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Embarrassée la présidente de la Manif pour tous botte en touche lorsqu’on lui demande si elle est sur la même ligne que le pape. DeOnglets livre Résumé Démarcation le terme n'est plus guère utilisé. Fractures et archipel sont les mots à la mode. Démarcation, pourtant résonne d'une autre force il rappelle aux Français qu'à partir du 22 juin 1940, une ligne du même nom sépara le pays en deux. Les quatre années qui suivirent, sous le régime du Maréchal Pétain, furent marquées par l'abime de la collaboration avec l'occupant nazi et par l'héroïsme de la résistance. Elles furent celles du pire et du meilleur. Côte à côte. Ces contradictions, autour de cette ligne imposée par l'occupant nazi, furent la matrice de la France mythifiée de l'après 1945. Une France à l'unité et l'ambition retrouvées, qui se remit à croire dans la singularité de son destin. Malgré ses affrontements et ses blessures. L’auteur est parti, pour enquêter sur ces démarcations françaises, sur les traces de cette balafre qui traversait à l’époque un pays oublié, éloigné de Paris et coupé du littoral Atlantique. Colonne vertébrale de la France de Vichy, la ligne » partait des contreforts de l'Ain et du Jura. Elle coupait le pays du nord au sud à travers la Saône et Loire, l'Allier, le Cher, suivant le cours des rivières et des routes, ou traversant champs et forêts alors hérissés de barbelés. Ses points de passage étaient Nantua, Dôle, Moulins, Vierzon.... Puis à partir de la Touraine, elle obliquait plein sud, à travers les Charentes, le Bordelais, les Landes, jusqu'au Béarn, au Pays Basque et à la frontière espagnole. Que découvre l’auteur, quatre-vingts ans plus tard ? Une France rongée par des antagonismes instrumentalisés. Une France en quête d'un avenir positif que ses élites torpillent, renvoyant sans cesse les Français vers leurs divisions. Une France qui fourmille d'initiatives locales, mais ligotée par des règles que les français subissent et ne comprennent plus. Une France où la fraternité qui existait jadis, de part et d'autre de la ligne de démarcation et dans le fracas des combats, a fait place aux égoïsmes nourris par les nouveaux modes de consommation. Une France qui refuse de se voir telle qu'elle est, parce que son actuelle diversité religieuse, ethnique et culturelle, lui a été imposée sans pouvoir en débattre. Une France empêchée. Parce qu'elle est aujourd'hui en guerre...contre elle-même. Détails Partager via Facebook Partager via Twitter Partager via Pinterest Partager par Mail Imprimer la page Avis des lecteurs Sila gauche est pour et la droite contre, au sein de la majorité présidentielle, l'idée divise. Sacha Houlié, député du parti d’Emmanuel Macron, Renaissance (ex-LREM), désire élargir le droit de vote à tous les étrangers pour les élections municipales, et non plus seulement aux ressortissants de l’Union européenne résidant en France, comme c’est le cas actuellement.
Publié le 30/04/2011 à 0600 La tauromachie a été classée au patrimoine immatériel de la France par le ministère de la Culture. Une première mondiale qui ravit les aficionados et indigne les anti-corridas. Président de l’Observatoire national des cultures taurines, l’arlésien André Viard a qualifié cette décision d’"historique" et affirme qu’elle "constitue la reconnaissance, par l'instance compétente, de la dimension culturelle de la tauromachie". A l’inverse, cinquante députés du groupe parlementaire “protection des animaux” ont signé un communiqué qui réclame le retrait "immédiat de cette inscription inique qui élève au rang de culture l’indignité d’une cruauté assouvie en toute connaissance de cause sur des êtres vivants doués de sensibilité". Le Languedoc-Roussillon est au cœur même de la polémique, avec l’ouverture de la saison des férias Arles la semaine dernière, Palavas actuellement, Nîmes en juin.... Deux élus de la région, le Gardois Jean-Marc Roubaud et l’Héraultais Raymond Couderc - tous deux UMP mais de sensibilité taurine opposée - ont donné leur point de vue