur file de la thune et qu'on prenne notre pied, Loan c'est diffĂ©rentPourquoi est ce que je sens qu'il va dire des conneries ?Loan, c'est la douceur incarnĂ©e, la gentillesse, la lĂ©gertĂ©. Elle a des yeux magnifiques et un sourire irrĂ©sistible. C'est une belle femme avec un caractĂšre bien trempĂ©e mais on lui pardonnerait tout tellement elle est exceptionnelleIl parlait les yeux fixĂ©s dans le dos de Jeff, le sourire totalement idiot. Il parlait avec son coeur, malheureusement et lorsqu'il rĂ©agit enfin, il se rendit compte qu'il avait pu se trahir. Enfin, je suppose que c'est ce que tu penses. Parce que Chelsea est un peu dans le mĂȘme il ne prononçait pas Chelsea et Loan avec le mĂȘme ton, la mĂȘme intensitĂ©. EspĂ©rons juste que Jeff mette cela sur le compte de l'alcool. T'imagine qu'on est lĂ Ă parler de nos copines alors que deux superbes crĂ©atures sont devant nous. A croire qu'on est pas normalOu simplement amoureux. En tout cas, Aiden ne rĂ©agissait pas Ă la proposition des demoiselles. Pour lui, cela aurait Ă©tĂ© bob mais c'Ă©tait la soirĂ©e de Jeff et il se plierait Ă ses volontĂ©s. Il goba d'un trait le verre que le barman avait enfin apportĂ© et se tourna vers Jeff. Mais les deux filles prirent ce silence pour un oui et elles avaient dĂ©jĂ quitter la salle promettant de revenir dans une petite heure. Putain quelle soirĂ©e InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re SĂ©ance matage de seins Jeu 13 Mai - 1525 Alors que Jeff semblait perdu par la voluptĂ© des deux jeunes danseuses dont il ne se souvenait mĂȘme plus le prĂ©nom. Pendant quelques secondes, alors que Jeff cherchait des rĂ©ponses Ă ses inquiĂ©tudes, il le voyait monter lentement et inexorablement dans un autre monde, diffĂ©rent du sien. Alors que Jeff voyait toutes ses pensĂ©es se diviser entre Loan, et la jeune fille qui Ă©tait sur lui. Observant tour Ă tour son ami, les filles devant ses yeux. Peu habituĂ© Ă ce genre de situation, il ne savait pas vraiment comment il se devait dâagir, mais sur le coup, il assistait impuissant au spectacle dâun Aiden un peu enivrĂ©. Jeff ne devait pas ĂȘtre mieux, mais Ă la limite, lui semblait la victime dâune torture interne des plus Ă©tonnantes. Il voyait deux corps des plus somptueux capable de le mettre dans tous ses Ă©tats si rapidement, et Ă cĂŽtĂ©, il y avait ce visage rarement souriant en ce moment, mais si tendre quâil en avait lâesprit qui partait dans tous les sens. Passant sa main sur son front, il Ă©couta son ami et Ă©carquilla les yeux lorsquâil dĂ©crivit Loan. Comment cela se faisait il quâil la voyait avec ce regard ? Pendant deux secondes, il allait prendre la fuite, mais il fut rassurer en voyant que ce nâĂ©tait pas de sa Loâ quâil parlait mais de ce quâon pouvait ressentir Ă lâĂ©gard de sa petite amie. Enfin, de celle quâon aime. RassurĂ©, il soupira assez fortement, tout en sâadressant une nouvelle fois Ă son partenaire de beuverie. Roh putain si tu savais Loan, câest peu ĂȘtre une pom pom girl, mais des fois, elle se prend pour un Ă©lĂ©phant dans un magasin de porcelaine. Tu vois une fois, elle Ă©tait sur moi, on chahutait, et jâai repliĂ© mes jambes pour quâelle tombe sur moi pour lâembrasser. Elle sây attendait pas. On a eu un Ă©norme bleu sur le front tous les deux. Jamais autant ri, mais jamais eu un bleu qui dire aussi longtemps. »OubliĂ© la gamine sur ses genoux, aprĂšs tout, câĂ©tait comme il le disait une fille qui Ă©tait lĂ pour les allumer et pour quâon leur file de la thune. Il