à Midi Libre. Alors que le parlement de Catalogne a voté l’interdiction de la corrida, la question demeure d’une brûlante actualité dans le sud de l’hexagone... R. Couderc Un art, une culture » Le sénateur-maire UMP de Béziers a présidé par deux fois l’union des villes taurines de France - une cinquantaine de villes est ravi de voir la tauromachie reconnue comme un élément important de notre patrimoine ». A quelques mois 11 - 15 août de la feria de sa ville, il juge que c’est une réponse à ceux qui limitent la corrida au meurtre d’un toro. Il y a dans la mort du toro une symbolique dont la dimension est commune à tout le bassin méditerranéen ... C’est bien un art, une culture. Le classement au patrimoine national est un élément de clairvoyance et d’intelligence », insiste-t-il. Avec cette décision l’élu héraultais espère un peu plus de sérénité autour de la corrida et de la féria. les anti-corrida peuvent s’exprimer sans venir provoquer les aficionados devant les arènes ». Roubaud est l’un des 50 » Jean-Marc Roubaud, député-maire UMP de Villeneuve-lez-Avignon fait partie des 50 parlementaires qui ont signé le communiqué qui souligne qu’ il siérait mieux à la République de promouvoir et de valoriser le respect du vivant ». Les Catalans ont eu le courage d’en débattre. C’est donc une démocratie plus aboutie que la notre », ironise M. Roubaud qui explique Il n’y a pas eu de débat, une commission a pris la décision dont les parlementaires n’ont même pas été informés. » Il promet que dès mardi pour la reprise à l’Assemblée, nous allons interroger le ministre pour avoir des éclaircissements ». D’autant que, d’après l’élu gardois Cette décision est incohérente par rapport à la notion même de patrimoine national .... La mise à mort, au XXIe siècle cela ne peut pas se justifier. »
Lessecousses engendrées par l’accord passé entre Parti socialiste et La France insoumise (LFI) pour les législatives n’ont pas fini de se
Demême, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt! Links. Luc 11:18 Interlinéaire • Luc 11:18 Multilingue • Lucas 11:18 Espagnol • Luc 11:18 Français • Lukas 11:18 Allemand • Luc 11:18 Chinois • Luke 11:18 Anglais • Bible Apps • Bible Hub Version Louis Segond 1910 La Bible David Martin
diviser [ du lat. dividere ] 2. En arithmétique, effectuer une division Si l'on divise 15 par 3, on obtient Être une occasion de désaccord ; désunir Ce projet divise le conseil municipal déchirer, séparer ; rapprocher, unirse diviser 1. en Se séparer en plusieurs parties Une région se divise en plusieurs départements comporter, se fractionner en, se scinder en2. Sans compl. Être d'opinions différentes Au moment du vote, les tendances se sont divisées se désunir ; se rapprocher, s'unirMaxipoche 2014 © Larousse 2013diviserParticipe passé diviséGérondif divisantIndicatif présentje divisetu divisesil/elle divisenous divisonsvous divisezils/elles divisentPassé simpleje divisaitu divisasil/elle divisanous divisâmesvous divisâtesils/elles divisèrentImparfaitje divisaistu divisaisil/elle divisaitnous divisionsvous divisiezils/elles divisaientFuturje diviseraitu diviserasil/elle diviseranous diviseronsvous diviserezils/elles diviserontConditionnel présentje diviseraistu diviseraisil/elle diviseraitnous diviserionsvous diviseriezils/elles diviseraientSubjonctif imparfaitje divisassetu divisassesil/elle divisâtnous divisassionsvous divisassiezils/elles divisassentSubjonctif présentje divisetu divisesil/elle divisenous divisionsvous divisiezils/elles divisentImpératifdivise tudivisons nousdivisez vousPlus-que-parfaitj'avais divisétu avais diviséil/elle avait divisénous avions divisévous aviez diviséils/elles avaient diviséFutur antérieurj'aurai divisétu auras diviséil/elle aura divisénous aurons divisévous aurez diviséils/elles auront diviséPassé composéj'ai divisétu as diviséil/elle a divisénous avons divisévous avez diviséils/elles ont diviséConditionnel passéj'aurais divisétu aurais diviséil/elle aurait divisénous aurions divisévous auriez diviséils/elles auraient divisé Passé antérieurj'eus