avait raison, Loan, câĂ©tait autre chose. Pour elle, il ne ressentait pas que du dĂ©sir, câĂ©tait une vraie femme. Une femme capable de nous faire sourire, comme nous faire pleurer, ne pouvait ĂȘtre que la femme parfaite. MalgrĂ© la proposition de la demoiselle, Jeff nâavait pas rendu rĂ©ponse trop occupĂ© Ă rire de lâĂ©tat semi inquiĂ©tant de son ami. Lui, nâĂ©tait pas dans le mĂȘme Ă©tat peut ĂȘtre parce quâil bougeait nettement moins quâAiden, et que lâalcool nâĂ©tait pas assez remuĂ© dans son organisme. Mais le fait est quâil nâavait plus personne sur les genoux Ă prĂ©sent, et quâil riait Ă sâen casser des cĂŽtes de voir Aiden comme ça. Dans un Ă©lan de bontĂ©, il aida son ami Ă se relever tant bien que mal pour quitter la salle puisque visiblement le spectacle Ă©tait finit. En tout cas, elles font bien leur boulot ⊠Parce quâil y a pas Ă dire elles mâont allumĂ© un max ! Allez on file de lâautre cĂŽtĂ© si on veut revoir des beautĂ©s plantureuses. »Le bras sous son Ă©paule, autant pour se maintenir que pour maintenir son ami, il repasse dans la grande salle nettement moins Ă©clairĂ©e avec beaucoup moins de monde. EtonnĂ©, il essaya de trouver la moindre horloge signe du temps qui passe, mais rien. Tout en retrouvant lâendroit oĂč ils Ă©taient quelques heures plus tĂŽt, il ne put se retenir de rire une nouvelle fois sans retenue. Merde, cette soirĂ©e allait rester dans les moments les plus inoubliables sâil ne perdait pas la mĂ©moire Ă cause de la quantitĂ© dâalcool ingurgitĂ©. Dans un Ă©lan des plus surprenants, il se sentit partir Ă la frontiĂšre entre deux mondes. Assez saoul, pour comprendre toutes les conneries de son ami, mais un peu trop pour avoir assez de force pour retourner au bar prendre un dernier verre, il essaya de se concentrer pour interpeller une serveuse qui semblait nettement moins habillĂ©e que tout Ă lâheure, les fesses Ă lâair, et visiblement rougies par un main un peu trop baladeuse. Moi et mon ami ⊠Enfin mon ami et moi, pardon maman. Nous voudrions un dernier verre. Câest le dernier promis, je le jure. »Comme seule rĂ©ponse, elle haussa les Ă©paules et repartit vers le bar. Auront-ils leur verre ? Peut ĂȘtre peut ĂȘtre pas. AprĂšs tout, il Ă©tait peu ĂȘtre trop entamĂ© pour quâelle les laisse rentrer, et puis Jeff avait un peu bafouillĂ© en parlant et câĂ©tait lĂ©gĂšrement emmĂȘlĂ© les pinceaux. Deux beautĂ©s asiatiques dans une nouvelle danse lascive. Pas trop le genre de Jeff, il devait avouer quâelle Ă©tait un peu trop maigre pour lui, et surtout le fait de voir ses cĂŽtes Ă chaque fois quâelle se cambrait lui procurait un frisson glacial qui remontait le long de sa colonne. Bien maquillĂ©e, bien apprĂȘtĂ©es, elles Ă©taient mignonnes, mais pas dĂ©sirables comme Jeff les aimait. NĂ©anmoins, avec lâalcool cette petite danse Ă©tait grisante, on ne pouvait pas dire le contraire. Regardant tour Ă tour le podium et son ami, il ne put retenir une nouvelle fois un rire expressif. Son porte feuille en avait pris un sacrĂ© coup, mais pour rien au monde, il aurait passĂ© sa derniĂšre soirĂ©e avec une autre personne. Prenant un grande inspiration, et un air faussement solennel, il se attrapa son ami par les Ă©paules, et approchant son visage du sien, le sourire aux lĂšvres, il lui fit sa petite dĂ©claration. Aiden, cher Aiden, pour rien au monde, jâaurais passĂ© ma derniĂšre soirĂ©e avec quelquâun dâautre. Alors, je te laisse le choix. Soit on rentre, soit on attend Chocolat et Caramel, ou alors on se file dans un bar oĂč on sera plus Ă lâaise, et oĂč les serveuses rechigneront moins Ă nous servir un verre ? » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re SĂ©ance matage de seins Dim 16 Mai - 2355 A peine les deux filles avaient elles quitter la piĂšce pour retourner bosser devant d'autres pervers, Aiden continuait de fixer la porte avec un sourire totalement idiot. Il ne savait pas trop ce qu'il voulait mais une chose Ă©tait sĂ»r c'est que le barman se foutait de sa gueule et ne leur avait toujours pas amenĂ© Ă boire. Pourtant, le personnel de la boite n'avaient pas trop Ă se plaindre des deux Ă©tudiants. Ils n'avaient agressĂ© personne, ils n'avaient pas Ă©tĂ© trop insistants auprĂšs des filles et ils avaient Ă©tĂ© loin d'ĂȘtre radins. Alors pourquoi est ce qu'on leur refusait un petit verre ? Si Aiden avait Ă©tĂ© Ă jeun, il aurait parfaitement compris la raison de ce refus mais lĂ , il ne comprenait pas et surtout, il commençait Ă avoir le gosier sec. Apparemment, c'Ă©tait aussi le cas de son ami qui essayait tant bien que mal de se relever pour rejoindre le bar. Aiden souriait en voyant que son ami avait du mal Ă tenir debout mais en fait, le jeune Clancy rĂ©alisa que lui aussi avait du mal Ă tenir. Aussi lorsque Jeff posa son bras autour de ses Ă©paules, il ne savait pas si c'Ă©tait pour l'aider ou pour se tenir. SĂ»rement un peu des deux et Aiden se mit Ă rire comme un imbĂ©cile. tandis qu'ils essayaient d'atteindre la salle principale et c'Ă©tait pas gagnĂ©. Un pas en avant, deux pas en arriĂšre. A ce rythme lĂ , c'est loin d'ĂȘtre gagnĂ©. Mais on ne sait par quel miracle, il leur fallu moins de dix minutes pour faire 20 mĂštres et aprĂšs avoir Ă©viter deux ou trois fois de chuter de façon lamentable, ils purent enfin se tenir au bar. Aiden laissa Jeff prendre la parole vu que la derniĂšre fois, lui avait un peu agressĂ© le barman. Mais Jeff ne semblait pas plus douĂ© pour parvenir Ă aligner trois mots. Aiden ne pu s'empĂȘcher de se marrer mais en mĂȘme temps, il faisait son maximum pour ne pas tomber. Et puis, il y avait cette violente envie de pisser qui le prenait mais les toilettes semblaient bien trop loin pour lui. Il commençait Ă se tortiller un peu mais penser Ă se tenir sur ses jambes, penser Ă se retenir de pisser et Ă©couter Jeff baragouiner trois mots, ça devenait presque trop difficile pour Aiden. Juste quand il releva les yeux, il remarqua que la serveuse avait tournĂ© les talons. Il ne pu s'empĂȘcher de lĂącher. Non mais j'y crois pas lĂ , elle viens de se barrer ?Aiden n'en revenait pas et s'il avait pu rĂ©agir plus vite, il l'aurait rattraper par le bras mais lĂ , il Ă©tait vraiment deux de tension. Ben merde alors. Si on leur sert pas Ă boire, cela leur servait Ă quoi de rester ici ? Une soirĂ©e sans alcool, c'est pas une soirĂ©e. Il se sentit touchĂ© par le fait que Jeff soit content d'avoir passĂ© cette derniĂšre soirĂ©e avec lui. Et il lui proposa mĂȘme de choisir la suite des Ă©vĂ©nements. Hors de question de rester ici. C'est pas parce qu'il y a des bombasses qu'il faut oublier la boisson. Hors de question de rentrer. Ben quoi on commence tout juste Ă s'amuser et puis si tu rentre, ça veut dire que tu va partir et j'veux pas. AprĂšs rester ici, si y'a pas Ă boire, ça sert Ă rien alors on bouge. Et puis, faut que j'aille pisser, ça devient urgentIl attrapa alors le bras de son ami, fit un signe lointain aux deux danseuses de ses rĂȘves et ils franchirent la porte de la boite de strip tease