divisétu eus diviséil/elle eut divisénous eûmes divisévous eûtes diviséils/elles eurent diviséSubjonctif passéj'aie divisétu aies diviséil/elle ait divisénous ayons divisévous ayez diviséils/elles aient diviséSubjonctif plus-que-parfaitj'eusse divisétu eusses diviséil/elle eût divisénous eussions divisévous eussiez diviséils/elles eussent diviséCollins French Verb Tables © HarperCollins Publishers 2011DIVISER di-vi-zé v. Séparer par parties. Diviser un corps avec un instrument tranchant. Diviser un sermon en trois points. Mais parce qu'elle voit avec la Bithynie Par trois sceptres conquis trop de puissance unie, Il faut la diviser [CORN., Nicom. II, 3] Si la reine en eût été crue, si, au lieu de diviser les armées royales et de les amuser, contre son avis, aux siéges infortunés de Hull et de Glocester, on eût marché droit à Londres, l'affaire était décidée, et cette campagne eût fini la guerre [BOSSUET, Reine d'Anglet.] Rohault assure qu'un cube d'or de 5 lignes et 1/7 est divisé par des ouvriers en 651590 parties égales à la base [ROLLIN, Traité des Ét. liv. VI, art. 3 et 4] Ce mage divisa en plusieurs parties ce qui n'avait pas besoin d'être divisé [VOLT., Babouc.] Terme de typographie. Diviser un mot, le séparer en deux parties, dont la première reste à la fin d'une ligne. faudra que je perde ou divise son cœur [ROTR., Herc. mour. II, 2] Séparer par parties pour partager. Je divisai mon argent entre eux. À ce tendre dépôt du sort abandonné Je divisai le pain que le sort m'a donné [VOLT., Guèb. IV, 6] Il fonde les cités, familles immortelles, Et, pour les soutenir, il élève les lois, Qui, de ces monuments colonnes immortelles, Du temple social se divisent le poids [LAMART., Harm. II, 1] Absolument. Établir des divisions. Diviser et classer. 2° Par extension, séparer l'un de l'autre. Il fuit pour mieux combattre, et cette prompte ruse Divise adroitement trois frères qu'elle abuse [CORN., Hor. IV, 2] 3° Diviser se dit avec de et d'avec. Vous diriez qu'il [Jésus-Christ] ne saurait se passer d'eux, et que son royaume ne lui plairait pas s'il ne le possédait en leur compagnie et s'il ne leur en faisait part ; il ne veut pas même que son père les divise de lui dans son affection [BOSSUET, 2e serm. pour la Toussaint, III] Ces mers qui divisent la Grèce d'avec l'Italie [FÉN., Tél. XI] Rien de plus matériel que la théogonie antique ; loin qu'elle ait songé, comme le christianisme, à diviser l'esprit du corps, elle donne forme et visage à tout, même aux essences, même aux intelligences [V. HUGO, Cromwell, préf.] Ces exemples prouvent que Voltaire a eu tort de blâmer Corneille d'avoir dit Une âme d'avec soi divisée voy. DIVISÉ. 4° Terme de mathématiques. Diviser un nombre, une quantité, une grandeur par une autre, chercher combien de fois cette autre est contenue dans la première. 5° Semer la discorde, la désunion entre les personnes. Lorsque deux factions divisent un empire [CORN., Sertor. III, 2] J'aurai pu jusqu'ici brouiller tous les chapitres, Diviser cordeliers, carmes et célestins [BOILEAU, Lutr. I] Si une maison est divisée contre elle-même, il est impossible que cette maison subsiste [SACI, Bible, Év. St Marc, III, 25] Mais que notre intérêt jamais ne nous divise [VOLT., Triumv. I, 4] .... Diviser les esprits, Aigrir des gens brouillés ou brouiller des amis [GRESSET, Méchant, IV, 4] Cet arrangement mêlait trop des hommes qui ne pouvaient s'unir, et la jalousie divisa bientôt ceux qu'un intérêt momentané avait unis [RAYNAL, Hist. phil. XIV, 14] Absolument. Diviser pour régner. 