avec beaucoup de difficultĂ©. Mais ils avaient Ă peine fait trois pas qu'Aiden lĂącha le bras de Jeff et s'approcha du mur avant de dĂ©faire sa braguette. AppuyĂ© contre le mur, il commença Ă uriner et lorsqu'il se retourna, il remarqua mĂȘme pas qu'il en avait plein sur ces chaussures. Il voulu descendre du trottoir pour rejoindre Jeff mais trĂ©bucha et se retrouva par terre. Il ne pu s'empĂȘcher d'exploser de rire. Il tenta de se relever mais sans succĂšs et comme il rigolait comme une baleine, cela devenait impossible. Il attrapa le pied de Jeff et le fit malencontreusement tombĂ©. Ils Ă©taient Ă prĂ©sent deux bourrĂ©s, posĂ© comme des larves sur le trottoir alors qu'il Ă©tait presque quatre heure du matin. Tu sais Jeff, ça me fait chier que tu parte. Dit, tu veux pas m'emmener avec toi ? InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re SĂ©ance matage de seins Mar 18 Mai - 1336 Allez savoir comment les Ă©tudiants Ă©taient assis devant la boĂźte, aussi rond lâun que lâautre. MĂȘme si Jeff semblait un peu plus apte que son ami Ă agir, et prendre des dĂ©cisions censĂ©, les autres muscles que son cerveau ne semblait pas ĂȘtre dâaccord avec ce constat. Il avait nĂ©anmoins rĂ©ussi Ă sâassoir correctement, enfin il ressemblait nettement moins Ă une larme dâun mĂštre quatre vingt. Ils Ă©taient lamentables et faisaient surement pitiĂ© Ă voir, mais Jeff riait, il riait comme jamais. Il Ă©tait mĂȘme fort probable quâil nâait jamais rit autant, il en avait mĂȘme une larme qui avait coulĂ© le long de sa joue. Putain que câĂ©tait bon cette soirĂ©e. SâĂ©claffant Ă la fois de lâattitude de son ami, et du fait de profiter de la soirĂ©e, il ne put sâarrĂȘter quelques secondes en pleine crise de rire, pour charrier quelques instants son ami. Clancy, range le matos. On sâen fou de savoir si tu es bien gaulĂ©, tu vas faire fuir les demoiselles. »La rue Ă©tait dĂ©serte et les faibles nĂ©ons de lâenseigne nâĂ©clairaient pas assez pour permettre de voir si oui ou non son ami de beuverie avait la braguette ouverte. LâĂ©tudiant riait toujours, mais il fallait avouer quâil sâĂ©tait calmĂ© parce que sur le coup, il en avait attrapĂ© mal au ventre Ă cause de ses conneries. Il nâĂ©tait pas certain de se rappeler de cette soirĂ©e demain ou plutĂŽt dans quelques heures, mais pour le moment, il Ă©tait certain quâil nâaurait aucun regret. En plus, pour lâinstant ni lâun ni lâautre nâavait vidĂ© son estomac, seulement sa vessie. Puisquâils Ă©taient quand mĂȘme douĂ©, Jeff aida Aiden Ă sâassoir tout comme lui. Se lever Ă©tait peut ĂȘtre un peu trop demandĂ©. Chose faite. Alors que Jeff passait sa main dans ses cheveux, il ne put se retenir de partir dans une crise de rire. Ils Ă©taient Ă filmer, Ă prendre en photo et Ă encadrer, cela valait vraiment le coup dâĆil, et au moins, ils seraient certain dâavoir un bon souvenir lâun comme lâautre. Essuyant du revers de sa manche sa larme qui avait dĂ©jĂ sĂ©chĂ©, il ne put se retenir de taper Aiden dans le dos en toute amitiĂ©. Aiden, câpas que je tâaime pas. Mais mon truc câpas les garçons ! hein. »Il allait se mettre Ă rire mais la porte du club sâouvrit et finalement ce fut Vanille mais pas lâautre qui en sortit. Sans attendre Jeff frappa son ami pour lui faire signe de se lever et de faire bonne impression devant ces demoiselles. Il devait faire un effet bĆuf. Il du se prendre Ă plusieurs reprises et sâaider du mur. La pire des galĂšres. Il sentait son estomac partir dans tous les sens et se faire lourd. Pas