6° Se diviser, v. réfl. Être séparé en parties. L'armée se divisa. Seul on s'acquitte mieux d'une grande entreprise ; Le travail s'affaiblit alors qu'il se divise [ROTR., Antig. III, 5] Tout le temps de l'histoire romaine depuis Romulus jusqu'à Auguste, qui est de 753 ans, peut se diviser en cinq parties [ROLLIN, Traité des Ét. liv. V, chap. 1, 3e part. § 1] en cette sorte que les esprits une fois émus, tombant de ruines en ruines, se sont divisés en tant de sectes [BOSSUET, Reine d'Anglet.] Si Dieu tire un si grand bien de l'hérésie même, il le tire d'une manière encore plus douce et plus avantageuse des troubles qui s'excitent parmi les enfants de l'Église, sans qu'aucun d'eux, pour cela, se divise de son unité [ARNAULD, Apologie pour les saints Pères, préf.] 7° Terme d'arithmétique. Contenir un certain nombre de fois. Vingtcinq se divise exactement par cinq. 8° N'être pas de même opinion. Les juges se divisèrent sur la question de droit [CHATEAUB., Natch. II, 213] Être en dissension. Les esprits se divisèrent bientôt. REMARQUELorsqu'on dit diviser en, les substantifs qui suivent doivent être employés sans article Le poëme dramatique se divise en tragédie et en comédie, et non pas en la tragédie et en la comédie. SYNONYMEDIVISER, PARTAGER. Diviser, c'est séparer les parties d'un tout ; partager, c'est faire les parts ou portions ; de sorte que, dans partager, il y a une idée d'attribution qui n'est pas dans diviser. On divisa l'armée, c'est-à-dire qu'on en fit deux ou plusieurs corps séparés ; on partagea l'armée, c'est-à-dire qu'on en attribua les parts à tel ou tel officier, à telle ou telle occupation. Pourtant diviser étant plus général que partager, peut s'employer pour ce verbe ; seulement alors la nuance d'attribution disparaît. HISTORIQUEXIIe s. [Dieu] chi devisat la Ruge mer en divisiuns [, Liber psalm. p. 212] XIIIe s. Quant tu averas tot devisé que li nombres deseure sera menres [moindres] de celi desous.... [, Comput, f° 15] XIVe s. Au pié de la montaigne qui devise France et Italie [, Ménagier, I, 6] XVIe s. Quand il entre au cœur de l'homme de se diviser d'une congregation [CALV., Instit. 821] Pourquoy se diviseroyentelles d'ensemble ? [ID., ib. 812] La mer a joinct des terres qui estoyent divisées, comblant.... [MONT., I, 231] Aussitost que la raison perd ce grand chemin, elle se va divisant et dissipant en mille routes diverses [ID., II, 256] ÉTYMOLOGIELat. divisum, supin de dividere, de di-, préfixe, et d'un radical videre le 1er e étant un e bref, que quelques-uns rattachent à l'étrusque iduo voy. IDES, et d'autres à videre le 1er e étant un e long, voir, par abréviation de la voyelle. Dans les autres langues romanes la dérivation est faite de l'infinitif provenç. devire, devezir, dividir, divizir ; espagn. dividir ; ital. dividere. Émile Littré's Dictionnaire de la langue française © 1872-1877diviser DIVISER. v. tr. Séparer réellement ou fictivement une chose en deux ou plusieurs parties. Diviser un corps, les parties d'un corps avec un instrument tranchant. Diviser une ville en arrondissements, par arrondissements. La France est divisée en départements. Diviser une quantité, une grandeur. On divise l'année ou L'année se divise en douze mois. Diviser la circonférence en trois cent soixante degrés. Ils se divisèrent en petits groupes. Là, le fleuve se divise en deux branches principales. Limbe d'un pétale divisé en trois lobes. Il signifie particulièrement, en termes d'Arithmétique, Chercher combien de fois un nombre est contenu dans un autre. Si l'on divise cent par vingt-cinq, on a quatre pour quotient. Le nombre à diviser s'écrit à la gauche de celui par lequel on doit le diviser. Il signifie au figuré Mettre en discorde, désunir. L'intérêt a divisé cette famille. Ils sont divisés en sectes, en factions. Diviser les esprits. Voilà la question qui nous divise. Les esprits ne tardèrent pas à se diviser. Être divisés d'intérêt. Dictionnaire de L'Académie française 8th Edition © 1932-5diviser Diviser, Dispertire. Diviser et separer, Discernere, Diuidere, Distinguere, Diducere aciem in cornua. Diviser et borner entre deux, Disterminare. Diviser une chose en croix bourguignonne, Decussare. Diviser en royaumes, Contribuere in regna. Diviser et mettre par ordonnance, Pingere. Diviser un propos en diverses parties, Discerpere rem propositam in membra. Diviser par ci par là, Distribuere. Qu'on ne peut diviser, Insecabilis, Indiuiduus. Qui divise et partit, Diuisor. Qui est divisé et party, Diuiduus, Diuisus. Ville divisée en deux parties, Ciuitas biceps. Qui n'est