vraiment des nausĂ©es, mais il allait falloir quâil mange un truc sinon il ne pourrait jamais rentrer chez lui sans sâĂȘtre vider. Sans quâil nâait eu le temps de ne rien dire, il fit que Vanille Ă©tait partie aider Aiden, et de lâautre cĂŽtĂ© une jolie fille ⊠rousse. Pas vraiment son genre mais trĂšs mignonne en avait fait de mĂȘme avec Jeff. Les yeux ronds, il ne savait plus trop comment rĂ©agir, mais le fait est quâil nâĂ©tait pas en Ă©tat de soutenir la conversation, et se contenta dâune premiĂšre rĂ©flexion Ă lâadresse dâAiden. Mec, vient on va voir si la sandwicherie dans la rue dâĂ cĂŽtĂ© est toujours ouverte, jâai pire que faim. »Sans quâil nâait eu le temps de sâen rendre compte, la rousse avait passĂ© les bras sous lui, et lâaccompagnait pour marcher. Suivi derriĂšre par Vanille et Aiden. Si jamais il avait su que pour sa derniĂšre soirĂ©e Ă New York, il allait manger un sandwich Ă cinq heures du matin avec deux stripteaseuses, il ne lâaurait jamais pariĂ©. Riant lentement, ils avançaient tous les quatre dans la rue. Et Ă©tonnement, les filles nâavaient pas lâair gĂȘnĂ©es de les voir aussi rond lâun que lâautre. Le magasin Ă©tait ouvert, et il tendit son portefeuille Ă la rousse, et sortit un gros billet, le dernier et lui demanda dâaller prendre ce quâelle voulait pour eux quatre. Boisson comme nourriture. Pendant ce temps lĂ , les trois autres allĂšrent sâinstaller sur une table dehors. Il ne faisait pas froid, et dĂ©jĂ les travailleurs lĂšves tĂŽt Ă©taient lĂ . En faite, je mâappelle pas Vanille, mais Camille, ça change pas beaucoup. Et mon amie câest Aurore. Et vous deux ? » InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re SĂ©ance matage de seins Mar 1 Juin - 1116 Tout le monde sait que lorsqu'on picole un peu, disons mĂȘme beaucoup, le mieux est aussi de manger un morceau pour "Ă©ponger". Dans le cas des deux Ă©tudiants, c'est mĂȘme plus une Ă©ponge qu'il faut tellement ils sont dĂ©foncĂ©s. Et d'ailleurs, cela se voyait et surtout se sentait. Aiden puait l'alcool a deux bornes dĂšs qu'il ouvrait la bouche et pourtant, se taire Ă©tait impossible. Autant, il Ă©tait calme et pas des plus bavards lorsqu'il Ă©tait Ă jeun, autant dĂšs qu'il avait un coup dans le nez, il additionnait les conneries dites. Et avec Jeff, c'Ă©tait pareil. Autant dire qu'il y avait de quoi se marrer. AprĂšs avoir refermĂ© sa fermeture Ă©clair et s'ĂȘtre posĂ© sur le trottoir, il sentit la fatigue l'envahir et sans rien prĂ©dire, il posa sa tĂȘte sur l'Ă©paule de Jeff et ferma les yeux. S'il restait ne serait-ce que deux minutes ainsi, il se serait facilement endormi mais heureusement les sursauts de Jeff sous son rire et sa voix qui fit remarquer Ă Aiden qu'il prĂ©fĂ©rait les filles eurent le mĂ©rite de faire ouvrir les yeux au jeune homme et un sourire se dessina sur ses lĂšvres. Heureusement que Jeff prĂ©fĂ©rait les femmes, il avait vraiment pas une tĂȘte de gay. Enfin, c'est pas comme si les gays avaient une tĂȘte spĂ©ciale mais en tout cas, cela l'aurait choquĂ© d'entendre l'inverse concernant Steevens. En tout cas, les pensĂ©es du jeune Clancy partaient complĂštement en vrille, la preuve qu'il Ă©tait Ă un point de non retour et que demain, il lui faudrait avaler plusieurs doliprane pour faire disparaitre ce mal de tout cas, il se redressa et ne pu s'empĂȘcher de rire en voyant Jeff faire de mĂȘme tandis qu'ils tentaient de se relever. D'ailleurs, il voulu se lever plus vite lorsque la porte du club s'ouvrit pour faire bonne impression devant les demoiselles mais il retomba de tout son poids par terre. Heureusement chocolat ou vanille, il ne se souvenait dĂ©jĂ plus, venait Ă se rescousse et passa sa main sous son aisselle pour l'aider Ă se mettre debout. Il murmura un vague merci mais referma vite la bouche lorsqu'il sentit qu'il allait vomir. Ce serait tout de mĂȘme con de le faire sur les chaussures de la jeune femme. Il se retint donc comme il pouvait. Et il se contenta d'acquiescer lorsque Jeff proposa d'aller manger un morceau Ă la sandwicherie. Il faut dire que le proprio avait eu la bonne idĂ©e de se poser juste en face du club et aucun doute qu'il devait se faire des couilles en or. Aiden Ă©tait complĂštement perdu, il rĂ©agissait Ă deux Ă l'heure et heureusement que Jeff eut la prĂ©sence d'esprit de sortir son portefeuille parce que, pas sĂ»r qu'Aiden l'aurait fait. Non par avarice mais par manque de cerveau Ă cette heure lĂ . Lorsqu'on lui permit de s'assoir sur le banc, il ne se fit pas prier et posa ses coudes sur la table et sa mains dedans. Il ne se sentait vraiment pas bien et il Ă©tait de plus en plus blanc. Avant que la rousse revienne avec les sandwich, Aiden s'excusa auprĂšs de son ami et tenta de se lever. Il du s'y prendre Ă deux fois pour passer sa jambe par dessus le banc et accĂ©lĂ©ra le pas pour se poser derriĂšre l'arbre. LĂ , il posa un gros pĂątĂ© avant de s'essuyer la bouche avec la manche de sa chemise. Il retourna alors s'assoir juste au moment oĂč Vanille leur demandait leur prĂ©nom. Moi, c'est Aiden et cet idiot complĂštement bourrĂ©, c'est JeffIdiot complĂštement bourrĂ© Ă©tait malgrĂ© les apparences, un surnom affectif de la part d'Aiden. Le jeune Clancy ajoutaD'ailleurs, on se demandait bien ce qui vous poussait Ă faire ce job assez ingratLorsqu'il disait on, ce n'Ă©tait pas lui et Jeff parce qu'ils n'en avaient pas vraiment parler mais plutĂŽt les deux voix qui faisaient un dialogue depuis tout Ă l'heure dans sa tĂȘte. Lorsque la rousse revint, il s'empara rapidement d'un panini jambon fromage et croqua dedans Ă pleine dents avant de pousser un soupir d'extase. Putain, qu'est ce que ça fait du bien InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re SĂ©ance matage de seins Mer 9 Juin - 1213 CamilleAurore JeffNom de Dieu que quelquâun explique comment les deux Ă©tudiants tenaient encore debout et nâavait pas perdu tripes et boyaux dans un vomissement des plus probable. Un mal de crĂąne qui commençait Ă se faire Ă©vident. Jeff avait compris quâil Ă©tait temps pour eux de se calmer sur lâalcool et de trouver un moyen raisonnable de mettre aux claires les idĂ©es. Il ne savait plus vraiment comment ni pourquoi mais le fait est quâils Ă©taient assis sur un banc, Jeff avait posĂ© ses fesses sur le dossier et ses pieds Ă©taient Ă cĂŽtĂ© de celle qui devait sâappelait Camille sâil avait convenablement suivi la conversation quâil sâĂ©tait dĂ©roulĂ© quelques secondes plus tĂŽt. Etrange, elle ressemblait Ă une fille quâil avait connu il y a quelques mois du nom de Vanille. Sourire aux lĂšvres, il se massait la tempe tout en essayant de se concentrer sur ce que son ami racontait Ă la jeune femme. Pas vraiment concentrĂ©, il ne faisait attention quâĂ quelques bribes, mais ce fut une question dâAiden qui lui fit dire quâil devait Ă©couter attentivement car la rĂ©ponse de la jeune femme allait valoir le coup. Je suis Ă©tudiante. Le strip ça paye bien. Et jâaime bien
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