point divisé ne separé, Indiuisus, Indiscretus, Indistinctus. Jean Nicot's Thresor de la langue française © 1606diviser DIVISER, v. a. DIVISION, s. f. [Divizé, vi-zion, en vers, zi-on; devant l'e muet, l'i est long Il divîse, il divisera, etc.] Diviser, c'est partager, séparer en deux ou plusieurs parties. "Diviser le tout en ses parties. Ce Royaume est divisé en tant de Provinces. — Quelques Auteurs ont dit, diviser l'un de l'aûtre, ou d'avec l'aûtre. Séparer est plus sûr avec ce régime. DIVISION, est 1°. Le partage d'un tout, en ce qu'il contient. Division d'un discours, d' une somme. = 2°. Désunion, discorde. "Il y a division, ou de la division entre eux le 2d est le plus conforme à l'usage actuel. "Semer, fomenter, entretenir la division. = 3°. La quatrième règle d'Arithmétique, selon laquelle on divise un tout en plusieurs parties. = 4°. En termes de Guerre, il se dit des parties d'une armée de terre, ou d'une flote Première, seconde division; et des parties distinctes d'un batâillon. Rem. On dit, diviser en; mais les noms précédés de cette préposition doivent être employés sans article. Ne dites pas avec le Père Rapin "Aristote divise le Poème dramatique en la Tragédie et en la Comédie. Dites, en Tragédie et en Comédie. Ainsi l' on dit La Théologie se divise en Théologie positive, scolastique et morale; et non pas, en la Théologie, etc. Jean-François Féraud's Dictionaire critique de la langue française © 1787-1788
LaFrance divisée contre elle-même : France n’est pas seulement en déclin : el
Samedi 17 novembre, un mouvement hétéroclite et né sur les réseaux sociaux menace de bloquer 1 000 sites en France afin de protester contre la hausse des taxes sur le carburant. Ralliés derrière le symbole du “gilet jaune” présent à bord des voitures en cas d’incident, les mécontents protestent désormais contre les mesures de l’exécutif dans leur ensemble. “Le gouvernement français a été pris de court par le mécontentement qui a circulé sur les réseaux sociaux contre la gestion de M. Macron”, souligne le Times, qui indique que “sa tournée de commémorations de l’armistice de la Première Guerre mondiale a été entravée par les protestations”. L’exécutif ne cède pas sur le fond Résultat, “c’est le branle-bas de combat dans l’exécutif”, relate le journal belge Le Soir, qui y voit “le signe d’une fébrilité certaine devant cette colère sociale atypique née de la hausse du prix des carburants”. Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé une série de mesures pour calmer le mouvement, comme la défiscalisation d’indemnités kilométriques, l’extension des “chèques énergie” ou la prime à la conversion pour acheter un véhicule moins polluant. “Mais l’exécutif n’a rien cédé sur l’essentiel, à savoir la taxation des carburants, motivée par la transition écologique”, constate le quotidien de Bruxelles. “Le feu s’est d’autant plus propagé que le terrain était inflammable, analyse Le Soir. Le pouvoir d’achat stagne, mais pas seulement.” “Il y a eu un certain nombre de colères disparates qui se sont cristallisées chez les automobilistes, explique un familier de l’Élysée. Il y a la hausse du prix des carburants, mais aussi la limitation de la vitesse à 80 km/h sur les départementales.” Ce mouvement est aussi le signe des divisions françaises, avance le journal belge “Au malaise social se greffe une dimension territoriale. L’impression prévaut qu’Emmanuel Macron est aussi le président des villes’ et néglige la France périphérique.” “Le mouvement a divisé la France à mesure que la colère monte dans les zones rurales et les petites villes, où la plupart des gens prennent la voiture pour aller au travail”, rapporte le Times. Le journal britannique met l’accent sur la récupération politique très rapide de cette colère, notamment par l’extrême droite, “et à un degré moindre par les républicains de Laurent Wauquiez”. De son côté, Le Soir note que “l’extrême droite attise le feu même si sa chef de file ne prendra pas elle-même part aux manifestations”.
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